mercredi 21 mai 2014

PaWN sHoP cHRoNicLeS & auTReS FRiaNDiseS


Arizona Junior des frères Coen est un film important, historique. Il a, peut être pas le premier mais assurément avec le plus de retentissement, imposé un genre nouveau, le film de losers version jubilatoire. Avant lui, l’américain déchu, le raté du village, le golios de la famille était immanquablement traité tel que James Dean l’avait défini dans A l’Est d’Eden ou La fureur de vivre (et dans Géant aussi d’ailleurs), un misfit, certes, mais avec une psychose qui s’explique, qui se prend en considération. Le genre de traumatisme qui fait acquitter les assassins. 


Les frères Coen, avec leur chef d’œuvre, ont ramené tout le monde sur la ligne de départ et ont permis l’éclosion d’une palanquée de films aux héros pathétiquement crétins, stupidement mauvais. Et sans que quiconque ne leur cherche la moindre excuse valable.


Pawn Shop Chronicles réalisé par un Wayne Kramer qui n’a rien à voir avec MC5 (contrairement à ce qu’on peut lire à droite à gauche sur le net) appartient à cette race de films, efficace, garantie zéro prise de tête, esprit bédé et nanas qui montrent les nénés. Et comme en prime, y a Matt Dillon et Elijah Wood vous pouvez même le regarder avec votre chérie, sans qu’elle trouve quoique ce soit à redire.


Pawn Shop Chronicles est construit comme Mystery train de Jarmusch, une petite série de sketchs en un même lieu, un même instant, sans aucun rapport entre eux à première vue mais qui finissent par se rejoindre de façon plus ou moins évidente, et dont on se contrefout. Le plaisir est ailleurs.


Si Pawn Shop Chronicles m’a fait passé un bien agréable moment, c’est de par son rythme, son acceptation du pathétique et son refus de la surenchère, grâce, notamment, à un casting au talent d’une justesse qui fait que là où d’autres (j’ai les noms) en auraient fait des caisses, ici aucun ne déborde. Les caractères les plus excessifs, parfois à la limite de la caricature, sont immanquablement désamorcés par un autre totalement imperturbable. Le vieux principe du clown blanc et de l’Auguste, l’art du contraste. Et c’est tout le charme du truc.  


Faut voir à l’œuvre Matt Dillon, cold as ice, dans le plus perché des trois sketchs, Brendan Fraser, en sosie d’Elvis plus convaincu que convaincant, le regretté Paul Walker et Kevin Rankin (Justified) en frangins cinoques devenus nazis par amour des saucisses fumées, ou Elijah Wood et la très mignonne, mais ultra flippante Pell James, pour piger pourquoi ce cinéma là aura toujours, chez moi du moins, une place au dessus des blockbusters, fussent-ils couvert de prix d’interprétation.



Pawn Shop Chronicles se rapproche de Big Trouble, le bijou de Barry Sonnenfeld (tiré d’un livre encore plus jobastre, Gros problème de Dave Barry) ou de la doublette Get Shorty/Be Cool, avec un petit côté Creepshow également. Ce genre de cinéma tout simple, mais tellement bien fichu qu’il régale nos sens. Grâce à un scénario aux petits oignons, qui se charge de nous glacer le sourire dès que celui ci devient un peu trop prévisible, le film, abordé par dessus la jambe comme un futile divertissement de fin de soirée, a fini par me river les mirettes à la lucarne de crainte d’en rater un bout qui ferait une fois de plus basculer l’ensemble. Gavé de clins d’œil à lui même et aux autres (le cousin de préteur sur gage tué dans son magasin de L.A et dont il refuse de parler ne serait-il pas celui de Pulp fiction ?) Pawn shop chronicles se suit comme un jeu de pistes, les hallucinations d’un personnage camé jusqu’aux yeux dans le premier sketch (j’ai vu un troupeau de femmes zombies nues...) se révélant moins farfelues qu’on ne pourrait le croire. Et quand une histoire menace de trainer la jambe, c’est Amazing grace qui vient à la rescousse.


Mais il suffit, j’en dis trop. Si vous voulez, pèle mêle, croiser Robert Johnson, et Le Diable qui ne traine pas très loin, des coiffeurs qui divisent la population pire que des politiciens, voir Elvis Presley se faire amputer d’un favori, des femmes objets plus soumises qu’un premier ministre breton, un mari vengeur, un père Noël noir, des nazis sous cocaïne, un 4x4 menaçant, un braqueur sans fusil, et autres assortiments, vous êtes à la bonne adresse. Vous pouvez pousser sans crainte, la porte du préteur sur gages. 

  
Hugo Spanky

18 commentaires:

  1. Ha Ha ! Bien vu ! Mais ah bon ce n'est pas le Wayne Kramer d'MC5 ? Je le croyais moi aussi...
    Mais c'est pénible, les images et les mots sont tellement bien choisies qu'on a rien à ajouter, si ce n'est que ce papier me donne envie de me replonger instantanément dans cette paranoïa jubilatoire. Fait chier, j'ai des trucs urgent à faire aujourd'hui !! :))))

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    1. Comme tout film à sketches celui ci à ses hauts et ses bas évidemment. Le meilleur segment est le sketch central avec un Matt Dillon en mode pétage de plomb qui se retrouve embringué dans une situation totalement azimutée. La réalisation fourmille d'idées novatrices de plans bien tarabiscotés qui apportent encore plus de singularité à l'ensemble et les acteurs sont tous au taquet.
      Bref, c'est un excellent divertissement pas prétentieux pour deux sous qui fait un bien fou. Le genre de film que Tarantino ne sait plus faire depuis bien longtemps déjà en somme.

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  2. Comme on doit pas s'ennuyer sur le canap' de chez les Spank's !!! Dis moi que tu bosses pour un canard cinéphile, tu vas sauver le monde Hugo en nous aiguillant vers des films dignes d'intérêts !! Viens sauver Cannes et leur sélection prévisible avec la liste indéboulonnable des réalisateurs estampillés & labélisés du festoche forever !! J'adore tes post passionnant & passionnés Bises M-C

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    1. Haha, je vais commencer par me sauver moi même (ce qui avec le nombres de conneries que je multiplie dans mes commentaires que les benêts prennent régulièrement au premier degré, devrait déjà être sacrément ardu -au passage merci les filles pour votre sens de l'humour à toutes épreuves).
      Non, je ne bosse pas pour quoique ce soit ayant un lien avec les sujets abordés sur ce blog, j'aligne les missions intérims plus débiles les unes que les autres tantôt déménageur pour des gens qui ne jettent rien (mais alors rien, 2 semi remorques pour une maison de 150m2 si tu vois le genre) ou plus récemment matelot topographe sur la mare aux canards du quai portuaire, ce qui sert plus à entretenir ma forme qu'à garnir un compte en banque désespérément dans le rouge. Mais, bon, ainsi va la vie et il serait bien con d'ajouter une absence de bonne humeur au tableau. Tant qu'il y a de la passion, ça me va.
      Le festival de Cannes ? Je me souviens que mes parents y avaient eu une invitation dans les 70's, ma mère avait trouvé Romy Schneider particulièrement mal en point, mon père était fier comme un bar tabac d'avoir été pris sous les flashs en montant les marches et ils y avaient vu et adoré En route pour la gloire avec David Carradine qui était venu chanter du Woody Guthrie après la séance. C'était dans une autre vie, une époque où les invitations parvenaient encore jusqu'au peuple pour si peu qu'il connaisse un commis de cuisine du Grand hôtel, une époque où les stars et starlettes s'affichaient volontiers sur la croisette sans une armada de garde du corps.
      Le cirque que c'est devenu aujourd'hui, au même titre que le sport, la musique et dieu seul sait quoi encore vu que même les participants à des machins aussi insignifiants que la télé réalité sont plus protégés que Brigitte Bardot, je ne me donne même plus la peine de m'en tenir informer. Le dernier souvenir que j'en garde c'est l'année où Clint Eastwood a remis, sous les huées, la palme d'or à Pulp Fiction et ainsi donné l'occasion à Tarantino de taper un doigt à tout ce beau monde. Sinon, hier soir Milady a zappé sur canal et rien que la voix de De caunes me colle de l'urticaire.
      Je te fais de gros bisous M.C, c'est toujours un plaisir de te retrouver ici ou ailleurs.

      @Sylvie, tu es débordée ? C'est donc aujourd'hui que tu fais tout ce que tu reportes depuis le début de l'année ? ;-)

      Hugo Spanky

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    2. Ben oui, j'ai quand même autre chose à faire que de remplir des papiers et faire des photocopies, il y a des priorités bien plus essentielles dans la vie d'une femme ;)
      Le festival de cannes : no comment ! Après je vais m'énerver ça n'en vaut pas la peine...
      Sylvie

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  3. L'année Pulp fiction est l'une des dernières qui m'ait intéressée, j'étais au lycée et à l'époque je descendais direct aux marches & nulle par ailleurs c'était plus que sympa...
    Mon quotidien n'est pas plus sorcier que le tien, on en est tous là ( à part les fils / filles de ), c'est pour cela que vous lire les Spank's me fait une sacrée récré, un bol d'air, je me sens moins seule dans ces aberrations toutes azimut, merci de me lire aussi c'est un cadeau que vous me faites Gros bisous <3 Restons groupés, verts et éveillés M-C

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    1. Un cadeau, merci, mais avec beaucoup de plaisir d'offrir alors. On se régale aussi de te lire et tout autant de ta présence parmi nous.
      Des bisous en pagaille pour toi, adorable M.C.
      Hugo & Sylvie

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  4. Je ne connaissais pas ce film du réal de "La peur au ventre" (pas non plus dégueu, celui-là). Une rapide recherche sur la toile m'indique que ce "Pawn Shop Chronicles" est sorti en dvd en mars dernier, sous le titre passe-partout d'American Stories. Que ce film n'ait pas eu la chance de se défendre en salle, a (encore) de quoi énerver le cinéphage avide de curiosité.

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    1. C'est malheureusement devenu une réalité que désormais tu ne trouves en salle que des comédies françaises navrantes (même pas foutu de nous mettre du Will Ferrell, ces cons là!) ou des blockbusters d'une fadeur totale qui se ressemblent tous et pour lesquels ont te fait raquer ta place plus chère sous prétexte de t'en mettre plein la vue avec de la 3D alors que tu en juste rien à foutre de cet artifice ridicule.
      Comme d'hab' il faut chercher dans les marges les pépites que l'on nous cache afin de ne pas mourir d'ennui.

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    2. C'est un cauchemar les programmations cinéma. Je ne regarde même plus ce qui s'y passe. Fut un temps j'allais jusqu'à brancher l'Utopia pour les bouléguer un chouia sur tel ou tel film mais je me retrouvais à devoir faire l'historique du réalisateur et du casting à un étudiant associatif de mes.....pour apprendre au final que, non, ils allaient plutôt distribuer le même blockbuster qui passait partout ailleurs mais dans sa version V.O.
      C'est vrai que c'est important de voir Spiderman en V.O.
      Bref, donne nous ton avis quand tu auras vu Pawn shop chronicles, je suis curieux de le connaître.
      Hugo Spanky

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  5. Bon, ça y est, j'ai vu le film hier soir, grâce aux conseils avisés de Monsieur Spanky qui est venu me recruter sur un autre forum :)
    Il y a effectivement de l'intense dans ce film, surtout le sketch avec Matt Dillon. J'adore les histoires de vengeance, le côté "justice poétique" qui fait que tout le monde finit par payer pour ses saloperies d'une façon ou d'une autre, même 10, 20 ou 40 ans plus tard. L'enquête de ce mari pour retrouver sa femme disparue il y a 6 ans est captivante, digne du meilleur des polars gonflé à la testostérone. "it's gonna get ugly" dit-il au gars qui refuse de lui donner le renseignement dont il a besoin, et PAF! ils se mettent sur la gueule, un clash non pas de titans mais de mâles fiers comme des coqs où Dillon l'emporte de justesse, parce qu'il a la motivation suprême de son côté : La recherche de l'amour et la colère de l'avoir perdu. Un dillon très crédible dans son rôle, qu'on aimerait voir plus souvent dans ce registre (plutôt qu'en gogol dans "Marie a tout prix", film très drôle malgré tout).Et puis à la fin, le polard devient horreur zarbi de comic-book où la crédibilité n'est visiblement plus le soucis premier du scénariste. Visuellement, l'image qu'il découvre dans le silo à grain est très forte mais je ne crois pas qu'une telle chose serait possible sur plusieurs années (sans faire de "spoilers"), déjà d'un point de vue hygiène, aucune femme ne survivrait aussi longtemps, nue, sans soins médicaux (et je ne parle pas du gynéco ) dans des conditions pareilles. Mis à part ça, la vengeance de Dillon sur Elijah "Johnny" Wood est à la mesure du préjudice subit ( ouille-ouille le coup de marteau dans les dents! j'ai eu mal pour lui!) mais je n'ai pas compris comment il fait pour revenir à la fin alors qu'il est sensé être mort ??? Fantôme? Zombie ? pas clair et ça gâche un peu je trouve. En tout cas, il est clair qu'Elijah wood a la ferme intention de casser définitivement son image de gentil Hobbit lol j'ai également chopé le DVD de "MANIAC" , le remake du film culte de William Lustig, où il reprend le rôle poisseux du scalpeur de prostitués New-Yorkais, mais je ne l'ai pas encore regardé..

    Un autre qui veut casser son image gnan-gnan, c'est le jeune simplet qui sauvait le monde dans "MARS ATTACKS!" de Tim Burton (un gâchis ce film, quand on connait la série de cartes de collection des 50's géniale et très Gore qui ont inspiré le projet). Il campe ici un looser camé et redneck avec du poil au menton qui a des fréquentations pas très recommendables (d'autres loosers, camés et redneck...et néo-nazis aussi). Le sketch est distrayant, un peu "Pulp Fiction" Meets "Trainspotting" dans l'Amérique profonde, mais la fin arrive de façon trop abrupte et m'a laissé sur ma faim.

    Le 3ème sketch m'a laissé le cul entre deux chaises. Oui, l'histoire est originale et amène sans vergogne des situations non-sensiques ( les 2 barbiers), donnant à l'ensemble une aura de rêve absurde, mais bon c'est pas du Terry Gilliam non plus, ni du David Lynch. On sent l'envie du scénariste de faire dans le "culte", tant son film rappelle pas mal de réalisateurs oeuvrant dans un domaine "à part" : Tarantino, Rodriguez, Burton, Lynch, Boyle etc... mais il manque quand même un petit éclair de génie pour transcender tout ça (uniquement pour le sketch "Elvis"). Den général, J'ai trouvé que l'aspect comédie venait plomber des histoires avec un fort potentiel dramatique, l'auteur gagnerait je pense, la prochaine fois, à creuser le filon "thriller" car c'est bien le sketch "the ring/ caged love" le plus intense et captivant des trois.

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    1. Hello Glam rock,
      Très drôle ;) Je t'avoues que moi aussi les questions d'hygiène m'ont effleuré l'esprit comme le retour d'Elijah Wood mais ça dure un dixième de seconde sinon tu t'en sors pas et c'est pas le but ;)
      Pour parler d'Elijah Wood, je l'avais adoré en félin dans Sin City.
      Celui dont tu parles dans Mars Attack et celui de Scream ?

      Sylvie

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    2. Bonjour Mademoiselle Sylvie :)

      Je n'ai pas le souvenir de cet acteur jouant dans SCREAM, faudrait que je vérifie...je me rappelle surtout de lui dans le rôle de l'ado un brin niaiseux dans MARS ATTACKS! je ne pense pas qu'il ait fait une carrière faramineuse. Le pire c'est que je ne me rappelle pas non plus d'Elijah Wood dans SIN CITY... Hell Zeïmer me guette ?? faut que je revois tout ça...j'ai juste une petite centaine de films en retard à regarder d'abord, j'en dégote des caisses à 90 centimes pièce dans les braderie et après ça s'accumule et je les regarde moins vite que je ne les achète. Un petit peu de "collectionnite aigüe" sur ce coup là, c'est mon vidéo-club à domicile :)

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    3. Autant pour moi, j'avais confondu avec Mattew Lillard ;))
      La fin de Mars Attack est la meilleure ---> TOM JONES quoi ! ;=)
      Pour Elijah Wood tu as du faire une attaque cérébrale passive car son rôle est bien le meilleur du film ;)))
      Pour les films en retard et cumulés tous formats confondus je te rassures nous sommes à la même enseigne ;-)

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  6. Et je terminerais en disant que j'ai été déçu par l'anti-performance de Brendan Fraser, moi qui l'avais adoré dans le très drôle et profond "Endiablé" de Harold Ramis et le délirant, onirique et profond également "Monkeybone" de Henry Selick, là je trouve qu'il joue aussi mal que le pire acteur de série B, à moins que ça ne soit voulu, vu que le personnage est un looser ringard, à voir...

    Dans tout les cas, un film qu'il faut voir, à n'en point douter :) Merci M'sieu Hugo!

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  7. Voila de l'analyse qui fait plaisir à lire, tu as parfaitement raison sur bien des points ceci dit je ne crois pas qu'il faille trop chercher de sens logique aux sketchs de ce film, les invraisemblances sont certes nombreuses, l'ensemble a un côté bédé très prononcé, c'est pour ça que je cite Creepshow. Perso, j'en ai conclu qu'ils étaient en enfer (le personnage du diable me semble être aux côtés de Robert Johnson à la fin) et que chacun après avoir atteint son but en découvre la vacuité.

    Je suis d'accord avec toi sur Matt Dillon, il n'a pas la carrière qu'il mérite, idem pour Mars attacks qui m'avait laissé froid (comme une grande partie de l’œuvre de Tim Burton) et je serais curieux d'avoir ton avis sur le remake de Maniac tant je ne vois pas ce que l'on peut apporter à l'original.

    J'en profite pour mettre l'adresse de HardRock80, un site que je conseille à tout le monde et qui confirme via son forum à quel point les Hardos sont des gens ouverts bien loin de l'esprit sectaire de bon nombre de chapelles Rock.
    http://www.hardrock80.com
    Hugo Spanky

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    1. Ooooh faut pas généraliser, des beaufs chez les "Hardos" ça existe lol (c'est frustrant de ne pas pouvoir mettre de smileys sur votre blog re lol, j'en suis rabaissé à écrire des "lol" comme un ado...), de plus je ne me considère pas comme un "Hardos", j'aime surtout le Rock N' Roll, Le Glam 80's, parce que c'est pour moi l'équivalent musical de la série B d'horreur des années 80, et le Hair Metal un poil FM parce que ça me rappelle mes années collège et que c'est pour moi le "easy listening" parfait pour s'aérer le cerveau. C'est vrai que beaucoup de groupuscules Rock sont assez renfermés et hermétiques aux autres styles mais bon moi je ne suis pas un taliban de la musique, je ne crie pas au scandale si une chanson est trop pop, bien au contraire ! je vais bientôt réagir sur ton sujet DAVID LEE ROTH (que j'adore) mais je préfère te prévenir tout de suite, pour moi "1984" c'est un chef d'œuvre ! j'argumenterai bien entendu...

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    2. Aiguise tes arguments, l'ami, 1984 c'est pas tant que je l'aime pas mais il est un cran en dessous des cinq autres pour moi et c'est pas à cause des synthés, plutôt une panne d'inspiration niveau compos (ils ont même repiqué des titres de leur première démo pour combler). David Lee Roth a bien fait de se barrer, sa carrière solo est terrible et son concert à Toulouse pour la sortie de son troisième album solo fait partie des meilleurs concerts que j'ai vu.
      Mais on en reparlera au bon endroit.

      Le Hard c'est comme le Funk, c'est pour le corps, je pige et j'approuve totalement ton concept d'easy listening pour rafraîchir le cerveau, c'est exactement ça.
      Hugo Spanky

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