Stevie Nicks c’est Suspiria et Chromosome 3 à elle seule. Magie, sortilège et tisane de thym. Si Joni Mitchell est la glace, Linda Ronstadt le feu, Stevie est la terre. La seule nourricière des trois mères. Celle dont l’influence rayonne à ce jour encore avec le plus d’éclat.
Son nouvel album est un véritable festin. Les compositions sont remarquables et plus surprenant irrésistiblement rock, Stevie déploie une énergie débordante à des années lumières de son image stéréotypée de vaporeuse princesse hippie.
Depuis 2001 et la sortie de son chef d’œuvre solo, Trouble in Shangri-La, Stevie Nicks a reprit les rênes d’une carrière longtemps assombrie par des problèmes d’addiction médicamenteuse. C’est pas tant qu’elle s’est mise à aligner les disques comme on aligne les capsules un soir de beuverie, plutôt qu’elle s’est allégée l’esprit et contentée de ne faire que selon son plaisir. Que j’aurais volontiers partagé si la tournée qu’elle effectua en 2007 avec Chris Isaak avait traversé l’Atlantique et trouvé asile dans notre contrée. Ce ne fut pas le cas et je suis fatigué de m’en étonner.
Tout juste si son précédent disque sorti en 2011 fut distribué par ici, pourtant il ne manque pas de qualité ce In Your Dreams réalisé avec la complicité de Dave Stewart, décidément omniprésent dans les bons coups. Je voyais tout ça d’un peu loin, donc, comme on prend des nouvelles d’une amie que le temps a éloigné. Vous savez ce que c’est, on télécharge la chose comme on échange des mails, on se dit pendant quelques jours qu’on est vraiment con de ne pas se donner plus de mal et puis on passe à autre chose. Et de toute façon je ne m’attache qu’aux disques que je peux posséder en vinyl. Incorrigible matérialiste que je suis.
Le monde malgré sa sale gueule est bien fait et comme tout ce qui meurt revit un jour -évangile selon St Bruce- voila t-il pas que les vinyls remplissent à nouveau le rayon nouveauté et que ce 24 Karat Gold Songs from the Vault fut annoncé en beau pressage double disques. Ok, le machin a un titre à coucher dehors mais ça s’explique. En langage de béotien face à l’artiste, ça donne ça : Stevie Nicks souhaitant étoffer sa carrière solo à un moment où elle obtient une nouvelle reconnaissance, entre autre en participant à la saison 3 de American Horror Story, a décidé de ne pas attendre deux ou trois ans que sa muse lui souffle une ribambelle de nouvelles mélodies et a opté pour l’enregistrement illico presto de toute une farandole de chansons écrite entre 1969 et 1987 qu’elle avait jusque là laissé à l’état de maquettes, voire de gribouillage sur du papier.
Pas folle la guêpe. D’autant qu’elle va avoir du pain sur la planche dans les mois qui viennent avec la reformation de Fleetwood Mac et la tournée mondiale qui s’annonce (sortez pas vos canettes vides les punks, ils ne tourneront sans doute pas en France).
Stevie Nicks pour ceux qui débarquent à l’instant de Saturne c’est la blonde californienne par excellence. Une beauté camouflée sous des dizaines de foulards, de châles, aux jambes gainées de platform-boots affriolantes. Et plus que tout, une voix reconnaissable entre mille. Stevie Nicks aucune autre ne lui ressemble.
Son nouvel album est un véritable festin. Les compositions sont remarquables et plus surprenant irrésistiblement rock, Stevie déploie une énergie débordante à des années lumières de son image stéréotypée de vaporeuse princesse hippie.
Depuis 2001 et la sortie de son chef d’œuvre solo, Trouble in Shangri-La, Stevie Nicks a reprit les rênes d’une carrière longtemps assombrie par des problèmes d’addiction médicamenteuse. C’est pas tant qu’elle s’est mise à aligner les disques comme on aligne les capsules un soir de beuverie, plutôt qu’elle s’est allégée l’esprit et contentée de ne faire que selon son plaisir. Que j’aurais volontiers partagé si la tournée qu’elle effectua en 2007 avec Chris Isaak avait traversé l’Atlantique et trouvé asile dans notre contrée. Ce ne fut pas le cas et je suis fatigué de m’en étonner.
Le monde malgré sa sale gueule est bien fait et comme tout ce qui meurt revit un jour -évangile selon St Bruce- voila t-il pas que les vinyls remplissent à nouveau le rayon nouveauté et que ce 24 Karat Gold Songs from the Vault fut annoncé en beau pressage double disques. Ok, le machin a un titre à coucher dehors mais ça s’explique. En langage de béotien face à l’artiste, ça donne ça : Stevie Nicks souhaitant étoffer sa carrière solo à un moment où elle obtient une nouvelle reconnaissance, entre autre en participant à la saison 3 de American Horror Story, a décidé de ne pas attendre deux ou trois ans que sa muse lui souffle une ribambelle de nouvelles mélodies et a opté pour l’enregistrement illico presto de toute une farandole de chansons écrite entre 1969 et 1987 qu’elle avait jusque là laissé à l’état de maquettes, voire de gribouillage sur du papier.
Pas folle la guêpe. D’autant qu’elle va avoir du pain sur la planche dans les mois qui viennent avec la reformation de Fleetwood Mac et la tournée mondiale qui s’annonce (sortez pas vos canettes vides les punks, ils ne tourneront sans doute pas en France).
Stevie Nicks pour ceux qui débarquent à l’instant de Saturne c’est la blonde californienne par excellence. Une beauté camouflée sous des dizaines de foulards, de châles, aux jambes gainées de platform-boots affriolantes. Et plus que tout, une voix reconnaissable entre mille. Stevie Nicks aucune autre ne lui ressemble.
Imposée par son chéri d’alors, Lindsey Buckingham, au sein du renaissant Fleetwood Mac, elle va offrir au groupe, réticent à sa venue, ses plus gros hits ainsi que quelques-unes de leurs plus marquantes compositions. Rihannon, Sarah, Gold dust woman, Silver spring, Gypsy, Dreams, Landslide....autant de chansons devenues des classiques ombrageux du répertoire ensoleillé.
Lassée de devoir batailler pour s’imposer au milieu des égos survitaminés des membres de la succursale multi-platinée, Stevie Nicks optera pour l’indépendance au début des années 80 et brillera en solo dès son triomphal coup d’essai, Bella Donna, l’album de Edge of the seventeen et Stop draggin’ my heart around son duo avec Tom Petty. Ensuite viendra The Wild Heart, l'album de Beauty and the beast, une chanson comme il en existe peu. Beaucoup des titres qui composent son nouvel opus datent de cette période de créativité confinant au délice.
Première constatation et pas la moindre, 24 Karat Gold songs form the vault est aussi concis que tranchant. Le disque vous saute à la gorge d’emblée avec Starshine et ne vous laisse plus la moindre seconde de répit. Aucun temps mort dans ce recueil de ce que le Rock californien peut offrir de meilleur. Pas un seul titre putassier, pas l’ombre d’un morceau de remplissage, pas une seule baisse de tension dans la combustion, seize chansons soignées, seize mélodies dotées de ce charme indéfinissable qui fait que l'album à pris demeure sur ma platine. Dave Stewart et l’inoxydable Waddy Watchel sont aux manettes et partagent les instruments avec Roy Bittan du E.Street Band ou encore Benmont Tench des Heartbreakers. Quelque chose comme un casting de rêve, le véhicule idéal pour un voyage entre gifles et caresses.
All the beautiful worlds that I have seen so far have all fallen down chante Stevie sur un des plus saisissants titres du disque, du moins jusqu’aux premières notes de piano de la chanson suivante, Lady, une de ces ballades qu’elle interprète en y mettant son cœur, ses tripes et toute la magie qu’elle sait créer en dévoilant la nudité de son âme. Car c’est de cela dont il s’agit, toutes ses chansons si personnelles qu’elle préféra longtemps les taire, sont emplies de rébellion, nourries d’une virulente féminité, brulantes de combativité, celles d’une femme qui voulut tracer sa voie à sa seule façon dans le man’s man’s world de la rock music et qui aujourd’hui refuse de cacher les cicatrices qu’elle porte dans sa chair. Stevie Nicks parle de nous, les mecs, avec peu de ménagement mais beaucoup d'amour et sans jamais nous claquer la porte au bec.
Avec tout ça, vous êtes prévenus, libre à chacun de rester sur ses préjugés, libre aux autres de s’offrir ce mélange de sucre et d’acide, ce sunny delight pour l’esprit à la pochette qui se charge de ravir le corps. Avec ce nouvel album Lady Stevie Nicks réaffirme avec arrogance que la place de la Femme dans le monde de la musique se situe tout en haut. Et qu'on ferait bien de faire gaffe à nos miches s'il nous venait l'idée de l'oublier un peu vite. Dévoué et consentant, je signe.
Première constatation et pas la moindre, 24 Karat Gold songs form the vault est aussi concis que tranchant. Le disque vous saute à la gorge d’emblée avec Starshine et ne vous laisse plus la moindre seconde de répit. Aucun temps mort dans ce recueil de ce que le Rock californien peut offrir de meilleur. Pas un seul titre putassier, pas l’ombre d’un morceau de remplissage, pas une seule baisse de tension dans la combustion, seize chansons soignées, seize mélodies dotées de ce charme indéfinissable qui fait que l'album à pris demeure sur ma platine. Dave Stewart et l’inoxydable Waddy Watchel sont aux manettes et partagent les instruments avec Roy Bittan du E.Street Band ou encore Benmont Tench des Heartbreakers. Quelque chose comme un casting de rêve, le véhicule idéal pour un voyage entre gifles et caresses.
All the beautiful worlds that I have seen so far have all fallen down chante Stevie sur un des plus saisissants titres du disque, du moins jusqu’aux premières notes de piano de la chanson suivante, Lady, une de ces ballades qu’elle interprète en y mettant son cœur, ses tripes et toute la magie qu’elle sait créer en dévoilant la nudité de son âme. Car c’est de cela dont il s’agit, toutes ses chansons si personnelles qu’elle préféra longtemps les taire, sont emplies de rébellion, nourries d’une virulente féminité, brulantes de combativité, celles d’une femme qui voulut tracer sa voie à sa seule façon dans le man’s man’s world de la rock music et qui aujourd’hui refuse de cacher les cicatrices qu’elle porte dans sa chair. Stevie Nicks parle de nous, les mecs, avec peu de ménagement mais beaucoup d'amour et sans jamais nous claquer la porte au bec.
Avec tout ça, vous êtes prévenus, libre à chacun de rester sur ses préjugés, libre aux autres de s’offrir ce mélange de sucre et d’acide, ce sunny delight pour l’esprit à la pochette qui se charge de ravir le corps. Avec ce nouvel album Lady Stevie Nicks réaffirme avec arrogance que la place de la Femme dans le monde de la musique se situe tout en haut. Et qu'on ferait bien de faire gaffe à nos miches s'il nous venait l'idée de l'oublier un peu vite. Dévoué et consentant, je signe.
Stevie Nicks et Chris Isaak ça devait être quelque chose ! ;))
RépondreSupprimerMais 24 Karat Gold Songs from the Vault c'est un sacré titre je trouve au contraire car bon, en plus de son histoire, Stevie Nicks donne l'impression d'habiter dans une grotte. Pas un truc flippant, une grotte avec un joli jardin et un beau potager d'où elle fabrique des concoctions dont elle seule détient le secret, et un accès direct sur la mer (d'où je pense doit être tiré cette dernière photo ;p) ;))
Parce que son rôle dans American Horror Story, c'est peut-être pour entretenir le mythe, mais ça ne doit pas en être très loin non plus ;))
♫♪ Just like the white winged dove...Sings a song...Sounds like she's singing...Ooo baby... ooo... said ooo ♪♫
C'est vrai qu'on l'imagine bien dans son jardin extraordinaire entre chat, corbeau et renard empaillé (le chat aussi empaillé, faut pas déconner non plus).
SupprimerPff, la tournée avec Chris Isaak, je veux même pas imaginer, tu devais sortir de là sans toucher le sol.
Entre ce nouvel album, la demoiselle Del Rey qui lui fait des clins d'oeil dans ses chansons et son rôle dans American Horror Story (et aussi la façon dont elle plane au dessus de toute la saison à travers le personnage de Misty Day) je proclame 2014 comme étant l'année Stevie Nicks !
Et Jerry Lee Lewis aussi, bon, c'est vrai quoi.
Hugo Spanky
Ben oui !! Mais je ne comprends pas pourquoi elle ne passe pas au Château de Carcassonne d'ailleurs. C'est SA place !! ;))
SupprimerN'oublies pas qu'ils projettent d'organiser le nouveau Woodstock à Carcassonne cet été 2015 alors attention. Je suis dans les starting blocks, je fais chauffer la bécane, ça va charcler dès que les places sont en vente. Va y avoir du placage dans l'air, les quenottes vont voltiger mais cette fois ci, pas question de se faire endormir. O malheur.
SupprimerHugo
Ne le répète à personne : je suis complètement amoureux de Stevie Nicks. J'aime sa voix, j'aime ses chansons, j'aime son physique... je l'aime, je l'aime, je l'aime !!!!!
RépondreSupprimerOui, ben t'en approches pas trop. Non mais oh !
SupprimerStevie est actuellement assise sur mes genoux… et elle te dit d'aller te faire voir !!!!!!!!!!
Supprimer;-D
Quelle ingrate ! A savoir ça j'aurais fait un papier sur Christine McVie, tu peux lui dire de ma part.
SupprimerHugo Spanky
Rhho, qu'est ce que j'aime lire des trucs comme ça sur la toile. C'est du tout bon.
RépondreSupprimerY'a un album qui me rend gaga, c'est le Nicks Buckingham 73.. l'énormissime album duo avec la sublissime pochette, juste avant l'arrivée chez le Fleetwood. Quel duo, et quelle incruste dans un groupe au socle blues. Ne vous disputez pas les mecs (macs ? ;D) .. elle est à moi la Stevie..à l'époque où je me suis fait chourave Kate Bush par Pete Gab, j'ai chialé des semaines et c'est elle qui m'a recueillie... bohh, si j'vous l'dis. Je me suis laissé embarquer par ce groupe d'abord, puis la carrière des filles.. car j'aime beaucoup Christine aussi :D
oups dsl..je reviens...
RépondreSupprimerOui, la carrière solo est venue après pour moi.. Fleetwood est vraiment un groupe que j'ai exploré jusqu'à la moelle, ttes périodes confondues. Même les albums moyen comme "Mirage", dont tu as mis la superbe photo pochette, avec Lindsey au milieu, ne sachant pas laquelle choisir. Et c'était exactement le problème à l'époque. Au verso, il a y a les tenanciers, John et Mick qui sont dépités et solo avec leurs histoires.
Bref, tu parles de David Stewart..j'ai lu qqpart qu'il s'était attaché à ressortir ce chef d'œuvre 73 en deluxe double CD... Je l'ai juste en mp3 cet album à la pochette paradisiaque (j'insiste)..et je vais me ruer sur sa résurrection éventuelle.
Génial ton billet.. j'ai des lacunes sur sa carrière post Fleetwood.
La pochette en question j'ai essayé de la caser sur le papier mais j'ai pas trouvé la place. Ceci dit c'est vrai qu'il se pose là ce beau vinyl de 73 que tu m'as fait poser sur la platine en ce moment même. Tout est en place, ce qui fera le succès de la nouvelle formule de Fleetwood Mac s'y trouve déjà (Don't let me down again..).
SupprimerCertes il y manque la touche Christine McVie que tu as bien raison de citer tellement c'est un foutu talent elle aussi. Songbird, quelle fantastique chanson. Son album solo de 1970 enregistré sous son nom de jeune fille Christine Perfect (tout est dit) est une splendeur de bout en bout. Il y a encore de quoi dire sur le sujet Fleetwood Mac, j'y reviendrai.
Je te mets un lien qui devrait te ravir. http://www.fleetwoodmacnews.com/2014/06/never-before-seen-buckingham-nicks.html
Hugo Spanky
Oh oui, reviens zy Ranz.. inépuisable.. l'album solo de Chrichri il est top, nan je déconne..je connais pas :(((( je suis resté sur son opus 76 avec la chaise osier Emmanuelle.. La Perfect a commencé dans un groupe de blues pur souche, un peu en parallèle de Peter Green... dingo.
Supprimerbref, je vais fouiller ton lien.
Merci
C'est celui là de disque dont je te parle, 1976 c'est l'année de réédition. C'était plutôt bien aussi Chicken Shack. Comme tu dis le sujet est inépuisable.
SupprimerHugo Spanky
ha...... ma sorcière bien aimée...... bisous. pam.
RépondreSupprimerSuper billet qui doit me faire revenir quand un peu de temps.
RépondreSupprimerPlein de thèmes qui me fond chaud.
Mais déjà, je comble sa disco, sans hésitation, ensuite je me fais sur vos conseils "Don't Let Me Down Again" et qu'est ce que je regrette de ne pas avoir mis la version "Edge Of Seventeen [live]" sur "Melbourne Symphony Orchestra & Stevie Nicks" pour illustrer l'usage d'un orchestre pour faire décoller l'auditeur ... et cette voix... mais bon, pas trop de temps.. zut
Pow la version de Edge of the seventeen avec le Melbourne orchestra (tendu l'orchestre, hein) c'est 9mns de dingues, un machin à vous exploser les terminaisons nerveuses. Landslide aussi est très belle ainsi vêtue. Une chanson qui tient la route ça ne peut qu'être réussi n'importe comment que tu l'arranges. C'est ça le talent de Stevie (oui je suis familier dorénavant) elle compose de vraies chansons, avec des mélodies dedans, qui se croisent, qui valsent les unes avec les autres. A tout ça tu ajoutes sa voix et bim t'es en extase.
SupprimerLes morceaux en question se trouvent sur son best of, "Crystal Visions"
Merci de l'avoir rappelé Mr Hantoss.
Hugo Spanky
Marrant je viens de finir de Hoskyns son "Hotel California" qui se conclu sur l'arrivée des Fleetwood & Springsteen quand les Eagles, Linda Ronstadt et Mitchell fatiguaient, en fait surtout Eagles, dans tout les sens du terme.
SupprimerMarrant une bonne partie d'artistes que l'on aime dénigrer. On peut, à condition d'oublier la palanqué de titres bien foutus et bien joués de cette bande, même les Eagles....
Ensuite, Fleetwood? Ce n'est pas de la renaissance c'est juste une reconversion inattendue, à part Status Quo, je n'en connais pas d'autres. En plus sous le nom du batteur dont je n'ai jamais bien compris son emprise tellement resté dans l'ombre.
Quand j'étais ado, je me souviens encore d'un article qui chroniquait les albums cartons US, juste à l'aube des années 77: Rumours, Hotel California, Leftoverture, Boston et Born To Run. C'est sûr que pour deviner l'arrivée des Ramones dans ce paquet.
Bon, je m'écoute "The Wild heart" et je reconnais qu'elle est à des coudées bien au dessus de toutes ces voix papier de verre, car elle en joue quand elle veut, ce n'est pas Kim Carnes ni Bonnie Tyler à un seul registre... Et en plus quelle compositrice. Tu fais bien de me le rappeler, j'avoue ne pas y avoir prêté attention, plutôt suivi un "Buckingam" avec en démarrage cet album "Out Of The Cradle" que je me passais assez souvent une découvert il y a déjà pas mal de temps.
Le nom du groupe vient des noms de ceux qui l'ont formé. A l'origine il s'appelait Peter Green's Fleetwood Mac (pour John MacVie le bassiste) et c'était un trio. Tout cela a évolué au fil du temps et est devenu Fleetwood Mac au départ de Peter Green pour gros problèmes psychiatriques.
SupprimerEagles ? Dénigrer Eagles ? Malheureux mais tu n'es pas chez des fans d'exploited ! Eagles est l'un de mes groupes phares, leurs compositions sont des merveilles, leurs arrangements et leurs interprétations idem. J'en ai causé dans California Love il y a un an de ça environ. Eagles j'ai grandi en les écoutant, leur greatest hits d'abord puis tous les autres ensuite.
Je pense que le Rock de Californie de 1965 à 1980 a été un vivier comme rarement un endroit l'a été dans l'histoire du Rock. Les gonzes ont su à la fois préserver les traditions de la country (mais aussi du swing de Nouvelle Orleans) tout en leur faisant faire un bond en avant prodigieux à grands coups d'audaces. Il y a eu des modes, des vagues, mais les disques californiens font partie de ceux qui vieillissent le mieux car ils sont intemporels, en dehors de toute mode ou mouvement, juste basé sur la beauté des mélodies et de l'interprétation qui en est donné par quelques uns des plus fantastiques musiciens à avoir touché terre un jour.
De Randy Newman à Warren Zevon en passant par tous ceux que le superbe bouquin de Hoskyns prend le temps de citer c'est un foutu voyage que l'ont fait en écoutant tout ça. D'ailleurs outre Hotel California il a aussi écrit Waiting for the sun qui sur le même sujet est encore bien plus complet. Ainsi que San Francisco pour finir le tour d'horizon californien.
Hugo Spanky
Ha ha ha, aucune inquiétude pour nos chéris Coutry Popy. Je les aime. Comme je disais pour Springsteen, je n'ai pas participé au jeu de massacre à l'arrivée des grands Punks.
SupprimerMais aussi bien ce mouvement Rock mélodique que les groupe de Prog, 77 qu'est ce qu'ils ont pris dans la tronche. Bah, c'est la jungle et pour une bonne part, ils ont bien profités, place aux jeunes qui veulent eux aussi en goûter (Sniffer?)
Mon premier Eagles, c'est One Of These Night, mais juste sur la pochette, méchant quiproquo: Pochette sombre, image de l'aigle... ça va chauffer dur, genre STEPPENWOLF de l'air...
Mais ça n'a pas duré.. rien que le vrombissement de la basse du morceau titre et ensuite du démarrage. J'étais tombé sous le charme.
Après ça, pour les amoureux de la country poussiéreuse, je ne me lancerai pas sur ce groupe;
Au fait, pour ceux qui aime Stevie Nicks et moins les Fleetwood, je pense deviner que la voix - sensuelle de dieu - y est pour quelque chose, car sinon comme disait mon papa, c'est kif kif bourricot!! pour la musique et les ambiances
Je suis assez d'accord avec toi pour ne pas trouver de grandes différences entre ce que Stevie Nicks compose pour Fleetwood Mac et ce qu'elle compose pour elle. De même que rien ne peut opposer les compositions de Christine McVie et celles de Nicks, on passe pas vraiment du coq à l'âne. Reste Lindsey Buckingham qui parfois part comme sur Tusk dans des choses plus ravagées du bulbe, ce qui je trouve crée un équilibre interessant mais peut en dérouter certains comme cela semble être le cas pour Harry Max.
SupprimerLa basse de One of these night comme sur la plupart des titres d'Eagles est effectivement une tuerie de méchant groove. Bon comme tu dis la jeunesse a voulu en croquer mais elle est aussi très vite entrée dans le rang, London Calling pour moi sonne Californien en diable. Reste leur public qui par contre est resté bloqué dans l'entonnoir. Ma foi, on s'en passe bien de ceux là. Même les groupes qu'ils idolâtraient ne savaient plus trop comment s'en débarrasser.
De toute façon, les sectaires m'emmerdent. Avec toutes les bonnes musiques qui existent se contenter d'écouter du matin au soir des riffs de guitares me semble d'une stupidité sans nom.
Hugo Spanky
http://youtu.be/py3w5fttedA
SupprimerUne version à se taper la tête contre des barbelés.
première fois que je l'ai vu dans une émission (Mon Zénith à moi, se rappeler du titre de l'émission, te dire comment ça m'a marqué, comme "try a little tenderness" de Otis Redding en live autre tuerie) j'ai découvert ce parti pris d'interprétation, qui semble plus ou moins systématique et bien jouissif, presque tout le temps ... Là, je n'ai plus écouté les albums comme avant (mais je ne connais pas tout Fleetwood, TUSK m'attire et pourtant..)
SupprimerA celui qui trouveras la version la plus ...
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=MtPyk8_onO8
Méchante version, dire que pour certains Fleetwood Mac était un groupe d'avachies. Quand la connerie se met au service de l'ignorance, c'est toujours redoutable.
SupprimerUne perle.
Hugo Spanky
et oui, bien des gens pensaient comme ça , certains ont changés d avis, et c est tant mieux. quand aux autres, qu ils restent coincés et fermés!!!! ...... et sourds!!!! pam.
SupprimerJ'ai quand même un regret que les albums studio n'aient pas exploité cette énergie. Je n'ai même jamais cherché si d'autres titres avaient subi le même sort ou bien si c'était l'exception.
SupprimerPete Townshend expliquait fort justement qu'il est vain d'essayer de capter en studio l'énergie du live, que ce sont deux choses totalement différentes et qu'il vaut mieux enregistrer quelque chose de plus élaborer puisque le studio le permet et d'en donner des interprétations différentes en concert.
SupprimerHugo Spanky
Alors Stevie c'est grâce à l'insistance de Spanky Man que je m'y suis mis et je dois dire que ses deux premiers albums solo (Bella Donna et The wild heart) sont deux véritables délices dont on aurait tort de se priver.
RépondreSupprimerMais plus encore c'est In your dreams et le tout dernier 24 Karat gold song from the vault (plus rock et ramassé effectivement) qui à mes yeux sont des sommets brillantissimes.
En revanche en ce qui concerne Fletwood Mac, désolé, mais hormis une poignée de morceaux, ils m'indiffèrent totalement.
Tu es insensible à Lindsey Buckingham, j'avais noté. Le jour où tu te décideras à regarder The Dance, je pense que tu commenceras à changer d'avis.
SupprimerEt sinon, tu imagines un peu la tournée avec Chris Isaak ? Toi qui, enfoiré, à eu la chance de le voir, imagines avec Stevie Nicks en plus. Ils faisaient tout un wagon de reprises de morceaux pas possible, ça devait être fantastique.
http://youtu.be/saQEKRHvYrg
Hugo Spanky