Pèle mêle et en vrac, quelques news diverses et variées de la planète du bruit et de l'image.
Hier soir, j'ai maté Passion de Brian De Palma.
Quelle erreur, je n'aurais pas du...
Réalisation pantouflarde avec en prime un splitscreen totalement injustifié qui ne sert rigoureusement à rien, photographie à peine digne du pire des téléfilms, acteurs à baffer jusqu'à ce que mort s'ensuive et histoire d'un ridicule à pleurer (à ce titre le double twist final est d'une rare bêtise). Bref, rien ne fonctionne c'est la catastrophe à tous les niveaux!
C'est
quand même malheureux de voir tous ces cadors d'antan (John Carpenter, Joe Dante,
Dario
Argento,etc.)
se fourvoyer avec une telle vigueur en voulant persévérer dans leur
métier alors qu'ils n'ont manifestement plus le moindre jus. Heureusement
qu'il nous reste cette vieille ganache de Friedkin
qui,
lui, bande encore.
Dans la foulée j'ai également regardé le remake de Evil Dead. Totalement premier degré et craspec -mais alors sacrément craspec-, il souffre d'un déroulement de son récit éminemment prévisible (tout est trop surligné pour laisser la moindre surprise) mais son final est quant à lui complètement dingo. Pas désagréable à regarder donc mais un peu vain tout de même.
Dans la foulée j'ai également regardé le remake de Evil Dead. Totalement premier degré et craspec -mais alors sacrément craspec-, il souffre d'un déroulement de son récit éminemment prévisible (tout est trop surligné pour laisser la moindre surprise) mais son final est quant à lui complètement dingo. Pas désagréable à regarder donc mais un peu vain tout de même.
Sinon
la pop anglaise n'est pas aussi désespérante que cela, le dernier
Babyshambles, Sequel to the prequel, vaut largement l'écoute. Alors que plus
personne n'aurait misé un kopeck sur Doherty, il arrive encore
à composer
de sacrées bonnes chansons; aptitude qui devient hélas
bien rarissime
de nos jours.
L'ensemble tire toujours son charme de l'air débraillé qui caractérise le groupe et ceci malgré l'apport du producteur Stephen Street qui fait tout son possible pour lisser le tout.
Pour The Arctic Monkeys, je n'arrive pas à comprendre ce qu'ils ont voulu entreprendre avec leur dernier skeud. Ils ont pensé tout à coup être un groupe dansant et du coup ont abandonné, sur la plupart des morceaux, leur son de guitare sauvage si exemplaire pour le remplacer par des riffs sautillants ridicules. Pire que ça, ils abusent d'une voix de fausset absolument insupportable qui te donne une furieuse envie de te cogner de dépit la tête contre les murs.
Bref, on dirait du Franz Ferdinand combiné à du Kings Of Leon, un attentat auditif donc ! Seuls quatre morceaux impeccables arrivent à sauver un tant soit peu les meubles du naufrage total.
L'ensemble tire toujours son charme de l'air débraillé qui caractérise le groupe et ceci malgré l'apport du producteur Stephen Street qui fait tout son possible pour lisser le tout.
Pour The Arctic Monkeys, je n'arrive pas à comprendre ce qu'ils ont voulu entreprendre avec leur dernier skeud. Ils ont pensé tout à coup être un groupe dansant et du coup ont abandonné, sur la plupart des morceaux, leur son de guitare sauvage si exemplaire pour le remplacer par des riffs sautillants ridicules. Pire que ça, ils abusent d'une voix de fausset absolument insupportable qui te donne une furieuse envie de te cogner de dépit la tête contre les murs.
Bref, on dirait du Franz Ferdinand combiné à du Kings Of Leon, un attentat auditif donc ! Seuls quatre morceaux impeccables arrivent à sauver un tant soit peu les meubles du naufrage total.
Autre déception du moment, la famille Vaughan, jusque là synonyme
d'excellence de part le talent des frangins Stevie Ray et Jimmie,
marque le pas avec l'apparition en scène du fils de ce dernier,
Tyrone Vaughan.
Je
n'irai pas par quatre chemins, le disque du fiston ne vaut pas un
radis: c'est du country rock insipide vaguement bluesy sans aucune
personnalité comme il s'en fait par centaine.
Reste
l'événement de cette rentrée, la sortie en ce début Octobre de la
nouvelle fournée signée Hank III. Comme à son habitude, le
Hellbilly joker multiplie les galettes et en prime de l'album Country
Brothers of the 4X4 sort simultanément A fiendish threat annoncé
comme Metal punk mais interprété avec des instruments
traditionnellement réservés au registre Country à savoir violon,
banjo, contrebasse et compagnie. Voilà qui promet.
Avec un peu de chance, le génie aura juste sauté une génération.
On
y revient dès qu'on a digéré tout ça.
Je peux déjà dire que Hank III n'a pas perdu la main, une seule écoute pour le moment et une chouchou qui s'impose Ain't broken down, ballade lugubre dans la veine de From a ghost to a ghost.
RépondreSupprimerCôté cinéma, c'est effectivement dramatique de voir De Palma faire depuis quelques années dans le téléfilm pour les minuits de M6.
Les anglais, j'ai encore rien écouté, les Babyshambles avaient frappés fort avec leur premier album avant de se faire becter tout cru par la surmédiatisation de leur leader, reste à savoir si c'était un bon calcul de sa part.
Hugo
A partir de L'impasse, De Palma a fait que des cagades, et t'as raison aussi pour Dario Argento.
RépondreSupprimerTrès sympa ces petites chroniques en tout cas, reste plus qu'à aller voir tout ça de plus près, merci.
Sylvie
pour hank III suis d accord avec vous tous, la ya plus a discuter, ecouter suffit!! pour l avoir vu en concert, grosses claques!! apres ciné je suis pas une pro , donc je me passerais de commentaires!! bises a tous , pam
RépondreSupprimerAaaaargh !!! Tu étais au concert du Hellfest ? J'en suis malade d'avoir raté ça, je pensais que Hank ne ferait qu'un petit concert d'après midi coincé entre deux autres premières premières parties et comme on habite loin, on a laissé tomber. Depuis, j'ai vu la setlist sur youtube, je ne m'en remet pas.
SupprimerON VEUT HANK 3 !!!!!
Hugo
oui, sur c était bien, moi aussi j habite loin, mais bon, sur en plus pour les 3 jours, un peu cher, mais je regrette pas. j ai fait une overdose de riz et pates apres!! finances oblige!!!, mais j ai des souvenirs pleins les oreilles et les yeux!! de plus de belles rencontres, public sympa, et de nouvelles amitiés, donc a refaire!!!! slt pam
RépondreSupprimermarrant la lecture des années après. Un film de Brian de Palma que je ne connaissais pas. J'étais où en 2012/2013? ça me fait bizarre, de revenir sur lui, après "l'impasse" - au contraire du commentaire rugueux - j'ai aimé une bone partie de 'Snake Eyes" (et j'adore l'acteur qui fait le méchant, une vrai tronche d'ordure) "Mars" je ne sais même plus si il m'a déçu, si je l'ai oublié ou même si je l'ai vu (l'âge?). Ensuite je découvre aujourd'hui qu'il a filmé le "Dahlia" - Merde on m'a rien dit... et donc "Passion". Si j'en crois les étoiles de ALLOCIné, complètement à l'opposé de ta vision. Du coup j'irai bien jeter un oeil vérifier si tu as fait preuve de trop de sévérité (ça t'arrive aujourd'hui alors pourquoi pas il y a 5 ans) ... merde, "Dahlia"... Et voilà encore que j'hésite.
RépondreSupprimerLe papier est de Harry Max, et il est plutôt objectif et tolérant lorsqu'il cause cinéma. Tu peux te fier à ses avis, sans craindre ma mauvaise foi )))) Le Dahlia Noir est un bon film, vraiment. Il s'en tient principalement à la relation triangulaire des protagonistes de premier plan, le fond de l'histoire étant une version obligatoirement simplifiée du roman de James Ellroy, qui lui même était une vision fantasmée de l'affaire. Avec sa part de vérité hollywoodienne.
SupprimerIl vaut largement le temps que tu vas passer devant.
Hugo
Bon, j'aurai aimé ouvrir la polémique sur le thème de ta sévérité, qu’il y a du bon dans ce film etc… mais j’avoue que c’était juste mauvais. Comme je suis d’une nature davantage tolérante, je pensais au début, que j’allais aimer ce côté « tape à l’œil » propre à des productions des années 80.
SupprimerJe pensais à TRAQUéE de Rydley Scott. Toute une époque où la plupart des scènes se déroulaient dans une définition de luxe répétitif : Hôtel plein d’étoiles, appartement ou maison classieux, call girl, champagne, voiture de sport, costard classe et décontracté, Cocaïne, BO Miami Vice la série etc…
PASSION… Même les vagues clins d’œil au Giallo tombent à plat.
Comme j’avais le temps je voulais voir la tronche du « Dahlia », bon, en fait je l’avais vu et oublié. Mais j’y trouve davantage de bonnes choses, donc je vais me le faire dans la soirée.
Bonus ? Trouver la version française d’origine de Alain Corneau qui a inspiré PASSION, CRIME D’AMOUR voir si il a fait mieux.
Bonus bis ? Me trouver le TRAQUEE de Scott, voir ce que mon souvenir a conservé.
Question : PASSION, les étoiles des critiques sur ALLO CINE…. Je m’interroge encore.