Ce
n‘est pas le première fois que je parle de Mr
Biolay
sur Ranx
et il
ne faudrait pas croire que je suis tombé dans un prosélytisme béas
le concernant. Pour autant, après visionnage d’un de ses concerts
remarquablement réalisé par la cinéaste Laetitia
Masson,
je ne peux passer sous silence l’enthousiasme que m’a procuré un
tel spectacle.
Paris, tournée "La
Superbe": a
priori on peut se dire qu'un artiste comme Benjamin
Biolay s'apprécie davantage
en écoutant ses albums qu'en concert sauf que non, on a
tout faux là.
On
ne va pas se mentir le type n'a rien d'une bête de scène qui
harangue la foule à tout crin; en fait tout ce qui fait la valeur de
sa prestation scénique est l'atmosphère qui s'en dégage. Entouré
de musiciens doués plus que de raison, il fait subir un traitement
de choc à ses chansons qui en ressortent transfigurées grâce à de
nouveaux arrangements qui tapent justes et forts. Que
ce soit des morceaux apaisés, où il s'aventure au piano, ou des
titres plus virulents, pour lesquels il fait montre d'une hargne dont
on ne le soupçonnait pas, il nous emporte pendant plus d'une heure
et demie dans son imaginaire torturé.
À plus d'un titre, face à un tel animal indomptable, on songe aux concerts transcendants du défunt et bien regretté Bashung. Comme lui il est habité par sa musique et rien ne semble pouvoir l'arrêter dans la bonne marche de son concert.
Il
pratique même des inserts de morceaux étonnants (le "Clint
Eastwood"
de Gorillaz
sur « Négatif »
et le "River
of no return"
par Marilyn
Monroe)
qui se fondent dans une fluidité exemplaire dans ses propres
compositions et s'emporte dans une frénésie Lux
Intériorienne (oui
vous avez bien lu!) dans les dernières minutes du titre "À
l'origine"
qui se termine dans un déluge de sauvagerie tout
bonnement terrifiante.
Bref,
on l'aura compris, le bonhomme, qui n'affiche pas des sourires
niais à tout bout de champ tels les bénis oui oui de la variétoche
française en tournée, nous surprend une fois de plus par son
exigence musicale de tous les instants et la force rare de sa
prestation nous laisse exsangue et pantois d'admiration.
Si
vous êtes encore en quête de recherche du Grand Frisson dans
un concert français, ne cherchez plus car c'est là que vous le
trouverez à coup sûr.
Harry
Max.
P.S.:
Ami Hugo, tu as finalement choisi Public
Enemy
à la place du Sieur Biolay;
reconsidère
ce choix et va voir les
deux
mon coco.
Mon budget concert a été confisqué par un agent de police municipale en raison d'un stationnement dit "à la toulousaine" effectué dans une ville étrangère à cette conception du désordre public, donc pour Benji ce ne sera que cet été et à Carcassonne.
RépondreSupprimerHugo
bashung il n' y en a qu'un benji ressemble a benicio del toro l'acteur!!!pour le reste caro est plus a même que moi de parler de lui!concernant les stationnements a la toulousaine,les municipaux toulousains pourchassent les cyclistes en ce moment il faut combler les trous faits par cahuzac et ses accolytes,bises dja
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