lundi 15 avril 2013

BeNJaMiN BioLaY, Le saUVaGe



Ce n‘est pas le première fois que je parle de Mr Biolay sur Ranx et il ne faudrait pas croire que je suis tombé dans un prosélytisme béas le concernant. Pour autant, après visionnage d’un de ses concerts remarquablement réalisé par la cinéaste Laetitia Masson, je ne peux passer sous silence l’enthousiasme que m’a procuré un tel spectacle.

Paris, tournée "La Superbe": a priori on peut se dire qu'un artiste comme Benjamin Biolay s'apprécie davantage en écoutant ses albums qu'en concert sauf que non, on a tout faux là.

On ne va pas se mentir le type n'a rien d'une bête de scène qui harangue la foule à tout crin; en fait tout ce qui fait la valeur de sa prestation scénique est l'atmosphère qui s'en dégage. Entouré de musiciens doués plus que de raison, il fait subir un traitement de choc à ses chansons qui en ressortent transfigurées grâce à de nouveaux arrangements qui tapent justes et forts. Que ce soit des morceaux apaisés, où il s'aventure au piano, ou des titres plus virulents, pour lesquels il fait montre d'une hargne dont on ne le soupçonnait pas, il nous emporte pendant plus d'une heure et demie dans son imaginaire torturé.




À plus d'un titre, face à un tel animal indomptable, on songe aux concerts transcendants du défunt et bien regretté Bashung. Comme lui il est habité par sa musique et rien ne  semble pouvoir l'arrêter dans la bonne marche de son concert.
Il pratique même des inserts de morceaux étonnants (le "Clint Eastwood" de Gorillaz sur « Négatif » et le "River of no return" par Marilyn Monroe) qui se fondent dans une fluidité exemplaire dans ses propres compositions et s'emporte dans une frénésie Lux Intériorienne (oui vous avez bien lu!) dans les dernières minutes du titre "À l'origine" qui se termine dans un déluge de sauvagerie tout bonnement terrifiante. 



Bref, on l'aura compris, le bonhomme, qui n'affiche pas des sourires niais à tout bout de champ tels les bénis oui oui de la variétoche française en tournée, nous surprend une fois de plus par son exigence musicale de tous les instants et la force rare de sa prestation nous laisse exsangue et pantois d'admiration.
Si vous êtes encore en quête de recherche du Grand Frisson dans un concert français, ne cherchez plus car c'est là que vous le trouverez à coup sûr.



Harry Max.

P.S.: Ami Hugo, tu as finalement choisi Public Enemy à la place du Sieur Biolay; reconsidère ce choix et va voir les deux mon coco.

2 commentaires:

  1. Mon budget concert a été confisqué par un agent de police municipale en raison d'un stationnement dit "à la toulousaine" effectué dans une ville étrangère à cette conception du désordre public, donc pour Benji ce ne sera que cet été et à Carcassonne.
    Hugo

    RépondreSupprimer
  2. bashung il n' y en a qu'un benji ressemble a benicio del toro l'acteur!!!pour le reste caro est plus a même que moi de parler de lui!concernant les stationnements a la toulousaine,les municipaux toulousains pourchassent les cyclistes en ce moment il faut combler les trous faits par cahuzac et ses accolytes,bises dja

    RépondreSupprimer