lundi 4 juillet 2011

EN BReF ET EN VRaC


Vu et entendu ce mois ci.
Bad news d'abord, le bras droit du boss, Clarence Big C Clemons qui nous quitte sans prévenir suite à un AVC vicieux. Après le décès de Danny Federici il y a quelques années, c'est le second membre du E Street Band à faire faux bond. Sûr que le souffle rageur de ses interventions et sa complicité avec Bruce Springsteen va sérieusement manquer aux prochains concerts de la bande.


Bad Lieutenant ensuite, celui avec Nicolas Cage. Un film certainement pas aussi déjanté qu'annoncé mais qui n'en demeure pas moins intéressant, sans être un chef d'oeuvre entendons-nous bien. Le Cage est plutôt bon (en même temps, il interprète le rôle d'un flic accro aux stupéfiants; ça le change pas trop de la réalité...), les seconds rôles savoureux (Val Kilmer est de plus en plus taré...) et le scénario bien foutu. 
En revanche, le rythme du film aurait gagné à avoir plus de nervosité (faut dire que c'est Werner Herzog qui réalise...) et, au vu du sujet, un basculement plus prononcé dans l'outrance et la folie pure aurait été bienvenu. Bref, il y avait de quoi faire largement mieux. Bon, on va pas trop se plaindre puisqu'on retrouve Nicolas Cage en grande forme et la dernière fois que c'était arrivé remonte tellement à belle lurette que je suis incapable de la citer, c'est dire!


Dans la série Nicolas Cage, j'ai revu Birdy la semaine dernière et, franchement, le film a de bons moments c'est sûr mais l'autre neuneu avec son délire sur les oiseaux merci bien! Tout cela a bien mal vieilli...

Dans un autre registre, Insidious, purge infâme, aussi risible que casse bonbons! Dans le genre film tordu et malsain, il vaut mieux regardé Triangle de Christopher Smith (celui qui a réalisé Creep). Après une mise en place plutôt laborieuse, ce métrage nous embarque dans une histoire complètement foldingue digne d'un épisode de la série The Twiligth Zone.

Musique, pour finir. La compilation de reprises de Buddy Holly vaut le détour. Paul Mc Cartney est au taquet sur It's so easy
Patti Smith sur Words of love et Modest Mouse sur That'll be the day déstructurent les morceaux de façon intéressantes. 
Lou Reed avec Peggy Sue replonge avec bonheur dans ses sonorités fin 70's. The Detroit Cobras avec Heartbeat font preuve de leur savoir faire coutumier. Mais celui qui sort le plus du lot est indéniablement Kid Rock avec sa reprise so soul and gospel de Well all right (on se croirait dans une église afro américaine). A écouter de toute urgence, étonnement garanti (un seul regret, on s'attend à ce que le titre parte en vrille totale mais il n'en est rien...). 
Les autres artistes se débrouillent également pas mal mais leurs versions sont plus anecdotiques. 

En attendant la suite...


Harry Max Powell

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