lundi 15 avril 2019

HuGe iN FRaNCe


Depuis quelques années maintenant, Gad Elmaleh tente patiemment de vivre son rêve américain. On l'a ainsi vu adapter avec réussite le Saturday Night Live sur M6, puis apparaître dans la série de Woody Allen, Crisis in six scenes, le tout dans une logique d'intégration du milieu de l'humour juif new-yorkais, notamment chaperonné par Jerry Seinfeld. Mal connu par ici, Seinfeld est pourtant le mètre-étalon du comique à la française tel qu'il a été façonné par le Jamel Comedy Club. Les diffusions en France du Tonight Show de Jimmy Fallon, qui se conclut régulièrement par un stand up, et du SNL ont bâti un pont avec New York que Gad Elmaleh nous propose dorénavant de franchir en sens inverse.

Avec sa série de huit épisodes réalisée en Amérique avec des moyens et un cahier des charges correspondants aux critères de là bas et diffusée sur Netflix depuis quelques jours, Gad (c'est son blaze ricain) tente la grande aventure sans trimballer de complexes, utilisant les nuances pas toujours subtiles qui séparent notre continent de celui de nos rêves de mômes pour nous raconter une histoire qui ressemble beaucoup à la sienne.


Petit résumé de l'affaire, Gad énorme vedette en France (grosso merdo le titre de la série) débarque en conquérant sur le sol de L.A bien décidé à renouer avec son fils, dont il ne connait que la pension alimentaire qu'il lui coûte depuis 15 ans. Le môme est l'archétype du petit californien tête à claques biberonné au mythe du surhomme, obsédé par son physique qu'il compte utiliser sans tolérer d'obstacle pour réussir dans le monde merveilleux de la mode. Dans sa quête de succès, il est coaché par son beau-père, un acteur raté que sa mère utilise à sa guise pour satisfaire ses envies sans trop se soucier de l'un comme de l'autre. 
Planquez-vous, le grain de sable vient d’atterrir à l'aéroport international de Los Angeles.

Pour faire simple, le casting se partage en deux clans, Gad d'un côté, le fils, sa mère et son beau-père de l'autre. Entre le marteau et l'enclume se situe Brian, l'assistant de Gad, lien à tension variable entre deux cultures finalement pas si jumelles que ça.



On peut s'en douter pour si peu que l'on soit disposé à jouer franc jeu, Gad Elmaleh est au niveau, il parvient à faire oublier les rôles parfois outranciers qui le caractérise en France (Chouchou, au hasard) au profit d'un salutaire second degré dont il est aisé de comprendre qu'il est la raison principale de sa volonté d'exil outre Atlantique. La révélation de la série reste malgré tout l'impeccable Matthew Del Negro dans son rôle de beau-père vénéré tombant inexorablement en disgrâce. De cet acteur, je n'avais que le vague souvenir de l'avoir aperçu dans Les Soprano, il a depuis cachetonné dans pas mal de séries U.S sans jamais connaître la consécration. Ce qui ne m'étonne finalement pas, vu la récurrente médiocrité lisse des têtes d'affiches de block busters (quelqu'un peut me dire si l'interprète de Jon Snow connait une expression autre que celle de St Bernard sous Xanax qu'il affiche invariablement ?).



Outre la réussite de la distribution, la réalisation est une autre bonne surprise et l'écriture est chiadée. Sans chercher à trop en faire, sans user des stéréotypes les plus convenus, Huge in France déride les lèvres gercées et parvient à faire passer beaucoup de choses sans être inutilement bavard. On ne sombre ni dans le brave con de français qui débarque chez big boss, ni dans l'humilité complexée. Gad Elmaleh réussi ce petit miracle d'être quasiment omniprésent sans devenir indigeste, ni tirer la couverture à lui -d'où l'importance d'un casting béton- et renouvèle complétement son personnage sans s'éloigner de qui il est véritablement. Je veux dire par là que j'apprécie plus souvent les humoristes français lorsqu'ils sont invités pour leur promo dans des émissions de télé, plutôt que dans les rôles qu'ils incarnent au cinéma. Si c'est également votre cas, Huge in France est pour vous. Ce qui risque d'être coton c'est de le savoir, vu l'accueil pour le moins tiède que la série devrait recueillir chez nous de la part des professionnels de la profession. Netflix est devenu la nouvelle bête noire du conglomérat télévisuel français (et par conséquence du cinéma) depuis sa réussite dans un domaine auquel personne par ici n'avait jugé bon de croire. Gad Elmaleh se fait doucement rôtir le cul par les médias depuis qu'il s’investit autrement qu'en lubrifiant les rouages de la machine à intermittents et d'afficher aussi clairement son ambition ne devrait pas lui éviter une nouvelle volée de rumeurs nauséabondes. 
On peut choisir de n'en avoir rien à foutre, seul compte le plaisir que l'on retire de ce qui se présente, sans génie mais très concrètement, comme la première étape d'une nouvelle ère.


Hugo Spanky


35 commentaires:

  1. Gad ? Gad ? C'est pas celui qui voulait être Jerry Seinfeld à la place de Jerry Seinfeld… au point de lui "emprunter" quelques blaguounettes qu'il a assaisonnées à la sauce Chouchou !!!

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    1. Cette histoire d'emprunts à Jerry Seinfeld est utilisée sous forme de running gag dans Huge in France, tant l'accusation est ridicule. Combien d'emprunts Chuck Berry a t-il subi ? Faut-il condamner Téléphone au nom des Rolling Stones ?)))) Soyons honnêtes sur le sujet, la plupart des comédies françaises sont des adaptations de comédies américaines (je suis le seul à trouver une ressemblance frappante entre Philippe Lacheau et Owen Wilson ?), et si Gad Elmaleh est le seul à être ainsi montré du doigt, il faut chercher la raison ailleurs puisque Jerry Seinfeld fait plusieurs apparitions dans la série sans avoir l'air de se plaindre de quoi que ce soit.))))

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  2. J'avais peur de tomber dans le mélo avec un tel sujet, mais voilà qu'il est traité avec finesse et subtilité, et surtout avec cette bienveillance que j'ai toujours ressenti chez Gad Elmaleh. Les personnages sont de douces caricatures d'eux mêmes -comme nous certainement, et c'est cette vérité qui me plait. Et pour moi aussi évidement une nouvelle idole : Matthew Del Negro ! ;D

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    1. Carrément addictif le gars Del Negro, j'espère le revoir ailleurs très vite.

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  3. En tout cas, Hugo, tu as si bien vendu la série que je m'en vais y jeter un œil alors que le Gad, justement, je le préfère sur scène - là où il est clairement à son meilleur - que dans ses prestations d'acteur systématiquement desservies par des films pourraves.
    Sinon, si vous n'avez toujours pas vu la géniale série Seinfeld, qu'attendez-vous donc pour le faire, malheureux !?

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    1. T'as bien raison que c'est sur scène qu'il faut juger ces mecs, même Coluche n'a jamais été au cinéma ce qu'il a été sur scène. C'est pourquoi je parle de nouvelle ère, j'espère qu'ils seront plusieurs à suivre l'exemple de Gad Elmaleh en s'affranchissant des codes et contraintes du cinéma français en allant tâter de l'Amérique. Ceci dit, il y a quelques exceptions par ici, je pense surtout aux deux OSS 117, il serait juste temps qu'elles deviennent la norme et que le travail d'écriture (quand travail d'écriture il y a) ne se limite plus à une succession plus ou moins solide de gags usés jusqu'à la corde.

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    2. Bon, alors que très certainement hier, la plupart de la population mondiale devait disséquer l'épisode 1 de la saison 8 de G.O.T. pour ma part j'ai donc débuté Gad.
      Honnêtement le premier épisode m'a plutôt fait peur tant la mise en situation était laborieuse; en fait c'est avec l'épisode 2 que la série trouve son rythme et accroche le chaland. Comme tu le dis si bien le Matthew Del Negro délivre une prestation out of this world et bouffe l'écran pour autant les autres acteurs donnent le change sans problème; le génie du casting à l'américaine quoi !
      Gad ne s'épargne pas et pratique l'art de l'autoflagellation de main de maître au gré des déconvenues qui lui tombent dessus plus vite qu'il n'en faut pour descendre un shot de whisky; il est tour à tout imbuvable (le pauvre assistant Brian en prend pour son grade avec un gugusse pareil…), retors dans sa façon de vouloir prendre part dans la vie de son fils (une parfaite tête à se manger des baffes qui doit subir les maladresses de son géniteur aux répercussions pour le moins catastrophique...) et complètement dépassé par les mœurs et la mentalité des States (son obstination systématiquement ratée de vouloir pourrir la vie d'un comique dont tout le répertoire n'a pour sujet que les bites, ses relations foireuses avec la "faune locale" sont autant de running gags réussis).
      Bref, contrairement à ses prestations d'acteur parasitées par des films pourraves, il a enfin un écrin à la mesure de son talent à nous proposer avec cette série dont l'écriture est dix mille fois plus fine que les pantalonnades françaises. C'est bien simple après m'être gavé de 4 épisodes d'affilé, je n'ai qu'une hâte, voir les 4 derniers au plus vite.

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    3. Je l'ai abordé de la même façon que toi. Mais hier justement, en regardant le sixième épisode, je me demandais si Gad -rapport à sa relation avec Charlotte (fille de Caroline de Monaco -vous pouvez répéter la question ? ;D), n'était pas un peu opportuniste, un imposteur, façon Rocancourt. Et voilà qu'au même moment dans l'épisode : "et en fait si tu n'étais pas drôle au final, et que les Français n'y avaient vu que du feu ?" J'étais bluffée, il m'avait pris à rebours ;)) Alors je me suis dit que dans tout les cas, il avait vraiment du talent ;)))

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    4. @Sylvie : Gad en Rocancourt chez les Grimaldi...Rien ne lui aura été épargné ! ))))) Heureusement, il n'y a que toi pour penser à des trucs pareils ))))))♥

      @Harry Max, je suis curieux de connaître ton avis sur la fin, elle m'a glacé le sang.

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    5. J'ai regretté un peu sur le coup, mes écrits étant partis trop vite. Et puis j'ai vu la série jusqu'au bout et [ALERTE SPOILER] cela confirme ce que je pensais. Elle est belle la réussite ! On hésite pas à marcher sur la tête de l'autre, l'humilier, se jouer de lui, et le sacrifier. Au nom de quoi !??? LES FEUX DE LA RAMPE !! Ah j'te jure ! ;)))

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    6. et de ce fait -je reviens, c'est en ça que cette série est surprenante ;D

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  4. Question; peut on commenter hors sujet. Je me suis accroché à la série TIN STAR. Au départ pour retrouver TIM ROTH mais ensuite, forcément, j'ai pensé à JUSTIFIED. Je peux faire le malin et dire que c'est quand même davantage raté, pas d'Elmore Léonard pour y mettre de la légèreté et faire tenir le truc debout. Mais en fait j'en décroche pas: mélange thriller et western, décor canada, personnages improbables, Tim Roth moi j'aime son cabotinage et comme il joue le rôle d'un soiffard... Y'a même des indiens, des motards, des bars et de la musique que je connais. Bon, j'y retourne ensuite je reviens à HUGE mais en reprenant ton papier, va falloir...

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    1. Tu fais bien, ça commençait à m'inquiéter que tous les commentaires soient au sujet de l'article, ça ne nous ressemble pas ))))
      Je ne connais pas Tin Star, mais tu as dit Tim Roth donc je pense que Sylvie ne va pas tarder à se pencher sur ce cas. Perso, je démarre le visionnage des 9 saisons de Seinfeld !

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    2. Bon eh bien, mes petits potes, ça n'a pas tardé, Huge in France je l'ai terminée fissa hier soir et on peut dire qu'elle fait partie des ces rares séries qui se bonifie au fil des épisodes visionnés.
      Gad y développe son registre comique comme jamais et se lance avec réussite dans l'humour à froid ponctué de situations trash et surtout d'un art du contrepied assez bluffant.
      Aucun personnage n'y est épargné, ils sont tous plus pourris les uns que les autres et la fadeur n'entre pas en ligne de compte ici; on est bien loin des rivages de l'humour policé.
      Quant à son ultime image, elle m'a bien évidemment laissé sur le carreau (je n'ai pas pu m'empêcher de la faire celle-là…) et démontre que ce milieu écrase sans pitié les êtres qui n'ont pas l'étoffe suffisante pour en supporter tous ses impitoyables revers.

      Tu commences Seinfeld, excellente initiative ! Dans le genre personnages pendables tu vas être servi pour sûr.
      Ah George Constanza, ce génie du grand n'importe quoi, je crois que je n'ai jamais autant ri devant un anti-héros de série… et les tous autres en tiennent une sacrée couche également.
      Les épisodes partent de rien - par exemple l'impossibilité de retrouver la place ou on a garé sa voiture dans un parking, tricher sur sa taille de pantalon, etc. - et ils arrivent à en faire des chefs d'œuvre de poilade.
      Bon régal à toi, Hugo !

      Larry David qui a co-créé et co-écrit cette série avec Jerry Seinfeld a lui aussi eu droit à son show télévisuel qui se nomme Curb your enthousiasm mais, contrairement à Seinfeld qui avait été diffusé par Canal+ quand cette chaîne signifiait encore quelque chose, peau de balle pour une diffusion en France et, c'est avec désespoir, que je recherche l'intégralité des saisons de cette série dont on ne trouve que d'épars épisodes.

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  5. Bravo, sans ton papier... Sur le thème on ne peut pas tout regarder, "Gad Elmaleh" était suffisant pour contourner. Je déteste pas, quelques occasions OK mais une série? Non, je n'aurai pas fait l'effort de m'y intéresser.
    J'ai dû louper des trucs avec ce principe, mais il me faut de la motivation venu d'ailleurs. Ma curiosité est un faible moteur.
    Tout ça pour dire que j'irai jusqu'au bout. Tellement à vanter, et tu le fais bien, sinon je n'y serai pas.
    Je retiendrai notre regard face à ce pays bien plus exotique qu'il n'y parait.
    La scène du sketch récurrent sur les bites et la ville d'origine. "Une bite de New-York sent la pisse..." Comme Gad, je trouvai ça nul. Comme spectateur je pensais qu'il y avait là une caricature des stand-up ... Soudain un personnage évoque la subtilité du sketch: c'est la parodie d'un mauvais comique. Merde, j'étais moi aussi paumé. Grandiose.
    Une petite touche de Hors sujet: j'ai avalé la courte série britannique "AFter Life" humour noir et grinçant (The Office)
    Une idée? Un gag qui n'a pas fait rire ma copine: Un junkie qui souhaite se suicider mais n'a pas les moyens d'une overdose, notre héros dépressif et compréhensible lui donne l'argent nécessaire, accompagné d'un "Hé!! Attention!! C'est pas pour s'acheter de la bouffe, hein??!!" Je raconte mal et sorti du contexte je passe pour un monstre de m'être marré (je me marre encore, mais j'ai l'excuse du contexte)
    Du coup, toujours sur NETFLIX, il y a un "stand up" de "Ricky Gervais", le roi du mauvais goût.
    Comme présentateur des GOLDEN GLOBE =>

    "Caitlyn Jenner :

    « Je vais être gentil cette année. J'ai changé. Pas autant que Bruce Jenner, évidemment. Aujourd'hui Caitlyn Jenner, bien sûr. Quelle année elle a eue ! C'est devenu un modèle pour les transexuels, partout dans le monde, en montrant beaucoup de courage en brisant les stéréotypes. En revanche, elle n'aide pas beaucoup les femmes au volant, mais on ne peut pas tout avoir, si ? » [Elle a au cours de l'année été impliquée dans un accident de voiture mortel, mais aucune charge n'a été retenue contre elle.]"
    That's all Pour l'instant

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    1. Purée, ça m'inspire ce After life, faut que je vois ça, c'est tout ce que j'aime ce genre d'humour.
      C'est le but de notre présence ici que de se refiler des tuyaux sur des trucs qui sortent du rang, pour Game of thrones y a déjà Télé Poche sur le coup ))) Pour tout dire, je me doutais un peu que Gad avait toutes les chances de passer à l'as, on perd notre seuil de tolérance sitôt que c'est du français, et faut bien reconnaître qu'on a souvent de bonnes raisons pour ça. Il nous a fait une belle exception avec cette série, elle est nickel de bout en bout. Et si il gagnait son pari américain ?

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    2. ça y est, tellement accro tout vu et rien bu. Grandiooooose
      Maintenant si on garde ton papier au chaud, dès que tu auras vu le dernier épisode de "After Life" nous pourrons jouer à se pencher sur la question des intentions de boucler une histoire, dans les deux cas il y a beaucoup à échanger.
      (Sinon sur le web les interventions de Gervais au GOLDEN GLOBE, pas facile car le concept c'est de prendre une personnalité de te tirer dessus, et pour la moitié je ne les connais pas et l'autre moirié, comme c'est en anglais...)
      (Sinon il y a le spectacle aussi sur NETFLIX avec OUF des sous titres, les raisons pour lesquelles Ricky Gervais n'a pas d'enfants sont à méditer)
      Je revois mon commentaire plus haut et je constate que je radote. Bon, il est tôt, faut que j'y aille. Ciao

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    3. J'ai repéré Ricky Gervais sur Netflix, je me faire tout ça. Et je suis aussi tombé sur un spectacle de Russell Brand, il est mortel lui. Tu l'as vu dans le film Get him to the greek (American Trip en vf peu inspirée) ? Il est dément. Lui, c'est simple, il a été marié à Katy Perry, c'est dire si il est bon. Katy Perry ! DevantF, je sais que tu me comprends ))))

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    4. Je l'avais un peu oubliéE la miss. Tu m'as fait replonger plus loin dans mes souvenirs, car c'est un des rares conseils de ma fille qui a porté ses fruits, elle fan de musique pop japonaise et de Manga a toujours eu des difficultés à m'intéresser à ces lectures & goûts. J'ai enchaîné Berlioz (démesuré, je te conseille!!) et PRISM
      A part ça, stop, stop, de donner envie, la liste s'allonge trop vite ...
      Sinon, tiens un vieux "papier" en tapant Katy Perry... allons voir du côté de 2013. https://ranxzevox.blogspot.com/2013/12/comment-jai-dezingue-2013.html

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  6. Gad Elmaleh me file des boutons.
    Comme disait l'autre (appelons-le biiip) il était parfois le seul à rire de ses vannes, ça faisait partie du sketch.
    Bref.
    Seinfeld par contre ...
    Z'avez vu les épisodes de ''comedians in cars getting coffee'' ?
    Celui avec Obama était cool, avec Seinfeld qui ''cherchait'' l'entrée du bureau ovale ...
    Là tu vois, j'ai pas commenté ton article.

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    1. Et ouais, tu commentes pas l'article et tu nous refiles même pas une nouvelle piste à suivre, mais c'est sympa de participer ))))

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    2. Ah je suis pas vraiment fan de bagnoles mais une Lamborghini Countach avec Seinfeld au volant et Jim Carrey barbu et en short assis à côté ... ça se raconte pas !

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    3. J'y suis pas encore à celui là, mais tu devrais quand même renier ton a priori et tenter Huge in France, Jim Carey n'y figure pas, mais Seinfeld cautionne la chose de sa présence.

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    4. Ouais j'irai voir.
      D'ailleurs il a invité le Gad aussi, je te laisse imaginer dans quelle voiture ...

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  7. Combien de temps je peux tenir avant d'avouer ne pas connaître seinfeld? Ce qui explique ma surprise quand je ne l'ai pas du tout reconnu dans HUGE... en fait je le connaissais pas

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    1. Et c'est là qu'on en revient au point de départ. Tout est fait pour privilégier les adaptations à la française plutôt que de faire découvrir les originaux (Combien de films de Will Ferrell ont été mis à l'affiche des cinémas ?) et comble de la bêtise crasse lorsqu'un de nos humoristes s'émancipe du système, il se fait tailler au nom de son manque d'originalité ! Alors même qu'il est le seul de reconnu comme l'un d'eux par ses pairs américains. En gros, on vit en URSS au nom du protectionnisme culturel (McDo c'est dégueulasse, il faut les bouter hors du pays, par contre Quick, ça va, c'est bien, on en est content ))))
      Le manque d'esprits libres ronge ce pays, en vérité, je vous le dis.
      Et donc, tu ne connais pas Seinfeld, c'est normal, tout est fait pour qu'il en soit ainsi.

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    2. Quelques recherches après, je vois pas mal de saisons d'une série SEINFELD et d'autres trucs, par quoi commencer pour être accroché (mais pas trop, hein!)?

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    3. C'est ça, Seinfeld la série de Jerry Seinfeld. 9 saisons, dont certaines de 23 épisodes. C'est le genre que tu picores à l'occasion, 20mns à chaque fois sans continuité d'un épisode à l'autre, donc c'est cool, tu peux y revenir tout en regardant une autre série en parallèle.
      Sinon, sur Netflix tu as Comedians in cars getting coffee, dont parle Everett dans ses coms, tout est dans le titre, deux gonzes papotent de choses et d'autres (et surtout d'eux mêmes)dans une voiture, puis devant un café. C'est très sympa, mais attaque toi d'abord à la série.

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    4. Bon, j'ai fait une micro dépression devant After Life, c'est pas que c'est mauvais, c'est juste complétement gris. Mazette, le cancer c'est pas funky (pour rester dans le ton de la série)))

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    5. ... tu as pu tout de même aller jusqu'au bout? Car le dernier épisode est une étrangeté dans son écriture. Comm si... Mais je ne veux pas dévoiler. Faut croire qu'il a pensé aller dans le trop gris? Ma copine aime bien le personnage du chien.

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  8. Absolument rien à foutre donc, ni rire, ni haine.. ça passera sans qu'on y puisse quoique ce soit. Grave ou pas ?? rien à foutre.. mais d'une force... :)))

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    1. 1er prix du commentaire qui manque totalement de crédibilité ))))

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  9. je sais bien qu'entre niçois et marseillais c'est comme cul et chemise, mais je m'en fous car j'écoute eddy et good bye dick, toi et tes chats avec leur son surf. marseillais ... niçois ... faites un pont. je lirais l'artique une aut' fois ... la je peux pas

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