Au vu de l’affiche de « The Klansman » de Terence Young qui comporte une croix enflammée, un Lee Marvin lourdement armé, un affreux du Klu Klux Klan avec son costume ridicule et un Richard Burton à l’air contrarié accompagné d’une beauté black, on peut se dire qu’avec ce film nous allons assister à une série B grand guignolesque de style Blacksploitation. Sauf que se serait une grande erreur de penser cela.
Déjà rien qu’en constatant au générique que Samuel Fuller a participé au scénario, il va s’en dire que vu les états de service du bonhomme spécialisé dans la réalisation de films âpres, le résultat à toutes les chances d’être décapant. Et effectivement on est cueilli par la noirceur implacable qui se dégage de ce long métrage sans concessions.
Déjà rien qu’en constatant au générique que Samuel Fuller a participé au scénario, il va s’en dire que vu les états de service du bonhomme spécialisé dans la réalisation de films âpres, le résultat à toutes les chances d’être décapant. Et effectivement on est cueilli par la noirceur implacable qui se dégage de ce long métrage sans concessions.


Un unique blanc, incarné par un Richard Burton magistral parce qu'étonnant de sobriété dans son jeu (oublier ses interprétations outrancières où il hurle tel un forcené les yeux révulsés de fureur; point de cela ici !) ose s’opposer à ces fanatiques haineux : propriétaire d’un vaste domaine, il attise le courroux de ses semblables à cause des ses accointances malvenues avec les gens de couleur.


Harry Max
Ce Richard Burton est tellement talentueux qu'on peut même deviner qu'il a une jambe goï, rien qu'en regardant sa photo, quel acteur !^^
RépondreSupprimerCette histoire est abominable. Dire que des gens comme ça existent encore ça fait froid dans le dos ! Entre le casting, la musique, la participation de Fuller c'est un sans faute, ça va droit au but dixit Dja ;))
Sylvie
Burton est un acteur d'exception au talent malheureusement sous estimé.
SupprimerSes films avec Elizabeth Taylor, dans lesquels ils se crèpent le chignon pour un oui ou pour un non en hurlant à s'en faire exploser la rate, sont de grands moments de cinéma. A ce titre, "Qui a peur de Virginia Woolf" et "La mégère apprivoisée" en sont les exemples les plus décapants. Mais, il ne faudrait pas oublier le méconnu "Boom" qui vaut également le détour. De toute façon ce satané Irlandais boderline est tellement bon que dans "La menace" avec Lino Ventura (un autre cador, lui aussi), il parvient à nous foutre les jetons rien qu'avec son regard d'halluciné alors qu'il interprète un sale type, dôté de pouvoirs télékinésiques dévastateurs, plongé dans le coma!