Un concert plus détendu aussi, à l'image de maman Ingrid, protectrice bassiste, qui s'autorisa à ne pas seulement fixer la porte d'entrée, prête à défendre ses progénitures. On a même eu droit à son rayonnant sourire. Et Kitty de traverser toute la salle, harmonica en bouche, le fil du micro porté haut les bras par le public, une communion autrement plus classe que le ridicule stage driving devenu triste norme d'un monde dépourvu d'imagination.
Vous en faites ce que vous voulez, je vous le dis comme c'est, Kitty, Daisy & Lewis sont un moment de bonheur.
Profiter de Toulouse était aussi au savoureux programme. C'est que, mine de rien, ça faisait un petit bout de temps qu'on avait pas eu l'occasion d'y venir autrement qu'en coup de vent. Alors on a été gourmand en bons moments. Passer la moitié d'une nuit parfumée d'Italie, à discuter à bâton rompu avec les adorables Serge et Stella, au son d'une élégante soul qui leur ressemble beaucoup. Le lendemain matin, se régaler au soleil d'une terrasse anisée, se délecter d'une assiette de cuisine libanaise, d'un sage shooter de Jameson (comme conseillé par Kitty, la veille))) avec Dja, frère de sang et d'esprit. Tandis que Milady devenait Vogue Lady dans les boutiques de la place de la bourse.
Profiter de Toulouse était aussi au savoureux programme. C'est que, mine de rien, ça faisait un petit bout de temps qu'on avait pas eu l'occasion d'y venir autrement qu'en coup de vent. Alors on a été gourmand en bons moments. Passer la moitié d'une nuit parfumée d'Italie, à discuter à bâton rompu avec les adorables Serge et Stella, au son d'une élégante soul qui leur ressemble beaucoup. Le lendemain matin, se régaler au soleil d'une terrasse anisée, se délecter d'une assiette de cuisine libanaise, d'un sage shooter de Jameson (comme conseillé par Kitty, la veille))) avec Dja, frère de sang et d'esprit. Tandis que Milady devenait Vogue Lady dans les boutiques de la place de la bourse.
Et
inévitablement, rendre visite à Armadillo, disquaire historique s'il en
est, le temps de s'offrir, sur fond de Lou Reed NewYork, un échange tout azimut entre passionnés avec
l’infatigable Antoine Tatane Madrigal et d'en ramener une bonne nouvelle que je vous
livre sans plus attendre : En mars 2016 Les Fondeurs de Briques
éditeront un recueil des articles signés par notre homme pour le
légendaire fanzine Nineteen, dont il fut bien plus que l'un des
fondateurs.
Antoine Madrigal, comme son éternel complice Benoît Binet, fait partie de ceux là, qui ont compris que ce qui sort d'une guitare n'est jamais que la conséquence de ce que l'ont est capable d'y faire entrer, sa vie, sa culture, ses essentielles nécessités. Sans tout cela, le plus doué des virtuoses se révèlera, on ne le sait que trop bien, aussi fade qu'une assiette de nouilles sans un soupçon de méditerranée qui plane au dessus. Réjouissons-nous avec impatience de ce mois de mars à venir, les lignes qui vont tomber sous nos mirettes avides seront immanquablement chargées d'adrénaline et de cultures, nourries au savoir et à une compréhension du contexte des choses qui distinguera toujours un bon auteur, d'un triste pisseur de copie sans âme. J'en profite pour vous laisser en bas de page, le lien vers le site des Éditions des Fondeurs de Briques, leur catalogue vaut largement plus qu'un simple coup d’œil.
Merci à tous d'avoir fait un tel plaisir de ces deux jours trop vite consumés, confirmation si besoin était que suivre la route du Rock'n'Roll mène toujours, et encore, aux bonnes adresses, aux meilleures personnes. Pour si peu qu'on sache naviguer sans suivre les indications des panneaux. Peace.