jeudi 20 septembre 2012

THe DaRKNesS, BaCK tO tHe FuNNY NOiSe




Ressortez votre cuir élimé, votre bandana défraîchi et vos bracelets de force fétiches qui croupissent depuis trop longtemps au fond de votre placard et rendez-leur leur lustre d’antan car The Darkness sont de retour et ils pètent la forme, les salauds !
Après une absence de sept années, ils nous reviennent avec « Hot Cakes », le digne successeur de leur premier opus « Permission to land ». Alors qu’ils s’étaient égarés avec « One way ticket to hell… and back », leur deuxième album bien trop ambitieux et que des problèmes de drogues avaient conduit à la dissolution du groupe, ils sont de nouveaux au complet (Frankie Poullain, le bassiste originel, a réintégré le gang, c’est dire !) et prêts à en découdre, bordel ! 




Quant on voit leurs looks improbables, on devine aisément que ces gaziers ne sont pas du genre à se morfondre tel le Chris Martin de base (le sinistre chanteur de Coldplay) dans des prestations léthargiques qui donnent de furieuses envies de se percer les tympans et les yeux en même temps. Au contraire, ils balancent la sauce comme à la grande époque du hard rock décomplexé. Avec « Hot Cakes », c’est un retour aux fondamentaux qui s’impose : batterie qui pétarade à tout crin, basse qui claque, riffs de guitares bien saignants accompagnés de solo tonitruants et chanteur qui ne ménage pas son organe vocal et ne s’impose aucunes limites dans la grandiloquence la plus extrême. Enfin de la musique jouissive qui nous fait péter les plombs, pour laquelle on est fin prêt à hurler à plein poumon et à gesticuler comme un damné soumis à un exorcisme costaud. 




Cette combinaison de  paroles outrageantes, de chœurs et de refrains idiots associée à une musique addictive au tempo ensorcelant, nous remet en mémoire des images de tous ces dingues des années 80 qui paradaient en moule burnes avec des coupes de cheveux d’un laideur innommable au milieu d’effets pyrotechniques à même de foutre le feu à une ville entière à la moindre erreur technique tandis que des femmes courtes vêtues rendaient ivre de stupre la gent masculine, déjà bien allumée par des litres de bières, et que leurs copines, si elles avaient eu l’inconscience de les suivre, tiraient une tronche qui annonçait à coup sûr que l’auberge des culs tournés allait être ouverte pour une durée foutrement longue.



Ouais, The Darkness, incarne à la perfection cette époque révolue ; d’ailleurs même leur clips atteignent les sommets de stupidité requis pour un tel genre de musique. Avec eux aucun risque de se faire un nœud au cerveau, de pleurer sur l’état lamentable de notre monde, de se complaire dans le spleen ambiant, seul mot d’ordre : Let’s go to the party and enjoy ! 




Bref, c’est con mais qu’est-ce que c’est bon ! Alors envoyer paître fissa toute bienséance, toute mesure et faites péter les watts à vous en décoller les esgourdes avec The Darkness car il est urgent de foutre le bronx dans ce monde de merde afin de retrouver notre joie de vivre de plus en plus muselée par les temps qui cours. Power to the metal, yeah !   



Harry Max 

6 commentaires:

  1. J'ai écouté deux ou trois trucs sur leur site. C'est direct et raide. J'suis pas trop d'humeur pour ce genre de rock moustachu ces jours, mais leur affaire tient la route.

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  2. PS: Leur pochette est exemplaire du "laid/beau" que j'aime bien.

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    1. Cette laideur même qui fait la beauté du Hard Rock...
      On les changera plus, les Hardos, et c'est vrai qu'il faut être d'humeur mais qu'est ce que ça peut faire comme bien.
      Hugo

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    2. http://youtu.be/sRYNYb30nxU

      Mate ça René, le clip de leur tout premier single, un must de heavy kitsch !

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    3. Je l'avais vu. Gratiné ! Les hard rockers sont restés fidèles à leur code: c'est bien.

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    4. Ils sont vraiment très drôle ! Je ne connaissais pas, mais j'avoue que là je ne peux plus m'en passer. A consommer sans modération (avec les images).

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