jeudi 2 mai 2019

RaNX SauCe SaMOuRaï


Je Hais le printemps, la faute aux pollens ? Ouais y'ad'ça, la connerie humaine, surtout !!
"C'est beau, c'est le renouveau de la vie", renouveau mon cul ouais !!


En moins de deux mois, Ranking Roger, Chef Toaster de The English Beat, un sourire, une énergie, une envie d'vivre, un type qu'était aussi généreux qu'souriant. Certain'ment c'que Birmingham a offert de mieux à l'humanité. Didier "Beubeu" Banon, batteur infernal des non moins infernaux OTH, avec Trust ce qui se rapproche le plus pour moi d'un groupe de Rock, made in france, pas de Punk, Rockab ou quoi qu'ce soit non, un groupe de Rock, desperados pétillants, cracheurs de décibels, gouffre d'énergie et en plus la preuve qu'on peut très bien faire de la zizic loin de Paris. Avec juste quelques flyers posés là, à la boulangerie du coin, une salle entière et surchauffée était de suite prête à sauter partout. Même si je me régale de nombre de groupe d’ici, de La Souris à IAM, OTH avait une tite place, bien à eux, sûr’ment accrochée à l’histoire qui va avec. 

Dick Rivers, pas vraiment écouté, jamais été fan, juste rencontré une fois sur un p’tit marché dans une p’tite ville pas loin de Montauban, On d’vrait jamais quitter Montauban, charmant bonhomme qui prenait l’temps d’faire son marché, papoter avec ses commerçants, échanger quelques bon mots avé les papés du coin, météo ou prix des c’rises au kilo. En tout cas un type qu’a fait sa vie et sa carrière en homme tranquille, sans chercher à s’faire plus que ça remarquer, un Artisan du Rock’n’Roll, j’ai du respect pour ça. 


Jean Pierre Marielle, Monsieur Jean Pierre Marielle, une voix, une élégance, un des rares loulous qui pouvait s’enorgueillir de porter la moustache sans passer pour un cave ! Une tranche d’histoire, du cinéma, de la vie, de l’art de vivre, partager avec les copains tous ces bons moments, sans se prendre au sérieux lui non plus. Ce qu’on fait est sérieux, important, nous, v’là l’histoire, on fait qu’passer ! 


Et là, Anémone, Madame, elle aussi essuyée du tableau, une des trop rares à sauver de cette troupe du Splendid, pour moi en tout cas. Personne entière et elle aussi, pas trop embarrassée de fausses manières, semblant, aimez-moi, aimez-moi !
Voyez, pour l’côté renouveau d’la vie, y’aurait comme à r’dire !! 



Chaque semaine n’est qu’une réédite de la précédente, tu t’lèves et va bosser pour des cons qui pigent que dalle à c’que tu fais. Nid d’cons qui pestent en lousdé et rigolent à pleine bouche avec leur chef cinq minutes après, surtout êt’ bien avec sa hiérarchie, gentils clébards ! Ça peste et ça révolutionne au rythme de BFM, ça gilet jaunise aux ronds-points en siglant les arrhes pour leurs prochains congés, hiver comme été.
Comble de l’horreur, j’apprends que là-bas, côté espagnol, des vox qui ne feront jamais parti de la Ranks Team, se sont vu offrir une tranche du pouvoir. 
D’où qu’y s’croivent ?
V’là pas qu’le nom du Ranx ze Vox devrait s’voir accolé à ces cons d’nazis, Jamais !

Le résultat de plusieurs décennies à s’tripoter la nouille entre « gens biens », ceux qui ne parlent qu’avec ceux qui s’ront toujours d’accord avec, les faiseurs de phrases qui pensent « que ceux qui votent populiste, ne sont rien », bien assis dans leurs certitudes que  tous ceux qui ne pensent pas comme eux sont forcément des cons, vois la gueule de l’élite, un banc d’taupe qu’est jamais monté au casse-pipe !
C’est à cette bande de mou du truc qu’on doit de voir, et à travers toute l’europe, les nazis grappigner, doucement mais surement, le pouvoir. Sans faire trop de bruit, utilisant le vide que laissent tous ces grands penseurs, utilisant la misère, la peur, pour arriver à leur but. Moi-même je trouvais plutôt pas mal tout ce populo qui d’un pet se levait, se réunissait. Mon seul doute c’est d’où s’à v’nait, qui le premier a proposer de se réunir et de manifester ? J’aime pas quand j’sais pas ! Au fil des images, des déclarations, des manipulations, j’suis vach’ment moins sûr, ou plutôt si, à qui rapporte l’action ? Certain’ment pas aux types moyens qu’essayent de vivre, juste mener sa vie.

 

Le printemps c’est aussi la saison des élections, et quand tu t’intéresses un tant soit peu à toutes ces vilainies, c’est pas trop compliqué de voir ce qui s’trame. De là à se permettre d’utiliser une partie du nom d’un des trésors de l’information la plus tintamarre que le net propose, je dis Non ! De toutes ces années d’élucubrations et aut’ délires en tout genre, on a toujours glorieus’ment assumés not’ image de réac gaucho, anarcho bordéliques vieille école, on est même d’accord pour ne pas l’être plus souvent qu’c’est nécessaire mais jamais, comme dans l’verbe jamais, aucune merdouille de nazi n’utilisera tout ou partie du glorieux nom de Ranx Ze Vox pour faire leur propagande de merde.  


Au nom des Hieramentegi, Yallah, Barahoud, Grunjawoët et l’intégrale de la piraterie à marée basse et des fouteurs de boucan musicophages aux oreilles sensib’, tant qu’on s’ra là, et au nom de ceux qui sont partis, ceux cités plus haut comme ceux dont on a jamais causés, jamais la vermine nazi n’aura de place, on peut en faire le serment, jusqu’au dernier bonhomme, la dernière note, la furie et la foi, on écrira, net comme le tranchant du katana, Ranks Team en mode Samouraï ! On cause musique, on cause bonne bouffe, on cause ciné comme football ou rugby, on cause Famille. On est capable d’aligner des monceaux de conneries. On cause partage, engueulos et repartage, la vie. Jamais aucune idées d’élites, de j’ai plus de droits que toi, tant en musique qu’en vidange de carafons, n’ont et n’auront jamais de place sur cette page, c’est pour ça qu’c’est Ranx ze Vox et pas une chronique de sport, musique ou façonnage de cannellonis ou de d’appâts pour la pêche aux coquillettes.
La Musique, les Cannellonis et les grands Crus, on les partage, et avec un putain d’plaisir, et comme le dit l’proverb, en Mai ne fais que c’qui t’plait, comme le reste de l’année quoi !! 

7red 


15 commentaires:

  1. Moi aussi, j'ai tiqué en entendant le blase que les italiens nostalgiques s'étaient choisis, même si dans leur cas c'est plutôt Rance ze Vox. Bon, on va faire avec, en se félicitant de ne pas s'être prénommé Benito ))))
    Le soucis avec la politique, c'est pas tant ceux qui en font que ceux qui les suivent, de mon point de vue l'époque manque de liberté d'esprit. Les électeurs se décrètent d'un camp et avalent tout le menu parce que c'est le menu du chef. Et tant pis si dans le lot, il y a des trucs qu'en réfléchissant 5mns tu vois bien que c'est pas ce que tu penses. C'est dans le menu, donc tu bectes. Comme ceux qui se gavent d’œufs durs mayonnaise parce que c'est buffet à volonté, quitte à gerber sur leurs grolles ensuite.
    Perso, j'ai toujours préféré manger à la carte, et depuis que le prix à payer dépasse le plaisir que j'y prends, je préfère diner à la maison.
    Hugo

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  2. Je m'associe à ton coup de gueule et je chie sur tous les fachos ! Et moi, c'est Keith Michards, si vous avez quelque chose à dire, vous savez où me trouver !
    Et bye bye Dick, Anémone et J.P.

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  3. Je découvre qu'Anémone avait fait des photos olé-olé et qu'elle était sacrément bien gaulée la Thérèse !!!

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    1. Je comprends qu'elle était belle Anémone, et pas qu'un peu. T'as dû rater le numéro du magazine Photo où elle avait posé nue pour Henri Alekan, et aussi Ma femme s'appelle reviens, Le quart d'heure américain, Le couple témoin, Enfants de salaud...et notre Lily du moment.
      Hugo

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  4. AHAH ça fait du bien. Jamais rubrique nécrologique n'aura été aussi bonne. Et les photos chapeaux (surtout celle d'OTH cheveux longs, exceptionnel !).

    RANX ZE VOX POPULI VAINCRA !

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    1. Elle est de 77/78 la photo d'OTH dont tu parles, tu vois bien que le look punk tout le monde s'en battait les noix en France )))) Y avait que les charlots pour aller en Angleterre chercher des nipes pour s'imaginer ressembler enfin à quelque chose, les gars du bas de l'immeuble ils trainaient en jean, survet, mocassins à pompons ou santiags. Et parfois même survet et santiags ))))) Et ça, c'était carrément plus punk que les punks ))))
      Il est extra ce papier, 7red a chopé le bon ton pour que ça vire pas à la déprime, t'imagines en ce moment si il fallait faire l'hommage à tous les coups ???? Perso, j'ai renoncé, je me blinde, mais Anémone ça a été hard, on s'était fait une chouette thématique sur elle, il n'y a pas si longtemps.
      OTH, c'est déjà le second qui cane, mine de rien. Beubeu c'était craignos son affaire, c'est pas une vie de se taper une merde pareille. Quand on l'avait vu chez Cymes à la télé, je le pensais en bonne voie, même si la greffe était foireuse. Pff, tu vois on cause comme des toubibs, faudrait presque en revenir à ne plus savoir tout ça, fermer l'internet et attendre de l'apprendre par hasard. Ou par 7red ))))

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    2. Survet et santiag putaing ! ;)))) Je pleure ;D

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    3. Le survet' c'était pas tant pour faire du sport (à la limite le simple fait de porter un survet' te dispensait de faire du sport) que pour bricoler la chignole. Et c'est là que je me souviens de trucs qui feraient hurler tout le monde si par malheur on vivait encore en se prenant aussi peu la tête qu'alors. Je veux dire, les gonzes faisaient la vidange sur le parking en bas de chez eux, ou le dimanche sur celui de la grande surface du coin, et te balançaient l'huile dans la grille du caniveau avec l'approbation de tout le contingent. T'étais carrément un bon fils si tu prenais la peine de faire ça vu que la plupart laissaient trainer le bidon d'huile pourrave contre un mur du bloc, quand ils vidangeaient carrément pas en laissant pisser l'huile par terre (d'où l'option parking de la grande surface le dimanche)))
      Je crois que c'est aussi contre tout cette bonne pensée qu'on nous a fourré dans le crane depuis les années 80 que les gens d'aujourd'hui en ont plein le cul d'élire avec bonne conscience des mecs qui te traitent de "sans dents", de fainéants ou de poids mort de la cordée. Je dis pas qu'ils ont raison de jouer avec le feu, je dis qu'arrivé là le mieux c'est encore de faire comme Souchon dans la chanson, aller s'asseoir sur le trottoir d'à côté. Je dis pas non plus qu'il faut balancer sa merde partout, je dis qu'on doit aussi se souvenir du chemin parcouru depuis, alors que le discours qu'on nous sert n'a lui pas changé d'un pouce, c'est toujours va falloir faire des efforts. Sauf qu'on en a fait vachement et eux pas un seul.
      Alors on en est là. D'un côté les crétins qui croient encore qu'un bulletin de vote, pour si peu qu'il soit encore plus à gauche, va changer quelque chose, face à ceux qui pensent que c'est en le mettant plus à droite que ça sera efficace. Alors qu'il faudrait surtout être moins crétin.
      Hugo

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  5. Merci 7red, pour ce coup de gueule salutaire ! La montée de l'extrême droite partout dans le monde a de quoi foutre la gerbe.
    C'est quoi la définition de la folie déjà ? Refaire constamment la même chose en espérant un autre résultat. Décidemment, on ne tirera jamais leçon de vie des horreurs commises dans le passé et, hélas, ce n'est pas avec l'utilisation dévoyée d'Internet, qui influence les esprits les moins outillés, que tout cela va s'arranger.

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    1. Comme le disait si bien Rose Bertin je cite "Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié" ;D

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  6. Je sais pas si c'est l'époque qui a inventé les arnaques politiques, les œillères, la non-retenue des erreurs du passé, non, surtout pas !, l'oubli de ce qui était la norme il y a peu, le what were once vices are now habits et vice-versa, les usurpateurs, les éminences grises, les sous-marins, ceux qui retirent les marrons du feu à la barbe de ceux qui s'y sont brûlés, les oasis salutaires, et les décès cruels.
    Peut-être une légère accélération ?

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    1. T'as bien raison. Il parait que Jules César était déjà pas un gars facile ))))

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  7. Y me manque nos Jean-Pierre Survet'Santiags, Survet'Mocassins, avé les ponpons incorporés, les même qui déboulaient tout fier d'la caserne avec la fourragère rutilante et l'pack de guindes sous l'bras. Fallait pas les entend' causer trop longtemps, ça énervez vite, mais quand t'était d'dans et qu't'avais chié ton train, z'hésitait pas à tirer la R12 à papa et t'am'ner au bout du monde. Pas d'fausses manière, pas d'sur-info, désinfo, on vivais avec c'qu'on voyais, c'était ça la vie, et notre avis, comme not' pantalon, même quand c'était pas l'plus beau, ou l'plus branché, on l'portais, l'était à nous. We come from Garageland !!

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  8. On est des milliards à vivres des histoires dfférentes qui finissent pour tout le monde pareil. C'est con, mais ça prouve bien que c'est pas la fin qui est intéressante. Faire des trucs bien dans son coin, entre le début et la fin, ça laisse une trace dans la mémoire de gens qui te connaissent même pas, c'est stimulant. Après, chacun sa vision du truc bien. Ce qui fait que des psychopathes notoires ont laissé leur bave aussi. C'est compliqué en fait les hommages. Forcément injuste. Sélectif. Comme la mémoire. J'écris ça en écoutant Charles Bradley. Il a fait des trucs biens, des albums sublimes, mais peut-être qu'il était pas un type bien, ou peut-être que oui... Quand je l'écoute j'en ai rien à battre, vu que les émotions qu'il me procure me donnent aussi bien envie de tuer le chat du voisin que de faire l'amour à mon homme qui ronfle devant Candice Renoir. C'est compliqué en fait les émotions. Forcément injustes. Sélectives. Circonstanciées. Et c'est en les mélangeant qu'on arrive à rire de ce qui n'est pas drôle, et à pleurer de ce qui l'est. Beubeu je l'ai pas connu, mais j'aimais bien "Interdit aux Chiens", Anémone, je l'ai pas connue, mais elle avait gardé le mordant du Splendid et de son vinaigre elle a fait un bon vin, Marielle je l'ai pas connu mais il était comme un tonton de la télé, quand elle diffusait de bons films (je pense à "un moment d'égarement" qui m'a fait réfléchir, après l'avoir vu, seule dans ma chambre, et j'ai compris pas mal de choses qui m'ont été utiles en tant que femme, et m'ont pas mal rendue parano aussi, c'est possible...). Dick Rivers je l'ai pas connu, mais gamine j'ai adoré "Maman n'aime pas ma musique", je me souviens que ça passait à la télé et dans ma mémoire il y avait une bagnole jaune, une américaine, et Dick avec un chapeau de cow-boy. C'est pas lui que j'aimais, mais la musique. Et ma maman aimait aussi. Pour chacun des morceaux de nos passés qui s'éteignent on verse une larme et puis la vie reprend son cours. Difficile pour moi d'admettre que plus tard y'aura du monde pour verser des larmes sur Gims ou La Fouine, mais c'est dans l'ordre des choses. Personne ne garde le monopole du bon goût bien longtemps, la main passe, l'autre gagne, et la Terre nous emportera tous. Alors soyons gentils, parfois. Peace and love en somme. Je ne peux pas m'empêcher de penser que Beubeu, tout de punk qu'on le qualifiait, serait pas contre. Mais j'interprète, je rends hommage, et c'est pas bien je sais.

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  9. Bien entassé dans le fion !
    Five Stars !

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