samedi 23 juillet 2022

E.stReet BaNK

 


Tandis qu'il converse avec Barack Obama sur la pauvreté de la classe ouvrière (et comment l'exploiter, sans doute), les tickets pour la nouvelle tournée de Bruce Springsteen atteignent les 5000$ pièce sur le site Ticketmaster qui en détient l'exclusivité. Tout ceci étant rendu possible par leur nouveau, et visiblement performant, système de tarification automatique qui modifie le prix selon l'offre et la demande, afin de garantir un maximum de rentabilité. Les fanatiques (qui n'ont jamais aussi bien honoré ce titre) en se jetant sur leurs claviers dès la mise en vente des places contribuent ainsi à se mettre de la vaseline sur les fesses pour mieux faciliter le transit vers leurs portefeuilles. Autant dire que par son aveuglante cupidité, Springsteen enrichit un système qu'il dénonce par ailleurs.

Rarement j'avais autant ri qu'en lisant s'écharper ceux qui, courroucés par de telles pratiques, en appellent au boss en personne, et ceux qui sont prêt à hypothéquer leur maison et vendre leur femme pour vivre pour la centième fois un show à peu près aussi chargé en surprise que la setlist des Rolling Stones. Un journal du New Jersey s'est même permis une charge frontale en soulignant que Springsteen semble bien éloigné des valeurs qu'il affiche dans les textes de ses chansons, autant que de ses pseudo engagements socio-politique, tandis qu'un lecteur, non sans malice, souligne qu'après s'être acquitté du prix du billet, les dingues pourront toujours aller manger au restaurant bénévole de Bon Jovi où chacun paye selon ses moyens, afin de nourrir gratuitement ceux qui n'en n'ont plus aucun. Quant on pense qu'il fait tout ça sans nous bassiner avec des chansons en forme d'appel au meurtre des banquiers et autres boursicoteurs, on se dit qu'il aurait mieux valu que ce soit lui qui prenne séance auprès des grands de ce monde. 



Au milieu de tout ça, Little Steven, guitariste du E.Street Band pour ceux qui débarquent, se défile en précisant qu'il n'a rien à voir avec le prix des tickets. On est là aussi bien loin de l'activiste des années 80 qui prônait la révolution dans ses albums solo. Manquerait plus que Bono nous donne son avis sur la question pour que l'affaire tourne au bidonnage complet.
Pendant ce temps là, le silence de Springsteen tape sur les nerfs de tout le monde. C'est qu'il a autre chose à foutre, faut le comprendre, ça se gère un patrimoine de ce calibre. Ce ne sont pas des adorateurs incapables de se payer un ticket sans en faire tout un pataquès sur twitter qui vont l'aider à choisir un nouvel étalon pour que sa fille brille dans les concours hippiques. Et de toutes façons rien n'empêchera les stades d'être pleins. Il se pourrait même que Springsteen contribue à la relance du tourisme en Europe, ses plus assidus supporters américains en étant à calculer qu'il leur reviendrait moins couteux d'acheter un billet d'avion et de venir le voir œuvrer sur le vieux continent. D'ici à ce que le fan club affrète des Boeing exprès, il n'y a qu'un pas. Après quoi ce sera au tour des écolos de lui tomber dessus. 

L'avenir parait radieux pour les vingt ou trente futures générations de Springsteen -après quoi la planète sera fichue et ils n'auront qu'à se démerder- si on ajoute à ce pactole, les live à venir (il est un spécialiste de la vente en ligne de chacun de ses concerts à coup d'1$ par chanson -sachant qu'il en joue une trentaine par soir), le Blu-ray commémoratif, le livre photo, l'album à colorier, le merchandising -trop imaginatif dans sa diversité pour que je me risque à en faire ici l'inventaire- et les 500 millions qu'il a amassé l'an passé en vendant ses droits d'auteur, pour lesquels il avait fait un procès à son ancien manager au nom de l'attachement sentimental indéfectible qu'un artiste ressent envers ses chansons, qui sont pour lui, refrain bien connu, comme ses propres enfants (qui du coup feraient bien de se méfier qu'il ne les mette pas aux enchères sur ebay un jour de mauvais vent sur Wallstreet).

On en est là dans le monde merveilleux du rock'n'roll.

Hugo Spanky


31 commentaires:

  1. Manque plus qu'ils mettent un de ces morceaux dans la future saison de Stranger Things et Tiens bon Madelon 😂😂
    A côté, ce pauvre Bono après l'avoir tellement rejeté au point de barrer son nom au marqueur sur un album de Roy Orbison (oui je suis une horrible personne), je commence à avoir de l'affection pour lui. Il me semble qu'au final, c'est le plus cooloss 😂😂
    Quand à Springsteen et les Stones eurk, je peux plus me les encadrer 🤑💩

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    1. Malheur, si stranger things s'y colle, Springsteen ne va plus avoir assez de Livret A pour faire fructifier son bas de laine )))
      J'en suis au même point que toi avec Bono. Il finit par me sembler sympathique tellement les autres deviennent de sinistres cons. Tiens, Clash devrait se reformer avec lui au micro )))

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  2. Nom di diou ! De bien de surprenantes choses 😲
    Peut-être que Springsteen veut faire payer les riches - très riches - pour reverser aux pauvres ??
    Il y a des années, à plusieurs reprises, il aurait parfois reversé une partie des recettes de concert à des associations (notamment celles s'occupant de personnes sans emploi). [ L'espoir fait vivre ]
    Après, il ne faut pas oublier que les américains baignent dans une culture du profit. Ils sont très tôt éduqués en ce sens. On leur apprend à être très fier de leurs signes extérieurs de richesse. Chez nous, c'est l'inverse. D'un extrême à l'autre 😁 (c'est pour ça que le patrimoine de nombre d'élus semblent vraiment très dérisoire... 😂😂🤣)

    Malheureusement, on voit très bien que les avis des gens sont plus conditionnés par leur condition et leur environnement, que par réelle conviction et réflexion.

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    1. Oui, enfin, l'argument culturel est un peu court quand on parle de 5000$ pour une place de concert )))
      Il est question ici d'un système de tarification exponentielle sans aucun garde fou (qui tient compte de la concurrence, ce qui veut dire que le cas springsteen va servir de base aux prochaines tarifications!!!). Et pour ce qui est de reverser aux associations, ça date de 1985...depuis il semble s'être bien acclimaté à l'accumulation de richesses.
      Ceci dit, ok, je veux bien recevoir ta théorie, tout le monde a le droit de s'enrichir sur le dos de plus con que lui, mais alors, au moins, qu'il ferme sa gueule et arrête de nous la jouer héros du peuple, défenseur de l'opprimé. C'est là que ça coince. Le gars torche des textes au moment de la crise des subprimes où il en appelle à flinguer les banquiers (jack of all trades pour ceux qui veulent vérifier), se pose en maitre étalon du soutien aux plus démunis (pour qu'ils le restent, alors, peut être), nous en colle une tartine (payante) en sortant un livre conjoint avec son copain Obama et au final il se comporte comme le pire des trumpistes (qui ont au moins le mérite de leur cynisme).
      Je n'ai pas l'impression que tout cela ressemble aux valeurs que défendait la rock culture, ni à celles qu'il proclame à longueur de concert.
      Quant à Little Steven, là c'est à se pisser dessus. Heureusement qu'on savait bien qu'il plaisantait lorsqu'il se présentait en dissident du capitalisme )))

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    2. Bah... Obama, Biden, Bush, Clinton, à quelques détails près, pour moi c'est bonnet blanc et blanc bonnet. Un pays "démocratique" avec seulement deux parties (on y arrive aussi, doucement, mais surement), les mêmes depuis toujours. Etonnant, non ? Obama était cool, présentait très bien, et aurait essayé de faire quelques trucs dans le social, mais en attendant son administration avait notablement augmenté le "budget militaire". Qui est déjà énorme. Soit, un budget plus élevé que sous Bush. Et en particulier celui dégagé pour tout ce qui se trouve en dehors des frontières (et il y en a un sacré paquet 😲), y-compris le développement et l'exploitation de drones armés.

      Mais quoi qu'il en soit c'est effectivement très décevant de la part de Springsteen.
      Hé, Bruce, d'après toi, il en penserait quoi Woody Guthrie ? 😁

      L’écrivain John Semley pense que Springsteen devrait « écrire une chanson sur un ouvrier qui refinance sa voiture et sa maison pour acheter des billets pour Bruce Springsteen ».

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    3. Décevant, c'est ça. C'est le mot. Ce besoin de se comporter comme un con quand t'as déjà tout et le reste. Autant je ne me faisais aucune illusion sur les politiques, autant j'espérais que des mecs du calibre de Springsteen seraient capables d'utiliser leur pouvoir pour faire des trucs valables.
      Bon, ça m'aura permis de noter le nom d'un écrivain, tout n'est pas perdu.

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  3. Par contre, c'est une belle surprise ce restaurant bénévole de Bon Jovi.
    Voilà, donner l'exemple. C'est essentiel, 1000 fois plus porteur que faire la morale.

    Quant à Bono, il a souvent essuyé de sévères critiques, alors qu'il n'a jamais vraiment fait étalage de ses quelques œuvres de charité (certains ont dit qu'il pouvait puisqu'il avait la monnaie). Au contraire d'une pléthore d' "artistes" américains, il ne s'en est pas servi pour en faire une campagne de pub (à ma connaissance).

    Il avait été aussi vivement critiqué parce qu'il ne souhaitait plus participer à des festivals caritatifs. A l'époque où c'était devenu une mode. Son argument était simple : plus question qu'il y participe d'une façon ou d'une autre, tant qu'on ne mettait pas sur table les garanties qu'une partie des recettes (au moins un quart - de mémoire) serait bien reversée au(x) destinataire(s) initialement prévu(s), et non qu'elle se retrouve dans la poche d'organisateurs peu scrupuleux...
    Sachant que le groupe ne se faisait pas payer, au contraire de certains de ses collègues 😊

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    1. Oui, Bon Jovi a mis en place un chouette système et qui semble bien fonctionner selon les commentaires que j'ai pu lire. C'est à l'échelle du New Jersey, mais il s'y investit personnellement sans faire de vague.
      Bono, je suis d'accord, le mec semblait imbuvable et au final il rafle la mise au moment où Clash n'en peut plus de sortir des âneries commémoratives pour remplir les caisses (je me souviens d'une époque où ils prétendaient qu'ils ne sortiraient jamais de disque live parce que ce serait exploiter des concerts pour lesquels les gens ont déjà payé).
      Prince avait aussi été pas mal critiqué pour son absence à we are the world et autre live aid, là encore ça n'a jamais sauvé grand chose sinon de transformer une bande de has been en stars internationales qui vont surfer là dessus durant des décennies.
      C'est décidé, je me laisse pousser le catogan et j'achète l'intégrale des irlandais )))

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  4. Un peu de déception qui passera vite. Heureusement que je ne comptais pas trop sur lui pour la bonne parole? Bon, un peu quand même? Peut-être sur place il y a des déçus? N'ayant pas eu du succès de suite, des périodes de doutes nous pouvions penser qu'il garderait la tête froide et ses idées toujours claires et fraîches. Et bien non. Ou bien il a besoin d'argent. J'arrête de comprendre, je ne suis ni psy ni sociologue.
    Par contre, suivant peu l'actualité, et ayant toujours défendu le travail des U2, et restant attaché aux potins, alors Bono c'est quoi aujourd'hui? A défaut d'entendre parler de musique les concernant?
    J'en étais resté il y a déjà pas mal de temps à son implication dans de l'évasion fiscale. Vous me raconterez?
    Pour finir (?) je me disais que c'est bien plus marrant une polémique sur ce qu'exprime une création que ce que fait ou dit un créateur quand ce n'est pas raccord. Récemment j'ai écouté avec ma Douce la chanson de Brassens "les deux oncles" ça schnitte dans tous les coins, c'est écrit après faut assumer... Bien plus marrant

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    1. The dream is over, on le sait depuis longtemps, donc, oui la déception fut brève. Reste l'envie de lui coller un gros coup de boule sur le pif. Que Springsteen s'enrichisse à ne plus savoir quoi en faire, je m'en fous, le truc qui me nifle c'est que pour se faire il valorise un système qu'il passe son temps à dénoncer violemment. Et le second point, c'est la béatitude consentante d'un public qui accepte tout comme un cadeau des cieux. Lorsque tu prétends aimer un mec qui fait des textes à connotations sociales et prone un engagement politique, tu peux pas te comporter comme le public de .....(choisir n'importe quel décérébré qui encombre les ondes, c'est pas le choix qui manque).
      Mais, bon, on s'en fout, c'est qu'un billet d'humeur qui se voulait moqueur plus que combatif.

      Les Red Hot Chili Peppers (qui vendent leur place entre 50 et 130€ sans qu'on les croit plus philanthropes que les autres) viennent d'annoncer la sortie d'un nouveau double album Return of the dream canteen pour le 14 octobre 2022 (ce sera mon anniversaire, je dis ça comme ça, si il y a des fans de Springsteen qui veulent me faire profiter de leurs largesses)))

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    2. Quand je lis ton appel aux fans de Springsteen, me revient mon fanatisme (j'exagère, mon admiration) pour ElvisS

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    3. Vous n'avez rien compris, Le Boss il en a ras la casquette de voir des prolétaires dans ses concerts maintenant il ne veut que le gratin blindé de thunes comme public.

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    4. Scoop de dernière minute, Bruce aussi annonce un nouvel album pour bientôt : Born to ruin
      Le single sera une reprise du Kill the poor des Dead Kennedys en duo avec Kid Rock et Ted Nugent à la guitare !

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  5. D'alleurs Donald Trump a pris son ticket.
    Harry Max

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  6. A l'époque j'essayais de dire à qui voulait bien m'entendre que pour moi le Boss c'était Tom Petty, je crois bien l'avoir clamé haut et fort chez Dev d'ailleurs, mais y a jamais personne qui veut m'entendre. Peut-être que les gens n'aiment pas les blonds.

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    1. Hé chuis pas anonyme chuis Everett, c'est quoi ce bordel ?...

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    2. C'est nouveau sur blogger, faut se connecter à son compte google à partir de l'encart de commentaire, sinon t'es anonyme, tu ne vaux pas un seul centime....comme la société.
      Tom Petty le boss ? Je sais pas si c'est lui rendre service. Regarde où il en est, l'autre couillon, à force de s'entendre dire partout que c'est lui le patron, il finit par raisonner pareil. En plus, je veux pas balancer, loin de moi cette idée, mais quand même ce Tom Petty il était pas un peu drogué ? Hein ? Pas trop le genre à faire du body building pour épater la galerie dans les séminaire d'entreprise.

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    3. Tom Petty, il est mort de prendre des opiacés pour pouvoir tenir le coup en tournée parce qu'il souffrait des genoux et des hanches... une mort similaire à Prince en somme. Tout cela n'empêche pas les ayants droits de se sucrer allègrement sur son héritage en publiant à tours de bras des disques contenant des inédits sans le moindre intérêt comme d'habitude.
      Quand $pring$teen va calancher, je vous laisse imaginer la rigolade que ça va être !
      Il y en a au moins un qui a tout compris, c'est Neil Young qui avec ses archives va probablement sortir toutes les bandes non publiées jusqu'alors de son vivant l'animal !
      Harry Max

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    4. A y est, je me suis retrouvé, mon vieux Mac faisait des siennes...
      Tom Petty aura eu tous les défauts de la terre à n'en pas douter, je faisais référence à sa lutte contre l'industrie, de mémoire au sujet de contrats aliénants, de droits musicaux et de tarifs exorbitants. Sa décision de se déclarer en faillite pour faire chier la major qui venait de racheter le ''petit'' label qu'il avait délibérément choisi c'était quand même a bold move comme on dit là-bas, le blacklisting qui s'ensuivit le confirmera.
      Bref, moi aussi j'ai eu mal aux hanches mais comme j'avais pas de tournée à assurer j'ai choisi la chirurgie.
      J'l'aimais bien moi Tom Petty.

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    5. En ce qui me concerne, le Tom Petty était (est?) trop subtile pour mes premières écoutes alors que le Patron-Pas Trop (zut Boss-Pas Trop est relativement plus drôle) je l'ai beaucoup écouté ado, à une époque où je prenais le temps des albums. Petty, j'ai acheté un seul album qui ne m'avait pas plu "Damn The Torpedoes" pochette moche et trop de subtilités quand je m'énervais sur des Jam, Costello (si si) & co.
      Aujourd'hui que j'ai la volonté de me rattraper (y'en a un qui est venu me seriner que le Tom c'était kek chose...) faut juste me donner du temps, il est pas le seul sur la liste de ceux que j'aurai dû aimer de leurs vivants... rien que Wagner.

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    6. Ne te disperse pas, tu as du Yoko Ono sur la planche.

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    7. Non, en fait, disperse-toi beaucoup avant de t'attaquer à Yoko OH NO !
      HARRY MAX

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    8. Tais toi malheureux, j'ai enfin trouvé quelqu'un qui me comprend )))

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    9. Je relis ton com' sur Neil Young, c'est vrai qu'à force de sortir un album inédit tout les deux mois il ne va plus rien rester pour l'estate. Le pire c'est que Daryl Hannah bouffe les bénéfices en se faisant une nouvelle tête à chaque changement de saison )))

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    10. Pas dispersé mais éparpillé, je découvre (moi, le dernier à mon avis) une vielle rengaine SEA OF LOVE ... et ensuite après Phil Phillips ... Del Shannon qui l'a reprise... trois ou quatre colonnes dans le dico Assayas. Moi qui adore Roy Orbison. Dans le genre avant c'était peut-être mieux que pas mal mais après c'est encore pas mal, je me bouffe du Del...

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  7. Bien joué,

    A peu près tout ce que je pense sur ce fumiste (et le rock en génréral) depuis que je l'ai vu à Lyon en 1994. Ce type me dégoute malgré mon admiration sans borne pour le début de sa carrière.
    J'ai bien peur que le rock and roll en musique ne soit comme la gauche en politique : l'expression la plus authentique de la bourgeoisie ...

    A part ça, j'espère que vous allez bien.

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    1. Oui, il faut vraiment distinguer l'avant et l'après Jon Landau et l'effacement progressif de toute autre influence qui a suivi pour ne plus avoir que ce micmac yuppie façon nouveau journalisme on va vous expliquer ce que vos chansons veulent dire et comment vous y conformer.
      Je me demande parfois si Springsteen n'est pas tout simplement un abruti.
      Et sinon pour nous ça va, période de gros bouleversements. On t'en diras plus quand la boule se sera arrêtée sur une case ))

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    2. Oui, j'avais écris un papier ici même en 2012, "I'm a rocker" dont la conclusion allait dans ce sens.
      J'ai toujours pensé que les médocs lui ont grillé le cerveau à partir du milieu des années 80, quand il a commencé à consulter. Encore une histoire de psychiatre dans le rock.

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    3. Les histoires de médecins ou de psychiatrie dans le rock c'est clair que ça finit rarement bien...
      Mais parfois, c'est aussi comique, j'en veux pour preuve le documentaire Some kind of monster sur Metallica dans lequel c'est le groupe qui est obligé de virer leur psy tellement celui-ci s'accroche à eux comme un crevard alors qu'il pensait-être devenu un membre à part entière du crew.
      Harry Max

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    4. L'histoire du psy de Brian Wilson est pas mal non plus dans le genre incruste. Quant à Metallica on dirait malgré tout que ça leur a été bénéfique. Pour preuve ils ont de suite après enregistré un disque avec Lou Reed... ))

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    5. Je rebondis sur le METALLICA. recommandé même si on n'aime pas METALLICA, même si on aime pas le metal (ou je ne sais) et même si on aime pas la musique ... faut un peu aimer les documentaires tout de même. Enfin le mot business prend clairement sa place dans le show. Il y a de beaux épisodes. Le psy bien entendu (payé à la journée d'un montant rappelé par le batteur avant de le sortir...) J'ai bien retenu l'épisode du nouveau bassiste, imposé par MTV je crois. Une réunion dans une vraie salle de réunion pro, où ils lui expliquent le montant de l'avance pour le motiver... c'était pas 1 million de $? J'exagère? En tout cas il était bien motivé. Les horaires de bureau. l'interdiction de jammé quand le chanteur est absent etc.... Merde, j'aurai dû me mettre à la Basse au lieu de coder du Cobol.

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