vendredi 1 décembre 2017

STRaNGe KiND oF DeeP PuRPLe


Il y a des groupes, sans trop savoir pourquoi, qui m'ont toujours collé aux grolles. Deep Purple est de ceux là. Je n'en suis pas fana, leur chanteur le plus populaire m’insupporte, et une grande part de leur discographie me laisse indifférent. C'est pourtant vers la fille en jean dézippé d'une de leurs pochettes que j'ai tendu mon doigt d'enfant au moment de choisir mon premier trente-trois tours, offert pour occuper mon ennui alors que nous passions un week end en famille dans la banlieue de Besançon (c'est dire si c'était en banlieue). Ce disque aura fait mieux que m'occuper, il m'aura éduqué au fil des ans en affichant plus de sonorités, de variations de tempos, de constructions tarabiscotées que n'en contient l’œuvre complète de Bruce Springsteen. Les Deep Purple étaient sacrément farfelus. 
Soyons clair, nous étions alors à un instant de l'existence humaine où Smoke on the water squattait les ondes jusque dans notre hexagone, pourtant, si elle fut la partie qui me passionna en premier lieu, celle là même sur laquelle mon choix était fondé, la période avec Ian Gillan au micro est à balancer à la cave tant elle est dorénavant navrante de maniérisme. Deep Purple vaut mieux que d'être cantonné à ce pénible braillard au timbre épuisant de platitude.
Ritchie Blackmore a eu doublement raison dans cette histoire. La première fois en virant ce chanteur, la seconde fois en quittant lui-même le groupe.

J'entends d'ici vos méninges accusatrices : Spanky nous fait son sempiternel même coup en dézinguant d'emblée les deux phares d'une légende pour mieux nous éblouir avec un plan de jarnac. Vous avez tapé dans le mille. Sauf que c'est pas un coup tordu. Le Deep Purple des sixties, celui d'avant Ian Gillan, est un monument baroque dont la créativité et l'audacieuse folie font paraître tous les In Rock et Machine Head du monde pour ce qu'ils sont : des albums datés, assemblés à la hâte pour remplir les caisses en surfant sur l'exubérant succès américain de Led Zeppelin. Ce que ces disques ont de meilleurs, leur son Stax, on le retrouve porté à son zénith durant la période où David Coverdale et Glenn Hughes chapeautent le groupe avec une Soul dont le malheureux Gillan n'a jamais ne serait-ce que soupçonné l'existence.
Refourguez le triptique In Rock, Machine Head, Made In Japan à votre filleul pour Noël et payez-vous Shades Of Deep Purple, Burn et Come Taste The Band. Et tant qu'à faire, chopez aussi cette fameuse double compilation Mark I & II qui fut mon initiatrice pourpre. Elle offre l'avantage de concentrer les morceaux les plus éminemment groovy de la première formation et sert d'impeccable reader digest à la deuxième en incluant les fabuleux singles hors album que sont Black night, Strange kind of woman et la lacrymale face B When a blind man cries, qui nous dévoile toute l'étendue du feeling de Ritchie Blackmore (qui par ailleurs ne pouvait pas saquer ce titre, preuve que ce type est un tordu de première bourre).



Une fois ceci entendu, il ne faudra plus très longtemps pour que ce soit le premier des deux disques qui accapare vos ouïes. Mandrake root, Why didn't Rosemary, Emmeretta, Wring that neck et Chasing shadow sont des compositions sidérantes, du heavy rhythm & blues zébré de Hammond à faire passer les Doors pour un groupe de précieuses juvéniles. Rod Evans, en plus d'adopter dès 1968 un comportement qui fera plus tard la réputation de Lux Interior, est un ogre du micro, un Hidalgo matador à voix de stentor. La version de Hey Joe ramène l'originalité de celle de Willy DeVille au rang de simple plagiat, celle de Help, toute en arabesques savantes, ralentie à outrance, est d'une beauté à s'ouvrir les veines de bonheur. Quant à Hush, elle servira de calque à Mal, que Johnny Hallyday enregistre dans un studio voisin. Et je ne parle là que des points communs avec l'ordinaire, car Deep Purple va bien au delà. Wring that neck est une cathédrale, un démarquage interloquant de Booker T & The MG's assaisonné d'une maestria baroque et d'une force de frappe qui n'a d'égale que l'intro ultra funky du titre suivant, Emmeretta. Ritchie Blackmore travaille sa rythmique en portant d'incisifs coups bas  que Catfish Collins n'aurait pas renié. Si le guitariste mérite son surnom d'Homme en noir, ce n'est pas question de nippes, mais parce qu'il cisaille comme un putain de Funk brother !


Cette primordiale qualité, Deep Purple va se la mettre sous le coude le temps de se positionner en haut des charts mondiaux. Aussi impériaux soient-ils, leurs albums ne se vendent pas. C'est tout juste si le royaume de l'union s'en souci. L'aristocratie de la cour de Londres y règne en maître, Beatles, Mods, Stones, et autres divinités en visite parmi nous, monopolisent médias et argent de poche. Et ce n'est pas un guitariste du Somerset qui peut y changer grand chose, fusse t-il celui que Screaming Lord Sutch, Little Richard et Gene Vincent ont choisi pour soutenir leur répertoire de scène à travers tout le pays. Ritchie Blackmore en a conscience lorsqu'il décide de virer cuti en recrutant un chanteur stéréotypé répondant aux canons du jour, afin de graver dans le mont Rushmore de quoi se remplir les fouilles de billets verts.
Surtout, Deep Purple va s'imposer comme la plus démente machine de scène des 70's. Le spectacle ne laisse aucun moment de répit, les chansons ne sont que prétexte à débauche. Le groupe colle une paire de congas à son encombrant chanteur, le cantonne derrière sitôt qu'il a fait démonstration de sa pénibilité et octroie le show à ses trois figures de proues, tandis que le bassiste mâchonne un riff manière de garder le cap pendant que les zozos se déboulonnent le cerveau.


Jon Lord est la mise à feu, un maniaque comme on n'en avait plus vu depuis que Keith Emerson préféra le prog-rock d'Emerson, Lake and Palmer aux excès déjantés de Nice.  
Jon Lord, c'est l'élégant du lot, le mod venu des Artwoods du grand frère de Ron Wood. Lorsque Smoke on the water truste les hit-parades, ça fait déjà dix piges qu'il écume les clubs en customisant, façon Jimmy  Smith sous purple haze, le top 40 du R&B. Autant dire que Jon Lord ne va pas se faire prier pour mettre ses frustrations au supplice. Sitôt armé d'une sonorisation taillée sur mesure pour faire pisser les cochlées, le claviériste va se révéler tortionnaire. Martyrisant son Hammond, il transforme l'instrument en balancier pour en faire hurler les lampes incandescentes comme autant de chocs métalliques réduisant en bouillie toute tentative de mélodie. Ceux qui ont déjà eut la bonne idée de filer des coups de poings à un ampli à lampes comprendront, les autres n'ont qu'à se jouer n'importe quelle version live de Space truckin'.

Ritchie Blackmore est celui qui immisce sa Fender dans le chaos avec la souplesse du funambule sans filet. D'abord en notes chaudes, bleues comme des lucioles de renaissance après la dévastation. Il est l'étincelle de vie, le rat qui s'extirpe des gravats laissé par le blitz des claviers. Consciencieusement, il  va ronger tout ce que le public garde de sanité mentale. La séduction n'aura pas fini d'opérer qu'il en sera déjà à écharper les cordes, tordre le manche en piqué kamikaze propulsé sur la foule. Ritchie Blackmore est le pire de tous. Celui que les masses viennent aduler et qui ne leur rend que mépris. Ritchie Blackmore vide ses bières sur les premiers rangs, crache sur ses fans les plus avilis sans leur accorder autre chose qu'un bref regard narquois. Durant l'apocalyptique final de la California Jam, il balance carrément des corps de Marshall sur le public qui se presse au pied d'une scène aussi haute qu'inaccessible. Ritchie Blackmore est un sadique qui frustre son auditoire du plaisir qu'il quémande pour mieux le tenir en laisse. La combine fonctionnera deux décennies. Ritchie Blackmore est un génie.


Derrière ces dingues et une rangée de futs, Ian Paice. Le bucheron de Nottingham planqué sous des airs de binoclard hippie. La mule. La pierre fondatrice qui engendra Philthy Animal Taylor et toute une génération de batteurs pour laquelle il reste le maitre absolu, l'alchimiste qui fit la synthèse de l'hydrogène et du plomb. 
 
Ces trois là sont Deep Purple et vont le démontrer d'un geste magistral en virant à coups de pieds au cul Ian Gillan et un Roger Glover d’opérette trop occupé à mettre en scène une version anglaise de Broadway qui tiendra finalement plus du Muppets show que de West Side Story : The Butterfly Ball.
Pour Deep Purple voici venu le temps de l'excellence, celui de l'illuminati déliquescence. Avec pour déclaration d'intentions le bien nommé Burn. Classique, s'il en existe, de la Heavy Soul anglaise des 70's avec en son sein Mistreated, œuvre pharaonique de spleen et de puissance aveuglée par la souffrance. Pièce montée portée par David Coverdale, qui réduit en cendres l'héritage de Gillan, et Ritchie Blackmore qui pousse l'intensité de son jeu par delà l'entendement, faisant appel aux forces occultes du Blues pour redéfinir les névroses de l'humain, lorsque le sang bouillonnant noie la pensée.



Plus bucolique dans son inspiration, sous influence Bad Company, mais aussi plus funky que jamais, Stormbringer, refuse la surenchère. Passé la démonstration d'énergie de son morceau-titre, le disque se veut éventail de charmes, offrant à chacune des personnalités qui composent le groupe le soin de briller. Somme des talents plus qu’œuvre commune, Stormbringer est de ces drôles de disques que le temps épargne par désintérêt. Une adresse ancestrale où l'on retrouve à chaque écoute ce que l'on a aimé à sa découverte, cette élégante désinvolture d'un Rock qui abolit les barbelés.
Les concerts qui suivront feront preuve d'une indescriptible folie. Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais je considère que le Rock n'a été grand que tant qu'il fut capable d'exorciser les foules en les soumettant à l'épreuve. Ce n'est pas un mystère, les groupes des 70's détenaient le secret de l'improvisation barbare. Avec David Coverdale, chanteur surpuissant au gosier chaleureux comme un 101 proof, et Glenn Hughes, bassiste/chanteur partageant au moins deux points communs avec Marvin Gaye, la délicatesse de la voix et le goût pour des naseaux bien remplis, Deep Purple va connaître son apothéose. Le répertoire est rénové en profondeur, You fool no one remplace Space truckin' dans le rôle de monument bruitiste, Smoke on the water est envoyée par dessus la jambe, sans se soucier du texte que les deux chanteurs massacrent en alternance en rabâchant le couplet sur Zappa, Highway star ne sert que de porte nom à une version gargantuesque du Goin' down de Don Nix mêlé au Not fade away de Buddy Holly. Mistreated devient pivot central du show, Stormbringer son ouverture en fanfare, Lady double dealer, Might just take your life, The gypsy incarnent son flambant renouveau. Le crépitement de l'électricité, les masses sifflantes des amplis, les jack qui s'arrachent des guitares maltraitées pour venir heurter le sol créent un environnement sonore oppressant d’agressivité. Un bonheur. 


Vous l'avez peut être remarqué, depuis maintenant une bonne quinzaine d'années, le Rock ressuscite ponctuellement cet âge d'or en éditant les concerts majeurs de son épopée flamboyante. Inaugurée par les Doors, cette pratique s'est depuis largement popularisée auprès des noms emblématiques du mouvement. Bob Dylan vient de mettre en bac un nouveau pavé de sa série Bootleg, Trouble No More 79-81, proposant un condensé live de sa période chrétienne, les Rolling Stones ont dépassé la dizaine de références, chez Eagle Vision, d'albums souvent triple plus DVD documentant leurs diverses tournées avec comme point culminant le fantastique concert de Hampton en 1981. Deep Purple leur a emboité le pas en étoffant une discographie pourtant déjà généreuse en live posthumes. Initiée en 2012 avec un incandescent Live In Paris 1975, enregistré lors de l'ultime concert avec Ritchie Blackmore, la série Overseas affiche une santé prolifique en parutions et se targue depuis l'an dernier d'un Live at Long Beach 1976 indispensable à plus d'un égard.

Jeté aux orties de l'Histoire par Ritchie Blackmore, Deep Purple refuse de s'éteindre malgré les nuages poudreux qui s'accumulent au dessus de son existence chancelante. Le groupe estime pertinent de trouver un remplaçant à son sombre leader et déniche la perle rare en la personne du jeune Tommy Bolin. Le guitariste, au parcours chargé en rencontres de haute volée, mais encore vierge de reconnaissance publique, est doté d'un talent protéiforme, hélas doublé d'une irrépressible toxicomanie. Tommy Bolin intègre Deep Purple en juillet 1975, il sera mort moins de dix huit mois plus tard à tout juste 25 ans. Dans l'intervalle, il aura gravé deux albums solo, parcouru le monde au sein d'une formation devenue ingérable et enregistré Come Taste The Band, un disque phare débarrassé des figures stylistiques en peine de renouveau de Ritchie Blackmore, un imbroglio de genres abordé avec une fougue aiguisée par l'excellence de son jeu sans entrave. Formé au Jazz comme au Rock le plus abrupt, expérimenté par ses collaborations avec Billy Cobham et Alphonse Mouzon, Tommy Bolin se fond dans le groupe pour mieux le transcender.



Come Taste The Band est l'exubérant témoignage de cette liberté typique de la musique des 70's. On y entend un groupe qui se dégage de son passé au point d'avoir voulu changer de nom pour en faire table rase, repartir de la base, se constituer un répertoire entièrement nouveau. Les refus conjugués des managers et du label signèrent l'arrêt de mort de la formation, mais ne l'empêchèrent pas d'offrir un dernier assaut frontal. Le disque est tout bonnement à tomber sur le cul. Il baigne dans le Funk tout en conservant la brutalité sèche du Hard Rock. David Coverdale et Glenn Hughes fusionnent au micro, la rythmique fait front soudé et les solistes ne se départissent jamais de la notion d'efficacité. A aucun moment, ils n'en font trop et forcément, ça fracasse. Gettin' tigher est ma préférée, un classique rendu encore plus performant sur l'édition remix du disque, éditée pour son 35eme anniversaire. En fait de remix, Kevin Shirley, ingénieur du son en charge de la chose, s'est contenté de pousser les potards sur la rythmique et d'abandonner quelques coda au fading frustrant. Les chansons gagnent en longueur pour certaines et le disque en dynamique selon les critères du matériel du 21eme siècle. Pour être plus précis, le remix compense le faible rendu des amplis modernes, mais ne dénature en rien l'enregistrement original. You keep on moving est toujours aussi envoutant, This time around aussi charmeur, ce soyeux qu'Isaac Hayes n'aurait pas renié est toujours assemblé à la vitalité communicative de Love child et Comin' home. Come Taste The Band est un bloc indivisible qui nargue depuis 1975 toutes les tentatives ultérieures de cumul des styles. Il reste ce qu'une bande de blanc-becs à pu faire de plus approchant de Funkadelic



Gonflé à bloc, Deep Purple reprend la route pour convertir les foules à cette incarnation régénérée par l'osmose de ses membres. Et j'aurai donné cher pour assister à l'un des shows dantesques que cette bande de surdoués a pu délivrer malgré la surconsommation affolante de substances prohibées qui va les conduire droit dans le mur. Hélas, le seul concert commercialisé fut Last Concert in Japan en 1977, un disque capté l'année précédente au cours d'un catastrophique concert à Tokyo, et sélectionné par la maison de disques en dépit du bon sens pour capitaliser sur le succès de Made In Japan. La veille de ce concert, Tommy Bolin se colle un fixe dans sa chambre d’hôtel et comate en bon junkie irrécupérable durant huit heures d'affilée. A ceci près que la shooteuse est restée plantée dans la veine et qu'il s'affale dessus. Résultat des courses, paralyse du bras gauche. Légèrement ennuyant lorsque l'on est le guitar-hero d'un groupe de Hard Rock, vous en conviendrez. Le disque témoigne du génie tout terrain de Jon Lord qui depuis ses claviers triture les sons et prend à son compte les solos du guitariste. Glenn Hughes se chargeant des riffs en gonflant le son carnassier de sa basse. Pas la meilleure façon, toutefois, d'enregistrer un live qui sortira sans overdub.


Heureusement depuis l'an dernier, le triple vinyl Long Beach 1976 étoffe l'héritage de Tommy Bolin et lui rend enfin justice. Le répertoire met à l'honneur les morceaux de Come Taste The Band dans des versions tuméfiantes. Gettin' tigher et son riff uppercut crane de tout son Funk, Love child, Lady luck et l’enchevêtrement This time around/Owed to G se fondent à l'extensible magma de riffs et solos à géométrie variable censées servir de repère au public. Vous en connaissez beaucoup des groupes estampillés Hard Rock capables de citer dans un même concert Georgia on my mind, Foxy lady, I shot the sheriff, Melting pot et Thank you falettinme be mice elf agin ? Moi non plus.
Avec ce disque, Deep Purple trouve une épitaphe à sa hauteur. Chaotique, anarchique, bruyant, jouissif et excessif, ce live est le fidèle reflet d'une tournée qui verra le guitariste saisi de sueurs froides au moment de passer les peu tolérantes frontières d'Asie avec son étui bourré de sachets d'héroïne, un roadie mourir en chutant dans le vide d'une cage d’ascenseur, sans qu'on sache jamais si il a été poussé ou si il était trop défoncé pour y voir clair,  l'intégralité de la recette d'un concert à Jakarta devant 100.000 personnes être rackettée par la police locale, le bassiste faire une désintox express pendant un break entre deux dates avant de se faire gifler en plein bar, et traiter de sale machiste, par Patti Smith parce qu'il s'affiche entouré de deux arrogantes beautés trop peu vêtues ! Au milieu de tout ça, Ian Paice et Jon Lord constatent que jeunesse se passe et apporte la seule conclusion qui s'impose : "C'étaient des mômes, en Californie, les poches remplies de dollars, à une époque où le monde entier semblait être devenu fou. Que voulez-vous qu'ils fassent ? Qu'ils boivent du lait ? Personne n'était censé mourir. Mais c'est pourtant ce qui est arrivé"


Tommy Bolin livré à la postérité, Jon Lord, Ian Paice et David Coverdale se retrouveront au sein de Whitesnake, surement le groupe qui se sera rapproché au plus près du Deep Purple de Come Taste The Band, sans jamais en retrouver ni la classe, ni le souffle. Glenn Hughes gâchera son talent durant plus de vingt ans dans une destructrice addiction à la cocaïne dont il sortira enfin vainqueur au début des années 2000. C'est une histoire à la con, avec une fin à la con, mais putain que ce fut bon.

Hugo Spanky 

29 commentaires:

  1. Rhâââ, le salaud ! Y dézingue le chanteur de Child in Time ! Honte à vous, monsieur Spanky !!!
    Stormbringer reste l'un de mes albums préférés, toutes périodes confondues.

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    1. Mais non, je le dézingue pas, je lui rends hommage à sa juste valeur ))) Faut bien reconnaître que comparé à Rod Evans, David Coverdale et Glenn Hughes, ce type est un navet.
      Stormbringer est fabuleux, Soldier of fortune et tout ça. Écoute le live Long Beach 1976 et celui à Paris l'année précédente, ce sont deux monuments de furie dévastatrice.

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  2. Hooo l'oooooooooootre héééééééééé "Spanky nous fait son sempiternel même coup en dézinguant d'emblée les deux phares d'une légende pour mieux nous éblouir avec un plan de jarnac"
    Si tu nous piques nos répliques. Mais je te rejoins déjà sur BURN que j'ai acheté et (presque) usé tellement j'en aimais sa couleur. COME TASTE c'est plus récent mais j'ai l'oreille maintenant pour reconnaître le talent. Le Live de 1976 je suis dessus bientôt. Je m'étais rescotché sur le "Live Japan" moins nettoyé, enfin j'y entendais par avance ce que tu avances. Je ne relève pas ta propal sur les SMOKE & co. Je garde. Me reste STORM, lui je l'avais écarté sur le thème on peut pas tout écouté... hélas. Je case ici une phrase de faux cul, bien caché, le dernier Cantat, ils font tous chier, pas facile de l'entendre. J'y arrive et je pars me colleter mon entourage à moi. Mais une chronique? Ils font tous... je l'ai déjà dit. Allez j'ai un live à me claquer. Merci M'sieur

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    1. Haha, c'est pour que tu te creuses les méninges pour trouver autre chose à me reprocher )))) En même temps si c'est pour que t'en profites pour causer de l'autre truffe de neuneu bellâtre, je préfère encore te laisser tes répliques favorites )))) Je pouvais déjà pas le blairer du temps de sa splendeur à celui là, comme son groupe en général d'ailleurs. On m'avait trainé à un de leurs concerts, c'était à pisser de rire, on aurait dit un catalogue des poses rock. Le guitareux sautait en l'air comme Townshend, puis taper du pieds comme Strummer, etc bis repetita pendant que Jim Morrison jouait les arrogants en se contorsionnant comme une nouille dans l'eau qui bout )))) Malheur, si encore la musique n'avait pas été aussi naze...
      Vas vite te nettoyer le conduit avec ce Live à Long Beach 76 (fais gaffe y en a aussi un de 71 au même endroit mais avec le braillard platonique au micro,va pas te gourer) et en pénitence tu enchaineras sur Paris 75. Allez hop, je t'en foutrais des envies de noirceur. Du pourpre !! ))))

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    2. Ha ha, je me disais, pour ceux qui lui veulent tellement de mal, cad lui planter sa carrière solo, il y a juste à se foutre de sa gueule comme tu l'as fait (mais mon gars, le "Dies Irae I" et son "Tostaky" et mes souvenirs de Suissesse, tu peux plus rien y faire!!) cela me parait vachard mais moins malsain. Bon Après ce bon fendage de poire, je monte le son, LONG BEACH, INTRO... je laisse encore pas trop haut, je décide de monter pour BURN. Pas avant Paris 75 (le code postal ou l'année, faudrait préciser!)

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    3. En matière de bellâtre, y'en a un qui se pose là aussi, et c'est bien David Coverdale !!! :-P
      Ha ! Ha ! Ça te laisse sans voix !

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    4. Tu sais ce que les Deep Purple ont fait lorsqu'ils ont recruté Coverdale ? Ils lui ont payé une opération esthétique pour corriger son strabisme !))))) Après ça, c'est vrai qu'il est devenu beau gosse, même si depuis il a largement abusé sur les opérations de retouche et qu'il a fini par ressembler à un thunderbird.

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    5. Donc si j'avais été recruté par Deep Purple, moi aussi je serais devenu un beau gosse ?!?!? :-(

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    6. Faut voir le potentiel de base, c'est un groupe de rock, c'est pas Bernadette Soubirou, ils peuvent pas faire des miracles ))))

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    7. ahaha vous me faîtes rire ! Devant a essayé de me refourguer le Cantat également, j'ai fait comme si je n'avais pas vu ;) Et dire que vous faisiez les chochottes sur Ted Nugent... au moins ses victimes il les mange lui !

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    8. Putain, imagine le bordel si l'autre truffe avait becté la fille Trintignant, façon japonais cannibale. Il aurait plus manqué que Closer publie les photos du macchabée coupé en tranche sur les étagères du frigo pour qu'on tienne de quoi faire saturer twitter pendant quinze jours en opposant les tolérants (la bouffe est dégueulasse à Vilnus, on y a été en vacances avec Wilfried, on a frôlé le drame) et les répressifs (ce petit con doit payer le prix fort, foutons lui l'intégrale des films de François Cluzet en boucle pendant vingt piges dans sa cellule et à sa sortie on lui colle Lio comme conseillère en réinsertion).
      Mine de rien, Ted Nugent a raison, on vit une époque de merde.)))))

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    9. Je rebondis de post en post, n'empêche vous faîtes les malins avec de scénarios improbables mais bien dans l'esprit des conseils cinématographiques que j'ai pu pêcher ici avec bonheur, mais d'abord qui aura les c***rages de monter même de loin un film psychologique comme "baby jane" même si le mode interrogatif n'aurait pas sa place. Il y a de quoi raconter du tendu, de la relation destructeuse (..re? ..trice, ha oui merde) pas obligé de coller... la fin, elle est connue.
      Au passage, et tant pis pour Purple, comment Ferrara (Et Depardieu) ont pu se vautrer avec leur sujet? Ou bien j'ai tord. Il n'y pas d'histoire à partager.
      Maintenant je suis content de moi, il y a des chansons que j'aime sur l'album de Cantat, le Deep Purple à Paris sonne au point que je ferai une suite à ma chronique "Japan" Tout ça pour dire que mes oreilles ne sifflent pas, elles arrivent à tout écouter (mon fils aime dire de mon éclectisme que j'écoute n'importe quoi ;-) )

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    10. Toi qui aime farfouiller dans l'obscurité (et en profiter pour mettre les doigts n'importe où ?) j'ai trouvé une perle ce matin en jouant les archéologues. Days may comes and days may go, un double cd des répétitions de Deep Purple avec Tommy Bolin. C'est extra. Ils oublient pourquoi ils sont là (construire un répertoire de scène) et ils jouent comme des monstres en liberté. Ça respire à plein poumons, c'est un bonheur.
      Viens fouiller chez moi, j'ai connecté la bête, tu trouveras ça dans le dossier Deep Purple (je suis d'une logique implacable). Et tant qu'à y être pique aussi l'album d'Alphonse Mouzon et celui de Billy Cobham (Spectrum), c'est du lourd. Ceux là sont dans le dossier Tommy Bolin qui est dans le dossier Deep Purple (logique, non ?) Et si tu galères tu le dis, je drop en box.

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    11. Un film sur Bébert Cantat ? Avec Joey Starr et Julie Gayet, alors. Réalisé par Benchétrit manière d'avoir tous les nazes au même générique ))))) Putain, tous ces noms pourris qui dégueulassent mon blog, c'est plus possible, je demande une trêve !!!!)))) Burn baby burn !!!
      Je l'ai trouvé pas mal le Ferrara avec Depardieu, je m'attendais tellement à pire.

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    12. "Viens fouiller chez moi, j'ai connecté la bête" Soulseek? si c'est le cas fais moi signe, le 3 je ne pouvais pas me connecter. Tu m'envoies un message sur soulseek??

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    13. "Days May Come And Days May Go, The California Rehearsals, June 1975" whouaaaahhhh Mon Friday au boulot a une sacré gueule, casque à fond, je pète le feu.
      C'est d'un décontract, moi qui rêvait (ado? Ouai ado!) d'être une star de rock pour le fric, les gonzesses et les bagnoles et le drug... je vais ajouter dans mon rêve... taper le boeuf en studio avec talent et énergie, la classe quoi!!
      (en farfouillant les pochettes, il y aurait une Partie2: 1420 Beachwood Drive, the Californian Rehearsals pt 2)

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    14. J'ai regroupé les deux parties dans le dossier, la seconde va de Drifter 2 à Say you love me. Effectivement, l'ensemble est une jam de rêve au milieu de laquelle on se serait glissé avec bonheur (pour jouer des congas ???))))

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    15. ... Je pense que j'aurai même juste fourni en bière décapsulées. Sinon, merci ça m'évite de chercher

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  3. raaah hugo pourquoi me harcèle tu ? ... ça doit être le destin. "shade of" est le premier que j'ai acheté ... et je l'ai revendu comme un "si je trouvais pas que je suis un mec super j'écrirais une grossièreté". je me souviens l'avoir écouté et même apprécié. MAIS c'était pas ce que j'avais ouï chez zegut et les potes et headbangé en boum (badaboum). je voulais "highway star", "burn", "stormbringer" "flight of the rat" et toute l'artillerie lourde épique (jamais pu saquer child in time, et évidemment c'est toujours celui qu'on nous colle dans les esgourdes avec fumer dans les ouatères). j'y reviens à chaque fois comme un maudit, tout ça à cause de la production. pasque c'est vrai, c'est tellement pépère le rock à la deep popaul. ta p'tite nana, ton bédot, ton kefié afghan et le tee shirt ace'desse bien cool. victime du système, mais aussi nécessiteux j'ai du le revendre pour des clasherie à tous les coups. j'en ai le coeur grenadine (j'y viens). alors je crois que je vais retourner chez ce très pratique blog "muro del disco rock" 1 de ces 4. dacodac pour le live in japan, il est chiant, je l'ai acheté pour l'intro longue de smoke, connard de blackmore y m'a bien eu. bon avec "lazy" il y a quand même réminiscence (étonnant non ?), plus jazzy dirais je pour être bref. je suis bon client, j'y reviens au machine head, pour ce que je disais plus haut.

    passons au voulze ici même, ce sera très bien, je suis pas le jon lord du pc. grand mélodiste laurent voulzy, ça prend son coup de guitare de "bidon" tellement excellent que t'a envie de le piquer pour coller un autre texte, qui est très sympa, mais ... mais il s'est enfermé dans son home studio peinard, avec moquette et arrangements tellement ouatés que les ramones auraient du passer plutôt chez lui que chez spector, ça aurait été certainement plus constructif pour les deux bords, si si j'en suis sur. bon, la part de phil (c'est un pote a moi) dans le succès radiophonique salvateur, pas seulement pour moi j'espère, de "do you remember rock'n'roll radio", c'est respect de toute façon. et puis ronnie qui euh ... pfff. donc bashung bien sur, c'est moins ramolli du bulbe(s'cuse moi laurent.)je vais poser une main courante, mais pas pour outrage au rock peinard.
    sur ce bonsoir, je vais trainer tard, dans les bars, siffler pastis et pinards, je me barre.

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    1. C'était bien Clash ça, d'abuser des victimes du système et des nécessiteux. J'ai rien lâché, j'ai toujours mon Deep Purple depuis plus de 40 ans. Je crèverai avec. Machine Head tu dis ? Mouais, il a un son d'enfer, on dirait du Stax, Lazy (c'est la meilleure vu que le grand dadet ferme sa gueule sur la moitié) et le solo de Highway star c'est quand même pas rien. Mais ça n'abrase pas comme Burn et c'est pas jobastre comme Shades. Et franchement, je bloque sur ce Live de 76. Rien que l'intro avec les toms qui piaffent d'impatience que le gratteux balance le riff, ça me fout dedans direct. Après ils font du bruit sur les trois quart du disque, c'est dément. Du vrai live de quand les groupes ne se souciaient pas de rejouer le disque à l'identique. J'aimerai bien revoir un concert où les gonzes sabordent tout, la dernière fois c'était Sepultura quand Max Calvalera pouvait plus saquer les mecs de son groupe. En première partie d'AC/DC. Il a tout fracassé, ses cordes vocales, sa guitare, les amplis, il a mis un shoot à l'autre guitariste ou au bassiste, je sais plus, celui qui était au milieu du passage et il a quitté groupe en même temps qu'il est sorti de scène ! Les roadies sont venus tout débrancher tellement les jack gueulaient dans la sono. Si ça avait pas été AC/DC derrière, les mecs pouvaient tout annuler.
      C'est ce que j'attends d'un concert, qu'il se passe un truc. Public Enemy sait faire ça, je crois que c'est encore les seuls (peut être avec ton groupe de surf si tu montes la réverb quand tu frottes ta mosrite contre ton fender bass))))
      Voulzy serait une feignasse ? Ses nuits sans Dee Dee, ça l'aurait fait aussi, mais désir désir en duo avec Joey, faut voir.

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  4. Et puis poursuivre l'aventure en posant sur la platine Teaser et Private Eyes, les 2 merveilles solo de Tommy Bolin...

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  5. Ranx
    Tu me troues le cul !
    Je fais un copier coller de ta bafouille à un admirateur du pourpre depuis 7O,
    il va être vert de rage.
    Je suis bidonné par ce post !
    J'ai une demande à te faire ; si un jour tu te décides d'écrire un bouquin, je participe financièrement !!!!!
    Pelle baveuse.

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  6. Je te trouve dur avec Ian Gillan, mais après tout, chacun ses goûts, et c'est vrai que son chant ultra-hurleur peut irriter. J'aime beaucoup les albums avec lui, en particulier "In Rock", plus brut, où Ritchie Blackmore règne en maître en forçant le quintet à faire du Hard-Rock baroque.
    Je partage par contre tout-à-fait ton avis sur le Deep Purple Mark I : le troisième album de 1969 notamment est un joyau absolu. Je l'avais acheté simplement pour sa pochette, une peinture de Jérôme Bosch. Quand je l'ai écouté, je suis tombé sur le cul.
    D'ailleurs, tu dis que Deep Purple n'avait aucun succès au début, ce n'est pas tout-à-fait vrai. Si en Europe, la formation ne décollait pas, aux Etats-Unis, "Hush" ou "Kentucky Woman" ont été des tubes. Curieusement, c'est quand ils se sont mis au Hard-Rock dur que les US les ont boudé. le groupe a dû harceler le pays pour les faire plier avec "Machine Head".
    La période avec Coverdale et Hughes sera celle de la consécration, avec le grand carton international, et à juste titre. Le groupe est passionnant, puissant, parfois un peu trop bavard, constamment dans la folie, mais il est en train de piétiner joyeusement Led Zeppelin.
    Je suis également totalement d'accord avec toi pour "Come Taste The Band". J'adore ce disque, c'est un de leurs meilleurs. "Gettin' Tighter", "The Dealer" ou la magnifique "Keep On Movin", tout est superbe. Je groupe se retrouve une cohésion, Lord est moins bavard, Bolin est dans le groupe, les titres sont excellentes, du grand art.
    Les concerts furent souvent merdiques une fois sur deux, et c'est bien dommage. Mais ils avaient tout donner, je pense.

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    1. Gillan, c'est une catastrophe. Je peux comprendre qu'on aime ses horripilantes démonstrations de puissance, mais je ne supporte pas son timbre de voix. Pour ne rien arranger, jamais il n'est au service des chansons, il se pose dessus et fait son truc sans rien comprendre au feeling du morceau. Pour preuve, il les (s)aborde quasiment tous de la même façon.
      Je vais être gentil et signaler qu'il délivre ses meilleures prestations sur When a blind man cries et Speed King, par contre il massacre complétement l'album Who Do We Think We Are, et c'est franchement dommage vu que ce disque était une parfaite synthèse des premiers albums avec Rod Evans et de ceux plus Power Soul qui allaient suivre. Imagine cet album avec la paire Coverdale/Hughes ou Rod Evans au micro...Hein ? Et ouais.
      En parlant de Rod Evans, j'ai pas cité Captain Beyond, j'en profite pour le faire.

      La période avec Tommy Bolin, il y a eu maldonne dès le départ. Le groupe était tellement bon que les gars voulaient s'émanciper du fardeau des années Gillan, mais d'un côté le public payait pour entendre Highway star et Smoke on the water, et de l'autre le management considérait comme suicidaire d'abandonner le nom (ou de le modifier). Glenn Hughes avait un besoin constant de pognon frais, Bolin était guère mieux et le concert à Jakarta à fini de les bousiller. Pourtant les Live sont bons (ok, Last concert in Japan est "spécial" mais on sait pourquoi) et si on accepte qu'ils n'en ont rien à foutre des classiques de Machine Head, qu'ils expédient dans un mélange d'humour et de sadisme, le fait est que les versions des titres de Come Taste The Band et Burn sont la plupart du temps (quand Hughes sait où il habite, en gros) démentielles de feeling et d'explosivité.
      Il y avait là un potentiel que Whitesnake n'arrivera pas à exploiter, faute de folie. Le seul groupe équivalent au Purple de Bolin fut le Grand Funk de la période Shinin' On, et encore, il manquait à Grand Funk la finesse que Glenn Hughes amenait sur des titres comme You keep on moving ou le sublime This time around.

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    2. Effectivement, Gillan est moins au service des chansons, je te l'accorde. Cela va sans dire, je suppose que tu connais Trapeze, le premier groupe de Hughes : "Medusa" et "We Are The Music We're Just The Band" sont excellents.

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    3. Trapeze c'est un cas rare de super groupe par anticipation ))) Mel Galley fera Whitesnake, Dave Holland Judas Priest (avant de donner des cours de mauvais goût qui le conduiront en zonzon) et Glenn Hughes sera l'un des plus beaux gâchis vivant de l'histoire du rock. Leurs albums sont restés ignorés même à des moments où le Hard Rock recyclait ses précurseurs les plus obscures. Tu as bien raison de souligner à quel point c'est dommage. Surement que le groupe était au carrefour de trop de styles.
      Coverdale en plus de récupérer Mel Galley a tenté d'intégrer Glenn Hughes dans Whitesnake à plusieurs reprises, associé à Lord et Paice, quel groupe ça aurait été. Depuis qu'il a décroché de la dope, il a sorti des albums souvent pas mal fichus, certains avec la participation de John Frusciante et Chad Smith. Faut trier, mais il y a de bons trucs.

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  7. On peut même dire que Glenn Hughes est devenu boulimique de travail, enchaînant les albums solo et les projets de groupes comme Black Country Communion. Il semble qu'il cherche à rattraper le temps perdu à cause de la dope.
    J'aime tous les albums de Trapeze, avec Hughes ou sans. Mel Galley était un guitariste fabuleux, qui avait réussi la fusion ahurrissante du Funk et du Hard-Blues de manière totalement fluide. Hughes parti, il leur manqua un vrai chanteur. Le trio original se reforma fin 1976 : Galley, Holland, Hughes. Mais ce dernier était à la ramasse avec la came, et cela n'a pas abouti à un nouvel album.
    J'aime beaucoup le disque du duo Hughes-Thrall. C'est du Hard-Rock sophistiqué, qui rappelle parfois Journey par certains aspects.
    Le cas Whitesnake, c'est encore tout une aventure. j'aime beaucoup les albums des débuts à "Slide It In". Après, la période Glam, ce n'est pas ma tasse de thé,je trouve que Coverdale gâche son talent. Tu as raison sur le fait que si Hughes les avait rejoint, ça aurait été phénoménal. Le feeling Blues de Coverdale allié au Funk-Soul de Hughes faisait des étincelles dans Deep Purple. Mais je pense qu'ils leur auraient fallu un guitariste plus volubile que la paire Moody-Marsden. Ils avaient trouvé à qui parler avec Blackmore puis Bolin.Pat Thrall, justement, aurait largement fait l'affaire, ou Mel Galley.

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    1. D'accord avec toi, les guitaristes sont le point faible de Whitesnake. Ce n'est pas un hasard si Slide It In est leur meilleur album, c'est le seul avec Mel Galley (quoique je me suis toujours demandé si il n'officie pas officieusement sur Saints and Sinners). J'ai aussi un faible pour Northwinds, et j'ai décroché à partir 87 quand Coverdale a massacré Crying in the rain et Here I go again pour faire des courbettes aux charts US.

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