jeudi 31 juillet 2014

sTuPRe eT fLaMBoYaNCe, JaGGeR à SoN SoMMeT


Mick Jagger joue les prolongations sur Ranx Ze Vox. Harry Max revisite l'an de grâce 1993 selon Sir Mick et c'était pas une année en creux. Oh ça non.

Vu que cela faisait une paye, je me suis rejoué le Wandering Spirit de Mick Jagger et pff autant dire qu'il a gardé toute sa fraîcheur revigorante cet opus: 14 morceaux et pas un seul de faible; un putain d'exploit en pleine ère des albums rallongés artificiellement avec des titres sans jus ni saveur.
Ça attaque méchamment avec trois titres dantesques: un Wired all night furibond à s'en péter les rotules à force de gesticulations compulsives, un Sweet thing au groove libidineux à en faire rougir une Traci Lords pourtant déjà toute humide et un Out of focus si foutrement rhythm'n'blues qu'on jurerait que The Blues Brothers ont investi notre salon pour le saccager de fond en comble et en profiter pour écluser tout notre stock de bières, ces salopards !

Puis hop, sans crier gare, voilà que débarque LE tube de l'album Don't tear me up, un rock matinée de blues, d'une pincée de funkitude et d'un feeling à s'en fracasser les bèlbes sur une pierre tranchante tant c'est bon, bordel !


Bon et bien là on se dit que ça va enfin se calmer, il y a des gens qui ont calanché d'un infarctus pour mille fois moins que ça, nom de Dieu! Et bien non, le Mick il est pas d'humeur à jouer sa précieuse: il a la rage, veut nous en faire baver, et il  nous achève avec un Put me in the trash si dégueulasse et trépidant que s'en est une honte, non mais!
Vient alors Use me le duo avec Lenny Kravitz  qui réunit les deux larrons pour quelques minutes salaces de plus à en faire débouler la police des mœurs afin d'arrêter fissa de pareils pervers qui se frotteraient même sur la dépouille d'Alice Sapritch tant leurs sexes turgescents sont en feu. 



Heureusement l'ébullition libidinale finit par s'apaiser avec Evening gown, une splendide chanson country qui n'aurait pas dépareillé sur le fantastique The gambler de Kenny Rogers – album que je vous encourage vivement à découvrir au plus vite -  et qui nous envoie tutoyer les anges.
Survint ensuite Mother of a man qui revient nous apporter notre dose de rock crapuleux car ce diable de Mick a bien compris une chose; nous sommes des bêtes à jamais rassasiées de ces jouissifs instants qui nous poussent à une débauche sans entrave, à hurler le sexe à l'air en quête de copulations cradingues.
D'ailleurs, c'est bien pour cela  qu'il enchaîne avec Think de James Brown, le morceau de fusion funk par excellence qui ridiculise toutes les tentatives des Red Hot Chili Peppers et pitoyables consorts, les envoyant se cacher sous les jupes de leurs mères en pleurnichant comme des pucelles hystériques qui se pissent dessus tant en entendant cette tuerie, ils auront eu la sensation d'être confronté au véritable Démon.
Les pauvres ne seront guère rassurés avec Wandering spirit, sorte de blues venant des profondeurs du bayou qui se voit rehaussé de chœurs gospelisant, une composition qui effectivement ne pouvait que donner son nom à ce disque tant elle en reflète à la perfection toutes les influences qui le parcourent.
 

Après cette visite en pays redneck, où nous nous sommes si bien torché au tord boyaux que nous en avons perdu l'usage d'un œil et la motricité d'un bras, Hang on to me tonight, comme s'est bien trouvé ça, vient nous mettre du baume au cœur et nous fait enfin voir la lumière au travers des ténèbres avec un Jagger qui nous assène un solo d'harmonica bien senti rien que pour faire mousser encore plus notre plaisir; il est comme ça Mick, toujours prêt à se donner à fond afin de satisfaire nos personnalités dévoyées, un mec en or quoi !

Le rhythm'n'blues repointe le bout de son museau avec un I've been lonely for so long qui nous fait remuer du croupion avec un œil égrillard qui nous vaudra une bonne paire de baffes de la part d'une gent féminine outragée par tant de lascivité.
Bon et bien c'est pas grave les greluches, on va vous faire tomber en pâmoison avec Angel in my heart, une de ses ballades Élisabéthaine dont ce brave Mick se plaît à composer de temps à autre avec une maîtrise toujours aussi sûre.

Pour clore ces festivités, Jagger se lance dans une ballade Irlandaise Handsome Molly et parvient encore à nous surprendre une ultime fois dans un registre dans lequel on ne l'attendait pas.
Diversité des genres, production sèche et brute, majesté vocale de Mick le dingue qui décidément sait absolument TOUT chanter, musiciens au taquet: cet album prémium est le pied total; un nirvana auditif qui nous conduit au frémissement suprême des synapses et à la perte complète de contrôle.
Bref, c'est le type de disque rarissime qui nous fait ressentir la vie dans ce qu'elle a de plus fort à nous offrir.



Si après tout ça, bande de nazes à tronche d'ahuri, vous n'êtes toujours pas convaincu, allez donc vous griller vos derniers maigres neurones devant une prestation live qui vous transformera en fous furieux bon à abattre à coups de marteau: il s'agit du DVD live at Webster hall 1993 qui venait justement couronner la sortie de ce Wandering Spirit d'exception.
Jagger et son gang, une meute de tueurs pratiquant la politique de la terre brûlée, la mise à genoux grande échelle et l'aliénation du peuple, bastonnent comme des malades à en faire flamber leurs amplis et la salle avec: le guitariste Jimmy Rip se distingue par en un jeu qui mêle puissance d'attaque et finesse d'exécution au travers d'un son colossal (à ce titre Wired all night, qui ouvre le show, nous démontre que ce type n'est pas là pour plaisanter mais bel et bien pour faire saigner nos tympans), un batteur furibard au physique de bibendum, cogne sur ses fûts tout le long du concert avec une sauvagerie si extrême que tatie Michelle en tomberait ses bigoudis, un aréopage de choristes, aux tenues provocantes, aguiche de leurs voix à la suave intensité un Mick chaud comme la braise (voir la version muy caliente de Use me qui vous enverra valdinguer aussi sec par terre, secoués par de violentes convulsions faisant passer votre cousin épileptique au dernier degré pour un modèle d'équilibre, ce con!), un bassiste salement doué, à trombine de débile, apporte un groove démentiel qui, combiné au souffle luciférien du saxophoniste faisant vibrer son instrument, fait grimper en flèche la température et provoque des suées à répétition (Think et Mother of a man, deux moments orgiaques monstrueux dédiés aux dieux de la concupiscence sont là pour en témoigner).
Déchaîné par le jeu de ses compagnons de turpitude, Jagger défonce tout et offre ses tripes en offrande à un public en liesse emporté par cette bacchanale démesurée.
Que grâce te soit rendue Mick pour une telle dévotion à ton art.


Maintenant pour conclure, je tiens juste à avertir que le prochain quidam au cerveau ramolli qui vient me dire que Mick Jagger sans les Stones ne vaut pas un radis, il se prendra une mandale magistrale qui lui remettra les idées d'aplomb plus rapidement qu'un cours de cette vielle baderne pénible de maître Capelo. 

Harry Max.

26 commentaires:

  1. Wandering spirit est un classique et la tournée qui suivit fut une tuerie. Et sans abuser de titres piochés dans le répertoire des Stones cette fois ci (trois seulement, Live with me, Rip this joint et Have you seen your mother). Comme tu le dis avec éloquence et délicatesse, le dvd Live at Webster 1993 est juste indispensable, non pas à tout amateur des Stones mais à tout amateur de musique qui pulse !
    Hugo Spanky

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  2. Et comme on est de gentils garçons sur Ranx Ze Vox, voila le lien pour vérifier qu'on raconte pas (que) des conneries : http://my.mail.ru/bk/nata_vladimir/video/2336/4035.html
    Le concert en intégralité, filmé comme dans un rêve et avec un son d'enfer.
    Ce sera une pizza à quoi pour vous ?
    Hugo Spanky

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  3. Allez, je prends le risque:
    Depuis la fin des 70's, Mick Gégère avec ou sans les Stones ne vaut plus un radis. ;)

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    1. Il est faux de croire que la carrière dorée de Mick le dingue s'arrête dès que les années 80 pointent le bout de leur nez.
      Au cas où tu ne l'aurais pas compris l'équipe de Ranx est totalement contre cette prise de position; nous sommes des irréductibles toujours à contre courant des raccourcis trompeurs qui sont érigés en vérité par trop d'esprits obtus.
      Et c'est donc haut et fort que nous proclamons que "Undercover" vaut largement plus que le bien fade "Some Girls", que "Tattoo You" est une bombe et que les albums solos de Jagger sont à redécouvrir de toute urgence tant leur réussite est une évidence qui continue à échapper à certains.
      Après, il ne faudrait pas croire pour autant que nous sommes des fanatiques démesurés et il va s'en dire que les spectacle pitoyable que nous infligent Mick et son gang depuis les années 2000 nous débecte royalement.

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    2. J'avais 20 piges en 1978 quand j'ai entendu les premiers échos du punk venu de NY et surtout de Londres via Rock&Folk et Best et de rares émissions comme Pogo de Maneval sur Europe1. Mais tout d'abord, il fallut passer les barrages protectionnistes érigés par les maisons de disques et une critique rock dévoyée et même corrompue, toute entière acquise au prog-rock et aux vieille stars 60's vermoulues qui piquaient du nez plein plein de dope au bord de leur piscine. Tous ces profiteurs engraissés par la médiocratie du milieu traitaient les punks de nazis, de voyous, de saboteurs et surtout d'empêcheurs de toucher leurs royalties - et les voyages de presse tous frais payés par les majors pour aller voir de ventripotents barbus bouger mal leurs derrières sur les scènes de stades. Parmi les dinosaures, les Stones bien sûr que Willy DeVille envoya promener lorsque leur management lui proposa la première partie d'une tournée: "Je n'ai pas envie d'essuyer les plâtres pour un vieux groupe anglais !" Willy venait de sortir l'impeccable "Cabretta" qui plongea dans la honte les badernes impérialistes du rock circus mondialisé. (déjà) Mick déclara que l'album de Mink/Willy DeVille avait fait vieillir en 45 minutes tous les rockers 60's. Dans le genre, le pire du pire étaient représentés par The Eagles avec leur Hotel California über alles ! L'horreur absolue reprise par tous les gratteux chevelus et ça dure encore !!! J'avais 20 ans et avant même d'avoir entendu le premier son punk, j'avais chopé des photos du Clash, des Buzzcocks, des Pistols, des Ramones, des NY Dolls et autres zozos pas sortables qui me donnèrent pourtant furieusement envie de croire à nouveau au rock'n'roll et de leur ressembler. Ces types avaient grosso modo mon âge et comme moi ils ne se reconnaissaient pas (ou plus) dans les millionnaires blindés et blasés rescapés des 60's. Voilà pourquoi je parlais dans un autre commentaire du look de M. Gégère sans doute parfait pour aller se tirer des traits dans les chiottes du Club 54 à Manhattan à la fin des 70's mais totalement à côté de l'époque et de ses nouvelles exigences. A 20 ans, je me cherchais encore des héros ou anti-héros. Mick Jones et Pete Shelley firent l'affaire. Costards serrés, cravates noires, lunettes chauve-souris et creepers pour danser toute la nuit. (Quand on avait un trou, on y collait un badge. Pratique !) En six mois, ma discothèque et celle de mes potes furent balayées par la tornade sonique dès qu'on a pu se procurer les bonnes plaques à Genève. On avait rompu avec les années post-baba freaky et cie. On devenait affutés, pointus, aigus et exigeants. On redécouvrait la soul 60's, le reggae et on montait à bord du TEE avec Kraftwerk. Les Stones semblaient loin, si loin...

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    3. ... et maintenant alors, tu en es où par rapport à tout ça ?

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    4. Willy qui envoya promener les Stones c'était sans doute plus de la mégalomanie que de la conscience punk. Je l'aime le gars DeVille mais il était sacrément coutumier du fait. Qui plus est, Jack Nitzsche producteur des deux premiers albums de Mink DeVille fut également durant une large partie des sixties producteur des...Rolling Stones. Une grande et belle famille en somme que tout cela.
      Pour le reste, je n'ai jamais trouvé utile qu'une musique chasse l'autre. Écouter Eagles ne m'a jamais empêché d'enchainer sur Public Enemy et si bon nombre de chevelus (c'est vrai) nous ont pourri les esgourdes en plaquant les accords de Hotel California à longueur de journée à la MJC du quartier (où je n'allais jamais) il est vrai tout autant qu'un wagon de béotiens court sur pattes nous les brisent menu avec des reprises de buzzcocks et autres affreux du même acabit. Rien que dans ma ville des besogneux qui se réclament du punk en faisant du raffut avec des guitares alors qu'ils feraient mieux de rentrer chez leurs mères comme des bons fils, j'en dénombre de quoi remplir un charter vers l'oubli.
      De toute façon le punk est mort avec Frank Sinatra. Il fut le seul à avoir tout douïté lui même; les autres ne furent que des suiveurs.
      Hugo Spanky

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  4. Tout d'abord je tiens à te remercier, car je me suis rendu compte que je ne connaissais pas cet album. A part Sweet Thing qui est un de mes morceau favoris soit dit en passant, j'ignorais qu'il y en avait d'autres autour ;))
    Magnifique ! Quel talent cette Brenda tout de même. Une vrai pro ! Et ses fringues ! Y a que lui pour porter ça avec classe ! ;))
    Mais je t'avouerais que autant je suis tombée sous le charme des morceaux "cool", la construction, la mélodie etc.. et ce petit menuet (miam miam), mais autant j'ai moins aimé les plus speed. Du concert en dvd je parle hein.
    Mais après cette nouvelle révélation et l'inhumation de Voodoo Lounge, je bloque sur Tattoo You en ce moment et plus spécialement Heaven en boucle ;))
    Mais ce Wandering Spirit je me le réserve égoïstement pour la voiture afin de mieux... "communier" avec ;))
    Bises

    Sylvie

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    1. Ah "Tattoo You", comme l'a bien souligné Mr Spanky dans son papier c'est l'un des meilleurs albums des Stones alors qu'il est constitué de morceaux destinés au rebut à la base!
      Mes tops de l'album: "Black Limousine", un blues tout ce qu'il y a de plus rugueux; "Worried about you", un mid tempo où Mick le dingue fait sa pétasse avec sa voix tantôt haut perchée tantôt grave; "Tops", un titre à l'alliance disco/bastringue des plus réussie et "No use in crying", une sublime ballade.
      Mais bon, tous les morceaux de ce disque sont bons et, tu as bien raison de citer "Heaven", une autre merveille bien barrée qui baigne dans une atmosphère cotonneuse où Jagger s'en donne à coeur joie avec de vocalises out of this world style.

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    2. A vérifier, mais pour Heaven il semblerait qu'il ait un peu copié sur Tentation de Ringo ^^

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  5. ... harry, jamais écouté aucun de ces albums, je doute que ça me plezze (j'imagine la prod vu l'époque), funky jagger jogger ha ha ha, rien à foutre ... donnez moi du stones période brian jones, ça c'est flamboyant, les stones jet set ... ouais, comme police zenyatta monadatta, c'est cool (bonne easy music) ... mais pour moi c'est hors sujet de ce que j'aime du mec, comme mon post quelque part, c'est vrai ... j'essaierais, mais pas toot suit

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    1. La production c'est Rick Rubin, donc un son sec, brutal et sans artifice.
      Pour le reste je laisse la parole à Harry Max.
      Hugo Spanky

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  6. j'ai lu, j'ai empruntu à la madiathQ, tu as vainQ!! Avant ton papier sur les Stones et donc celui ci, je n'aurai pas tenté l'écoute. Déjà je note tout l'apport de Mick au tandem lors des compositions.Et YES la palette de Jagger est plus large, j'avoue ... Et que même je vais me devoir réécouter du Stone ou bien du Richard Solo pour me convaincre que le keith il apporte quelque chose, je le sais, mais ton article et l'écoute de "Wandering Spirit" m'embrouille l'écoute.
    Ensuite, il y a la part de mauvaise foi que je sais reconnaître: "Think" vs Red Hot ... ça se discute, il y a moyen de trouver des titres qui prouvent que... bon ...

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    1. Harry max étant lâchement parti en vacances, je te réponds que oui on peut légitimement se questionner sur l'apport de Keith aux compositions. Je dirais qu'il apporte une globalité dans le son, une certaine noirceur cradingue et sans doute les titres les plus teintés de Country.
      Pour ce qui est des Red Hot, je laisserai Harry Max disserter, perso j'ai le plus grand mal à leur trouver des qualités, entre Flea qui slappe à tour de bras, ce que je déteste, et qui possède un sens du groove équivalent à celui de du bassiste de U2, le batteur qui se prend pour Bonham ce qui pour jouer un tant soit peu Funky est un sacré défi et Kiedis...c'est pas franchement la joie sur le dancefloor avec eux.
      Reste John Frusciante, quand il est là, qui rend les arrangements et les ballades parfois intéressantes voire charmeuses.
      Maigre.
      Tente toi la B.O de Alfie, elle est splendide.
      Hugo Spanky

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    2. J'ai peur de voir ce remake ... et la version de Bacharach?

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    3. Je ne connais ni le film original, ni la B.O de Sonny Rollins, ni le morceau de Bacharach et je ne savais pas avant de le voir qu'il s'agissait d'un remake.
      Je vais me pencher sur tout ça.
      Hugo Spanky

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    4. Alfi, du grand Bacharach si chantée par des voix comme il les aime. A suivre. Le fil avec Michael Caine je n'en ai gardé qu'une impression agréable qui m'a fait réagir alors que ma mémoire n'a pas gardé grand chose d'autres que l'humeur dans laquel le film m'a mis;
      Et puis, quoi. Michael Caine
      A suivre? Si je trouve le film, je m'en vais farfouiller

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    5. Et bien maintenant que tu as goûté à Mick le dingue en solo, tu vas pouvoir te pencher sur le cas de Ron Wood.
      Trop souvent pris pour le clown de service le Ron est bien le seul qui parvienne encore à me surprendre dans un concert des Stones actuellement.
      J'en veux pour preuve le concert à Hyde Park de 2013 où les Stones sont en mode routine intensive soporifique et dont les deux seuls moments de grâce "You got the silver" et "Before they make me run" - pour le coup interprétées par Richards - doivent tout à Ron qui transcende ses deux morceaux avec son doigté enchanteur à la guitare slide.
      Outre une carrière exemplaire au sein des remarquables Faces avec Rod Stewart, ses deux albums solo des années 70 "I've got my own album to do" et "Gimme some neck" sont de véritables trésors à ne pas négliger, oh que non.

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  7. Je trouve ça beau ces moments de nostalgie. Ca m'arrive encore avec Apetite for destruction de Gn'R, voire, je me suis même fait un Use Your Illusion unique réunissant le meilleur (l'écoutable) des 1 et 2. Mais bon, le top dans ma vie, c'est d'être passé à autre chose.
    Quoique, j'y reviens régulièrement à ce Wandering Spirit, j'avoue.

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  8. Tu as bien raison de ne pas abandonner son écoute.
    Et pour les Guns aussi d'ailleurs qui malgré le pénible Axl ont pondu de sacrés morceaux qui passent admirablement l'épreuve du temps même si paradoxalement je trouve que leur meilleur disque soit "The spaghetti incident?"... un album de reprises donc.

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    1. J'ai écouté Use your illusion 2 aujourd'hui, il passe mieux que le volume 1 je trouve. Le gros soucis des Guns c'est Slash, il saoule grave avec ses soli uniformes et ce son pénible au possible. Heureusement que Izzy stradlin était là sinon ce groupe n'aurait pas valu tripette. Bon, je vais encore faire mon casse bonbons mais vous oubliez un peu vite Lies, un sacré ep que celui là avec son One in a million, entre autres.
      Hugo Spanky

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    2. Justement, j'ai écouté Lies y a pas longtemps et je n'ai pas eu la patiente d'écouter patiente en entier. Justement, je l'ai téléchargé car One In a Million était venu trainer dans mon esprit, comme ça comme une fleur, au bout de 20 ans. Je crois même que je vais en reparler par chez moi.
      Ok pour Izzy, mais je n'ai rien pu écouter en solo, trop blues rock ricain de series.
      Spaghetti Incident, j'avais 16 ans lors de sa sortie, pas aimé et j'y suis jamais revenu. Je retiens le conseil.
      Bien à vous

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    3. Pour Izzy c'est pas compliqué, son meilleur album c'est son premier soit "Izzy Stradlin and the Ju Ju Hounds", un sacré bon disque que celui-là.
      Après je partage ton opinion sa patte est devenu lourde et ses albums interchangeables.

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  9. Un bon album (même si je préfère les albums des Stones à ceux de Mick Jagger en solo) avec cet autre tube " Sweet thing " . Une réhabilitation inattendue !

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    1. Il y a un autre album à réhabiliter de toute urgence, c'est l'injustement mal aimé Undercover.
      Avec ce disque les Stones ont fourni le travail le plus aventureux et frappadingue de toute leur carrière.
      J'en veux pour preuve le titre Too much blood qui est un ovni musical qui respire la turpitude et doit s'écouter à fort volume et dans sa version maxi afin d'en savourer toute sa malsaine saveur.

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  10. ah !! "Undercover" que j'avais écouté un peu vite et bien ..je vais m'y replonger . Merci Harry Max.

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