samedi 5 décembre 2015

STeVeN TYLeR, Du BRuiT DaNS sa TêTe


Vous prenez un calque caricatural de Mick Jagger et un obsédé pathologique de Jimmy Page, vous saupoudrez généreusement et ajoutez une large rasade de mégalomanie et vous obtenez...Téléphone
Le cas Aerosmith est, quant à lui, le résultat d'une équation nettement plus complexe. La première erreur à ne pas commettre est de réduire le groupe à son duo toxic, dans Aerosmith les trois autres comptent doubles. D'abord parce que la rythmique est si funky qu'elle permettra au groupe de se trouver une personnalité dans le monde ultra fréquenté du Hard 70's. Ensuite parce que c'est bien Brad Whitford qui signe les giclées de guitares les plus perverses, les griffures de wah wah en ouverture de Nobody's fault.

Aerosmith c'est surtout le fantasme de Steven Tallarico, un italo-américain, un de plus, associé à une paire de juifs improvisés managers. Combien de fois cette combinaison se sera révélée payante ? Souvent. Pourtant sur ce coup ci, c'était un peu l'association de la dernière chance. Leber & Krebs viennent de se faire refiler les New York Dolls par un Marty Thau trop heureux de s'en débarrasser et ne savent pas trop comment se dépêtrer de cet ingérable mauvais pas. Comment combler le gouffre financier entretenu par le comportement délicieusement dépravé des poupées chiffonnées. Étonnamment c'est en misant sur tout aussi ingérable qu'ils rafleront la mise. 
Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage comme disait le poète.

Les New York Dolls ont été le modèle autant que l'anti-thèse. Aerosmith en est une version tolérable. Ambivalents mais pas travestis. La destruction sans l'autodestruction suicidaire, d'ailleurs eux sont encore vivants. Et cette même façon de doper les Rolling Stones aux stéroïdes de synthèse, d'ultra américaniser les Yardbirds, de vénérer les Girls Groups. Sauf qu'arrivé à ce stade, le lippu Steven avait déjà bouffé son pain noir, son plan de conquête ne tolérait plus aucun échec possible.

 
Flashback, 1969. Steven Tallarico, devenu Tyler, est revenu de tout. Les mains vides. Les années soixante s'étiolent lentement dans un ciel acide et son quart d'heure de gloire semble déjà éteint. Avant de se réinventer chanteur à foulards, Steven Tyler à fait ses armes derrière son père en tant que batteur de bal dansant, répertoire foutraque à base de Cha-cha-cha, loin du binaire mais formateur. Ensuite, il aligne les garage bands plus foireux les uns que les autres, le dernier d'entre eux, Chain Reaction, a gravé deux singles, restés précautionneusement anonymes. Il erre entre Boston et New York, boit des coups avec Janis Joplin, croise Jim Morrison, se défonce avec Buddy Miles, ça fait de belles histoires à raconter, rien de plus. Retour chez papa et maman Tallarico, dans le trou du cul du monde. Sunapee, New Hampshire, région des lacs à 100 miles de Boston, terminus pour vacances en famille du ricain moyen dans son break Fairlane Torino sorti d'usine. Le genre de bled qui ne sait même pas que les 50's ne sont plus le modèle du bonheur standardisé. L'histoire du Rock aime l'improbable, c'est donc là qu'il rencontra son futur acolyte en fait d'armes, Joe Perry.




Tout ça, il le déballe dans son autobiographie au titre alambiqué. Un bouquin sidérant, non pas par ce qu'il raconte, on en a lu d'autre, mais par les dégâts dont il témoigne. Le gars confond tout, les albums, les dates, les chansons, peut être les femmes. Importantes, les femmes. Pas des moindres, Bebe Buell bien sur, puis le grand amour de sa vie, Cyrinda Foxe, égérie des bas fonds de New York, muse de Bowie, épouse d'un David Johansen qui se consolera avec les royalties de Sight for sore eyes, et des milliers d'autres, anonymes donzelles butinées sur place plutôt qu'à emporter. Je vous dis pas le carnage quand il consacre tout un chapitre à son rapport avec les femmes. La vision du couple selon Steven Tyler n'est pas du genre à apaiser les tensions. Les intentions sont bonnes mais le résultat frôle l'inconscience lorsque pèle mêle, il vante les plus grandes qualités de la gente féminine en faisant se succéder l'allaitement, la capacité à changer les couches sans moufter puis s'étonne qu'avec de telles compétences, elles puissent s'offusquer d'un simple oubli de leur date d'anniversaire ! C'est vrai quoi, merde, un peu de compassion, il a autre chose à foutre que de penser à des conneries pareilles. C'est comme cette manie, au moment du divorce, de vouloir la moitié de ce qui est à lui. C'est quoi le lien entre sa Porsche et le fait de le trouver au lit avec une autre ? Et pourquoi le divorce d'abord ? On signe bien pour le meilleur et pour le pire. 

 

Le bouquin de Tyler nous met à l'aise, s'il fut un temps où les rockers se devaient de se hisser au niveau littéraire au moment de signer leurs mémoires, sorte de testament adressé à la masse laborieuse avec tous les sacrements dû à l'exercice, ce temps là est révolu. On est coudes au zinc, le nez dans nos verres et le sien allez savoir où. Il nous conseille des disques, détaille ce dont il se rappelle vaguement et plus d'une fois, à la fin d'un chapitre, c'est nous qui le raccompagnons jusqu'au taxi, après s'être coltinés l'addition. J'aime le style, peu importe qu'il s'embrouille, passe du coke à l'âne, il avoue carrément arranger certains passages à sa sauce, fait preuve d'une mauvaise foi qui l'honore. C'est un italien ! A l'écouter, c'est lui qui accorde les guitares (le plus beau c'est que des photos le prouvent), lui aussi qui a chopé le tempo de Walk this way et, d'ailleurs, c'est lui qui a tout appris à Joey Kramer. Le compositeur du groupe, c'est lui, le seul à maitriser le piano depuis l'enfance, à savoir s'éloigner du boogie, à connaître Beethoven personnellement c'est encore lui. Il débite tout ça sans pavoiser, ni fausse modestie, et ma foi quand on voit les trombines des quatre autres, c'est difficile de mettre sa parole en doute. Il reconnait même être un chouia pénible et que si son batteur à des tics nerveux, il n'y est pas étranger.

 



Pour l'essentiel, quatre disques résument l'affaire. Toys in The Attic, celui là même qui les fera redevenir inespérément branchés à l’avènement du Hip Hop (aucun hasard là dedans, le tempo de Walk this way est autant à la base du genre que le Funky drummer de James Brown), Draw The Line et Night in The Ruts. Le premier parce que même à moitié naze et grimé en Marie-Antoinette, Steven Tyler torche encore quatre ou cinq machins dont la plupart des groupes ne font que rêver et l'autre pour les cuivres de Chiquita, le jive de Bone to bone, la reprise des Shangri La's (Remember walking in the sand) et Mia, l'ode à l'enfant du bonheur narcotique. 


Et s'il ne doit en rester qu'un, alors que ce soit Rocks. Les années 60 ont tiré les plus belles fusées, les années 70 se sont chargées des plus redoutables, ce disque en est la preuve. A la production, Jack Douglas forge un son aussi crade que sublime d'éclats pourpres. L’oscillation incessante des guitares, lubrique va-et-vient, évoque une infernale séance de baise, déchire la stéréo, tandis que la rythmique flirte avec Funkadelic. Par dessus ce fatras, s'arrachant de la confusion, s'affirme une voix, hystérique. Celle d'un mec qui vit tellement tout ce qu'il n'a eu de cesse d'espérer, qu'il en déverse sa jouissance dans son micro. Excessif, obsédé, revendicatif du vide, joyeusement malade comme un chien, Rocks, c'est le Rock heureux comme un cochon dans sa merde. L'exubérance portée à son pinacle, le coup de frein à main juste avant de se rétamer dans le ravin. Rocks fait partie de ces disques comme il n'y en aura plus. Impeccable captation d'un âge révolu, d'une incandescence que rien ne ravivera. Fallait y être, fallait le vivre. Et tant pis pour les enfants des années 80. Ceux là auront Pump, le sacre planétaire d'un Aerosmith chromé qui, aujourd'hui encore, refuse toujours de mourir. De peur de finir à Sunapee, je pense.

Hugo Spanky

53 commentaires:

  1. On peut ne pas avoir toute la longue discographie de ce groupe mais ceux que tu cites sont indispensables sur une belle étagère !

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    1. Ouais monsieur. Et le bouquin aussi, Jean-Claude Van Damne n'aurait pas fait mieux. J'ai renouvelé mon abonnement au fan club pour dix ans de plus.

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  2. Hé ! Ho ! Tu parles pas comme ça de… Téléphone !!!!!

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    1. )))))) C'était facile certes mais c'est tellement bon de se foutre de la tronche d'Aubert. Et puis merde, pourquoi ils l'ont pas fait Téléphone ? Ils avaient presque tout bon jusqu'à Au coeur de la nuit et après patatra. Pourquoi ils n'ont pas écrasé le champignon plutôt que de s'assurer une carrière chez les enfoirés et cie. Hein ? Pourquoi ils se sont pas comportés en rockers ? Pourquoi Aubert est-il si niais et dépourvu de folie furieuse ? Ils ont joué les désinvoltes, les grands frères cucul la praloche, qu'ils aillent se faire foutre.
      Non mais. Merde. )))))))

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  3. El le Blootleg alors, il est sorti quand ? Je l'adore. Et le Night in the Ruts, c'est bizarre, je ne l'avais pas aimé, je l'avais revendu de suite, il faudrait que je le réécoute..
    Ce bouquin en revanche n'aura pas le temps de refroidir, je vais m'y atteler de ce pas, tu m'as donné grave envie de le lire ;))
    Il a toujours eu ce côté cheap Steven Tyler, et du coup je pense que c'est pur ça, un bon quota de sympathie. La photo avec Stevie Nicks et Lady Gaga parle d'elle même ;))

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    1. Le Live Bootleg il est de 78, pile entre Draw the line et ce Night in the ruts (right in the nuts)) que je vais me charger de te faire répéter, je l'adore celui là. Il sonnait très anachronique à sa sortie fin 1979, plus grand monde n'écoutait de la slide à ce moment là. C'est aussi celui de la plus belle ballade du groupe, Mia.
      Steven Tyler et son quota de sympathie auprès des filles, voila une chose qui ne changera jamais, même après lecture de son bouquin, il est tellement barré que tout passe. Voila un mec dont le modèle masculin est Ted Nugent et qui dans le même temps se définit comme à 50% féminin de par sa sensibilité )))) Imparable.

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  4. Chronique complète, instructive et qui donne une folle envie de visiter Sunapee !!!!!

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  5. Bravo et merci pour cette chronique. J'ai trouvé le bouquin en solde chez Gibert pour qq zeuros il y a quelques semaines. L'hiver s'annonce bien sous la couette ! Thanks again.
    Syl

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    1. Tu vas pas t'ennuyer, il est intarissable et d'une mauvaise foi désarmante. Moi aussi je l'ai chopé chez Gibert à 3€30 ! A mon avis, ça n'a pas dû être un triomphe en librairie ))) Entre lui et le Rod Stewart soldé neuf à 5€, j'espère quand même que les éditeurs vont continuer à nous traduire ces merveilles, je ne m'en lasse pas. On les savait barjots et on n'est jamais déçu.)))

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  6. Sur la dernière photo, ça serait pas Stevie Nicks à gauche ?

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    1. C'est bien elle, oui en compagnie de Lady Gaga. Je te dirais bien que tu as gagné mais Who's the mystery girl c'est chez la voisine ))))

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  7. J'ai toujours eu du mal avec ce groupe dont la discographie pléthorique contient plus rebus que de morceaux enthousiasmants.
    En gros beaucoup d'esbroufe pour pas grand chose au final.
    Dans la même catégorie, il y a également Quireboys qui, passé leur excellent premier album, n'a plus rien produit de vraiment essentiel.

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    1. Mais quel triste sire tu fais, c'est pas possible ça. T'aimes pas Noël ? C'est Droopy Max ! Tu vas me faire une cure de Rocks matin, midi et soir en alternance un jour sur deux avec Toys in the attic. Et le week end un petit complément alimentaire à base de Done with mirrors. On se revoit dans un mois pour faire un bilan.
      Et sinon, chope toi le livre, tu vas rigoler comme jamais depuis celui sur Lou Reed, c'est du même acabit mais version lumineuse.

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    2. Je cours acheter le bouquin et .... "Hot Line" du J geils band qui n'est pas loin comme tu disais.
      "un italo-américain, un de plus, associé à une paire de juifs improvisés managers" : ça sonne comme une définition du rock'n'roll ... Ca a toujours été ça ou presque...
      J'insiste pas sur le bon gout extraordinaire qu'il avait en matière de nana...

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    3. Le bouquin est sur le site de Gibert à 3€25, mais peut être qu'ils en ont encore un exemplaire à la boutique de Toulouse.
      Je voulais les caser dans le papier J.Geils Band mais la phrase fonctionnait pas, ça faisait catalogue des comparaisons vu que je cite déjà les New York Dolls. Ceci dit dans le son, il y a plus de points communs avec J Geils qu'avec les Dolls. Le southside shuffle façon Boston, n'est ce pas. D'ailleurs les deux groupes ont le même parcours entre New York et Boston.
      J'y reviendrai sur le cas J.Geils, y a de quoi dire et ça me permettra de glisser des photos de Faye Dunaway ))))

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  8. Bon, je fini à peine (mais sans peine) la bio de Nile Rodgers, interrompu celle de Neil Young, pas attaqué Rod Stewart (mais fini le Belushi) tu veux ma mort ou quoi...
    Bon je note mais avant de le lire il y aura de l'eau etc...
    Je n'ai pas trouvé un mot sur le "Get Your Wings" et le premier, où bien sous-écrit? C'est que moi j'y attache une importance.
    Pense donc, on a (peut-être) tous un pote qui revient des US. Moi (nous) j'en avais un qui revient avec sous le coude: BOC "On you Knees.." et le "Get Your Wings" de Aerosmith. Il faut croire qu'avant la déférente punk nous cherchions des modèles de Bad Boy (Bad Company).
    Collé à SPOTIFY pour réentendre "Get..." (je suis au bureau) et quand même, intact le frisson: "Same old ..." a une attaque frime comme nous aimions. "Lord.." pesant mais davantage aristo que les Black Sabbath, un modèle pour les Black Crowes. "Spaced", "Woman.." pour reparler des Black Crowe... etc... Mais c'est pour ne pas surcharger que je mets etc... Donc franchement, à mon gout, le "Get.." est au-dessus du lot et regarde d'en haut le "Draw.." déjà un peu fatigué.
    Mais ta chronique, en + de me faire baver sur une bio, me fera revenir sur un "Night.." que je connais peu/pas. Et puis une contrepèterie en anglais, quand même.
    Oui au fait... je défile ta chronique et soudain je tombe sur ta signature... pas possible, il y aura une suite? Tu peux pas t'arrêter en si bon chemin. On a encore des questions, est ce que le destin de Tyler et de finir comme Guy Béart, le truc qu'il aurait le mieux réussi? Sa fille! Et comment que nos chéris ont retrouvés la gloire, en 89 je bosse à Memphis et j'avoue avoir été abreuvé mais scotché sur des titres comme le "Love in Elevator.." Au point que j'ai décidé de raccrocher les wagons, mais pas sur "Night.." Donc vivement la Part II!!!

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    1. Get your wings et le premier album sont un cran en dessous, je trouve. Il y a de superbes morceaux, je suis fan absolu de Lord of the thights (une des meilleures chansons du groupe) mais Get your wings se traine un peu à l'exception de Same old song et Train kept a rollin. Je préfère le premier album, très proche du J Geils Band avec son côté pub rock survitaminé mais la production est minuscule et le groupe encore un peu trop appliqué.
      Mais tu as raison que ça reste de bons disques à ne pas négliger. Après c'est le soucis de faire une chronique qui soit agréable à lire et qui ne rebute pas par sa longueur. J'écris souvent le double de ce que je publie mais si un paragraphe ralentit trop le tempo, je le vire. Je vais à l'essentiel, le but c'est d’intéresser le gonze qui ne connait pas trop Aerosmith et de lui ouvrir des pistes. ROCKS c'est une putain de bonne piste, non ?

      Et puis je sais que je peux compter sur toi pour combler les manques ))) Les commentaires ça sert à ça, affiner le truc, que chacun amène son favori à lui, son anecdote.

      BOC, j'ai jamais accroché, j'ai beau essayé encore de temps à autre, rien à faire. C'est des gros culs, pas moyen de tortiller là dessus. Bad Company là oui, ça me cause. En ce moment je révise mes albums de Grand Funk Railroad, encore un groupe dont on cause pas souvent mais qui a fait de sacrés bons trucs. J'aimerai bien en toucher deux mots à l'occasion. On verra.

      Mais une seconde partie sur Aerosmith, là c'est toi qui veux ma mort )))) Le come back fut impressionnant c'est vrai. Done With Mirrors est un sacré disque, un peu inégal en fin de faces mais quand même. Et avant lui, Rock In The Hard Place était pas si mal vu le contexte.
      Après j'ai un peu décroché, Permanent Vacation avait ce son de batterie qui me casse les oreilles, c'est con quelques morceaux sont excellents (St John, I'm down, Angel, Hangman jury, Permanent vacation...) et par la suite je me suis contenté de regarder les clips (celui de Pink était extra) et de réécouter un peu toujours les mêmes albums (ceux dont je parle dans la chronique) même si le succès de Pump, Get a grip, tous ces hits qu'ils ont eu, ça faisait plaisir pour eux, c'était aussi inattendu que mérité. .

      Et puis, attends, faut que je te mette en appétit pour le livre mais pas que je dévoile tout ))) Remarque c'est pas le genre d'autobiographie qui t'en apprend beaucoup sur les disques en eux mêmes, comme je le dis il s'emmêle les pinceaux plus souvent qu'à son tour (il place Pandora's box sur au moins deux ou trois albums différents)))) mais par contre en pharmaceutique là c'est un cador. Il est perché Steven, faut suivre, il barre dans tous les sens. Il est impayable dans sa philosophie de la vie, il a une vision des choses déconcertante. C'est plus qu'une dualité avec lui.

      T'as aimé le bouquin de Nile Rodgers à ce que je comprends mais moins le Neil Young (son côté autiste professeur foldingue m'avait accroché, j'aime bien quand c'est pas linéaire). Belushi, t'as vu, c'est dramatique la folie de ce mec, il m'a fait pensé à Keith Moon. Ce même goût pour le précipice.
      Rod Stewart va se charger de te mettre relax, tu vas voir, son livre c'est comme passer quelques heures au bistrot avec un pote pendant que mesdames font les emplettes pour les réveillons.

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    2. Je n'ai pas rebondi sur "Toys" & "Rock" juste parce que je suis d'accord avec ta chronique, je fais juste parti des déçus de "Draw.." à peine rattrapé par le "Bootleg" que l'on croyait être un "nouveau" "Live At leeds" au moins un bon Stone live, tu vois on demandait pas le truc à la J Geils (Putain de "Full House")
      Non, le Neil Young je l'aime bien, mais je profite de son côté Puzzle pour le reprendre par petit bout. Mais c'est ma façon de lire, plein d'entamés et parfois j'en fini... Les romans h=généralement je fini, mais les Bio je laisse volontairement traîner.
      BOC, j'avoue ne m'éclater que sur le live "On your Feet" les premiers titres et cette pochette... et ces overdub qui me font dire "Et pourquoi pas?"

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    3. J'oubliais!! Pas d'accord avec toi pour les deux premiers albums... Et voilà!! Le fossé des générations. Je dis encore aujourd'hui que "Get.." est un sans faute et que lis-je!!!!

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    4. Hahaha, mais non t'es pas vieux ))))
      Get your wings ça pourrait être mon préféré. Sur le papier, c'est celui où ils s'essayent au psychédélique et en plus y a des cuivres, ça me parle. Sauf qu'Aerosmith c'est des ploucs du fin fond de la campagne profonde de Boston, ils ont des doigts gros comme des massues et la finesse d'esprit d'un taureau en rut, du coup ça tourne dans le vide, y a plein de passages qui cassent le rythme (woman of the world, seasons of wither, pandora's box) et même les bons titres ne sont pas exploités à fond. Je trouve qu'il y a encore le manque de concision du 1er album en plus d'une ambition dans les compositions qui les dépasse un peu.
      Avec un pack de bière et une tablette de libanais, ça passe sans problème mais dans ce registre là y en a eu des meilleurs qu'eux. A commencer par les Black Crowes justement.

      Mais, attention, quand j'aurai ton âge je changerai peut être d'avis;))))))

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  9. Ha ha ha enfoiré. M'en fous, j"'hésite, je suis en train de me charger une partie de leur disco en FLAC (sur SOulseek) et va savoir, peut-être que je m'en vais vendre mon "Get Your Wings.." avec des arguments imparables, quitte à faire du clientelisme

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  10. Je suis tout à fait d'accord avec toi concernant "Rocks", c'est de loin leur meilleur. J'ai aussi beaucoup d'affection pour "Draw The Line" pour le morceau "Get It Up", qui me fascine. Je reste néanmoins convaincu que Joe Perry est le vrai moteur musical d'Aerosmith. Ses deux premiers disques avec son Project sont efficaces, pas totalement géniaux, mais contiennent ce qui faisait l'essence d'Aerosmith, ce Hard-Blues crasseux. Pour moi, les années 80-90, c'est un naufrage total dans le Hard-FM. Redemption baby.

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    1. marrant, je me retrouve un peu comme mes "aînés" avec les Stones, comme si la carrière d'Aerosmith, moins prolifique mais quand même, avait ses périodes et donc ses adeptes.
      Nous sommes tous d'accord sur "ROCKS" ce qui est pas mal, mais ensuite les chemins se séparent, un peu comme le après "Exiles.." des Stones. La période rock FM (survitaminé et assez jubilatoire quand même) a bien cartonnée, je me demande ce que les acheteurs enthousiastes ont pu penser de ... au hasard ... "Get Yur Wings"

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    2. Le groupe a vraiment deux période de sa carrière très distinctes, comme les Stones en fait : une davantage orientée dans la création d'une musique originale, mais couronnée de succès, et une autre plus putassière, et encore plus riche commercialement parlant.
      Aerosmith a été un groupe de Hard-Rock Blues efficace, avec du charisme, qui sut percer sur le marché américain, à l'heure où les USA cherchaient une réponse à Led Zeppelin et Deep Purple. C'est la vague du Heavy US avec Ted Nugent, Kiss.... et puis, d'autre groupes ont commencé à émerger avec des mélodies plus accrocheuses, des synthés, des belles gueules, dans la foulée du live de Peter Frampton de 1976 : Journey, Heart, Boston, Foreigner, Survivor....
      C'est la fin des grands dinosaures du Hard-Blues qui dominaient le son Rock de l'époque. les Stones avaient injecté du Funk discoïde dans leur musique, Kiss va faire du disco puis du Hard-FM, les grands musiciens internationaux se mettent au synthé au à la musak funky : Bowie, Genesis... Aerosmith n'a fait que suivre le mouvement, et pour refaire surface, plutôt que d'aller inutilement chercher la bagarre, perdue d'avance, de la violence sonore avec le Thrash-Metal, ils se sont tournés vers le Glam-Metal de Motley Crue et le Hard mélodique de Bon Jovi.
      1979-1980 a souvent été une rupture franche dans les discographies de nombreux groupes : Blue Oyster Cult, Kiss, Nugent....

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    3. Tu dois adorer Desmond Child ))))) C'est clair que le FM a divisé les camps mais côté public seulement, les groupes eux y ont tous succombé. Avec plus ou moins de réussite.

      Perso, si les nappes de synthés me hérissent le poil, je ne renie pas tout le genre pour autant. Il y a quelque chose qui flatte l'oreille dans ce gros son chromé typiquement californien. Un truc qui rend heureux, bêtement heureux mais heureux quand même. C'est sûr que ça n'a aucun rapport avec l'approche qu'avaient les groupes lorsqu'ils cherchaient à éduquer leur public, à lui faire partager l'amour du Blues, du Rock'n'Roll ou de la Soul mais d'un autre côté ça a amené une fraicheur, une légèreté après la névrose punk. C'était coloré, plein de nanas avec des nichons énormes planqués derrière des maillots microscopiques, les mecs buvaient du D'Jack en prenant des poses de branleurs avec la coupe de cheveux de Johnny Thunders. Si les New York Dolls avaient déboulés à ce moment là on aurait eu la totale. Au lieu de quoi on a eu Twisted Sister. Ma foi, j'aimais bien Stay Hungry.

      Le reproche que je fais au genre FM, c'est que le son a fini par remplacer la composition. C'est le drame de Mötley Crüe et d'un paquet d'autres, les mecs étaient incapables d'écrire une chanson valable, tout reposait sur le son et le look.
      Par contre quand une chanson tient la route, alors j'adhère. Y a une belle compilation pour l'auto radio à se faire avec le Hard FM, manière de chanter la calvitie au vent en allant à la plage.
      Aerosmith n'ont pas été les pires, ni ceux à qui ça allait le plus mal (Judas Priest doit détenir ce pompon là), ça ne me concernait que de loin mais c'était du bon boulot. Pour MTV, certes. Mais depuis, c'est encore pire.

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    4. Ah mais je ne dis pas, je succombe à certaines mélodies faciles. Pat Travers par exemple, a su faire du Hard-Rock mélodique très accrocheur, mais il y a un truc en plus qui fait que j'adore tout ce qu'il a fait dans les années 80. J'aime aussi beaucoup Coney Hatch. Leurs deux premiers disques sont passionnants. Et puis il y a aussi tous les groupes de la New Wave Of British Heavy-Metal qui on viré vers le Rock commercial. A commencer par Diamond Head avec son superbe "Canterbury". Et il y aussi Trespass, obscure formation très douée qui a su produire un Hard-Rock mélodique de très grande qualité. Quant à Def Leppard, je reste cantonné aux deux premiers disques. Après, c'est au-delà de ma résistance physique. Autre formation pour laquelle je reste un inconditionnelle, c'est le Rainbow de Ritchie Blackmore, y compris avec le très permanenté Joe Lynn Turner au chant. Je trouve ça irrésistible.
      Chez les américains, Blue Oyster Cult sut rester musicalement intéressant au-delà de 1979, même si accepter que le quintet qui produisit "Tyranny And Mutation" ait sorti de tels disques. Journey, par contre, j'ai toujours du mal. Steve Perry m'exaspère, en fait.
      Pour ce qui est du cas Motley Crue, j'adore leur tout premier disque, totalement irrésistible. Après "Shout At The Devil", ça devient franchement pénible. Je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait que beaucoup de groupes étaient incapables de composer de vraies chansons, et se focalisaient sur le look, la production et l'esbroufe technique.

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    5. Journey, ils ont signé le tube FM par excellence (en plus d'être le final des Soprano) Don't stop believin'. Et ce morceau je veux bien lui reconnaître tout ce qu'on voudra comme défauts mais je l'adore depuis le jour de sa sortie, il ne m'a jamais lâché. C'est une grande chanson comme il s'en écrivait à l'époque du Brill Building. Quand à la fin du dernier épisode des Soprano, Tony le sélectionne dans le juke box, j'étais sur le cul, bouleversé et tout.

      Sinon, je note Coney Hatch, connais pas du tout, Trespass, seulement de nom, sans doute vu dans un Enfer magazine. Canterbury par contre, oui, bon souvenir, je vais le réécouter du coup. Et Rainbow alors là je dis oui sur toute la ligne, de Dio (Serge te dira qu'il a commencé en chantant du Doo Wop)à Joe Lynn Turner (pas si éloigné de Steve Perry). Même l'intermède Graham Bonnet avait du nerf.

      Le Too fast for love de Mötley Cüe est leur meilleur, c'est vrai (y avait un truc dans Merry-go-round), ce côté démo mal branlée mais ça reste cent coudées en dessous de Hanoï Rocks (que tous les groupes du sunset ont tous pillés).

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    6. Bon ça y est tu m'as eu à l'usure, maudit Spanky Man et j'avoue que les albums Draw the line et Night in the ruts sont sacrément bien foutus et hautement addictifs (les cuivres y sont pour beaucoup pour sûr).
      Du coup, je suis même aller fureter dans leur discographie plus tardive et j'ai déniché un autre excellent opus sorti en 2004 qui se nomme Honkin' on bobo, un disque qui se singularise du reste de leur répertoire puisqu'il s'agit de leur putain d'hommage au blues.

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    7. Ah voila que tu retrouves la raison, c'est une bonne chose. Je confirme les qualités de Honkin' on bobo (d'ailleurs parfait pour l'amateur de Heavy Blues qu'est l'ami Budgie). Son seul défaut est de n'être sorti en vinyl qu'en toute petite quantité et de fait de coûter un bras (si tu le vois sur Toulouse à un prix raisonnable, fais moi signe).

      Devant Hantoss doit avoir raison, je vais devoir écrire la seconde partie !

      Et écoutes Rocks, tu m'en diras des nouvelles. (et aussi Get your wings comme ça tu pourras participer au débat qui nous anime).

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  11. Réponses
    1. J'ai essayé ! Avec toutes leurs périodes et dans toutes les miennes aussi. De Tyranny and Mutation à Revolution by Night, je crois les avoir tous écoutés au moins une fois. Mais ça l'a jamais fait.
      Conseille moi un album ou deux et je retente le coup.

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    2. Some Enchanted Evening

      C'est dépouillé, c'est live et j'ai la trique en écoutant cela sur mon Combo Hifi de la mort...
      YaMaha, Mc IntosH et TaNnoy

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  12. Hello, un peu, beaucoup, d'accord avec les nombreux com' qui précèdent et histoire de venir mettre mon petit grain de sel une tendresse particulière pour le premier. Découvert sur le tard, car comme beaucoup je me suis précipité sur Toys et Rocks et puis un jour je suis tombé dessus lors d'un déstockage et j'ai été bluffé. Bluffé par la maturité et la qualité des morceaux. On ne parle pas là du grand album d'Aerosmith mais plutôt du fidèle compagnon que tu as plaisir à remettre sur la platine quand tu veux un truc simple, efficace et bien fichu. Il faudrait faire un truc d'ailleurs sur tous ces albums qui loin des classiques, des incontournables sont pour nous des compagnons de chaque jour, chaque semaine... Au boulot Mr Spanky!!

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    1. Je note. Un papier sur les albums de chevet plutôt que les chef d’œuvres, comme ça vous viendrez tous râler que c'est pas çui là le meilleur....hahaha je le sais parce que c'est déjà souvent ce que je fais de prendre à rebrousse poil les discographies et qu'à chaque fois y a Devant Hantoss qui me dit que je suis de mauvaise foi, que je fais mon intéressant. Sauf évidemment pour Aerosmith, voila que je désigne les deux mêmes que tout le monde comme étant les plus essentiels (Rocks et Toys) et dans le mille Émile, vous arrivez comme des fleurs avec Get Your Wings et Mama Kin....même Honkin' a Bobo pour Harry Max !!!!!
      Non mais oh ! Vous voulez me rendre dingue ?
      Le meilleur c'est Night in the Ruts et basta !

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    2. @Renaud Benech,
      chope toi Up In Smoke, c'est un bootleg qui regroupe deux concerts diffusés à la radio, le second est de 1978 et, surtout, le premier est de 1973. Aerosmith y joue une grande partie du 1er album dans des versions démoniaques et le son envoie du bois.

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    3. Sur la mauvaise foi je n'ajouterai rien, de crainte que tu ne cesses.. mais le conseil du live ne tombe dans l'oreille d'un sourd frustré d'un grand album live d'Aerosmith, je me disais, vont pas me faire le coup des Stooges ou Mozart Live, on n'a rien qu'à imaginer...

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    4. Tu connais l'adresse où aller, tu tapes Live ou radio broadcast ou BBC à la suite du nom de ton groupe préféré du moment et c'est bonne surprise garantie. Dans le cas Aerosmith, y en a de toutes les époques )))))
      Avec tes âneries je révise la seconde partie de leur carrière et figure toi que ça a foutrement bien vieilli. Je m'étais surtout concentré sur les clips (va savoir pourquoi...) mais les albums fonctionnent à merveilles eux aussi.

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  13. hé hugo toi aussi t'es passé par l'as des lots ? moi c'est la bas que j'ai choppé cette bio, en solderie, déjà le titre "est ce que le bruit dans ma tête te dérange" et ben ç'est con-con mais tellement sincère ... et cet après midi bing ! il y avait celle de pete townshend ! hop ! dans les fouilles, du coup j'ai pris celle de steven pour l'offrir a un pote (il y avait aussi un bouquin sur beth dito et des tas de song book pour musicien) et ... quel beau chanteur de rock'n'roll ! qui a commencé par draguer en ce faisant passer pour le frère de mick pour emballer, c'est pas mignon ? après avec leurs histoires de dope, ils ont plutôt réussi à durer eux au moins musicalement parlant. c'est souvent le drame facile pour les motley crue et compagnie, ils pondent des premiers album excitants et après ils se répandent en conneries tout en gagnant leur thunes, qui ira plaindre ces abrutis ? des abrutis pour sur ... moi j'ai connu ce groupe dans les 80 via le disque "bootleg" qui m'a pas plu, je m'attendais a plus énergique, mais le 45t "kings and queens" qui est une chanson magnifique de par ce qu'est le mec (j'aime le mélo) m'a convaincu ... après "walk this way" "no more no more" ... je prend, ça rocks

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    1. Je dévalise leurs étalages à chaque occasion, c'est les princes de la bio à juste prix.

      Ces bouquins des uns et des autres, j'en rêvais quand j'étais gamin. Y avait nib comme bon livres sur le sujet (ceux édités chez Rolk & Fock étaient plein de bonne volonté mais les auteurs avaient jamais vu la queue de la moindre information recueillie à la source). Ça a commencé à s'agiter avec les traductions des Woody Guthrie puis ce Personne ne sortira d'ici vivant dont le succès a montré l'existence d'un public pour les livres sur le Rock.

      Maintenant, on a le cas inverse, il sort n'importe quoi ! Les mots et le reste publient des recueils de banalités sur Alice Cooper, Clash...et camion blanc continue à foutre les miches à la syntaxe. Mon mot d'ordre reste le même, fuyez les auteurs français (ils ne font que colporter des ouïe-dires, ne font jamais d'enquête par eux-même auprès des artistes en question ou de leur entourage et facturent leur daube 30€) et privilégiez les autobiographies (le gonze ne raconte que ce qu'il veut mais on retrouve sa personnalité en lisant entre les lignes).
      Et surtout, chopez tout ce qui sort aux éditions Allia!

      Je l'aime bien Bootleg, il n'est pas barbare comme le Double Gonzo de Ted Nugent mais il nous épargne les versions de 10mns. Dans le genre Kings & Queens y a aussi Mia qui se pose là dans le mélo...Ooooooh don't you cry...MiaaaaAAAiii !!!!!

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    2. Sur le Live! Bootleg, le medley Mother popcorn / Draw the line sonne méchamment bien et dans le genre hommage à James Brown cette version funky en diable en impose.
      Côté live, Classics Live et le plus récent Rockin' the joint sont plus que recommandables également.
      Quant à Devant Hantoss, je le rejoins totalement sur le premier album qui, précisément grâce à sa production dépouillée, offre de putains de morceaux aussi concis que jouissifs.
      Bon me voilà devenu Aerosmith addict itou !

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    3. Moi je viens de commencer le bouquin, Steve est devenu mon nouveau Maître à penser. Ha Ha ! ^^^^

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    4. Vu le bonhomme, j'en connais un qui a du souci à se faire...

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    5. Et Done with Mirror alors ? Tu l'as pas essayé celui là ?
      Pour les Live, suis d'accord avec toi...ils sont tous bons ))))) Puisque tu fais dans la gourmandise tu peux aussi te lancer dans Up In Smoke c'est une tuerie et tu sais où le trouver.

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    6. D'ailleurs même le live A little South of sanity est bon lui aussi alors qui date de leur période la moins intéressante celle de Get a grip / Nine lives.
      S'il est bon c'est parce qu'il propose des morceaux dotés d'un son relativement plus brut que la production sonore surgonflée de ces deux albums à rallonge plutôt pénibles à l'écoute même si une poignée de titres se révèlent plus que convenables.
      De toute façon rayon album raté, c'est Just push play - cette horreur inqualifiable !- qui se distingue haut la main.
      Quant à Done with mirrors je ne vais pas tarder à l'écouter, mais là en ce moment je suis sur Rock in a hard place (celui sans Joe Perry et Brad Whitford) qui est loin d'être la purge que certains ont dénoncé. Au contraire, il se tient parfaitement (écouter donc Push comes to shove pour vous en convaincre) et démontre, comme tu l'as souligné dans ton papier, que Steven Tyler est pour beaucoup dans la réussite des compositions de ce groupe.

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    7. Exact, Rock in a hard place n'a pas à rougir de l'absence des deux gratteux originaux (Perry est d'ailleurs déjà en partie absent de Night in the ruts) et il contient même de franches réussites parfois inattendues, le Cry me a river de Julie London fallait être couillu (ou totalement inconscient...))) pour s'y risquer. Et il fallait être foutrement bon pour s'en tirer de la sorte. C'est clair que Tyler a l'ascendant sur le groupe, il en est le mélodiste et celui qui le fait avancer. Les autres se chargent de l'habillage mais c'est le chanteur qui dessine les pin-ups qui vont le porter.

      La période Get a grip/Nine lives, j'en aime principalement les hits, je suis dingue de Crazy, Pink et Cryin' et des vidéos qui vont avec. Ça faisait partie des bouffées d'air frais quand tu tombais là dessus à l'époque où M6 était un robinet à clips.

      Je ne connais pas A little south of sanity, je vais corriger ce manque de ce pas.

      Done with mirror est celui qui se rapproche le plus du premier album, comme si au moment de se reformer ils avaient choisi de repartir de la base. Il est inégal mais je l'aime beaucoup.

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    8. Alors Done with mirrors, il me parle pour sûr et à mon avis The Georgia Satellites ont dû l'écouter en boucle celui-là. Pour info Let the music do the talking était déjà présente sur l'album solo de Joe Perry dans une version tout aussi tonitruante que celle du disque avec Aerosmith. Quoiqu'il en soit Ted Templeman, ce sphinx de la production Hard Rock, les a effectivement remis sur la bonne voie avec cet opus.

      Pour en revenir à Get a grip / Nine lives ce qui me gêne dans ses deux albums (tout comme sur Pump par moments), c'est qu'ils sont boursouflés: production sonore assourdissante et agressive qui te tape très vite sur le système (la batterie tu n'en peux plus de l'entendre marteler tellement elle est mise en avant !), trop de fioritures musicales (et vas-y que je te mets du violon à tout bout de champ, et vas-y que j'accumule les couches de guitares et vas-y que ça braille sévère au niveau vocal).
      C'est bien simple, il n'y a pas de place pour respirer un tant soi peu sur ces disques qui sont si touffus qu'ils en deviennent oppressants et leur durée bien trop excessive (révolue l'époque bénie des vinyls de 8 à 9 morceaux et basta !)n'arrange en rien les choses.

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    9. Ils sont biens les 2 ou 3 Joe Perry en solo mais il leur manque la dimension ultra superstar stereo golden sound du rock qui tue sa race que Steven tyler apporte à Aerosmith.
      Par contre le son de batterie des late 80's c'est affreux, un calvaire, ça gâchait déjà une partie de Permanent vacation.

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  14. hiiii !!!! moi aussi j ai du bruit dans la tete.... c est grave doc ? sinon super article bizz Pam.

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    1. Steven Tyler a plutôt l'air de bien le vivre. Il a trouvé la médication qui va avec, l'ordonnance est dans le bouquin mais je te déconseille de tout essayer dès la première prise.))))

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    2. je le vis tres bien aussi!! mdr !! et pas besoin d ordonnance!!! pfffffffffffffffffffff!!

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