Quoique vous soyez en train de faire, quelque soit l'importance que vous y attachiez, laissez tomber immédiatement. Right now ! Parce que tout ce dont vous avez besoin c'est de regarder sans perdre le moindre foutu instant Sex & Drugs & Rock & Roll.
Oubliez tout ce que vous pouvez imaginer comme étant hilarant dans une pellicule dont un groupe de rock foireux est le centre d’intérêt. Vous emmerdez pas à vous remémorer Wayne's world, Anvil ou Leningrad Cowboys, Sex & Drugs & Rock & Roll les fait tous oublier. Cette série est parfaitement stupide, incroyablement conne et tout bonnement jouissive. Elle ne joue pas au plus fin, elle se roule dans les clichés comme un cochon dans sa merde. Comptez pas non plus sur elle pour stabiloter les vannes, ça chambre sur Richie Sambora, Keith Richards, Steven Tyler, Joan Jett (qui apparait en guest) ou Roger Daltrey et si vous pipez pas ce qui est drôle là dedans, pas de soucis, un autre truc vous fera marrer deux minutes plus tard comme lorsque sevré de drogue notre héros se retrouve incapable de composer autre chose que du Radiohead mâtiné de Morrissey. Un cauchemar.
Denis Leary, ça vous dit quelque chose ? Non ? C'est bien dommage, ça signifie que vous vous contrefoutez des films de Tom DiCillo et ça c'est franchement un sacré problème que vous avez. Les films de Tom DiCillo sont ce que le cinéma nous a donné de meilleur depuis 30 ans. Johnny Suede, The Real Blonde, Living in Oblivion (Ça Tourne à Manhattan), Box of Moonlight, Double Whammy (Bad Luck), Delirious, When you're Strange, la liste n'est pas longue mais chacun de ces films doit être vu et revu. Ils sont la quintessence du cinéma New Yorkais, autant dire la quintessence du cinéma rock. Pour si peu que ça veuille dire quelque chose. Quoiqu'il en soit, Tom DiCillo a compris deux ou trois trucs essentiels au bon fonctionnement de l'être humain. En voyant ses films, on les comprend aussi.
D'ici deux ans, les tristes sires tenteront de vous vendre Sex & Drugs & Rock & Roll comme étant le nouveau Spinal Tap, en réalité c'est du côté de The Office et Eastbound and Down que ça se situe. C'est filmé comme un documentaire, c'est crétin à souhait, corrosif, incisif, ça trace à toute berzingue et dézingue tellement de cartouches à la minute que je ne sais pas comment ça va pouvoir durer. Et si faut ça durera pas, peut être bien que c'est carrément pas fait pour durer. La première saison attend son 7ème épisode au moment où je vous cause, c'est dire si c'est ici et maintenant que ça se passe. Be there or be square.
Denis Leary, ça vous dit quelque chose ? Non ? C'est bien dommage, ça signifie que vous vous contrefoutez des films de Tom DiCillo et ça c'est franchement un sacré problème que vous avez. Les films de Tom DiCillo sont ce que le cinéma nous a donné de meilleur depuis 30 ans. Johnny Suede, The Real Blonde, Living in Oblivion (Ça Tourne à Manhattan), Box of Moonlight, Double Whammy (Bad Luck), Delirious, When you're Strange, la liste n'est pas longue mais chacun de ces films doit être vu et revu. Ils sont la quintessence du cinéma New Yorkais, autant dire la quintessence du cinéma rock. Pour si peu que ça veuille dire quelque chose. Quoiqu'il en soit, Tom DiCillo a compris deux ou trois trucs essentiels au bon fonctionnement de l'être humain. En voyant ses films, on les comprend aussi.
Denis
Leary, ça vous dit toujours rien ? C'est pas grave mais tachez quand
même de voir Double Whammy de Tom DiCillo, c'est lui qui y tient le premier
rôle. On le trouve aussi aux côtés de Christopher Walken dans Suicide Kings de Peter O'Fallon. Et c'est également lui qui écrit, produit et parfois réalise Sex
& Drugs & Rock & Roll, c'est comme ça que je me
suis penché sur cette série. C'est grâce à ça que je suis excité comme
une puce sur mon clavier alors que comme tout un chacun je devrais avoir
bien mieux à foutre à 23h23 même un jeudi soir.
D'ici deux ans, les tristes sires tenteront de vous vendre Sex & Drugs & Rock & Roll comme étant le nouveau Spinal Tap, en réalité c'est du côté de The Office et Eastbound and Down que ça se situe. C'est filmé comme un documentaire, c'est crétin à souhait, corrosif, incisif, ça trace à toute berzingue et dézingue tellement de cartouches à la minute que je ne sais pas comment ça va pouvoir durer. Et si faut ça durera pas, peut être bien que c'est carrément pas fait pour durer. La première saison attend son 7ème épisode au moment où je vous cause, c'est dire si c'est ici et maintenant que ça se passe. Be there or be square.
Hugo Spanky