Il est assez commun de dire et d’entendre que la critique est plutôt facile, que c’est pas très charitab’ de tirer des Katiouchas sur une ambulance mais comme disait mon Marcel de père « Si tu jettes en l’air une enclume, t’étonne pas de la r’prendre sur la gueule », philosophie d’chaudronnier ou sagesse Newtonneuse, va savoir !
Quand le vulgaire dépasse le crétin, je crois qu’il est plus que temps de mettre la machine à distribuer des mornifles en marche, et certain’ment pas en mode allégé.
« Sans la nuit, sans la nuit, sans la nuit, pas de matin
Sans la pluie, sans la pluie, sans la pluie, pas de beaux jours
Tu me dis, tu me dis, tu me dis : "c'est un peu loin"
Mais je dis, mais je dis, mais je dis : "pas si on court" »
Jusque-là c’est juste con à les bouffer par paquet d’douze, mais la chanson française ne nous a pas toujours gâtées par la finesse de ses textes. L’art de la rime, si c’est ça, tout l’monde l’a pas, eux en tout cas c’est sûr !
« Si tu me tiens la main, eh ben, eh ben ouais, tu me tiens la main
Si tu me tiens la main, eh ben, eh ben ouais, tu me tiens la main »
Bim, là on glisse radical’ment dans le crétinisme en mode Olympique, « Si tu me tiens la main, eh ben, eh ben ouais, tu me tiens la main », non seul’ment c’est complèt’ment con mais comme le présageait je sais plus quel grand sage, quand t’as rien à dire, n’hésite surtout pas, Ferme ta Gueule !!
« Moi, je veux rester là, à côté de toi, à côté de toi, juste à côté de toi
Moi, je veux rester là, à côté de toi, à côté de toi, juste à côté de toi
Je veux rester là, à côté de toi, à côté de toi, à côté de toi »
C’est là où’s’que j’voulais en arriver, je crois qu’on bat des sommets, en tout cas çui du Vulgaire ! Comment ce nid de p’tites salopes dotées d’entrées VIP dans tous les Sofitel de la galaxie peuvent entonner en chœur qu’ils veulent, et de bon cœur, rester là, à côté de ceux qui crèvent dans le froid, dans le mépris, aussi anonymes qu’invisibles, juste des Faire-valoir pour que ces petites couv’de magazines passent pour des cœurs généreux. Je serais curieux du regard que porterait aujourd’hui l’homme Colucci sur ces tristes pets qui n’ont pour seul utilité à leur vie d’merde que la misère des autres !!
« Sans le temps, sans le temps, sans le temps, pas de victoire
Sans le vent, sans le vent, sans le vent, aucun espoir »
Facile à chanter quand on passe la moitié d’l’année sur un voilier dans des eaux aussi dociles que turquoises !
« Tu me dis, tu me dis, tu me dis : "ça sent la fin"
Mais je dis, mais je dis, mais je dis : "on verra demain" »
Pauvres petites merdes dégénérées, z’avaient pas encore compris que dans certaines situations, le mieux reste qu’il n’y ait surtout pas de Demain !!
« Si tu me tiens la main, eh ben, eh ben ouais, tu me tiens la main
Si tu me tiens la main, eh ben, eh ben ouais, tu me tiens la main »
J’l’a leur collerai bien volontiers dans la gueule leur putain d’main, mais bon, ça c’est très perso !!
« Moi, je veux rester là, à côté de toi, à côté de toi, juste à côté de toi
Moi, je veux rester là, à côté de toi, à côté de toi, juste à côté de toi
Je veux rester là, à côté de toi, à côté de toi, juste à côté de toi
Moi, je veux rester là, à côté de toi, à côté de toi »
Après le comique de répétition, ces chers En….. ont sinon inventés en tout cas remis au goût du jour la Connerie à Répétition !!
« Alors, alors, alors, alors on pourra même s'aimer même si la Terre se fait la belle
Même si les Hommes sont fêlés, la vie est belle, la vie est belle
Alors on pourra même s'aimer même si la Terre se fait la belle
Même si les Hommes sont fêlés, la vie est belle, ouais »
Forcément, après une bonne nuit au chaud, le ventre plein et la bouteille de bulles vide, on peut trouver que La Vie est Belle !!
« Moi, je veux rester là, à côté de toi, à côté de toi, juste à côté de toi
Moi, je veux rester là, à côté de toi, à côté de toi, juste à côté de toi
Moi, je veux rester là, à côté de toi, à côté de toi, juste à côté de toi
Moi, je veux rester là, à côté de toi, à côté de toi, juste à côté de toi
Moi, je veux rester là, à côté de toi, à côté de toi, juste à côté de toi
Moi, je veux rester là, à côté de toi, à côté de toi, juste à côté de toi »
Mieux que mon avis, pas forcément si important qu’ça, alors que je cherchais les Lyrics, et oui même pour une telle débilité on parle de Lyrics, et n’allez surtout pas imaginer que j’allais me fader cette « chanson » de merde en boucle pour en relever toutes les finesses, nos riches petits En…. ont adjoint au texte de leur « chanson », eux même comme des grands, l’Explication de “ À côté de toi ”
Je vous la présente de ce pas, c’est si mignon !!
« La troupe des enfoirés nous a habitués depuis 2012 à avoir chaque année un nouvel hymne pour leurs grands spectacles annuels. Et pour l’an 2020, après Jean Jacques Goldman, Grégoire et MC Solaar ou encore, Vianney et Soprano, c’est la plume et la composition de Boulevard des airs et Tibz qui nous a offert le titre « à côté de toi ».
Je n’ose à peine les en Remercier !!
« Chanson folk, enjouée et ensoleillée, il chante la solidarité, la fraternité et l’espoir, avec un clin d’œil à la nature. »
La nature, ça doit être les camps de tentes décathlon et tout en carton qui fleurissent si bien tout le long du périf, pour la Solidarité, la Fraternité et les repas chauds, on garde ça dans la case Espoir !!
« La chanson, un soutien pour les moments difficiles, nous rappelle que l’on trouve toujours la lumière au bout du tunnel, qu’il faut avancer et se battre quel que soit les coups durs, les périodes difficiles, on finit toujours pas en voir le bout. Et que plus le combat est rude plus la victoire est belle. Mais que tout de même, le soutien des proches reste toujours le meilleur des moteurs pour avancer. »
C’est vrai quoi ! Bande de creuvards, travailleurs pauvres, précaires et feignasses en tout genre et aut’ saloperies d’sans papier qu’ont traversé la moitié du globe pour venir se faire plaindre entassés dans des bidons villes en périphérie de nos si magnifiques capitales ou saloper les si belles plages de la côte nord, sortez-vous les doigts, levez-vous et allez faire les esclaves dans des cuisines de restaurants 2 étoiles et autres boulots d’merde. C’est quand même pas à nos artistes, qui bien souvent n’existent que le temps de ces chansons de merde et les pestacles qui vont avec de subvenir à vos besoin, non mais !! Putain, vraiment sans cœur tous ces trucs !!
« Pour les 30 ans de la troupe, les artistes ont mis la barre très haut, et sur ce titre on reconnaitra notamment les voix de Christophe Mae, Slimane, Julien Clerc, Jenifer, Black M, Zazie ou encore Veronique Sanson. »
Comme l’aurai si bien dit le Coluche, « On a les Noms de ceux qui font les Cons, Pan !! »
« Le spectacle 2020 nommée « le Pari(s) des enfoirés » connait de nouveaux artistes tel que Black M, Vitaa ou encore l’humoriste aux paillettes Ines Reg. Autant dire que l’année 2020 est plus que prometteuse pour la troupe et l’association des « restos du cœur » au profit de laquelle chaque artiste des enfoirés se bat pour récolter des fonds. »
Oui, ils se battent pour récolter des fonds, gentilles bestioles, et mêmes à les entendre, ils sont là, présent au plus près de ceux qui sont dans l’besoin, pour pas dire dans la merde !!
« Moi, je veux rester là, à côté de toi, à côté de toi, juste à côté de toi »
Combien de ces petites merdes participent aux Maraudes pour distribuer une soupe chaude ou un duvet, combien de ces MOI JE louent ne serait-ce qu’un étage d’un de leurs putains d’hôtels dix étoiles lors de leur tournée pour abriter une famille avec enfants, les protéger au moins une nuit ? Combien investissent leur cher pognon dans la construction d’logements ou même la réhab de casernes et tout plein d’autres lieux que tout le monde sait vides à l’année. L’urgence, elle n’est pas dans leurs rimes à la con !!
Je pourrais continuer à gerber ma bile comme ça sur encore au moins dix pages, mais à quoi bon, ça changera quoi ?
A l’heure où l’Australie carbonisée nous annonce la perte de plus d’un milliard d’espèces endémiques à l’ile, et toujours pas un mot sur les Aborigènes par contre…, où le dernier repas chinois risque fort de faire diminuer la population mondiale, pas forcément un mal…, où une bande de guignols jouent à celui qu’aura la plus grosse pour gagner la mairie d’paris, capitale du centre de l’univers, où ceux qui se plaignent toute l’année d’avoir pas assez d’tunes pour faire les courses font la queue devant les téléskis et où not’ Cavan Grogan s’en est aller dans un monde où ces petites foireuses ne pousseront jamais la chansonnette, qui se préoccupe d’une chanson aussi con et vulgaire que ce “ À côté de toi ” ?
Le seul brin d’justice dans tout c’tas d’merde reste la nomination d’Alain Souchon comme meilleurs album de l’année, et oui, en 77 il nous chantait son Poulailler’s Song et aujourd’hui, à plus de soixante-dix piges, il reste encore à la radio, un qui est encore capable de faire des phrases, qui veulent dire quelque chose, même des fois émouvoir, des rimes, eh ben, eh ben ouais et du coup un album plutôt chouette, en tout bien moins minable et vulgos que la bande à Mousse Pipi qui voudrait mais ne pourra jamais, même pas dans l’miroir refléter !!
7red