vendredi 3 janvier 2025

SøuFFRe De Vie



C'est donc d'une musique cadenassée par les contraintes que tous les possibles trouvent matière à survivre. Sans doute que, comme pour le Blues avant lui, les stéréotypes dont on affuble le Black Metal sont dans l'esprit de ses détracteurs. Je dois remonter loin pour trouver un tel mélange en déséquilibre, tranquille au bord de la falaise, que celui proposé par le nouvel album de Gaahl, chanteur norvégien d'œuvre cantique. Trelldom pour le nom du groupe, By the shadows pour celui du disque et larguez les amarres. Un saxophone libre, des rythmes imprévisibles, des voix, partout, hantées, des guitares qui grincent, lacèrent, piétinent. De l'aventure. On dirait le Outside de Bowie passé par la marmite des réducteurs de têtes.



Ailleurs, Døedsmaghird, Omniverse consciousness. Un clavier décalé, des sonorités dissonantes, un mixage qui s'évertue à camoufler toute flagornerie séductrice. Bon sang que cette musique se mérite, et pourvu que ça dure de la sorte. Qu'aucun consensus ne vienne la placer sous les projecteurs de la hype. Que tout ceci ne soit jamais atteint du syndrome qui en flingua combien d'autres, bravaches et revanchardes. Pourvu qu'aucun étudiant ne se badigeonne de corpse paint à la prochaine soirée infirmière du Bikini.


Ces disques sont là, planqués sous le tas de fumier de l'année écoulée, souvent épuisés quelques mois après leur parution. A saisir dans le souffle retombant du geste créateur. Immédiats, instinctifs. Leurs géniteurs sont déjà ailleurs tandis que le vinyl sort des presses. Le mode de fonctionnement ne doit plus rien au commerce qui façonne les tendances, guère de promotion ici, peu de concerts. Un projet sitôt réalisé, on passe à autre chose, une autre configuration, un autre nom, un autre label, une autre envie, qu'importe sinon la liberté. A traquer sur Bandcamp, en ne se fiant à rien d'autres que son propre jugement. Seul responsable de nos motifs de satisfaction. A prendre ou à laisser.

30 commentaires:

  1. Oups ! Je plaide coupable. Pire, j'suis non seulement un récidiviste mais j'ai été précoce en la matière ; mes premiers méfaits remontant aux débuts de Venom. Voui, voui 😁
    Ce qui ne m'empêche pas, (très) occasionnellement, d'y prêter l'esgourde (au genre. J'suis peut-être un peu masochiste 😄, ou curieux.
    Là, d'ailleurs, après un survol de Doesmaghird, je prend le risque fou de flinguer mon casque aux crépitantes attaques soniques de Trelldom. Bon, effectivement, pour ce dernier, y'a parfois quelque chose - en particulier sur les By the Shadows, Exit Existence et The Voice of what Whisper. Le batteur est plutôt bon et ne se contente pas de tambouriner comme un épileptique, et le chanteur (enfin 😉) chante 😄 - son registre est varié. Mais, il me semble que ce Trelldom sort largement du strict format du black-métôl, non ?
    A mon sens, il y aurait même de fortes influences gothiques. Et ce à titre, ça m'évoque parfois Bauhaus, avec un chouia de Type O Negative ?
    Bonne année, Hugo 🍻🥂

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    1. On est d’accord et c’est l’accroche de mon papier que de constater qu’un genre aussi codifié parvient à utiliser des ingrédients aussi divers, sans rien renier de son salutaire sens du coup de boule ))
      Gaahl est un cas, tous ses projets ont une forte consonance cold wave, surtout l’album et le ep qu’il a enregistré sous l’estampille Gaahls Wyrd (voir la rubrique Réverbération dans la marge droite du blog).
      L’album de Doedsmaghird est tout aussi incroyable. Les intros de sparker inn...ou adrift into collapse me font décoller direct. Sans parler des dizaines de sons planqués dans le mix.
      Le groupe qui porte le maillot jaune en ce moment est Blood Incantation, des ricains qui enchainent sans grande cohérence blastbeats et pompes de Pink Floyd. Le résultat est aussi impeccable qu’imparable (des ricains..), pourtant rien dans leur album ne transporte aux confins de l’etrange comme le font ceux des norvégiens.
      J’ai moi aussi fait mes gammes sur Venom et Mercyful Fate (on trouverait quoi se dire autour d’un apéro), qui aurait pu croire alors que ce genre là aurait survécu à la suprématie du hair metal de G’n’R et au FM de tous les autres.
      Comme quoi, faut garder la foi 😉
      Bonne année à toi Bruno 🤩

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    2. Ah, pour en revenir aux influences Cold, Goth..le leader de Doedsmaghird multiplie les formations et l’une d’elles Ved Buens Ende est particulièrement marquée par ces genres. Au cas où ton casque aurait encore un...souffle de vie 🤔😅

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  2. La faute à qui, je baigne dans du Costello & Co(ward)! Je viens ici te re-remercier et te présenter de bons voeux pour une année divisible par 5 et c'est pas toujours! (Mais pas si rare)
    Sur l'article tu m'as déjà fait goûter à ces terribles messieurs (et dames?). Ça me bouscule trop et seul dans ma maison je ne veux pas veiller 24h à confondre le vent avec des rumeurs de l'au delà ou dedans des tréfonds Lovecraftien. Je veux de la ,pop sucré bubble gomme ou de gros orchestres de musiciens.es bien habillé.es sous des projecteurs rassurants.
    À moins de combiner un cocktail pimenté, un repas lourd, un film saignant et pourquoi pas un de tes loustics?
    À suivre

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    1. Je pige ton besoin de réconfort, la musique a ce rôle, aussi, d’être le seul élément intangible au milieu des bouleversements de l’existence. Quoi qu’il arrive, le moment venu, Costello remplit sa fonction. Je pige, mais je ne cautionne pas. La musique a aussi le rôle de refourgueuse de sensations contraires. J’aime qu’elle me livre bataille, qu’elle me fasse sentir en quête d’incertitudes. Ces disques là sont de bons disques, ils sont composés avec un foutu talent, gavés de motifs a extirper du magma. C’est un univers en mouvement qui s’est bâti en autarcie, ils ont leurs labels, leurs circuits, leurs publics. Ils n’ont aucune nécessité de racolage. Ils créent en collaborant entre membres de différents groupes, font des combinaisons à usage unique, malaxent des influences surprenantes et publient des disques qui exigent une volonté de l’auditeur. On n’est plus dans la position passive de la cible à satisfaire jusqu'à l’écœurement. Ou le sommeil. Pas de risque ici 😁 faire tout ce que tu veux est la seule loi.

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    2. et puis, écoute return the distance (je sais que tu aimes avoir un titre tout désigné, feignasse que tu es)), troisième morceau de l'album de Trelldom et dis moi si tu n'y entends pas le Bowie de Blackstar. C'est quand même pas possible de ne revendiquer des oeuvres dérangeantes que lorsqu'elles viennent d'artistes dont on sait à l'avance de quelle façon leurs oeuvres vont nous déranger🤯😵‍💫 Allez, hop, on se secoue, bordel ))

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    3. J’ai suivi et les conseils de moooonsieur et même lu les commentaires. « Trelldom » de suite adopté, bizarre le rapprochement à Bowie sur le titre Blackstar ? En tout cas de suite tombé sous le charme de « Exit Existence » « By The Shadows » et dans « Exit » justement un vocal où Bowie aurait été à l’aise. Pas oublier tout de même que chez Bowie il y a la voix et ça… c’est la grande magie. Maintenant « Dødheimsgard » bien plus déroutant, exigeant, une vrai bande son pour visiter le Nostromo et ses nombreuses pièces. Déroutant donc à y revenir … Alors en une seule ou deux écoutes, mais concentré dans ma pièce à musique et QOBUZ pour le son. Trelldom l’emporte, Je bloque sur les vocaux de « Dødheimsgard » - c’est le genre qui veut ça ? – et je n’ai pas le O barré sur mon clavier. Je me suis repassé tout de même « Blue Moon Duel » déjà pour ce titre. Bon et pour finir « Exit Existence » bien fort…. (Où j’ai foutu mon Ram de McCartney ??!!)

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    4. Tout d'abord, merci. Merci de m'accorder suffisamment de crédit pour t'être imposé l'écoute de ces deux monuments (même si je ne suis pas dupe, tu l'as surtout fait pour pouvoir frimer devant tes gosses))
      Pourquoi Blackstar ? Pour le saxophone. Blackstar ou Black Tie White Noise, d'ailleurs. Et pour la présence que dégage Gaahl. La forme est différente, le fond est le même. Comme il avait tourné avec Nine Inch Nails en d'autres temps, je ne doute pas que le Black Metal serait le sujet Bowie du moment. Tu vas voir qu'il ne se passera plus tant de temps avant que nombreux soient ceux qui se revendiqueront d'avoir aimé Lulu du duo Lou Reed/Metallica avant tout les autres. Déjà que la presse ne sait plus comment rétropédaler sur le cas Yoko Ono. On va vivre des années fantastiques.
      Doedsmaghird, je le disais à Julien (de Quimper), c'est le moins facile des deux à approcher. Ce disque est une équation à mille inconnues. Pour autant, il distille suffisament de poison pour qu'on y revienne, manière de vérifier si on a bien entendu ce qu'on a cru entendre. Et tu sais ce que dit la chanson ; the first cut is the deepest...

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    5. Avec tout ça, j'ai réécouté Blackstar. Quel gachis cet album. Deux superbes titres, beaucoup de potentiel et énormément de ratés. On sent que Bowie est freiné dans la mise en scène de sa mort par ses musiciens, son producteur, tous sans doute missionnés par le label. Peut être par lui-même aussi, avec l'envie de faire un ultime score post-mortem. Dommage. J'aurais collé un violon tzigane, une harpe, viré la rythmique drum & bass compètement à côté de la plaque et flanqué le saxo dans un magma sonore. J'aurais dû être producteur. Ils ne savent pas ce qu'ils ont raté.

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  3. Il y a quelques mois,
    J'ai écouté la reprise de "See No Evil" de Television
    Par le groupe suédois GHOST
    J'ai beaucoup aimé
    Cette reprise n'est d'ailleurs pas si éloignée
    De l'originale
    Merci pour ton article
    Julien de Quimper

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    1. Doedsmaghird est un chouia ardu à aborder sans entraînement, certes, par contre Trelldom se révèle plus accueillant pour qui a pratiqué l’after punk et la No wave.
      Je connais mal Ghost, mais pas mal de ces groupes ont en commun une nette influence cold wave. Même si l’intention n’est pas la même. Les cold voulaient mourir, ceux là veulent avant tout souffrir )))
      Je reviendrai sur le cas Dodheimsgard, mais si tu as l’occasion d’écouter leur album A Umbra Omega ne la rate pas. C’est du génie.

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  4. Julien et le Métal

    Tout a très mal commencé pour moi
    Dans les années 90's
    Guns and Roses
    Nirvana
    Megadeath
    Reprenons le fil de événements point par point
    Megadeath : je n'aime pas
    Nirvana : Je n'aimais pas à l'époque (jalousie ?)
    Puis j'ai aimé
    Aujourd'hui, je ne sais pas quoi en penser
    Guns 'n' Roses : J'avais basculé
    Pour le meilleur :
    1 La dédicace à Johnny Thunders sur So Fine
    2 L'assiette de spagettis
    Et le pire :
    1 J'ai acheté l'album solo de Izzy Stradlin en K7 pour la pochette
    C'était moyen
    2 J'ai suivi Duff
    Sa reprise de Heroes est chouette
    Mais il faudrait qu'il apprenne à vivre sans sa petite amie
    Bref, il n'y a pas de disque de Métal chez moi
    En toute honnêteté je suis à fond sur le Rock 50's
    Et le Punk 70's
    J'en suis arrivé à la conclusion suivante :
    Je ne supporte pas la distorsion
    Merci pour l'allusion au dernier disque de David Bowie
    Ce disque, je l'ai eu dans les mains
    Sous un cellophane que je n'ai pas retiré
    Puis je l'ai déposé tel quel à la boîte à livres
    J'ai eu peur, ça arrive

    Julien depuis Quimper

    PS : Je ne demande qu'à changer d'avis
    Sur les guitares et sur les voix

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    1. Les années 90 étaient les pires pour découvrir le Hard Rock mainstream. NIrvana je ne peux pas les blairer, c'est de la pop médiocre pour geindre sur sa médiocrité. Guns'n'roses, ma foi, ils n'ont pas trop mal commencé, ensuite ça a été la foire. J'avais aimé l'album d'Izzy, mais j'étais indulgent, c'est vrai qu'il est en dessous du talent du bonhomme. Les compositeurs ne sont pas toujours les meilleurs interprètes. Duff, j'ai zappé après le premier album, manque d'unité, quelques bons titres quand même, j'ai encore la cassette achetée à l'époque. Je pense qu'elle est naze, trop d'écoutes dans l'auto-radio à une époque où je vivais dans ma voiture. Le punk, pfff, j'y crois plus. J'y croyais déjà pas tellement en 77. D'abord parce que j'aimais Elvis et de fait je pissais à la raie de tous ces cons, ensuite parce que le public qui se réclamait du mouvement (du moins à Dijon, France) était ridicule. Il reste d'ailleurs peu de disques strictement punk écoutables. La liste tient sur les doigts de ma main gauche. Et il y a pas mal de distorsion dessus !!! Blackstar tu ne rates pas grand chose, sinon deux morceaux fabuleux. Le reste du disque ne vaut pas un clou.
      C'est générationnel tout ça. En fait, j'ai décroché de l'actualité du hard plus ou moins quand Guns'n'roses est arrivé (sans rapport avec eux, j'avais plutôt aimé Appetit for destruction même s'il me semblait terriblement daté. Et puis j'étais fana de HanoÏ Rocks, alors ça faisait redite). Le premier disque que je me suis acheté consciemment (fait offrir serait plus juste) c'est une compilation de Deep Purple (Mark I&II), c'était l'époque où smoke on the water passait à la radio, vers 1975. Après ça, j'ai été pile ado pendant la vague anglaise du Heavy Metal. Judas Priest, Iron Maiden, Motörhead, Enfer magazine...la claque du premier Metallica, la vague du speed metal et enfin les débuts du Black avec Venom, Mercyful Fate, Bathory et toute la clique de dingues. C'était cool.
      Du coup, le hard sous toutes ses formes est resté une constante plus ou moins présente. Des périodes sans en écouter et d'autres sans pouvoir m'en passer. Le Black et le Death sont les seuls genres qui à mes oreilles soient encore vivants (paradoxe), les mecs tentent encore des trucs, gèrent le business à leur sauce do it yourself. J'aime le côté on enregistre un disque on le balance sur bandcamp, on le vend aux concerts ou par correspondance. Il y a un réseau de disquaires aussi. C'est dynamique. Bon, en France on reste le parent pauvre. Je suis tout ça de plus ou moins près. Quand j'ai un coup de coeur, j'en parle rarement, ici ou ailleurs, parce que ça n'interesse personne et ça n'attire que des remarques débiles qui m'énervent profondément. Et sinon ? Je ne peux pas encaisser le hellfest, par contre il y a un petit festival très sympa entre Narbonne et Perpignan. Des stands de sandwichs locaux (du gras et du bon vin), des groupes de série B, un stand de vinyls, de la bière locale à prix correct, ça dure un jour (c'est mieux pour les articulations) et on est contents. Le hardos aime être content, tellement que même la déprime le rend content ))

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    2. Coucou Ranx

      Merci pour ta réponse
      Mon père est un fan de Hard Rock
      J'ai été biberonné à
      Deep Purple
      Led Zeppelin
      Thin Lizzy
      Alice Cooper
      Sinon il y a deux trucs qu'il peut pas encaisser
      1 Bob Dylan
      2 David Bowie
      Si je le rejoins sur le cas numéro 1
      J'ai été obligé de m'émanciper
      Pour le cas numéro 2
      En effet, j'aime David Bowie
      Et je l'aime de plus en plus !
      A bientôt,

      Julien

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    3. Dylan mérite que tu creuses, il a fait des choses superbes, même si ce n’est pas à proprement parlé un artiste à albums. Thin Lizzy était tellement bon, c'est incroyable que Phil Lynott n’ait pas plus de reconnaissance. Sa discographie est un puits de richesses. J’ai un faible, au delà des classiques, pour Renegade. Un pur bijou.

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  5. Dites ça chauffe par ici ... et Lynch qui vient de partir, sa musique est aussi de l'art dramatique (que vous semblez apprécier) et ça m'a emballé, The Boys are Back in Town howlwèze ... gros bizous les loulous

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    1. A chaque mort, ce monde est un peu moins le notre. Je renonce à écrire sur le sujet, sinon, au rythme où ça va, ce blog deviendra une interminable oraison funèbre. Si ceux qui lisent ce commentaire veulent raconter leur David Lynch à eux, pourquoi pas.
      Le mien est resté celui d’Elephant Man, vu au ciné à sa sortie. J’étais gamin et le film m’a fortement marqué. Au même titre que La prisonnière du désert à la même époque, sans doute pour des raisons similaires.
      J’ai vu Eraserhead ensuite avec le même ressentiment. Par la suite, j’ai aimé Blue Velvet et Twin Peaks plus encore. Je trouve Sailor & Lula gâché par l’interprétation de Laura Dern. De façon globale, après Elephant Man, Lynch a perdu beaucoup de sa magie, tout en conservant un indéniable talent. Pour le dire simplement, à partir de Lost Highway, ses films m’ont au mieux laissé indifférent, au pire profondément endormi.

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    2. Merci pour le tuyau. J'ai adoré renagade. A bientôt. Julien

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  6. Enfer, moi aussi je me suis assoupi sur mulotlande drive, (point commun !). J'écoute présentement un concert de Blue Cheer au rockpalast (2008 Bonn Germany), du coup ça m'a fait penser à un certain blog ou le métal noir est tendance en ce moment (ho ho ho je plaisante) ... et soniquement parlant à cet opinion de démarque rapport au Blues que tu retrouve aussi bien dans le painque que dans le métal, y'a pire comme revendication et je saisi dans le sens de la scie 12 mesures, mais je trouve étrange une ambiance quand même pas si éloigné dans le Doom ou le Desert Rock voire parfois dans ce métal moricaud (hu hu hu, je blague) ... et Blue Cheer hard blues ouais, recommandé, niveau prise de son y sont bon ces Allamands. Sur ce j'y retourne, mort au faux métal, vive la Rock !

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    1. Le Blues et son absence servent de nuance entre le Hard Rock qui lui doit tout et le Heavy Metal qui ne doit rien à personne, sinon à Satan lui-même. En parlant du fourchu, je suis sur la biographie de Jayne Mansfield (qui ne devait rien au blues) par Simon Liberati, c'est très bien, ça se lit le temps d'un trajet en bus. Et quelle gonzesse ! Et comme lire n'occupe pas les oreilles, je m'injecte les albums d'Angelus Apatrida. Des espagnols thrasheux métalleux affreusement énervés. Je te les conseille.
      Avant ça, je me suis penché sur Blue Cheer au rockpalast, les teutons sont fortiches sur le son, on ne peut pas dire le contraire, par contre les énormes gros plans sur la tronche du bassiste sont d'un goût discutable ))) Tous ces groupes américains étaient impayables, les Grand Funk Railroad, Amboy Dukes, Blue Cheer et toute la clique, tu leur filais un riff, ils t'en faisaient une carrière. C'est parfait pour moi. Plus récemment il y a Reverend Bizarre, c'est les mêmes ! Sauf que modernité oblige, ils ne font plus de solo de batterie.
      Et tant que je suis là à causer de mes activités, hier soir j'ai eu l'idée saugrenue de regarder Nosferatu avec Lily-Rose Depp. C'est une cata ! Pire que tout. Lily ne vaut pas tripette (même s'il faut bien reconnaître que ses tétons sont tout ce qu'il y a à sauver), elle alterne les caricatures d'Adjani dans l'autre Nosferatu, puis d'Adjani dans Possession et entre les deux elle nous fait Linda Blair dans L'exorciste. Tout ça avec le même talent que Sim lorsqu'il imitait Olivia Newton-John.

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    2. " Tout ça avec le même talent que Sim lorsqu'il imitait Olivia Newton-John " : rien que pour ça, tu donnes envie de le voir pour se marrer un bon coup , tiens !
      Ce Robert Eggers, est une baudruche qui se prend pour un génie… alors que ces films sont à mourir d'ennui et de prétention. Il me rappelle l'autre pénible Nicolas Winding Refn, soit de types qui adorent composer de belles images mais qui n'aboutissent qu'à un vide abyssal.

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    3. Ah oui, je te le conseille vivement, tu vas te marrer (si les nerfs ne te montent pas avant la fin)) Par moment le mec a pris le storyboard du Dracula de Coppola, sans oser y aller à fond par crainte de plagiat. Ce qui donne un ciel où n'apparait qu'un oeil au lieu de deux et un Renfield qui tourne autour du pot )))) J'en passe et des meilleurs et l'ultime scène entre Nosferatuche et Lily est carrément piqué à...(tu rempliras la case après visionnage)). Ajoute à ça un Dracula avec une tête de forain, William Dafoe qui n'a jamais paru aussi petit et Lily machin qui cabotine dans un registre épileptique au rendu pour le moins aléatoire et tu obtiens un beau ratage qui à lui seul réhausse l'évaluation des derniers Argento au rang de chef d'oeuvres 😵‍💫
      Je viens de voir que c'est le réalisateur de The Witch que j'avais pourtant trouvé bon. Faut dire qu'on avait téléchargé une version dont le montage était complètement dingue, les scènes étaient dans un désordre anarchique. N'ayant jamais vu le film, on avait trouvé ça épatant )) Dans le doute, vu que la fin était franchement incohérente, on l'avait retéléchargé à une autre source et enfin découvert dans toute sa normalité.
      On a aussi vu The war zone de Tim Roth, il est vraiment très bien.

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    4. Il est clair que le Dracula de Coppola restera le chef d'œuvre insurpassable sur ce thème.
      Le sujet du film de Tim Roth est bien glauque. Surprenant ce bonhomme.

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    5. Le sujet est glauque et ce n'est rien par rapport au traitement qu'il en fait. Vraiment surprenant, en effet. Je suis sorti de là complètement retourné.

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    6. Guitare, Guitare et Guitare

      Tout commence avec le "Air Guitar"
      Je ne vais pas vous décrire exactement ce que je faisais
      En sortant du bain avant la puberté
      Je pense que beaucoup d'enfant masculins de ma génération
      Faisaient la même chose
      Ca, j'ai pu le vérifier avec soulagement à la piscine de Lens (62)
      Dans les vestiaires
      Ma pratique très sérieuse du "Air Guitar"
      A commencée plus tard :
      Je faisais du hockey sur gazon
      Et j'avais plusieurs "Sticks"
      C'est la nom que l'on donne aux cannes de hockey en Belgique
      Bref l'avantage du stick c'est qu'il pouvait faire office
      De pied de micro tenu à la verticale
      Ou de guitare tenu à l'horizontale
      Avec Arnaud, on passait la collection de hard rock de mon père
      En vinyle d'époque et on mimait nos rock stars préférée...
      ...Avant de développer notre propre style.
      C'est à Brussels, en fouillant dans la collection de disques de mon père
      Que j'ai découvert que Jimi Hendrix était noir.
      Je sais pas pourquoi, j'associait le Rock'n'Roll aux noir
      Et le Rock aux blancs
      Et pour moi, Jimi Hendrix c'était du Rock
      Il faut dire que la première personne de couleur que j'ai vue
      C'était "Huguy les bons Tuyaux" à la TV
      Puis il y a eu le fils de Mme Hunfungi
      Qui était ma professeure de Français en sixième.
      Ce n'était que le début des "Crying Guitars"
      Depuis, j'ai bien suivi le blog
      Et je te remercie d'avoir consacré un article à Otis Rush from Chicago
      Et d'avoir bien précisé que la différence entre le hard et le métal
      C'est le Blues.
      A bientôt,

      Julien depuis la bibliothèque de Quimper

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  7. Bonjour ranx. Je suis l'heureux détenteur de "renagade" depuis hier !!! Julien

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    1. Bon investissement, il ne te laissera jamais tomber.

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  8. Coucou Ranxy,
    Pour te dire que côté Métal
    Il y a le dernier Marilyn Manson
    "One Assassination under God"
    Quand même
    Bonne continuation
    Julien

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    1. Je ne suis pas tellement fan du son de Marilyn Manson, même si je lui accorde de bons morceaux dans ses grandes heures. Ceci dit je n'ai pas écouté le nouveau, je vais le faire et je reviens.

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  9. Et les smashing pumpkins ??? Cyr c'est pas du métal ??? Julien Julien Julien

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