Au rayon des similitudes, je ne serais pas surpris d'apprendre que Dusty Hill est mort d'une absorption trop massive de painkillers, comme Prince, Tom Petty et d'autres encore qui semblent vouloir répondre à l'appel de la scène, alors même que leurs corps lâchent la rampe. ZZ Top venait de rempiler pour un tour américain lorsqu'une énième douleur à la hanche a renvoyé le bassiste dans ses pénates, laissant ses vieux acolytes de route poursuivre sans lui. Il a été retrouvé inanimé dans son lit, sans doute que Dusty n'avait pas d’ascenseur.
Qu'est ce que vous voulez que je vous dises de plus ? Que j'aime ZZ Top depuis un temps considérable ? Depuis qu'une vendeuse de chez Boyé, Carcassonne, m'avait refilé en douce un lot d'invendus pour étayer une collection de disques en pleine croissance. Tres Hombres en faisait partie, le Grand Funk Hits aussi et Pin Ups de Bowie. Les années 70 s'apprêtaient à faire le grand saut, Grand Funk avait splitté, l'actualité de Bowie se nommait Lodger alors j'ai embrayé dessus et comme ZZ Top venaient de sortir Degüello, je suis devenu accro.
Dusty Hill, je ne vais pas vous faire sa nécrologie en profondeur. Le gars était un collectionneur fanatique d'Elvis Presley, ça devrait suffire pour l'aimer. Il était aussi économe en notes jouées, une sorte d'anti-thèse de John Entwistle. Avec qui il avait quand même quelques points communs au delà d'un son énorme et distordu au possible. Celui d'avoir une poignée de classiques, et pas des moindres, à défendre à chaque concert, Tush, Heard it on the X, Beer drinkers and hell raisers, Hi Fi mama, I got the 6 (gimme your 9, Prince n'aurait rien trouver à y redire), Party on the patio, et aussi de participer au spectacle avec un sens du décalé dont l'humour manque cruellement aux poseurs. Son truc à plumes à Dusty, c'était de recouvrir ses basses de fourrures, manière de finir de ressembler à un gremlins.
ZZ Top va continuer sa tournée, en fera surement une ou deux autres avant qu'une mauvaise nouvelle de plus ne fasse définitivement de nous tous un ramassis de gothiques et de ce blog un repaire de nécrologues. Et là dessus voila qu'on nous ressuscite Prince. Welcome 2 America, vient d’atterrir sur ma platine. Trois faces vinyliques de titres qu'il avait renoncé à sortir en 2010, alors que le projet était finalisé. On ne saura jamais pourquoi, peut être parce que rarement les influences auront été aussi évidentes. Curtis Mayfield, Marvin Gaye, Isaac Hayes nous font de gros clin d’œil, mais c'est Norman Whitfield qui est porté en référence le temps d'un premier morceau qui, en plus de donner son nom à l'album, le sublime totalement. Groove lent, ton grave, l'Amérique de Prince n'est pas un décor de carte postale.
Je vais être aussi honnête que possible, le disque ne se remet pas de cette fantastique ouverture. Aussi bons soient-ils, et ils le sont, les autres morceaux souffrent de l'écrasante présence de Welcome 2 America. Comme ceux de Sign O' The Times avaient peine à s'imposer, après la fracassante entrée en matière du morceau titre. La comparaison s'arrête là, aucun If I was your girlfriend ne se révèle à l'usage en levant le voile sur mille trésors. Welcome 2 America n'est pas le chef d’œuvre égaré qu'on ne manquera pas de nous vanter. C'est du Prince en creux, plus consistant que Planet Earth qu'il évoque à l'occasion (Hot summer faisant figure de The one U wanna C) et supérieur à 20Ten qui pris sa place sur le calendrier des parutions. On y croise When she comes dans une version en deçà de celle qu'il enregistrera plus tard et l'ensemble est loin d'être déplaisant, même si rien ici, hormis Welcome 2 America, Check the record et Hot summer, ne hisse l'album au niveau de 3121, LotusFlower ou du sprint final que composent Art Official Age et les Phase One & Two de Hitnrun.
En conclusion, le moment est surement venu de passer un deal avec la faucheuse, on cesse d'exploiter ses troupes et en échange elle nous laisse de quoi finir le voyage en bonne compagnie.
Hugo Spanky
... triste nouvelle... On aurait presque cru les ZZ-Top inaltérables (cachés derrières leur barbes et lunettes noires, l'âge ne semblait pas avoir d'emprise). Et puis voilà que le sympathique Dusty tire sa révérence en pleine tournée.
RépondreSupprimer"Deguëllo" tourne en boucle, finissant les enceintes déjà bien fatiguées du bureau. Sa voix écorchée (Hifi Mama) et ses "pas de deux" avec son compère Billy G vont terriblement manquer.
Pas vraiment minimaliste le père Dusty. D'ailleurs, s'il revendiquait fièrement l'influence de Jack Bruce et de Paul McCartney, probablement que James Jamerson (Le bassiste de la Motown) l'ait aussi marqué profondément.
(nous sommes apparemment nombreux à avoir découvert ZZ avec "Tres Hombres" 😉)
C'est volontaire l' "association fourrure" ? L'un l'affichant sur sa volumineuse basse tandis que l'autre c'est aux pieds (c'est d'ailleurs piqué à David Lee Roth). Bien trouvé 😁
RépondreSupprimerOui, ça m'est apparu comme une évidence, ce goût partagé ))) Vu le nombre de nécro que j'aligne depuis quelques temps, j'essaye de trouver de quoi caler un peu d'humour au milieu de tout ça.
SupprimerJack Bruce ? Comment tu y vas ))) Je veux bien que Dusty Hill le considère comme un des plus grands, mais je ne pense pas qu'il s'en soit inspiré pour développer son jeu. Dans son cas, on est plus dans le groove carnassier que dans la virtuosité. Je suis d'accord concernant Jamerson par contre, on ne le dira jamais assez mais ZZ Top est un groupe incroyablement funky.
Ha, oui, tout à fait. C'est ce que je voulais dire avec l'affiliation Jamerson. A mon sens, Dusty, très sous-estimé, avait ce don pour insuffler une touche Funky - judicieusement appuyée par Frank Beard - sans jamais sur-jouer (ce qui n'est pas donné à tout le monde - notamment aux USA... -).
SupprimerSi, si, Dusty revendiquait bien l'importante influence de Jack Bruce à son égard, et notamment de Cream. Toutefois, il avait expliqué ne pas vouloir tomber dans les escapades solo, préférant coller à la musique. Servir le groupe. Ce n'est pas vraiment évident sur disque, mais si l'on scrute le groupe en live, on remarque que Billy G ne joue pas forcément tout le temps. C'est l'incroyable section rythmique qui remplit l'espace sonore. Ce qui permet parfois à Billy de laisser tranquillement résonner ses accords. Du grand art.
"Nasty Dogs and Funky Kings"
On est d'accord sur l'énorme nuance entre le ZZ Top des concerts et celui du studio. A partir de Degüello, et on peut faire là encore un parallèle avec Prince, Bily Gibbons va devenir un sorcier de la table de mixage, d'abord en collant des guitares absolument partout puis dès El Loco en introduisant de plus en plus d'électronique pour en arriver à Eliminator et Afterburner sur lesquels il est quasiment le seul des trois à jouer.
SupprimerEn live c'est une toute autre histoire, c'est là que Dusty Hill et Frank Beard déploient leur immense talent, ce sens du timing sans équivalent pour créer cette mouvante masse sonore qui définie le son du groupe au moins autant que les innombrables coups de jarnac de Billy Gibbons. Le son de basse de Dusty Hill en live, c'était un truc à rendre Lemmy vert de jalousie )))
Tu cites Nasty dogs and funky kings, c'est celle que j'ai posé sur la platine en apprenant la sinistre nouvelle. Quel monument cette face B de Fandango!
C'en est fini des tres caballeros et putain ça fout grave les boules !
RépondreSupprimerTu annonces que Billy et Frank vont malgré tout continuer leur tournée ; je trouve que ça manque de classe, ce n'est pas digne d'un texan cette attitude. Sur ce coup là, ils me déçoivent.
D'après Billy Gibbons en personne, ce serait un souhait de Dusty. Qu'il continue le groupe et la tournée. Et qu'il soit remplacé par Elwood Francis, leur fidèle technicien depuis des lustres (que d'autres groupes ont parfois débauché le temps d'une tournée). Il ne voulait pas que la musique de ZZ-Top, leur bébé de 50 piges, ne disparaisse pas avec lui.
SupprimerMaintenant, à savoir si c'est vrai ou si c'est une excuse montée de toutes pièces.
Toutefois, il y a des années, lorsque Dusty s'était tiré une balle dans le bide (réellement un accident... ou une dispute conjugale... 😏), Billy et Frank avaient attendu qu'il soit totalement rétabli pour se remettre au travail.
Ils avaient aussi su patienter 3 ans quand Frank Beard était tombé dans la dope (le fameux break entre Tejas et Degüello), mais ils avaient une bonne raison pour ça, ils étaient tous vivants. La donne est différente cette fois ci, ils sont en pleine tournée, la première depuis le covid et le blackout qu'il a engendré, je crois que trop de choses sont en jeu pour abandonner la partie. C'est très texan aussi, finalement, d'aller au bout même cerné par les cadavres des siens. Remember the Alamo !
SupprimerSans vouloir vous manquer de respect Harry Max, je trouve qu'ils ont bien fait au contraire, vu qu'ils étaient en pleine tournée, et que bon, ils avaient dû évoquer plus d'une fois le sujet vu la souffrance de moins en moins soutenable pour Dusty. Puis c'est un technicien, il vient de l'intérieur. Puis vu le quota de sympathie que le public éprouve pour ce groupe, je pense que c'était la meilleure chose à faire.
SupprimerOui le sujet avait clairement été évoqué lorsque Dusty Hill a dû quitter la tournée, le groupe avait d'ailleurs déjà donné un concert sans lui quelques jours avant son décès.
SupprimerEt comme le dit Sylvie, c'est le technicien guitare qui le remplace, c'est pas comme si ils embauchaient Axl Rose )))
Les récentes interviews de Bily Gibbons confirment que Dusty Hill savait dès le début que sa présence sur la tournée serait aléatoire. Il souffrait d'ulcères, d'une épaule abimée au point de le gêner jusque pour porter sa basse et d'une hanche. Tout cela renforce ma crainte concernant les anti-douleurs.
RépondreSupprimerQuoiqu'il en soit, les assureurs exigent une solution de remplacement dans des cas comme celui ci, vu les sommes en jeu, le risque d'annulations de concert est plus que calculé. L'âge de tous ces mecs ne va pas améliorer la donne, chaque groupe qui voudra partir en tournée sera confronté à ce dilemme.
On en est là.
C'est bien plus pragmatique effectivement. Ça nous rappelle que la musique est aussi une affaire de gros sous. Enfin, "aussi", mais "surtout" avec leur système de festivals.
SupprimerDe gros sous sans doute, mais aussi de passion. Je pense, peut être naïvement, que ce qui anime encore ces mecs là, qui n'ont rien de plus à gagner, c'est le plaisir de jouer, de voyager en étant reçu partout dans d'excellentes conditions, plutôt que de mourir lentement dans une baraque de luxe.
SupprimerBilly Gibbons ne s'est pas gâté les doigts, il joue toujours merveilleusement bien et le répertoire de ZZ Top est son meilleur terrain d'expression. Le gars est resté actif, il fait ses disques, ses clips, il est toujours dispo pour donner des interviews aux radios, taper le bœuf à la moindre occasion, on sent que c'est sa vie qu'il partage. J'y vois une nuance avec des groupes comme les Who ou les Stones qui sortent du formol pour exploiter leur lointain passé en donnant des concerts dont la qualité se dégradent un peu plus encore à chaque fois.
ZZ Top sans Dusty Hill, le E.Street Band de Springsteen sans Clarence Clemons et Danny Federici, bien sur que ça sera plus jamais la même, mais les mecs n'ont jamais lâché la rampe, ne se sont jamais fait désirer comme des divas, ils ont bâti leurs carrières sur scène et ils sont toujours impeccables dans l'exercice, alors je ne vais pas leur reprocher de continuer. Même si j'aimerais bien que Billy Gibbons fasse une émission de cuisine )))
"Une affaire de gros sous", c'est certain.
RépondreSupprimerBon, au final, et comme vous l'avez déjà évoqué à maintes reprises, quand on a déjà tant donné depuis plusieurs décennies à la musique, ne serait-il pas plus digne de savoir raccrocher les gants avant que ce genre de déconvenue ne survienne et salisse une réputation jusqu'alors irréprochable ?
Avec cette attitude ZZ Top rejoint hélas la triste clique suivante : Fleetwood Mac et sa tournée sans Lindsey, Ac/DC avec Axl Rose, Deep Purple lessivé qui n'est plus qu'une caricature de lui-même, Springsteen et ses shows à Broadway qui sont une contradiction de sa carrière, les Red Hot dont les concerts ne sont plus que des pétards mouillés et je pourrais en citer des tas et des tas du même triste acabit. Je veux dire il est tant que tout ce cirque s'arrête !
Nos commentaires se croisent et se répondent finalement sans le vouloir. T'as raison sur bien des points que tu cites, bon, Fleetwood Mac on sait plus trop qu'elle est la formation d'origine, c'est un cas à part, ils ont fait toutes les combinaisons possibles ))) Il est clair que celle sans Lindsey Buckingham n'est pas la meilleure.
SupprimerDeep Purple, ok, c'est la cata intégrale depuis des lustres (en fait depuis qu'ils ont choisi de se reformer avec Gillan et Glover plutôt que Coverdale et Hughes). AC/DC, idem, les albums sont médiocres, Angus est ridicule, les piliers sont morts et ce n'est pas Axl Rose qui peut changer la donne (encore moins assis sur un trône avec un pied dans le plâtre, là c'est vraiment l'EHPAD)))
Springsteen à Broadway, c'est pire que tout. Un non-sens absolu. Le mec est devenu abject, il a cru à ses propres conneries. Mais avec le E.Street Band, les concerts sont encore impeccables.
Pff, c'est compliqué tout ça. Perso, je ne vais plus en voir aucun, ça m'a gonflé pour un tas de raisons. Le prix, le fait que je n'y crois plus et que du coup la magie n'opère plus sur moi, les conditions dans lesquelles les salles nous accueillent. Et je parle même pas des festivals qu'évoque Sylvie.
Mais de là à ce que ça s'arrête.... Il existe carrément un festival des tributes à Agde avec des sosies de Goldman, Johnny et toute la clique. Hier soir c'était Mike Brant, Sardou (par anticipation) et Michael Jackson et ce soir c'est Muse et ZZ Top (ils ont fait vite). Le pire c'est que les FuZZ Top sont pas si mal ))) https://www.youtube.com/watch?v=5uKrlgVf2ws
On en arrive à un tel point d'absurdité où on pourrait même confondre un Tribute Band avec l'original... quelle époque !
RépondreSupprimerTiens, tu veux rire ? Dans la semaine Véronique Sanson est passée à Agde. Le contexte, tu le connais, pass sanitaire, distanciation et tout le bordel. S’inquiéter de tout ça, c'était mal connaître les talents d'organisateur de nos promoteurs locaux. La solution a été simple. Le groupe sur une scène flottante d'un côté du canal, le public sur des tribune de kermesse de l'autre côté du canal et Véronique Sanson...sur une barque qui faisait des aller-retour devant la tribune ))))) C'est pas beau, ça ? J'en pleure encore de rire. Heureusement qu'elle était pas bourrée, il aurait plus manqué qu'elle chope le mal de mer ))) Deux jours après ils ont fait la même avec Nicoletta !
SupprimerTu me connais, j'ai toujours trouvé ce monde absurde et j'ai sans cesse tourné en dérision tout ce qui pouvait l'être, mais là, je suis largement battu à mon propre jeu )))
Ha ha, dis moi qu'il y avait un piano à queue sur la barque, que ça tanguait ....
SupprimerOn vit de ces trucs ))) Je t'ai notifié sur facebook, vidéo d'anthologie.
SupprimerVu mais fermé aux commentaires, je crois. De toute façon mon commentaire aurait été réduit. Je dirai que maintenant que ma compagne - entre autre - m'a réconcilié avec cette chanteuse (et d'autres) je dirai qu'elle aussi a son passé pour tout accepter. Je pensais rire à la vidéo (ta faute et ton esprit de dérision) mais dans le noir, ce bateau qui sillonne (ça se dit?) quelque chose de moins grotesque que AC/DC mais pas vraiment marrant.
SupprimerC'est même un brin pathétique ))) Le plus beau c'est que le public est heureux, t'imagines où on en est niveau exigence.
SupprimerJ'avais vu Véronique Sanson lors de la tournée consacrée à ses disques "américains" et c'était franchement excellent. Elle fait partie de ce qu'on a eu de meilleur, hélas je crois que ce qu'on appelle concert dorénavant reflète finalement plus ce qu'est devenu le public que l'identité de l'artiste. This is what you want, this is what you get comme disait l'autre.
Ah oui ce concert de la Sanson, c'est encore plus fort que Spinal Tap ce truc de taré !
SupprimerNon, mais où vont-ils chercher des idées pareilles !?
Qui a dit que la "nostalgie n'est plus ce qu'elle était"? J'ai lu échanges compris. Pas encore une disparition qui m'émeut, ça viendra. Jagger, Richard je pensais que ça me ferait bizarre, mais la disparition de Bowie m'a démontré le contraire. Pourtant dans son cas, il y avait du panache sur sa fin de carrière. Attention, pas indifférent juste distant.
RépondreSupprimerEn ce qui me concerne je m'interroge sur l'artiste dont la mort me rendrait vraiment triste. Pour Elvis Costello je ferai bien un effort, mais si je pars en premier j'aurai bien l'air con.
Sans oublier les artistes qui pourraient bien mourir sans nous prévenir.
Après je veux bien croire que quelque soit le niveau de qualité, de motivation... Quand tu as goûté à un public qui réagit dès les premières notes tu en redemandes et tant pis si c'est plus très bon.
"Springsteen qui a fini par croire à ces/ses conneries" m'a bien fait rire, mais je lui dois "Western Stars" et son fabuleux balancé de bras ;-) que je pardonne Broadway, que j'ai écouté... peu, bavard et .. on s'en fout en fait.
Finalement entre SOULSEEK, nos échanges et la production du passé, il y a largement de quoi faire des découvertes, des podcast, des "le saviez vous", des compilations etc...
Si il y avait encore de la qualité nous n'arriverions jamais jusqu'au bout.
D'ailleurs? De la qualité? Encore des trucs à défendre pour que l'artiste continue?
Ha oui, Axl Rose chez AC/DC j'ai été voir en vidéo. J'en frissonne encore. Un mix de Film à la Tim Burton et de Phanton Of Paradise... Brrrr
Sans doute qu'il aurait pu exister une façon élégante d'accompagner tout ce beau monde jusqu'au baisser de rideau définitif. Ça s'est fait dans le Blues, le Jazz, avec des concerts qui se replient vers quelque chose de plus intimiste. Sauf que le Rock ne sait pas faire, il faut toujours que ça déborde sur du grandiose. C'est le culte de l'éternel, le règne de la tournée d'adieu à répétition. Les mecs sont tous des Aznavour en puissance )))
SupprimerAprès le truc d'être touché ou pas, c'est vraiment aléatoire et souvent surprenant, c'est finalement à ce moment là qu'on découvre à quel point on est attaché à des personnages pour ce vers quoi ils nous ramènent plus que pour l’intérêt éventuellement constant qu'on leur a porté. Du moins pour moi. Anémone et Maradona, je ne m'attendais pas à ce que ça me trouble à ce point. J'avais perdu de vue à quel point ils étaient rattachés au pot commun, véritablement populaires au sens familial du terme.
Et pour finir sur Costello puisque je vois bien que ça te démange de le coller à peu près partout, on a chopé le cd de la B.O de Grace of my heart et son God give me strenght de toute beauté est en passe de devenir un classique de notre cuisine. Et c'est bien dans la cuisine que l'on prend la mesure de ce qui est populaire.
Oui, oui (pas pour le collage) merci de me rappeler ce titre de film, une partie de l'histoire BRILL BUILDING si mes souvenirs sont exacts... Je vais le chercher pour ma dame.
Supprimer(Titre que l'on retrouve dans son album collaboration avec Burt Bacharach. Tu devais le savoir, mais tu feras semblant de le découvrir, ça me ferait plaisir)
Zut, je ne le trouve pas sur le web, si par hasard tu as une copie? Hélas avec un titre comme ça, je tombe sur ELVIS ou DE MONACO... Je me demande si je ne l'avais pas emprunté à la médiathèque.
SupprimerJe t'envoie ça sur la box dans la soirée
Supprimermerci beaucoup... vraiment
SupprimerMerci camarade, hop, récupéré, je vais tenter de trouver des sous titre, ma dame aime le français avant tout. Elle a un bon niveau d'anglais, meilleur que le mien (qui utilise les sous-titres) mais elle a l'impression de travailler.
SupprimerIl y a le fichier sous titres, j'ai partagé 2 fichiers, un pour le film et l'autre pour les sous titres.
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