dimanche 8 février 2015

MoONLiGHtiNG


THe FuN coMeS iN YouR HouSe


Milieu des années 80, un raz de marée s’apprête à tout dévaster dans le paysage audiovisuel américain; à redéfinir à jamais les canons sclérosés en vigueur de ce microcosme bien trop ronronnant. Cette bourrasque bienfaitrice se nomme Moonlighting et son moteur principal Bruce Willis


Tout débute par le showrunner Glenn Gordon Caron qui à l'époque se lasse de la série trop gentiment décalée à son goût Remington Steele (avec un Pierce Brosnan débutant) et a des envies d'émancipation avec un programme conçu par ses soins doté d'une impertinence jusqu'alors inédite dans le monde télévisuel.
Son idée est simple, partir du postulat d'un couple de détectives et envoyer paître toutes les règles de bases pour se concentrer sur les personnages et leur forte singularité détonante. Pour ce faire, il doit trouver un duo d'acteurs dont l'alchimie à l'écran soit immédiatement identifiable.
Rapidement son dévolu pour le personnage féminin, qu'il voit glamour et froid au premier abord, se porte sur Cybill Shepherd, un ancien mannequin dont la carrière d'actrice doit tout au cinéaste Peter Bogdanovitch qui en a fait sa muse et sa femme durant un temps. 



Mais c'est le personnage masculin qui va lui procurer le plus de fil à retordre à dénicher. Il veut que celui-ci soit l'antithèse de Cybill, un type à la coolitude écrasante, au tempérament de branleur affiché sur son visage, à la malice éclatante, à même de foutre un bordel pas possible en un rien de temps et à commettre des actes impardonnables tout en demeurant une crapule tout aussi attachante que séduisante. Après un casting titanesque, c'est un parfait inconnu qui dès sa première audition attire ses faveurs: Bruce Willis qui s'impose donc comme une évidence. Autant dire tout de suite que la chaîne ABC oppose son veto à ce choix jugé suicidaire mais Glenn n'en démord pas ce sera lui ou la série ne se fera pas.


Finalement tant bien que mal le pilote est validé et dès lors Glenn sait qu'il n'aura pas droit à l'erreur. Avec une niaque jamais prise en défaut, il s'engage corps et âme dans son élaboration et apporte sa patte volontiers originale à un script loufoque à souhait qui soutiendra de bout en bout sa vision: faire marrer les gens avec une romance des plus improbables, bref ressusciter la screwball comedy qui l'enchante tant en la rendant volontiers plus corrosive. C'est peu de dire que ce salopard aura réussi son coup de façon magistrale.

Cybill incarne Maddie Hayes, un ex mannequin, qui après s'être fait dilapider sa fortune par son comptable peu scrupuleux se voit contrainte de reprendre les rênes de la seule chose qui lui reste en sa possession et dont elle ignorait par ailleurs l'existence: une agence de détectives. Seulement voilà, quand elle se retrouve en son sein, il ne lui faut pas bien longtemps pour comprendre que cette affaire ne sera jamais rentable puisqu'une bande de farfelus la peuple; notamment le plus notoire de tous, qui pour couronner le tout fait office de patron, David Addison (Bruce Willis) qui dès sa première rencontre avec elle la drague effrontément et lui assène qu'il l'a déjà vue quelque part, sûrement en tenue d’Ève dans une revue cochonne ! D'entrée de jeu, on le voit, le ton est donné et on se doute très vite, qu'avec ces deux là ensembles, les situations vont être explosives. 



Et elles le seront effectivement, puisque après le succès du pilote le show a le feu vert et Glenn va s'en donner à cœur joie et nous proposer un véritable festival.

Si Moonlighting fonctionne si bien c'est grâce à une combinaison sans précédent de facteurs qui en font toute sa saveur. Tout d'abord des acteurs récurrents épatants (Bruce et Cybill donc mais également tous les seconds rôles: Agnès DiPesto la standardiste out of the world, incarnée par une Allyce Beasley irrésistible de drôlerie décalée, Burt Viola, l'employé de bureau qui se montre d'un enthousiasme assommant à la simple perspective de devenir un jour un détective privé assermenté, dont Curtis Amonstrong revête le costume avec une douce folie épatante et tous les figurants qui à chaque épisode commettent en arrière plan des actes insensés hilarants), ensuite une narration dont l'ambition est de nous surprendre plus que de raison (les acteurs qui se mettent à parler à la caméra et nous prennent à parti, les allusions moqueuses à la série dans la série, les inattendues ruptures de ton dans une scène qui peuvent nous amener autant à l'émotion qu'à l'amusement dans un même plan et les intrigues retorses et extravagantes qui font écho à l'existence des héros principaux), puis le décryptage lucide et implacable des mœurs de l'époque (le monde du travail et ses petitesses indignes en prend pour son grade, les différences de classes sont impitoyablement mises à jour et même la religion est abordée avec un rare discernement) et surtout des dialogues ciselés comme rarement ou les acteurs se régalent à parler à toute berzingue en nous prodiguant de joutes oratoires à se bidonner jusqu'en s'en étouffer. 

  
Si cela n'était pas suffisant en plus de cela, ce show se donne des moyens d'assurer un rendu prestigieux. Au travers d'hommages à l'âge d'or Hollywoodien avec un épisode en noir et blanc qui reprend les codes du classique du film noir Gilda, un autre qui apporte son dû au comédie musicale en engageant rien que moins l'immense Sanley Donen pour filmer une chorégraphie époustouflante ou bien encore une scène de prison qui fait revivre l'espace d'une séquence le célèbre Jailhouse Rock d'Elvis. Et que dire du détournement de La Mégère Apprivoisée de Shakespeare si ce n'est qu'il est brillant d'irrévérence et nous en met plein les mirettes tout du long avec en plus un Bruce Willis déchaîné qui absurdement se met soudainement à interpréter Good Lovin' en costume d'époque farfelu tandis que le casting tout entier entonne les chœurs à s'en péter les cordes vocales.


Car Moonlighting a également le bon goût de nous proposer un accompagnement musical de haute volée avec des pépites de la soul music (The Temptations ont même droit à une apparition !) et du rhythm'n'blues distribuées sans compter tout le long des épisodes et qui font résonance avec les histoires en cours.    

On l'aura compris, ce show singulier dans une époque – les années 80, il ne faudrait pas l'oublier – où la télévision est policée à l'extrême a de son souffle puissant envoyer balader toute règles de bienséance. Il nous aura surtout fait découvrir un Bruce Willis dans un rôle qui, sans contestation possible, se révèle être le meilleur de toute sa carrière. L'animal fait feu de tout bois. D'une scène à l'autre il peut-être repoussant, charmant, déprimé, joyeux tel un gosse, mutique mais avec une imposante présence, envoyer des réparties cinglantes comme nul autre, se mettre à nous faire montre des ses talents de chanteur au détour de séquences mémorables (il n'a pas son pareil pour faire des entrées fracassantes en se trémoussant tout en chantant des tubes de soul music intemporel) et à nous donner des frissons quand il se met à jouer de son harmonica.
Pour autant il convient d'ajouter que Cybill Shepherd lui tient la dragée haute et qu'elle n'hésite pas à écorner son image en se donnant à fond face à un tel bulldozer dont rien ne semble pouvoir arrêter la marche. Peu a peu son personnage se révèle moins stéréotypé qu'on ne le croit (comme tout un chacun se sont ses contradictions qui la révèlent au mieux) et à travers elle c'est la cause féminine qui est défendue avec finesse sans didactisme de mauvais aloi. 


Afin d'être tout à fait honnête, il faut savoir que cette série, qui comporte cinq saisons,  n'est pas parfaite de bout en bout et qu'elle comporte son lot d'épisodes faiblards au mieux ou qui ne valent pas tripettes au pire (souvent ce sont d'ailleurs ceux où la romance prend trop le pas sur l'espièglerie qui est la marque de fabrique de ce show) mais en comparaison des pépites qui jalonnent son parcours ce n'est pas trop cher payé de devoir se les fader et je vous encourage à vous dégoter au plus tôt ce Moonlighting qui j'en gage vous apportera de grands moments de joie.

 





P.S: Pour en revenir à Bruce Willis et ses talents musicaux, je vous conseille d'aller écouter ses deux albums solos enregistrés chez Motown: The return of Bruno et If I don't kill you, it just makes you stronger. Le premier pop, funk et soul manque un peu d'unité mais il contient néanmoins de forts jolies choses (les reprises de Respect yourself, Youngblood et Under the boardwalk – avec The Temptations, tiens, tiens... - sont notamment des plus réussies) et le second, rhythm'n'blues à fond les ballons, est une petite merveille dont au aurait tort de se priver à plus forte raison que ce Bruce là à la voix idéale pour ce genre d'exercice (Pep talk le morceau d'ouverture met d'emblée dans l'ambiance qui sera sauvage, énergique et festive avec des chansons imparables servies par des musiciens au taquet qui apportent un groove imparable, le tout rehaussé par des cuivres en mode blitzkrieg et si vous voulez une splendeur plus apaisante ça tombe bien puisque la reprise du remarquable Save the last dance for me sera là pour vous cajoler à en frémir d'aise tandis que le blues ouaté du titre Blues for Mr.D achèvera de vous conduire au nirvana suprême et que Love makes the world go round fera fondre votre de cœur de midinette retrouvé).


Harry Max

RZV, le sommaire. 

27 commentaires:

  1. Extra cher Harry Max ! Moonlighting (Clair de lune, chez nous) était un courant d'air frais sur la télé français tard le soir, le vendredi sur FR3 me semble t-il. J'en raté pas une miette.
    Faut dire que la demoiselle Cybill Sheperd, j'en suis un brin fana. Elle est parfait dans chacun de ses trop rares rôles, que ce soit dans l'épatant The Last Picture Show (La dernière séance en VF, titre qui inspirera une célèbre chanson), dans Taxi Driver ou Silver Bears.
    Quant à Bruce Willis je défendrais même la série des Die Hard s'il le faut. Son chef d’œuvre en ce qui me concerne c'est Boire et Déboires (Blind Date) dans lequel il fait des ravages dans un rôle à contre emploi aux côtés de Kim Basinger (dont il faudra bien un jour souligner le génie ici même en causant notamment de Fool For Love). Bruce Willis c'est Mickey Rourke avec un cerveau.
    Hugo Spanky

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    1. Ah oui Boire et déboires, excellente comédie de Blake Edwards, dont tu me donnes envie de la revoir fissa.
      Le problème de Willis, c'est lorsqu'il a décidé de se lancer dans des rôles dramatiques car depuis lors - et ça fait une sacrée paye ! - il est en mode machoire crispée et mono expression et, putain, c'est peu de dire que c'est bien dommage.
      Quant à Kim Basinger, bien sûr qu'elle a été sous estimée; d'ailleurs même dans l'injustement boudé La chanteuse et le milliardaire elle est époustouflante de fantaisie et de fraîcheur de jeu.

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  2. Un régal de te lire Harry Max ! Je ne m'en rappelais plus de cette série et pourtant elle me paraît si familière (j'ai eu des petits flash avec les acrobaties devant la pendule ;p)... ah ce cerveau ! ;)) Le duo Sheperd/Willis fonctionne du feu de dieu et la secrétaire est vraiment comme tu dis : irrésistible ;))
    J'adore Cybill Sheperd c'est vraiment la féminité incarnée. Mais en dehors du choix excellentissime des acteurs, c'est quand même le top qualité cette série. Ils auraient gardé ne serait-ce que le pilote, ça aurait été tout simplement un bon film et je rejoins Hugo aussi pour boire et déboire c'est ce même état d'esprit qui est fantastique, décalé, léger, sans prise de tête et avec beaucoup d'auto-dérision qui nous accroche. On n'en demande pas plus.

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    1. Cybill Shepherd clairement n'a pas eu la carrière qu'elle méritait en même temps c'est elle même qui s'est sabordée vu qu'elle était insupportable sur les plateaux (retards à répétition, prises de bec avec ses partenaires, départ soudain en plein tournage d'une scène). Bref c'est son comportement de diva capricieuse qui l'a enterré au yeux de la profession.

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    2. C'est la moindre des choses quand on est une diva. Les gens ordinaires ne comprennent rien ^^

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  3. Je crois que c'est la première "série" que j'ai vraiment regardée. Et je crois me rappeler que c'est un épisode totalement farfelu qui m'avait séduite, alors que je m'attendais à un truc romantique (oui, j'aimais ça aussi). J'avais d'ailleurs signalé autour de moi que cette série méritait d'être découverte, mais son nom en français l'a à mon avis pas mal desservie.
    Et c'est vrai Bruce Willis crevait l'écran.

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    1. On se refait la totale tranquillement en ce moment et je te confirme que rien n'a changé, c'est toujours aussi farfelu et un brin romantique. Le duo fonctionne à plein régime et les répliques nous replongent dans les expressions des années 80, c'est un délice. C'est fou ce qu'on a perdu comme vocabulaire.
      Hugo Spanky

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    2. Je ne sais pas à quelle saison tu en es mais c'est plus qu'un brin romantique dès la saison 3 et 4 tout en conservant ce ton décalé et corrosif si singulier pour l'époque.
      Ils ajoutent même une romance entre la secrétaire fofolle Agnes Dipesto avec un nouveau venu apprenti détective nommé Burt Viola - bien frappé lui aussi - qui procure une source d'absurdités supplémentaire.

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    3. On attaque la saison 2. Les filtres façon David Hamilton dès que Cybill apparait à l'écran sont fabuleux. Qui oserait ça de nos jours ? Un régal cette affaire.
      Hugo Spanky

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    4. Ah les filtres c'est Dalida qui les a emportés dans la tombe me semble... ;))

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    5. Ces fameux filtres ils vont s'en moquer dans un épisode fourre tout - qui compile des extraits d'autres épisodes - au moyen d'une idée tout bonnement géniale de narration. Je vous en laisse la surprise...

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  4. Jamais entendu parler de cette série !

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    1. De quoi ? Tu ne connais pas tout Bruce Willis sur le bout des doigts ? Tu me surprends.
      C'est la 6 qui diffusait et non la 3 comme je le pensais. C'est vrai que la petite chaine qui monte qui monte avait sorti un wagon de bonnes séries à ses débuts. Je me souviens de Wild Palms avec James Belushi, ça n'avait pas duré longtemps mais c'était pas mal foutu.
      Hugo Spanky

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    2. Le Coin Télé 7 Jours:
      Wild Palms c'était sur Arte, frérot et pas sur M6.
      Et oui c'est M6 qui a diffusé en premier Clair de lune, le dimanche soir en fin de journée.
      Ensuite c'est France 3 qui l'a rediffusée il y a une dizaine d'années de cela à des heures pas possibles effectivement.

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    3. Ah merde, Arte ? O malheur. La petite maison dans la prairie, Madame est servie, Une nounou d'enfer, 2 flics à Miami, Cosby show et l'excellente Notre belle famille avec Patrick Duffy et Suzanne Somers (Suzanne Somers !!!!!) c'était bien sur M6, non ? Tu me rassures. Bon, tu connais mon sens de l'approximation, disons que ça ne s'arrange pas ;-)
      Ceci dit M6 mériterait un papier, c'était quand même une sacrée bonne chaine au début. Des films d'horreur en veux tu en voila et surtout des clips en pagaille. Les soirées thématiques étaient mortelles, la nuit du hard rock avec 5 clips de hard (enfin, Europe...) avant que la playlist ordinaire ne reprenne le dessus, c'était énorme. J'avais des vhs 240 mns remplies de trucs pas possible avec leurs conneries mais en même temps j'aurai jamais vu les clips d'Imagination, Whispers ou de Charles & Eddie sans eux. Respect.
      Hugo Spanky

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    4. Je ris Monsieur puisque Miami Vice - qui au passage a salement vieilli - c'était sur Antenne 2 à l'époque.
      Madame est servie, l'autre fois j'en ai vu des épisodes sur HD1 et je me suis encore marré; il était bon ce Tony Danza. Et mine de rien sous ses faux air nunuche cette sitcom balançait pas mal d'allusions salaces et partait loin dans le délire.
      .

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    5. Ne ris pas, Miami vice c'est aussi passé sur la 6 j'en suis certain. C’était diffusé juste après Wild palms ;-)
      Hugo Spanky

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    6. Premières saisons diffusées sur Antenne 2, puis ensuite c'est la cinq qui a pris le relais et M6 qui l'a rediffusée; un joyeux bordel donc !
      Tiens puisqu'on évoque Don Johnson, allez donc le voir dans le polar étonnant Cold in July où, au côté de Michael C.Hall et Sam Shepard, il fait de étincelles le bougre.

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    7. Je regardais Madame est servie aussi, j'aimais bien Tony Danza il avait un côté neuneu sexy ;))

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    8. Ce type avait un talent comique énorme et clairement sans lui cette sitcom n'aurait pas valu tripette ( faut quand même ajouter que l'actrice qui jouait le rôle de la mère dévoyée était fabuleuse également).

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  5. Excelllent. Je ne manquais pas un épisode. Le TON était génial. Parle-t-on encore d'amour comme ça, aujourd'hui?

    Au passage, Cybill Shepherd est sorti avec Elvis. Elle avait 16 ans, je crois... Le détournement de mineur à l'époque, c'était un peu plus souple...

    Sinon,ça me rappelle cette autre série géniale de cette époque: "Un flic dans la mafia".

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    1. Un flic dans la mafia on en a tous un heureux souvenir mais putain pour vérifier qu'il n'est pas altéré par les affres du temps, on peut toujours courir vu que cette série est introuvable, bordel !

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    2. Un flic dans la mafia, ça me déprime, je les cherche depuis que j'ai le net et pas moyen de gauler le moindre épisode.
      16 ans tu dis ? Déjà trop vieille pour Chuck et Jerry Lee. Je crois qu'elle a aussi eu une aventure avec Sinatra. Mais chut, je veux pas d'emmerdes.
      Hugo "incognito" Spanky

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    3. Y avait Joe Dallesandro dans Un flic dans la mafia !? Je viens de voir ça sur wiki...

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    4. Il y en a quelques uns sur youtube sous le nom de "Wiseguy". Malheureusement sans sous titres.
      Ca n'a pas bougé... Du pré soprano....

      https://www.youtube.com/watch?v=DFzcYvY70Fc

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    5. Ah ouais merci ;) Mais ça va nous rendre fou d'en voir qu'un, je vais voir sur Price de ce pas ;)))

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    6. Sur le lien c'est pas mal, il y a en bas une fonction en bas à droite permet d'y rajouter les sous-titres si comme moi la v.o n'est pas évidente, car la version française n'existe pas. Le seul recours c'est de tomber sur quelqu'un qui les auraient enregistrés lors de la diffusion et les mette sur les blogs. Je vais demander ça à droite à gauche....

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