jeudi 31 octobre 2019

DeS eNFaNTs gâTéS


On a beau dire, Bertrand Tavernier, c'est un cador: Que la fête commence (un film d'époque exceptionnel de par son sujet et son casting), L'horloger de Saint Paul (un classique avec Noiret et Rochefort en majesté), Coup de torchon (son chef d’œuvre) et dans le beaucoup plus récent Quai d'Orsay (avec un Thierry Lhermitte impérial dans son meilleur rôle haut la main) il assène une extraordinaire leçon de mise en scène virevoltante. Bref, en plus d'être un érudit passionnant et passionné de l'histoire du cinéma, c'est un réalisateur hors pair.
Et donc Des enfants gâtés, un régal de plus dont je remercie chaudement la découverte. 


Une fois de plus, un casting dément, une entrée en matière surprenante dès la chanson générique interprétée par Rochefort et Marielle (!!!), une réalisation faussement foutraque, pleine d'allant, qui ne laisse que rarement le temps de respirer, un Michel Piccoli piccolien comme on aime ("Il est étrange et il ne le sait pas", je cite) et - surtout - une Christine Pascal fabuleuse avec son sourire craquant et ses yeux fascinants qui a participé au scénario de cet ovni filmique qui tape sur tout ce qui bouge (prolos, bourgeois établis, tout le monde en prend plein les gencives) tout en étant une pertinente chronique de l'évolution des mœurs sexuelles et une étude sociologique d'une époque pas si révolue que cela malheureusement. Des enfants gâtés, c'est la banlieue en rupture de communication, la borne émet, mais plus personne ne répond, les satellites relais tombent comme des mouches. Le cynisme détaché comme instinct de survie des mieux armés, le désespoir de l'impuissance pour les autres.


Étrange destin que celui de Christine Pascal, farouche et fragile comme ses personnages, elle aura souvent brillé auprès de Bertrand Tavernier, également dans La meilleure façon de marcher de Claude Miller, bijou du cinéma français dans toute son excellence, avant de se heurter à un univers qui ne laisse d'indépendance aux femmes que son illusion. Amie intime d'Isabelle Adjani et Isabelle Huppert, Christine Pascal s'avèrera la plus indomptable des trois, plutôt que de suivre le parcours balisé, elle s'impliquera dans les scénarios, se consacrera à la réalisation, exigera l'autonomie, autant de choix qui l'enferreront à la marge d'un milieu qui n'en finit plus de broyer les têtes qui dépassent. Traitée en asile psychiatrique, elle se défenestre à 42 ans, laissant en souvenir une coupure vive comme celle d'une lame de rasoir qui saigne à chaque fois que l'on croise son regard au hasard d'un film que l'on regrette de ne pas avoir porté plus haut, défendu plus tôt.

Harry Max 


dimanche 13 octobre 2019

Zappa



A l'heure où l'amateur de rock se mue en ancien combattant multipliant les commémorations d'une grandeur perdue, j'en profite pour combler mes lacunes. Le mois de décembre verra débouler dans les bacs virtuels de nos écrans d'ordinateurs une édition luxuriante de Hot Rats composée de six cd consacrés aux sessions de l’œuvre initiatique de Frank Zappa. La seule dont j'appréciais, jusqu'à ces derniers mois, les mélopées dignes de la B.O fantasmée d'un western imaginaire. Pour le reste, en matière de Zappa, j'avais tout faux. Du moins selon l'avis des zappatologues.

En 1982, je m'étais penché sur son cas pour vérifier ce que valait réellement ce Valley girl qui faisait hurler à la trahison toute la presse spécialisée et j'avais trouvé l'album plutôt bon, de même que The Man From Utopia, qu'en fanatique de Ranx Xerox je n'avais pu me retenir d'acheter pour la pochette signée Tanino Liberatore. Je récidivais avec Them Or Us, ce coup là parce qu'en bon hardos, j'avais été éberlué par Steve Vai, épatant guitariste qui ne tarderait plus à se payer le luxe insensé de faire oublier Eddie Van Halen. Une chose sur laquelle, personne n'aurait misé un kopeck. Sauf que voila, entre David Lee Roth et Uncle Meat, il y a comme qui dirait un monde. Du moins dans la perception que j'en avais à l'âge où la musique est un défouloir hormonale plus qu'un art appliqué. Dans les faits, il n'est jamais question que de fantaisie dans un cas comme dans l'autre. Mais qu'est ce que j'en savais ?

Et donc, me voila quelques 30 années plus tard avec comme bagages une poignée d'albums décriés et un autre si consensuel qu'il en deviendrait douteux. C'est là qu'au fond d'un carton humide des puces du dimanche, je déniche Roxy and Elsewhere, One Size Fits All et Over-Nite Sensation, que je mets aussi sec en vente sur un site spécialisé dans l'électro-ménager. Je vous le donne en mille, les machins se sont vendus illico presto et c'est en jetant une oreille dessus avant de les expédier que j'ai trouvé un charme entêtant à Over-Nite Sensation et son Camarillo Brillo aux effluves de Thin Lizzy. Tiens donc, voilà autre chose.


Je suis depuis l'heureux possesseur de quinze giga de fichiers qui occupent mes soirées jusque très tard et que je convertis en galettes vinyliques à un rythme qu'aucun logiciel de tenue de compte ne parvient à réfréner. Je suis dans la panade, j'aime Frank Zappa. 

Roxy and Elsewhere n'a pas fait long feu, One Size Fits All guère plus, ce sont Over-Nite Sensation, Apostrophe et surtout le démentiel Zoot Allures qui m'ont convaincu de la nécessité de creuser plus profond. Et l'extase est venu d'albums aux confins du rock, reléguant au fil des écoutes la partie de prime abord la plus séduisante au rang de tocade passagère. Waka Jawaka, The Grand Wazoo, Orchestral Favorites, Läther, Burnt Weeny Sandwich, Uncle Meat, Lumpy Gravy Primordial (celui sur Capitol records), Sleep Dirt (dans sa version vinyl de 1979 entièrement instrumentale) se détachent du lot et rejoignent Hot Rats dans l'extraordinaire richesse du voyage qu'ils proposent. Les rythmes, les cuivres, les arrangements en soubassement, les mirifiques guirlandes d'instruments dont je ne soupçonnais pas l'utilité, rien ne tape ailleurs que dans le mille. Même les incessants klaxons du samedi après midi devant la mairie s'accordent de concert et me deviennent moins insupportables. Qui l'eut cru ? Zappa rend digeste les effroyables effusions sonores des crétins qui se passent la corde au cou sous mes fenêtres. 


Les dvd Roxy The Movie, virtuose et sexy, Baby Snakes, bouillonnant de fureur, les albums FZ Meets The Mothers Of Preventions, We're Only In It For The Money, le furibard Chunga's Revenge, l'exceptionnel Frank Zappa In New York (existe pour les gourmands en édition 5cd), Cruising with Ruben and The Jets -attention pour celui ci à bien choisir le pressage sans les overdubs des années 80 qui banalisent l'enregistrement en gommant la réverbération qui en fait le charme détraqué- et Joe's Garage, dans son édition triple album avec livret éducatif sur un concept débordant de foutre et sa pochette qui se déplie à n'en plus finir, ont rejoint la troupe. Tous porteurs d'un nouvel angle d'approche, de quoi me déboussoler un peu plus encore. Avec sa satire d'un monde où la musique tomberait sous le coup de la loi, Joe's Garage file un coup de froid dans le dos. A bien y réfléchir, ce monde dont Zappa redoutait la mise en place en s'opposant notamment aux censeurs du PMRC, ne serait-il pas celui où nous vivons ? Si le sticker Parental Advisory qui s'illustra sur les pochettes tend à disparaitre, n'est-ce pas parce que plus aucun propos ne déborde du cadre ? Les productions subversives et la musique dans ce qu'elle a de plus viscérale sont proscrites depuis si longtemps que l'on en vient à trouver normal le formatage systématique de tout ce qui s'adresse dorénavant aux adolescents. Les consommateurs soumis aux stéréotypes aseptisés du robinet d'alimentation commune sont l'unique cible d'une industrie musicale qui se charge de présenter le néant comme un bien culturel. Les rééditions célébrant en fanfare les 50 ans d'une époque à l’éclectisme réduit en poussière ne s'adressent qu'à une maigre frange de marginaux dont il faut faire les poches avant qu'ils ne prennent en chorale la direction de la casse, nous. Après quoi, l'horizon sera dégagé pour l'extinction définitive des esprits irréductibles.



Un autre dont le concept ne brille pas par son optimisme est l'excellent Thing-Fish, bavard et envoutant triple album de 1984 au cours duquel Zappa s'appuie, musicalement, sur une partie de son œuvre passée pour mieux la réinventer au fil d'une histoire mêlant sida, chirurgie inesthétique et perte de personnalité. Là encore une bonne définition du flou méandreux dans lequel on tâtonne avec l'arrogante assurance de celui qui ne voit pas le bord de la falaise approcher sous ses pas. Thing-Fish est un projet avorté de comédie musicale destinée à Broadway qu'il tournera lui-même en dérision en 1988 avec l'album Broadway The Hard Way. Un échec supplémentaire pour un Zappa qui multiplie les déconvenues, s'enferre dans des combats dont il est seul à percevoir les enjeux futur. Méprisé par les labels, ostracisé dans les médias, bringuebalé en vestige anachronique d'une époque qui s'éteint, lui qui se sentit étranger au mouvement hippie se voit décrit comme étant sa plus fervente incarnation. L'incompréhension est totale. Trop lucide pour ne pas percevoir le piège qui se referme sur lui en discréditant son message, il préfère jeter l'éponge et annonce délaisser le circuit traditionnel de commercialisation de ses disques. Zappa n'est plus sous contrat. Les dernières années sont celles de l'écriture, politique sous forme de pamphlets, musicale sous forme de collaborations ponctuelles avec le monde de la musique contemporaine concrétisées par l'ultime enregistrement publié de son vivant, The Yellow Shark, témoignage de l'interprétation de ses partitions par l'Ensemble Modern de Francfort. 
Usé par trois décennies d'une exigence méticuleuse, de tournées incessantes et de créations, qui pour certaines ne trouveront qu'un aboutissement posthume, au moins autant que par son goût immodéré pour la cigarette et le café, Zappa meurt à 53 ans en 1993. 


En faisant le tour de son œuvre, je suis encore loin du compte, je découvre que finalement rien n'y est hermétique, tout semble impeccablement à sa place sitôt que l'on en pige la logique. D'accord, on frôle occasionnellement le trop plein (You Are What You Is), on y trouve même du disgracieux sur Tinsel Town Rebellion et son affreux son de synthé sur du reggae dispensable et on peut même trouver 200 Motels carrément chiant. L'important est ailleurs, elle dérange, elle saoule, m'extirpe du confort platonique des clichés. J'en suis à m'envoyer du Edgar Varèse en pleine après-midi, à télécharger Anton Webern par Pierre Boulez, j'ai Le sacre de Stravinsky sous le coude en plein automne, je suis complétement hors saison. Je suis à la table du festin.
L'appétit que Zappa comble me fait regretter qu'il n'ait pas vécu suffisamment pour connaître l'ère internet, tant cet outil dont personne ne sait quoi foutre de créatif semble taillé à sa démesure. Enfin débarrassé du carcan étriqué des contraintes commerciales de la distribution physique, Frank Zappa aurait à n'en pas douter trouvé quoi déverser dans le conduit.

Hugo Spanky

Claudia Cardinale & Frank Zappa 1967
photo by Richard Avedon

vendredi 4 octobre 2019

ExPLiCaTiON d'TeXTe - JeaN FOuTRe


Mon Marcel de père m’a appris une chose, plein d’autres aussi mais là je reste sur ce cas, Ne pas tirer direct à boulet rouge sur quelqu’un, non, laisse venir. Même si tu le sens pas, ne juge pas trop vite un humain, Wait & See, lui-même sera bien assez grand pour te montrer quelle face il a !
Jean Foutre !!
Quand la médiocrité devient monnayable c’est fou le nombre de connards qui attendent pour passer l’audition, peut êt’ bien pire le nombre de connards retenus… La maison brûle, les glaciers fondent, le prix des énergies augmente, les produits laitiers Normands sont recouverts de suie, l’extrême droite grignote l’europe par tous les bouts et, au moins quatre fois par jour, Christophe Mae passe à la radio. 
Misère !!

Qui suis-je pour juger, après tout, les seules études que j’ai fait sont surtout l’plan du métro pour aller d’ici à là, et coté arts et lettres j’ai toujours préféré croire que Jean Bapeutiste Poquelin était l’inventeur de la grue d’chantier et pour la poésie, je fais avec Brassens et la Souris Déglinguée… alors !

« Y'a des gens du voyage, Y'a des gens qui voyagent
Des gens qui restent, Et des gens de passage
Y'a des gens qui planent, Et ceux qui touchent le fond
Des gens qui dorment, Et des Jean d'Ormesson »

Bon, la chanson fallait bien l’entamer, trouver un texte, une idée et surtout une rime…
Coté texte c’est pas un chef d’œuvre, ça c’est dit, et coté boulette, il me semble que le Jean d’Ormesson était un personnage bien trop singulier, pour ne pas dire Unique. Le voir ainsi servir de rime, toute pas belle, pour une mièvrerie radiodiffusée ne rend certain’ment pas hommage à un esprit aussi vif et affuté. M’enfin, j’ai peur que coté esprit, y’a bien qu’son nom pour relever la chanson…

« Y'a des gens divers, Et y'a des divergents
Des gens qui espèrent, Et des gens d'Abidjan
Y'a des gens du nord, Des gens du sud
Des vies douces, Et des vies rudes »

Comme un couplet ne saurait suffire à une chanson, v’là l’second. Enumération de lieux communs, aucun intérêt sinon placer là une part de Côte d’Ivoire avec, s’il faut le croire, une population sans le moindre espoir…Essaye la Sauce Graine, petit être, tu verras que ça vaut très largement tous tes espoir de devenir un jour un vrai chanteur !
Refrain, pa’c’qu’il en fallait un !

« Et y'a des gens heureux
Des vies tristes qui dorment dehors
Et y'a des gens heureux
Et d'autres qui brassent de l'or »

J’aime assez l’idée qu’il puisse y’avoir des gens heureux et d’aut’ qui brassent de l’or, comme quoi l’argent n’fait pas l’bonheur, même dans une chanson du sieur Mae…dommage que dans la vraie vie… !

 « Y'a des gens de la haute, Et y'a des gens d'en bas
Y'a des gentils, des gendarmes, Des junkies et des scarlas
Des gens qui pleurent, Des gens qui rient
Des Teddy Riner, Et des Carla Bruni »

Là ça monte dans les tours, on voit que le dictionnaire de rimes et le brainstorming à pas cher ne peuvent pas tout faire. On est à peine à la moitié d’la chanson et déjà y’a franch’ment plus grand-chose à raconter, sinon continuer péniblement une énumération, en rime, plaçant de-ci de-là un côté j’suis encore dans l’move, j’kif ma Life, adossé au plus beau Judoka d’not’ génération, pub exceptée, et une femme de ministre dont je ne comprends toujours pas l’utilité dans la chanson du sieur, ni d’ailleurs de son utilité, tout court !!

« Y'a des Jean Valjean qui mangent leur peine,
Oui des vrais gens qui font de la peine
Des gens qui s'aiment et qui s'assemblent
Des gens différents qui nous rassemblent »



Là d’ssus rien à dire, on continu, en rime, heureus’ment après c’est l’refrain, et oui déjà, et on r’met ça !
Refrain

« Y'a des gens de la nuit, Y'a des gens du matin
Des gens qui s'ennuient, Des agents de mannequins
Y'a des gens qui saoulent, Et des gens soulageants
Des gens qui rêvent la vie des autres gens »

« Y'a des gens changeants, Et y'a des gens stables
Des affligeants, Et des remarquables
Des gens de l'est, Des gens à l'ouest
Des gens qui vont, D'autres qui restent »

Si je passe deux couplets d’une traite, n’allez pas croire que, moi aussi, je n’aurais plus rien de bien fin à raconter, non non non, seul’ment si je trouve la chanson aussi longue que pas franch’ment intéressante, j’ai plutôt intérêt à m’relire et surtout pas l’imiter, de toute façon je pense que la suite me laissera assez de bile à déverser, du coup je vous laisse prendre les affaires en mains, allez quoi, ‘sitez pas, c’est cadeau et j’suis sûr qu’vous en pensez pas moins, du matin des agents de mannequins !
Refrain

« Et y'a des indignés, Des indigents, Des déjantés, Des commerçants
Y'a des gens simples, Des gens seuls, Des gens chanceux, Et des gens humbles »

Et oui ça touche à sa fin, on hausse le ton, s’emballe comme un grand manège ou mieux, une chanson d’Piaf, mais là p’t’êt’ que c’est moi qui m’emballe, comme quoi, des fois, à chercher du sens dans c’qui n’en à pas…Surtout qu’si on y pense trente secondes, on peut aisément imaginer êt’ à la fois Indigné, Indigent, Déjanté mais rester Simple, Humble, Seul et Chanceux et tenir un Commerce, ouais on peut ! 

« Y'a des amants, Des dirigeants
Des gens qui en bavent, Et des braves gens
Y'a des gens gays, Et des sergents, Et dans tout ça »

Putain là c’est l’moment qu’j’aime, on touche à la conclusion, on s’approche à grand pas du final, le feu d’artifice, l’explosion avant… avant le Silence !! Encore une ou deux énumérations, aussi vide que le reste de la chanson, encore une fois, on peut très bien se représenter un Sergent, Gay, forcément Dirigeant et doté d’un Amant. Ce qui ne les empêcheraient nullement d’êt’ de Braves gens et de par leur situation d’en Baver un minimum, mais dans tout ça…

« Et dans tout ça nous deux
Et dans tout ça nous deux
Et dans tout ça nous deux
Dans tout ça nous deux
Et dans tout ça nous deux »

Boom, tout ça pour ça, repeat after me, cinq fois, lui et quelqu’un d’aut’ !!
Faut rend’ justice, pour les mignons de sa génération les phrases sont plutôt à base de Moi et Je à longueur de couplet, nombrilisme aigue d’une bande de paumés qui ignore encore qu’on est c’qu’on fait, certain’ment pas c’qu’on prétend, mais ça c’est un peu à l’opposé de c’qu’on leur a inculqué.
Toute cette belle chanson vous est servie sur une douce mélodie, que je trouve par contre, bizarr’ment, plutôt pas mal, j’aurais bien aimé entend’ un type comme Anis se poser dessus, mais ça ce serait une aut’ histoire.

Voili voilà, quatre à cinq fois par jour, nos chères ondes radio nous diffusent ce triste morceau, des fois même avec une tite moquerie lors de la présentation du titre, mais la diffusent quand même. De braves gens, ouais là on peut le mettre, vont acheter ce disque, peut’êt’ même payer une blinde une place de concert dans un triste zénith pour une grand messe où, au prix de ta place, tu ne peux qu’ « apprécier » le Pestacle.
Je suis aujourd’hui d’accord avec l’idée que toutes les chansons ne peuvent pas êt’ des déclarations de guerre ou des appels à la Révolution, d’ailleurs quelle cause à défendre ?
OK, il en faut pour tout l’monde et le divertis’ment fait aussi partie de la vie, comme la médiocrité, et là je crois que le mix est réussi !


7red