Rien d’plus à dire !
Je
n’me fendrai pas d’un point Météo, en Haute Normandie ce s’rait comme
du foutage de gueule, rien d’bien neuf côté Art de la table et le foot…
toi-même tu sais !!
Back to Music !
Back to Music !
Triple gifle à l’écoute de ce disque. La première pour l’avoir gardé là à côté des platines parce que Ska. Hum…mon seul souvenir du Ska revu par les yankees c’est les compils Ska-Ville USA sorties milieu/fin 80. Du jus ouais mais ça s’arrête là, beaucoup plus proche de la fanfare à roucoucougne que de Prince Buster, comme quoi, suffit pas d’brosser les cordes à r’brousse poil pour faire du Ska !!
La seconde parc’quand fait, ce n’est pas du Ska mais du Rock Steady, direct affiché par le groupe qui se défend haut et fort de son amour pour le genre et la préservation du Style.
La troisième, juste parc’que des fois j’m’étonne tout seul d’êt’ aussi con, retarder l’innévitab’ sous prétexte que Pistrell le chat va sauter sur la platine, elle croit encore que c’est un tourniquet à minou, que je n’ai pas l’temps ni l’envie de mettre un disque le soir, préfère le silence en rentrant du taf et, et en fait Rien d’plus à Dire !!
Une voix, légère, souple, enjôleuse, un d’ces trucs qui mériterait de tutoyer les anges, diablement bon. Des harmonies, pas trop, juste comme à c’est qui faut et des chœurs à la juste mesure de c’que c’est bon. La musique est ronde, chaude, la basse vous prend direct par la taille, sautillante, tortillante, harmonica, keybords Jackie Mittoo-isant, des mélodies de partout.
On se sent tout de suite à son aise, Studio One, 13 Brentford Road Kingston Jamaica. Dans un coin du studio ou dans la cour, les Heptones de Leroy Sibble joueraient aux dominos avec Carlton & the shoes, les Gaylads donneraient quelques tuyaux pour améliorer les harmonies sur un titre, Slim Smith, près de la console, les yeux fermés, dodelinn’rait du pétard en rythme et Ken Boothe, de sa sagesse couvrirait du regard ces p’tits gars qui enregistrent là leur premier album…. Mais Non !
C’est Pomme, on est en plein Brooklyn, sta zunis et jamais, mais alors jamais les Frightnrs n’essaient de mimer tous ces grands noms de la musique Jamaïcaine, pas d’accent ni de patois jamaïcain, seul le son du disque nous ramène sur l’Ile aux Trésors. Ce son si rond, cette basse qui ronfle à n’en plus finir, ce sentiment d’une pièce de trent’ mètre carré juste équipée de deux micros où l’histoire s’est faite.
On se sent tout de suite à son aise, Studio One, 13 Brentford Road Kingston Jamaica. Dans un coin du studio ou dans la cour, les Heptones de Leroy Sibble joueraient aux dominos avec Carlton & the shoes, les Gaylads donneraient quelques tuyaux pour améliorer les harmonies sur un titre, Slim Smith, près de la console, les yeux fermés, dodelinn’rait du pétard en rythme et Ken Boothe, de sa sagesse couvrirait du regard ces p’tits gars qui enregistrent là leur premier album…. Mais Non !
C’est Pomme, on est en plein Brooklyn, sta zunis et jamais, mais alors jamais les Frightnrs n’essaient de mimer tous ces grands noms de la musique Jamaïcaine, pas d’accent ni de patois jamaïcain, seul le son du disque nous ramène sur l’Ile aux Trésors. Ce son si rond, cette basse qui ronfle à n’en plus finir, ce sentiment d’une pièce de trent’ mètre carré juste équipée de deux micros où l’histoire s’est faite.
Si le groupe œuvre à la préservation du style, adoptant le son de ce qui a bercé les Dancehalls fin 60, chant langoureux, harmonie, finesse, richesse musicale et chansons, souvent love et ses tribulations, pas de commentaires sociaux et bien moins encore de propagande rastafoireuse, juste de belles chansons sacrément bien écrites, le chanteur, Dan Klein, reste lui un ti gars de Brooklyn, et ne gomme en rien cette touche. Si le Rock Steady était une version à contre temps de Stax et Motown Records, alors les Frightnrs ramènent ici le bébé au berceau, et c’est là que ce disque devient très vite génial, on sent ce feeling de ti gars élevés au son d’un Sam Cooke, Ben E King et j’en passe, Booker.T.
Vous n’êt’ pas amateur ou même « connaisseur » de jamaïcannerie, tant mieux, cette galette est pour vous, plus encore même, esprit large et non pas toujours tout résoudre au son d’une production ou d’un genre. Quand une chanson est bonne, elle ne le doit ni à un genre musical ou une question d’étiquette, pas de la music pour esthète, de con, non elle est bonne parc’que sentie, suée, transpirée par ses interprètes, une question de vie…
Vous n’êt’ pas amateur ou même « connaisseur » de jamaïcannerie, tant mieux, cette galette est pour vous, plus encore même, esprit large et non pas toujours tout résoudre au son d’une production ou d’un genre. Quand une chanson est bonne, elle ne le doit ni à un genre musical ou une question d’étiquette, pas de la music pour esthète, de con, non elle est bonne parc’que sentie, suée, transpirée par ses interprètes, une question de vie…
Le groove est ici bien plus riche que les productions Studio One, plus large et pour cause, si on n’en avait pas parlé jusque-là, voilà, c’est une production Daptone Records, label qui n’a plus à nous prouver que seul pour eux, la qualité et la justesse compte. Qualité et justesse mises en avant peut-être encore plus que d’habitude, le chanteur ayant été diagnostiqué baisé par la maladie de charcot au début de l’enregistrement, aucun doute alors que le groupe enregistrait ici leur seul et unique album. Si le chanteur est malheureus’ment parti avant même la sortie du disque, ce témoignage sur galette de c’que peuvent encore aujourd’hui faire de vrais passionnés de sisic, groupe comme label est particulièrement touchant. Onze titres, et y’en aura jamais plus, c’est tell ’ment bon quand ça sonne vrai.
Je pourrai sans doute encore vous en causer pendant des lignes et des lignes, mais sincèr’ment, si vous avez comme une envie d’une tranche de douceur, ‘sitez pas, The Frightnrs, Rien d’plus à dire !
Si, Un Big Up à Didi la Savate !!
7red