samedi 27 septembre 2014

DeNNiS HoPPeR, SauVaGe WiTHouT a CauSe


C’est quoi cette époque qu’on vit ? Après nous les avoir brisé menu, étudiants qu’ils étaient, avec leur révolution des beaux quartiers et leur interdit d’interdire voila que, devenus gouvernants, les gauchos socialo nous les chauffent en alignant les lois liberticides à la même cadence que leur chef suprême se ramasse la flotte sur la tronche, à chaque fois qu’il pointe son nez dehors.

Donc, nous voila avec une interdiction de fumer dans sa propre voiture, si un gamin de moins de 12 ans s’y trouve. Terminé les rangés de minots qui gerbent le Amsterdamer de la pipe à papa sous les platanes des départementales. Sans déconner, tout ça pour nous racketter de 65 euros. Déjà qu’il n’y a plus que le président qu’à le droit de fréquenter les tapins, voila maintenant qu’ils nous pondent ça, les sbires de la bonne conscience, les adeptes du vivez plus vieux en crevant la dalle comme des merdes. Une loi de plus pour humilier les parents, leur retirer leur libre arbitre, et du coup faire passer nos propres parents pour d’égoïstes sagouins qui nous élevaient dans le mépris. Va te faire mettre, Hollande, mon Marcel fumait peut être dans sa Ford Taunus sans trop se soucier de rien, et encore moins des soubresauts de mon estomac. Pire, ça le faisait marrer de me voir gerber, il a même pris des photos ce monstre, mais il cavalait pas sur son scooter pour se taper des pouffiasses en mal de reconnaissance médiatique. Volutes contre le pare-brise ou pas, il restera toujours, même en m’ayant enfumé le museau sur la route des vacances, un meilleur père que tu ne le seras jamais. Tiens, si c'était pas que je circule à moto, je ferais un gosse rien que pour vivre dans l'illégalité.


Bordel, je veux les noms de ceux qu’ont voté socialiste ! Faut fissa trouver un remède pour ragaillardir Chirac ou ressusciter Pompidou, sinon on va encore se cogner le nain ou Gretchen la teutonne.
Faut se trouver un gonze qui pense à l’individu avant de penser à la majorité, même si c’est la majorité qui fait gagner les élections, un républicain, comme Clint Eastwood, John Wayne, Charlton Heston, comme Johnny Ramone, Ted Nugent ou Dennis Hopper.



Tiens, Dennis Hopper comme ça tombe bien, je viens de finir le livre de Tom Folsom, Born to be wild paru chez Rivage Rouge. Dennis Hopper et moi, ça reste une affaire délicate, une histoire nuancée entre auberge du cul tourné et respect du bonhomme.
Du Dennis Hopper réalisateur, je n’aime pas grand chose, Easy Rider est au mieux une curiosité dont le fait marquant sera l’utilisation du Rock comme bande son. The Last Movie, comme à peu près chacun de nous, je ne l’ai pas vu. Je trouve Out of the Blue complétement à côté de la plaque, et The Hot Spot, bien que doté d'une B.O qui réunie John Lee Hooker et Miles Davis, manque de crédibilité, de grain, malgré un Don Johnson impérial, la vénéneuse Virginia Madsen et une Jennifer Connelly qui en demeure l’attrait principal. Reste son chef d’œuvre, Colors.



Colors annonce dès 1988 tout ce qui se fera d’intéressant dans la décennie suivante et au delà. Le Hip Hop, le renouveau du cinéma black, autant que The Shield. Magistralement interprété (Robert Duvall !!!), sobrement filmé, Colors transpose Les Rues de San Francisco à South Central, et capte comme rarement la vérité de l'endroit. Sans faux sentiment, ce qui lui vaudra d'être taxé de fasciste par les cons, mais avec une vraie compréhension des événements, du contexte et de la musique. Ce sera le grand talent de Dennis Hopper, ce flair, cette capacité à retranscrire la réalité du moment, à saisir avant tout le monde ce qui va marquer les esprits, James Dean, les Hippies contestataires, le retour de bâton qui les renverra à la niche et les guerres de gangs.




Du Dennis Hopper acteur, je ne garde pas grand chose non plus, soit il est bon mais quasiment anecdotique, Géant, La Fureur de Vivre, Luke la main froide, Règlement de comptes à OK Corral, soit il fanfaronne pire que Jack Nicholson. Je suis d’accord avec ceux qui s’offusquent de ma prose, il est extra dans Apocalypse Now, sublime dans Rumble Fish, et il sauve Blue Velvet du naufrage que représente le cinéma de David Lynch. Soyons honnête qui peut encore se fader un film de David Lynch ? Hormis Elephant Man, il ne reste rien de potable de tout ce cinéma glacé des années 80, c’est du chiquet niveau Miami Vice, de belles photographies pour l’épate et quoi d’autre ?

Non, définitivement si il y a un message à capter chez Dennis Hopper, c’est chez l’homme qu’il faut le chercher, et le livre fait ça à merveille. Construit de façon anarchique, il retranscrit fidèlement l’état d’esprit pour le moins confus de son sujet. Groupie de James Dean, Warhol, des groupes de Rock psychédélique californiens, des peintres avant-gardiste, Jackson Pollock en tête, Dennis Hopper va faire de sa vie son meilleur film. Incapable de dissocier fantasme et réalité, il va mettre un point d’honneur à courir comme un poulet décapité, après chaque sensation forte que le monde qui lui fut contemporain pouvait proposer en rayon. Et les gondoles étaient bien garnies en ce temps là, des lois il n’y en avait pas beaucoup, encore moins dans le sud des États-Unis. Une seule, en fait, s’affirmer ou rentrer dans le rang. Et ça il savait pas faire, coller des torgnoles à ses femmes, oui, entourlouper son monde, oui, photographier tout et n'importe quoi, oui, baisser les yeux et fermer sa grande gueule, non.


Avec une franchise de chaque instant, Tom Folsom dresse un portrait, qu’on imagine fidèle, d’un élitiste souvent prétentieux, mais rarement pédant, qui paiera le prix fort pour n’avoir pas voulu saisir que ce monde n’est l’œuvre d’aucun homme seul, et qu’à trop nager à contre courant on finit par se noyer dans l’indifférence. Dennis Hopper se rêvait Billy The Kid, il finira comme Buffalo Bill s'exhibant de ville en ville, de pays en pays, sur des reproductions des choppers d'Easy Rider, pour le bonheur des gogos en vestes à franges. L’écriture de Tom Folsom ne fait pas dans la fioriture, pas de paragraphe interminable sur l’enfance, les grand-parents, l’oncle, la tante et la cousine, pas d’atermoiement inutile, on se trouve plongé dans une sorte de Las Vegas Parano, sans Las Vegas mais avec de gros morceaux de parano. Un autre angle pour découvrir un peu mieux les années 60 et plus encore 70, une période qui ne cesse de me fasciner tant le désir de création, d'originalité et d’émancipation envers les codes sociaux était dans les esprits farouches. Un temps où être en accord avec soi-même sans s’occuper de ce qu’en pense les autres était la base même de l’aventure humaine. Si Dennis Hopper ne sut pas toujours tempérer ses débordements, on ne pourra guère lui reprocher de n’avoir pas tout fait pour sortir des clous. Quitte à s’offrir quelques spectaculaires sorties de route.
Il serait temps d’en prendre de la graine, dans nos rassurants foyers européens.

 

26 commentaires:

  1. Merde Out of Blue, faut le voir quand même !
    http://shitshishit.blogspot.fr/2013/05/out-of-blue-le-reve-hippie-est-bien.html

    Super papier, merci !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah merde j'ai oublié de citer Out of the blue, remarque j'en pense pareil que pour The Hot Spot, j'y crois pas un instant.
      Bon, je le rajoute quand même.
      Merci à toi.
      Hugo Spanky

      Supprimer
    2. Quel intro... les pieds dans le plat. Bon résumé de la situation.

      Mais j'adore "Out of the blue", la petite punkette ado à la dérive, c'est des gens et des ambiances que j'ai bien connus. "Colors" aussi....

      C'était aussi un immense photographe. Je me trouve le bouquin, c'est sur!!!

      Supprimer
    3. Tu peux y aller les yeux fermés, ce livre est franchement indispensable (plus pour mieux connaître les déviances de l'esprit que les techniques cinématographiques) les passages sur The Last Movie et Apocalypse Now sont d'un autre monde. Il ne savait pas trop ce que "Coupez !" voulait dire en fait.
      Phénoménal.
      Hugo Spanky

      Supprimer
  2. Ha Ha !! Quelle intro !! Tu me régales Mr Spanky ;)) Mais bref, pour Dennis Hopper je suis d'accord avec toi dans l'ensemble sauf que pour lui, je n'ai jamais oscillé entre le cul tourné ou le respect, je l'aime. Et je l'aime parce qu'il est bon et que je l'ai toujours trouvé sexy à mort ;)) Ce mec à fait Out of the blue un de mes films favoris et là son jeu d'acteur n'est pas anecdotique, pas moins que dans la mythique scène avec Christopher Walken dans True Romance avec celle de Gandolfini face à Patricia Arquette.
    En revanche j'ignorais qu'il filait des torgnoles à ses femmes ;)) J'ai un grand regret me concernant et ce aujourd'hui encore c'est de ne pas avoir vu son expo sur les photos qu'il avait pris lors du tournage d'Apocalypse Now fin des années 80 à Cahors.
    J'ai hâte de lire ce bouquin !

    Merci pour ce bel hommage Ranx !

    Sylvie

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'étais en fusion au moment de l'intro, bordel, j'en ai bouillonné toute la nuit de cette histoire, coup de pieds dans le vide et compagnie, tu connais le bonhomme. Au passage mille excuses pour les fois où mes agitations nerveuses troublent ton sommeil (le lexomil à du bon, je sais) ;-))) Il m'a niflé l'autre brèle de mimolette.
      Le bouquin tu vas te régaler (ça tombe bien c'est le tien) il colle un peu des torgnoles à tout le monde mais il reste attachant le bougre. Out of the blue, je vais me faire incendier par Serge en plus de vous mais rien à faire, je baille au bout d'un quart d'heure et me fend la poire le reste du temps. Ça aussi ça doit être nerveux.
      Hugo Spanky

      Supprimer
    2. Excuses acceptées ;)) Mais ne prends pas pas de lexomil, je te préfère un peu enfumé ;))
      Les films t'accroche ou pas, tout est une question de sensibilité qui t'es propre comme tu l'es par exemple avec Tracie Lords et moi un peu moins tu vois ;))

      Supprimer
    3. Bon alors déjà Traci ça prend pas de e à la fin, na ! Et puis elle a un talent fou, je suis certain qu'elle cuisine la macaronade comme personne en plus de chanter divinement, d'être une actrice hors pair (ceux qui ricanent au fond de la classe n'ont qu'à regarder Excision) et deux ou trois autres trucs qu'elle fait très bien aussi.
      Bisous Milady ;-)
      Hugo Spanky

      Supprimer
  3. Mais quel petit malin saugrenu !! Mais comment il m'annonce la chose !!!
    Et d'abord Tracy je l'écris comme je veux tiens Trassie Trashy Tracee voilà !! ;)))

    RépondreSupprimer
  4. Réponses
    1. Absolument, il est vraiment bien torché, pas littéraire du tout mais très bien écrit, genre les meilleurs papiers du Rolling Stone des 70's, c'est vivant, ça chahute, pas du tout l'oeuvre d'un biographe ni d'un fan transi, exactement le ton qu'il fallait pour traiter le cas Hopper.
      Je te remercie de recentrer le débat, les commentaires, c'est devenu une spécialité ici, à chaque fois ça part en sucette à des kilomètres du sujet des foutus papiers que je m'efforce de griffonner pendant mes heures de travail. On a des lecteurs turbulents, je vais tacher d'y mettre de l'ordre en commençant par mettre Sylvie au piquet. Je t'en foutrais des trassie, moi, non mais oh !
      Hugo Spanky (qui va encore avoir des spasmes nerveux si ça continu comme ça)

      Supprimer
  5. Pour ma part, pas besoin de tabac pour que je dégueule à l'arrière, mon père a toujours eu des citroens à suspension hydraulique....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Aïe, les suspensions hydrauliques, je compatis.
      Hugo Spanky

      Supprimer
  6. Comme tu y vas....
    super papier, même si je ne suis pas d'accord concernant Lynch, Twin Peaks Bordel.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La série a franchement pris un coup derrière la nuque au fil du temps, j'ai tenté de la revoir y a un an, pas moyen de dépasser le second épisode. Le film fut longtemps un de mes Lynch favoris, notamment pour la beauté de son final et la cruauté hallucinatoire de la scène où papa Palmer tient les jeunes filles en laisse mais pareil, impossible de le revoir sans que les tics artistico-branlette ne crèvent l'écran.
      Ceci dit quand on voit ce qu'il a fait après ça en relève le niveau.
      Hugo Spanky

      Supprimer
    2. Bon Out of the blue c'est justement parce qu'il est mal branlé qu'il en devient fascinant. D'ailleurs il me semble en avoir déjà parlé de sur ce blog de ce film, non ?
      Que l'esthétique du cinéma de Lynch se soit pris un sacré coup de vieux je crois hélas que se soit désormais une vérité qui'l nous faut reconnaître; pour autant il se dégage toujours une singularité et un trouble qui confine au malaise dans son oeuvre qui reste suffisamment rare de nos jours pour continuer en s'en délecter, bordel !
      Sinon, mon père, en plus de fumer des gauloises bleues dégueulasses a conduit durant une période une R 12 à la direction aussi souple que celle d'un tank et, j'avais beau être malade comme un chien par moments, j'étais fier comme c'est parmi quand je me retrouvais à ses côtés sur le siège avant à arpenter le bitume comme des cadors alors que l'on se rendait vers le bistrot du coin où j'assistais alors à des parties de belotes endiablées au milieu d'une fumée opaque tandis qu'un verre de menthe à l'eau faisait tout mon bonheur parmi un nuée de pastis posé négligemment sur les bord du tapis de jeu.

      Supprimer
    3. Assis à l'avant, fiers comme Artaban, sans ceinture de sécurité avec un père à plus de 0.8 grammes d'alcool dans le sang, une clope au bec et dépassant le 90km/h, il est clair que selon les codes en vigueur aujourd'hui nous sommes tous des survivants de l'inconscience de nos parents. Le plus comique étant que ceux qui veulent nous faire admettre ça sont les mêmes qui s'imaginent avoir faire trembler le monde avec leur pavés en carton. De dangereux révolutionnaires qui s'avèrent finalement n'être qu'un ramassis de couilles molles tout juste bons à courir les starlettes de pacotilles ou les putes borgnes de Belgique après avoir voulu faire croire à la gente féminine que la liberté était pour elles de compenser la fermeture des maisons closes en se laissant trombiner par le premier abruti venu.
      Se faire berner par ça, franchement....
      C'est comment qu'on freine ?
      Hugo Spanky

      Supprimer
  7. Pour les plus jusqu'au-boutistes, un documentaire de 1971 consacré à Dennis Hopper en plein trip Charles Manson lors du montage de The Last Movie. Camé jusqu'à en devenir fou, totalement incapable de mener le projet à son terme ayant refusé dès le début du tournage de suivre le scénario génial pondu par Stewart Stern de peur que cela lui retire tout mérite, Hopper se grille simultanément les neurones ainsi qu'avec tous ceux qui avaient cru en lui et financé le film, espérant obtenir le même succès qu'avec Easy Rider.
    Y a pas de sous titres et de toute manière c'est du charabia d'idiot du village. Les passages du livre consacré à ce moment de sa vie sont à tomber le cul par terre.
    http://youtu.be/9csAmyYF9ek
    Hugo Spanky

    RépondreSupprimer
  8. "Soyons honnête qui peut encore se fader un film de David Lynch ?" Moi. Traci, "un talent fou" et "une actrice hors pair" ? Oui et mille fois oui ! Rien que pour cet hommage à la dame aux seins en forme de poire, je ne rajouterais (presque) rien sur Lynch ("Lost Highway" bordel ! Et la tendresse ? Bordel !). Sinon, Dennis Hopper reste une grande figure du cinoche ricain. Pourquoi ? Parce que le marchand de sable est un clown en sucre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quand la poésie s'allie à la vérité, je me laisse convaincre cher Dirty Max number of the beast. Pour faire pénitence je m'en vais revoir Blue Velvet en fermant les yeux dès qu'Isabella Rossellini se radine. Il avait quoi comme problème avec les actrices le gars Lynch ? Parce qu'entre elle et Laura "supernunuche" Dern on peut pas dire qu'il nous ait gâté. Prendre Traci Lords aurait été une sacrée bonne idée par contre. Tiens je vais faire double pénitence et revoir Peek a boo gang dans la foulée.
      Hugo Spanky

      Supprimer
  9. Merci et bravo pour ce billet, bien dans le ton du gonzo évoqué. Ça donne vraiment envie de lire le bouquin.
    Syl.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci, le bouquin est extra, tu peux foncer sans crainte, il se dévore quasiment d'un trait (ok, trois jours pour être honnête mais juste parce que je bosse sinon je ne l'aurais pas lâché).
      Hugo Spanky

      Supprimer
  10. Superbe chronique d'où il ressort quand même une certaine amertume.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si c'est sur la partie "politique" du papier, oui, ce qui se passe en ce moment et depuis quelques années déjà avec ces lois restrictives à profusion me laisse un goût amer. Même si je dirais plutôt que c'est de la colère que je ressens.
      Ce serait bien que le gouvernement s'occupe de mieux faire ce qu'il peine à réaliser malgré toutes les promesses qui ont rendu les fous joyeux et à côté de ça laisse les Hommes vivre comme bon leur semble.
      Hugo Spanky

      Supprimer
  11. L'art de la polémique, en tout cas j'y trouve mon compte.
    Je passe sur le sujet des élections pour dire le nombre de fois que j'ai regardé de Lynch "Lost Highway" et "Mulholland" Un univers qui me fascine. Une exploitation de clichés des films noirs principalement mais tellement détournée que l'on se retrouve devant des scènes d'anthologie décalées. A suivre (Rien que pour Blue Velvet et son détournement réussi des chansons à minettes qui deviennent des titres angoissants)
    Dennis Hopper. OK bravo, je prends le bouquin, bien vu.
    Dennis acteur? C'est vrai que sa carrière est foisonnante mais décousue, comme pour te donner raison. N'empêche il m'a quasi traumatisé en "Paris Trout" le mal humain aussi bien joué!
    Tout en étant négatif tu as réussi à donner un peu de sens, de fil à ses présences.
    Pour en revenir au début de ta chronique. J'ai entendu chez Zeymour (ben oui) qu'un état qui perd de son pouvoir d'action dérive vite vers de l'autoritarisme dédié à nos vies privés. Et c'est bien le plus triste, cet aveu d'impuissance sur les grands mouvements qui régissent nos vies. Alors pour continuer à exister....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Zeymour a raison et il serait grand temps de leur faire savoir qu'on va pas faire les moutons plus longtemps. Perso, je les ignore, je ne vote plus, je ne respecte rien de toutes les conneries qu'ils nous impose et, ma foi, jusqu'à présent personne n'est venu frapper à ma porte.
      Si on fait le compte entre les hadopi, les clopes par ci, les limitations par là, les interdictions et les principes de précautions, y a de quoi devenir jobastre. Et pire encore quand on constate que ceux là même qui décident de tout ça ne se l'appliquent en rien.
      Hugo Spanky

      Supprimer