mercredi 25 novembre 2020

Ciao MaRaDoNa



 
 
 

19 commentaires:

  1. El pibe de oro, le cerf-volant cosmique… une nouvelle étoile dans le ciel

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    1. Un bonhomme indomptable. L'irrévérence en art de vivre. Le film de Kusturica vers lequel j'ai mis un lien est très bien, si tu ne l'as pas vu. Il faut dire qu'avec Maradona, faire un mauvais documentaire est tout simplement impossible.

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    2. Le Kusturica, il n'est pas en VO ST ?

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    3. Le lien est celui du film en VOSTFR, les sous titres sont incrustés dans le film, c'est nickel.

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    4. C'est bizarre, moi je n'ai pas de sous-titres et pareil pour le doc de 2019

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    5. Le streaming ne les a pas, mais si tu télécharges le film il y sont. Confirme moi le, mais j'ai fait comme ça et je les ai.

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    6. Sinon je te l'enverrai par la box, mais y a pas de raison.

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    7. Finalement, ça marche mais pas avec mon lecteur habituel !

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    8. Ouais c'est le bordel selon les lecteurs avec tous ces formats à la con, mkv, avi, mp4...tu sais plus à quels codecs te vouer ))) L'essentiel c'est que ça marche, je pense que le film vaut vraiment le coup d'être vu.

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  2. Entre-nous je savais que c'était une légende pour beaucoup, mais j'étais loin de savoir à quel point c'était un cran au dessus. Ce qui m'a le plus surpris, c'est apprendre qu'il n'avait que 60 ans. Il a eu tellement de vies en réalité. On le voit même dans le physique, il n'a jamais le même. Et juste avant sa mort, quand il s'occupe de Los Dorados, il fait vraiment très très vieux. Son corps entier est douleur. Il n'y a pas une partie qui semble épargnée. Il me fait penser à la représentation de Saint Sébastien, transpercé de flèches de toutes parts. J'imagine que son âme était dans le même état. Il ne s'est jamais pardonné son comportement, et tout les moments de complicités qu'il a raté avec ses filles quand il était toxico. Cette culpabilité l'a vraiment rongé jusqu'au bout. Mais jusqu'au bout aussi, il a dit merde à tout le reste ;))

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    1. Merde et bien pire encore, pas qu'une fois et toujours à ceux qui s'imaginaient plus puissants que lui )))

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  3. Pas Foot plus que ça..on l'est quand même un peu.. j'ai maté les 3.. celui de canal avant qu'il disparaisse.. y'a plein de noms qui reviennent .. Burruchaga etc.. et puis je me dis que je suis un peu foot quand même. Tiens par exemple, PSG c'est un peu du composte, pourtant, de mon recul non-expert je kiffe Di Maria.. c'est le seul qui sauve l'équipe.. Que dire de Messi... bon... c'est pas la même époque et le même comportement. Ce pays couvre des grands footmen.. .. aussi pour moi (y'avait pas de réseau à l'époque) le Messie..c'est Messi.

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    1. ah j'oubliais .. bande d'enculés les napolitains !!!

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    2. Messi, Cristiano Ronaldo, on peut pas leur enlever grand chose, mais même en ne regardant que l'aspect purement terrain, ils sont loin du compte. Aucun des deux n'a su porter son équipe nationale jusqu'au titre suprême. Maradona l'a fait. Avec une équipe plutôt quelconque et un parcours qui les fait jouer contre l'Italie, l'Uruguay, l'Angleterre, la Belgique et finir contre l'Allemagne ! C'est pas le parcours de la France en 2018 )))
      Et si en plus on prend compte du reste... J'en peux plus des sportifs d'aujourd'hui, lisses au point d'en être cons. Tu y fais allusion, quand Maradona joue l'Italie à Naples, dans son stade, que son hymne se fait siffler par ceux là même qui le vénèrent chaque week end, il fait de sa rage une force et il élimine l'Italie de sa propre coupe du monde. Je ne sais pas si il existe encore un seul sportif avec ce mental. Zidane ne l'a pas eu en 2006, il a craqué. Les mecs sont tétanisés par la peur de gagner même lorsqu'ils mènent au score... Alors un autre comme Maradona, c'est pas pour demain.
      Di Maria, je suis assez d'accord avec toi, il surnage, il arrive à se sauver du marasme, à se hisser au dessus de la médiocrité, mais de là à porter son équipe jusqu'au sommet, il y a un monde.
      Le comble avec Maradona, c'est qu'il t'emporte, ses gestes sur le terrain, sa conduite de balle te fait courir avec lui et toujours il conclut avec panache, même sans marquer le but il va au bout de son action, de son souffle. T'es debout devant la télé ))) C'est pareil lorsqu'il chante dans le film de Kusturica, il embarque tout le monde avec lui, je finis ivre à chaque fois que je regarde ce passage, il impacte.

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    3. Juju Allin (dont quelques papiers sont sur ce blog) vient de me remémorer une anecdote qui résume bien tout ça. Après la victoire de la France au mondial 98, Platini avait répondu à un journaliste qui lui demandait si Zidane était le plus meilleur joueur de tous les temps : C'est un joueur hors pair, mais ce que zidane sait faire avec un ballon Maradona le faisait avec une orange.

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    4. Ce n'est pas l'endroit, ni l'heure de chercher un successeur à Diego... d'ailleurs, en aura-t-il un, un jour ?
      Aujourd'hui, c'est Messi vs Christiano. L'un et l'autre sont des génies indiscutables. Si Messi n'a jamais porté son équipe vers un titre suprême, CR7 a quand même remporté la coupe d'Europe de 2016 contre la France, bien que blessé et sorti dès la 25ᵉ minute. On se souviendra tous qu'il a fini le match au bord du terrain à supporter ses camarades de jeu, jusqu'à l'ultime seconde.

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    5. Comment ça c'est pas l'endroit ???? Hého, c'est le blog où se décide l'avenir ici )))
      Bon, par contre pour Ronaldo à l'euro, je sais pas si on s'en souviendra, perso je l'avais déjà oublié )))
      Là où je suis d'accord c'est qu'il n'y aura jamais de nouveau Maradona, pas pour les générations qui l'ont vu jouer du moins. Au delà du foot, il est partie intégrante d'un tas de souvenirs qui sont ancrés dans nos êtres, les matchs qu'on regardait en famille quand on était gamin et la suite en filigrane, les bons moments comme les mauvais, quand Maradona était dans le poste on se sentait concerné.
      Et puis, il a une part de magie ce mec, un truc unique qui fait que même ma chérie qui se fout du foot regarde tous ces documentaires avec passion. Il y a tout dans Maradona, un coup il brandit la coupe en or, un autre c'est Travolta dans Saturday night fever, Pacino dans Scarface, Che Guevara, Julio Iglesias chez les Carpentiers et en fin de parcours quand tu le vois sur netflix entrainer une équipe de bras cassés au Mexique, il est pété en deux par les excès, il peut à peine arquer, il est beau et douloureux à la fois.
      Définitivement, son parcours est unique.

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    6. En fait, c'était une rock star !!!

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    7. Un peu plus que ça encore dans le sens où il ne segmentait pas les générations, c'est ce que le foot a de plus que le rock. Mon père se contrefoutait de Mick Jagger mais il admirait Maradona comme nous l'admirions mon grand frère et moi.
      C'était une star et en même temps un personnage très populaire et accessible, là aussi le foot est très différent du rock, un footballeur vit dans la ville pour laquelle il joue, il ne disparait pas sitôt le match terminé pour ne revenir qu'à la tournée suivante parfois des années plus tard. Le footballeur partage le quotidien de ses supporters, même si c'est d'un peu loin, il n'est pas un étranger.
      Si je devais le comparer à un musicien dans la façon de vivre et l'attitude par rapport à son public, je penserais à Bob Marley qui avait aussi cette proximité lorsqu'il vivait en Jamaïque ou Fela. Ces trois là ont débordé de tous les cadres.

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