vendredi 22 octobre 2010

ARi DowN

                                                         
  
Alors que cette semaine s’est vue enluminée par l’annonce de la « j’espère très prochaine » mort de Margaret Thatcher, « je sais, c’est pas beau de souhaiter la mort des gens, mais elle c’est pas un gens, c’est un monstre !! », cette fin de semaine, elle par contre, me pince un chouia, c’est Ari Up qu’est partie. 
Les Slits
 
J’ai été moqué, si ! Je te vois Grunjj, te cache pas derrière les épaules plus larges de cousin Hugh, je te vois, te revois et t’entend encore « c’est quoi cette harpie en train de couiner ?? », « c’est quoi cette merde ?? », ouais, peut-êt’ malheureusement, t’êt’ pas au bon moment mais j’ai jamais crains de passer du dessert au premier album des Slits, cette usine à vapeur mélangeant tant bien que mal le contre temps jamaïcains à l’énerverie toute anglaise de cette fin 70.
  
Il y a peu, j'entendais sur la radio pisser les louanges d’une chanteuse « je sais p’us si c’est Joan Jett ou quoi » comme le fer de lance de la féminité dans le Rock de ces années là, Bullshit !  


Ah c’est sûr, côté féminité la bande à Ari Up se posait pas forcément comme gagnante, quoi que, ce petit coté roulée dans la boue …  
Après faut rend’justice, même accompagnée de lascars, même managée par un lascar, la bande à Ari s’est bien présentée comme le premier groupe de joyeuses faisant son truc et non pas interprétant des chansons en tortillant du lézélu. Alors le son, l’orientation musical, perso j’m’en bat les couilles.
  
 

J’ai toujours été charmé par les Slits, le contre temps n’est pas c’que je déteste le plus, quant à la harpie brailleuse j’l’a trouvais plutôt chouette. Y’a eu Yoko, Yma, Nina Hagen et Ari Up et depuis ?
  
77 n’a été qu’une grosse explosion, une blague, mais c’est depuis que, sans plus de manières, jouent des nanas dans des groupes de Rock, et même si c’est rarement aussi bien carrossée que la première ligne derrière le micro, c’est tant mieux pa’c’que c’est pas l’sujet !
Les Slits avaient leur charme, leur place et si Ari Up et ses copines ont donné envie à d’autre de s’exprimer c’est que du bon.
 

Le groupe, originel, n’a duré que le temps nécessaire et même si Ari avait remit la machine en marche ces dernières années, proposant, ça c’était chouette, toujours l’up tempo jamaïcain, l’actuel, avec la rigidité toute british. Des putains d’freaks en fait mais aujourd’hui, au milieu d’ce bazar en plastique, même si le charme est depuis longtemps évaporé, la bonne bouille d’Ari avait son utilité.

Big Up la Miss

7red

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