tag:blogger.com,1999:blog-31228294452678687992024-03-18T04:04:16.209+01:00RANXZEVOXRANXZEVOXRanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.comBlogger387125tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-37535770025868910932024-03-03T16:47:00.008+01:002024-03-03T17:43:55.862+01:00CaRBoN/SiLicON<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjavtbBb1aKj2jktBpg7UzwasXSaK_R1OQJtynEgHNXp4lYQvnOk5xYPDN6PtSevk9vVhh0CVOmazjZ6Zrdb6KJur5kwuhpN3BRGQERCv25SNxcEx-P91KQCZ6_O2nvDWkVCOXYPE50_Af5ROcrvNVANQlVXlbTteSJS48qbVZGaX_vSVYmAsAhPGqYzREb/s1000/Live_pos.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="744" data-original-width="1000" height="670" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjavtbBb1aKj2jktBpg7UzwasXSaK_R1OQJtynEgHNXp4lYQvnOk5xYPDN6PtSevk9vVhh0CVOmazjZ6Zrdb6KJur5kwuhpN3BRGQERCv25SNxcEx-P91KQCZ6_O2nvDWkVCOXYPE50_Af5ROcrvNVANQlVXlbTteSJS48qbVZGaX_vSVYmAsAhPGqYzREb/w901-h670/Live_pos.jpg" width="901" /></a></span></div><span style="font-size: large;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>Une envie de faire dans l'utile me prend. Balancer à qui en voudra une vingtaine de titres des méconnus Carbon/Silicon. Du rock moderne élevé dans la tradition. Comprendre un groupe qui sample le riff de </span><i>Street fighting man</i><span>, colle le refrain de </span><i>Mama we're all crazee now </i><span>par dessus et parvient à un résultat qui ne ressemble en rien aux Rolling Stones, encore moins à Slade. Ailleurs, ils flanquent une secousse à</span><span><i> You really got me. </i>J</span><span>e vous laisse le plaisir de découvrir les autres samples, c</span><span>es types ont du bagage. Tenez-vous bien, ils font aussi des morceaux qui ne doivent rien à quiconque. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><b>Carbon/Silicon</b> décroche le pompon d</span>ans la catégorie des groupes injustement passés inaperçus, ce qui est plutôt con dans la mesure où pas grand chose d'autre de bandant n'a émergé durant leurs dix années d'existence, de 2003 à 2013. Et pas moyen d'invoquer le prix du disque pour excuser le public, les leurs étaient gratuits !</span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLs7hU1hKx_fIYnIYn-onsF3lDF9bCPReWXg4Qi0YDXGh2RWvfTwsxm9j82mMP2vU-zzZ1zdOGJSdgJFDJWLzDMfAkCrTGGN1nb4xR6ENknBlu30rcmNzgWs5tODaOfcNQFhzReYPztzd6ztU-1ugZNDp6fRS6jTLqpZnaUWBrQM-rwAA9_Jx8oKJsWlo3/s750/HRValue4.jpg" style="clear: right; float: right; font-size: medium; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="750" data-original-width="750" height="153" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLs7hU1hKx_fIYnIYn-onsF3lDF9bCPReWXg4Qi0YDXGh2RWvfTwsxm9j82mMP2vU-zzZ1zdOGJSdgJFDJWLzDMfAkCrTGGN1nb4xR6ENknBlu30rcmNzgWs5tODaOfcNQFhzReYPztzd6ztU-1ugZNDp6fRS6jTLqpZnaUWBrQM-rwAA9_Jx8oKJsWlo3/w153-h153/HRValue4.jpg" width="153" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisCRq1lvVlKPD1SaOzwNY-6BubNaV5NLB7LyJhU6jXGIewiH8rDtZra_HcgTOdIOmDBK_BE0Kcaci_sQlkFtN959ddMnOm60gsPnMkGomqX4pUDTI3oJJuaJy1pYIAzYAPG2Rdcbtland-OCp1cewa0U5SF0kGZTXcv7cNZkeelhLgNyJBoJoAmA2MrFjx/s2516/dope.JPG" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2516" data-original-width="2500" height="155" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisCRq1lvVlKPD1SaOzwNY-6BubNaV5NLB7LyJhU6jXGIewiH8rDtZra_HcgTOdIOmDBK_BE0Kcaci_sQlkFtN959ddMnOm60gsPnMkGomqX4pUDTI3oJJuaJy1pYIAzYAPG2Rdcbtland-OCp1cewa0U5SF0kGZTXcv7cNZkeelhLgNyJBoJoAmA2MrFjx/w153-h155/dope.JPG" width="153" /></a><span style="font-size: large;">Toqué d'internet, motivé par l'association des mp3 et du P2P, le duo ne s'est pas emmerdé à démarcher des labels, ils ont créé un site alimenté par leurs enregistrements. Au fil du temps une quinzaine de EP et six LP (dont un live) vont ainsi être mis à disposition avec tout ce qu'il faut pour assembler sa propre copie, la pochette recto/verso aux dimensions qui vont bien et même le label à coller sur le cd. Sans spam, sans inscription à un compte à la con, sans donation à verser, on n'est pas chez Bruce Springsteen. Les EP font office de laboratoire, bordéliques à souhait, usant de samples frauduleux défigurés par la mise en boucle, calés sur des morceaux dont le rock anglais à perdu la recette. C'est souvent cradingue comme une démo et parfois impeccablement abouti, on suit l'évolution de certains morceaux en clandestin planqué dans un coin du studio. J'adore ça. Pour situer, le son global est celui que Mick Jones a collé au premier album des Libertines, associé à un fatras d'électronique à deux balles. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">D'abord simple duo, Tony James/Mick Jones, deux guitares à fond les ballons, un sampler et une boite à rythme, la formation s'étoffe pour les concerts avec bassistes et batteurs intérimaires recrutés parmi les potes disponibles (dont Topper Headon le temps de quelques dates) sans que ça crée de grands chabardements dans le processus. Carbon/Silicon fait dans le basique, deux mélodies, un riff et ça creuse le morceau. Il leur arrive de partir en vrille en cours de route, le riff devient boucle, des effets se fracassent sur le beat inamovible, on flotte dans une bulle <i>ecstatique</i>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUFoqH-6F2PUq3l4isZ_p1tjv6Vv_pOKYqrW9mJ8fGd2jQV0YlQZjnCsFPFK3vbB84qtskJX5q7T3oKFIZYh5WNLS9jfx4FK7SziAOmhh0pSsqgKhgjImHha_4HxQqYwrkmMeV5Pv8tzsh7KFZISL45LbBLgafTBKwtCwIwCiBnJ6Zauna8YDbcbnY8qpj/s626/R.jpg" style="clear: right; float: right; font-size: medium; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="596" data-original-width="626" height="181" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUFoqH-6F2PUq3l4isZ_p1tjv6Vv_pOKYqrW9mJ8fGd2jQV0YlQZjnCsFPFK3vbB84qtskJX5q7T3oKFIZYh5WNLS9jfx4FK7SziAOmhh0pSsqgKhgjImHha_4HxQqYwrkmMeV5Pv8tzsh7KFZISL45LbBLgafTBKwtCwIwCiBnJ6Zauna8YDbcbnY8qpj/w190-h181/R.jpg" width="190" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizRxzBMErUbnePVdDJ_65VT9N2Xw1jPi1pK6aVSatfhxPxzL1dWRPWwr8hfODp3Mo0lrjnPhKLFPXo5kCJ0x5IL0q1bZdFOxdJYppPQX2uERr1hsmh6P0op3MnYCcdVWAhpoF_6eV7lATFu1vL1C3kQb_F6uIREnOWvIAC_svbI8_GiKKt77DdGmWybwF-/s500/front.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="500" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizRxzBMErUbnePVdDJ_65VT9N2Xw1jPi1pK6aVSatfhxPxzL1dWRPWwr8hfODp3Mo0lrjnPhKLFPXo5kCJ0x5IL0q1bZdFOxdJYppPQX2uERr1hsmh6P0op3MnYCcdVWAhpoF_6eV7lATFu1vL1C3kQb_F6uIREnOWvIAC_svbI8_GiKKt77DdGmWybwF-/w181-h180/front.jpg" width="181" /></a><span style="font-size: large;"><span><span>Leur premier morceau se nomme <i>MPfree</i> manière de bien situer (MPfree, vous l'avez ? MP3 prononcé à l'anglaise. On est bon, je continue). </span><i>MPfree </i><span>est une démo qui désosse </span><i>My generation </i><span>façon tribal</span><i>.</i><span> Quand je dis tribal, je ne parle pas du genre musical, mais des tribus qui vous réduisent le crâne, avant de faire rotir vos cuissots. Le titre</span><span> a été publié en 2002 dans un élan de générosité censé ralier l</span><span>es masses populaires à leur cause. En avant toute vers une panacée de musiques libérées des contraintes mercantiles. Quand ils ne sont pas dans leur studio, les Carbon/Silicon sont sur la route, ils ont repiqué au truc, incitent le public à filmer et diffuser leurs concerts sur la toile. Le coeur des clubs bat encore, sans nostalgie, </span></span><span>Mick Jones n'est pas du genre à rabacher, quant à Tony James c'est un ancien de Sigue Sigue Sputnik, il en sait plus long sur l'avenir que sur ce qu'il a fait la veille. Sans manager, sans soutien, sinon le bouche à oreille, le groupe donne une quarantaine de concerts qu'on ne diffusera pas dans les écoles de musique. En 2005, un premier album, <b>A.T.O.M</b> (A Twist Of Modern) est mis en ligne. Les samples sont abandonnés, le son devient moins fourre-tout, une cohésion s'affirme. Quelque soit l'assemblage, les compositions de Carbon/Silicon ont en commun une solidité mélodique typique de Mick Jones à laquelle s'additionne quantité de surprises dans la mise en place. On connait le bonhomme, fragile niveau justesse, si ce n'est qu'il déverse tellement d'émotion et de conviction qu'on se fout pas mal du reste. D'autant que c'est pas avec sa guitare qu'il va faire plus propre. Tony James se charge de l'électronique et accessoirement en rajoute une couche dans l'approximatif. L'année suivante <b>Western Front </b>prend la relève avec la même arrogance.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><br /></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdvl7pu_aaDJyteuRu_yrRr3urQMFQiIkavI53tNtXOlEj1G_-VsLt9Dwhml86jKduaY1UC3QbH33ZX8quoWjAEHsI7DREq1ZzDhenEzYg_69grv-7ZUW9nU1IcTiSi6cxLIIc7rFXRk7s2sw0pneLxNqrFMNM7VrHUXe3lmOa8G1qB5ScEZTO81iVaj2V/s800/c-live-mjtj.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="800" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdvl7pu_aaDJyteuRu_yrRr3urQMFQiIkavI53tNtXOlEj1G_-VsLt9Dwhml86jKduaY1UC3QbH33ZX8quoWjAEHsI7DREq1ZzDhenEzYg_69grv-7ZUW9nU1IcTiSi6cxLIIc7rFXRk7s2sw0pneLxNqrFMNM7VrHUXe3lmOa8G1qB5ScEZTO81iVaj2V/w750-h480/c-live-mjtj.jpg" width="750" /></a></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">En 2007, ils se cotisent et montent leur label pour commercialiser deux EP (<i>The news</i> et <i>The magic suitcase</i>) en préambule à un album distribué en circuit traditionnel. <b>The Last Post</b> présente de nouvelles versions<b> </b>de titres<b> </b>auparavant<b> </b>parus sur le net. Bouillonant et nerveux, le disque capte l'essence du groupe, tout en lui appliquant une production dopaminée. Ils en profitent pour faire de la promo en France, séance de dédicaces, showcase, concert à Paris. Les seuls qui se sont bougés pour en parler sont les mecs de Médiapart, dont la démarche est similaire à celle du groupe, utiliser internet comme l'espace de créations et de liberté qu'il n'aurait jamais dû cesser d'être. On est beau avec notre supermarché virtuel. Il en reste un reportage qui traine encore sur youtube. Le duo de base en goguette à Paname, avec leurs sourires à flanquer des syncopes aux dentistes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy7cPaywtgpzJKHOz-IXhEW9S3FurwvxaMOMgdY_i8FD7iJNpOPjFfeaOpulEnanem4HTqRrbUzApWS1O8-3vZiCPyVOUBZYzFqBq56pPoLeB7JDMP-Hd6f1YIRABEv-aHMI19L7e4zYskXbWGRqmXIzwcQ_t_kSyyBtN5DYxktCibf4XR68rV4jrJidWl/s1417/HR00BubbleCover.jpg" style="clear: right; float: right; font-size: medium; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1417" data-original-width="1417" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy7cPaywtgpzJKHOz-IXhEW9S3FurwvxaMOMgdY_i8FD7iJNpOPjFfeaOpulEnanem4HTqRrbUzApWS1O8-3vZiCPyVOUBZYzFqBq56pPoLeB7JDMP-Hd6f1YIRABEv-aHMI19L7e4zYskXbWGRqmXIzwcQ_t_kSyyBtN5DYxktCibf4XR68rV4jrJidWl/w200-h200/HR00BubbleCover.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8pdue3ANzLZVjzrGiPqKHkS_IeH3jH6AVGo4_YEKrVkMjglsm9ScAAV0ki3dgqZceIEbTLvsxwFfZFoAJ4uMFc3HSHN5c4KKmGwsGPiHAD023B1jn8ZY8EKNRgx1NmAH8eiaTGOOWtDl9fw2x7x0_L1x70O_Gt3-xGGwPayR6dYdJvHUnduqtmTAAcPYJ/s900/cover.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="885" data-original-width="900" height="197" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8pdue3ANzLZVjzrGiPqKHkS_IeH3jH6AVGo4_YEKrVkMjglsm9ScAAV0ki3dgqZceIEbTLvsxwFfZFoAJ4uMFc3HSHN5c4KKmGwsGPiHAD023B1jn8ZY8EKNRgx1NmAH8eiaTGOOWtDl9fw2x7x0_L1x70O_Gt3-xGGwPayR6dYdJvHUnduqtmTAAcPYJ/w200-h197/cover.jpg" width="200" /></a><span style="font-size: large;"><b>The Last Post</b> file tout droit dans les bacs de soldes, malgré une belle édition française en double cd, avec l'apport d'un live, sur l'éphémère label Archambault. A ce rythme là, c'est retour au système D pour l'ultime album du groupe, et aussi le plus finement ciselé, <b>The Carbon Bubble </b>mis en ligne en 2009 après une tournée des clubs anglais, une autre en Amérique et quelques participations à des festivals, SXSW au Texas et Coachella en plein après midi. C'est un truc auquel je me suis habitué en regardant youtube, la plupart de ceux qui m'interessent suffisament pour que je traque les publications des allumés qui filment les concerts avec leur téléphone, jouent à l'heure de l'apéro du midi. Remarquez que ça doit être cool, à 14h t'es peinard, tu peux te faire une bonne bouffe et écluser au soleil en tirant sur des spliffs. C'est pas comme si Tony James et Mick Jones s'étaient connus la veille. Ils étaient déjà complices à l'époque des London SS, avant que l'un forme Clash et l'autre Generation X, ça remonte à l'acné juvénile, doivent avoir des sujets de conversations. Ils ont évolué en parallèle, branchés sur l'actualité des clubs, l'esprit grand ouvert sur les possibilités d'évolution. Sigue Sigue Sputnik les a réuni une première fois lorsque Mick Jones mettait leur son au point, avant de fonder Big Audio Dynamite. Ces deux là doivent avoir de quoi remplir des carnets, si la skunk leur a laissé des souvenirs, je ne cracherais pas sur une autobiographie commune. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4jRG6mBDQrOMHNYx0X0c9izrqjJ1TflR8luznP0Dn2jrall8DzNpDIr5I3P74HKZvdHu8IB-8XBeS5Ttzwl657KJKfyGpCwTKjqf7VSOt74H5lO_Nx1SF1Z3S_CJTbBMoZaWAr0CuUJJNyIpiBSOS3g0XfC-3TMgEv8D8KRxF-EUqtpcpi-hB0fWN0TQ2/s500/news.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4jRG6mBDQrOMHNYx0X0c9izrqjJ1TflR8luznP0Dn2jrall8DzNpDIr5I3P74HKZvdHu8IB-8XBeS5Ttzwl657KJKfyGpCwTKjqf7VSOt74H5lO_Nx1SF1Z3S_CJTbBMoZaWAr0CuUJJNyIpiBSOS3g0XfC-3TMgEv8D8KRxF-EUqtpcpi-hB0fWN0TQ2/w222-h222/news.jpg" width="222" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7h1F9tN5JNKtcq00-jw2zBKVj3JeNJ-KXv84gAnYC7NRFRE_D3G-W5IaKUOhjrRijwvWULeBMODKeTBX7UzyOu9lS4Ra6S7G0zcT4EFBSRRkPDGkIbu1n26_BhNQ1rXkxX8XQpoHoLvhZBQbYwMh5_8eksCemLYewMeRBu0NmvZVlSWuUCVEiu_XrO2_6/s1468/HRexperimental.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1468" data-original-width="1464" height="220" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7h1F9tN5JNKtcq00-jw2zBKVj3JeNJ-KXv84gAnYC7NRFRE_D3G-W5IaKUOhjrRijwvWULeBMODKeTBX7UzyOu9lS4Ra6S7G0zcT4EFBSRRkPDGkIbu1n26_BhNQ1rXkxX8XQpoHoLvhZBQbYwMh5_8eksCemLYewMeRBu0NmvZVlSWuUCVEiu_XrO2_6/w219-h220/HRexperimental.jpg" width="219" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKJRf4Uoi_9lFflta2n22XlkwKBhxiLwjO8zrpVyW9dl5YZNbzVJq_-hR3n1vuwa2oqSa_nVunmkMudszcgAkM-MDsV7EGQFufQWk5RAnBmQBJWfKzg4JWspFKmAaqcJvT6WDz9g30B0xHVh8uALaYSaZi_rP5Eq6Khfr6uG2DYJVC8CXOJmBb4Lit6n9H/s1000/HRsuitcase1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="869" data-original-width="1000" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKJRf4Uoi_9lFflta2n22XlkwKBhxiLwjO8zrpVyW9dl5YZNbzVJq_-hR3n1vuwa2oqSa_nVunmkMudszcgAkM-MDsV7EGQFufQWk5RAnBmQBJWfKzg4JWspFKmAaqcJvT6WDz9g30B0xHVh8uALaYSaZi_rP5Eq6Khfr6uG2DYJVC8CXOJmBb4Lit6n9H/w250-h221/HRsuitcase1.jpg" width="250" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>En attendant, je suis en mission d'utilité publique, sans guitare mais avec des mp3. Je vous ai sélectionnné vingt morceaux de Carbon/Silicon, parmi la cinquantaine qu'ils ont publié. Leur site a été vidé en 2010, après la mise en ligne du titre <i>Big surprise</i>, une merveille de pop anglaise. </span><span>La révolution internet a du plomb dans l'aile, l'illusion fut belle. On a bien le droit de rêver. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Pour ne pas se quitter sur une fausse note, je ressuscite l'esprit du groupe, ne les ratez pas une seconde fois. Vous ne serez pas volés sur la marchandise. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;">Hugo Spanky</span></p><p style="text-align: center;"><a href="https://www.dropbox.com/scl/fo/dd2fnbqygzlrcfpuorrgs/h?rlkey=j2gvyprq2427x4jqmxcjr6sj0&dl=0" target="_blank"><span style="font-family: Courgette; font-size: large;">CarbonSilicon mp3 (box)</span></a><br /></p><p style="text-align: center;"><a href="https://drive.google.com/drive/folders/1fnw_x143nMLrbyeosxJtbW8eW3H42LIm?usp=sharing" target="_blank"><span style="font-family: Courgette; font-size: large;">CarbonSilicon mp3</span></a> <br /></p><p style="text-align: center;"><br /></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com17tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-83037226147085592622024-01-31T20:39:00.029+01:002024-02-09T23:11:45.916+01:00En sTuDiO aVec BaSHuNG <p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjfYHsV7nIrJQckKCqCRE437BWbVYl6oBIQQiWI75laVcB6UkX_0nMzShI0jeRTzD9x7tGHs1CtjowRnGRD-pFNAxr4EclMOUEtggv6sDyQAwUM1tBxctEB0pG1LgNjNUo8QN8Mo2muI1hT8b2XWv7E2Q4_iOTxAAsjW1HfT9Kr6fuiO6iW2FovbqwaGk9/s800/OIP%20(2).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="542" data-original-width="800" height="434" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjfYHsV7nIrJQckKCqCRE437BWbVYl6oBIQQiWI75laVcB6UkX_0nMzShI0jeRTzD9x7tGHs1CtjowRnGRD-pFNAxr4EclMOUEtggv6sDyQAwUM1tBxctEB0pG1LgNjNUo8QN8Mo2muI1hT8b2XWv7E2Q4_iOTxAAsjW1HfT9Kr6fuiO6iW2FovbqwaGk9/w640-h434/OIP%20(2).jpg" width="640" /></a></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-size: large;">On ne peut pas se tromper à tous les coups, l'oeuvre posthume d'<b>Alain Bashung</b> jusqu'ici malmenée par une série de publications navrantes vient de se dôter d'un album de haut vol, <span style="font-family: inherit;"><b>En Studio avec Bashung</b></span>. Un document cohérent dont la parution est totalement justifiée par sa sidérante qualité musicale. Et historique, aussi, mais on s'en fout. De l'historique, on en avait déjà eu avec le composite <b><span style="font-family: inherit;">De Baschung à Bashung</span></b> en majorité constitué d'enregistrements des années soixante, portraits d'un artiste qui se cherche, n'ayant rien à apporter au mouvement dominant de son époque et dépourvu des aptitudes nécessaires pour évoluer dans sa marge. La principale qualité de cette compilation, par ailleurs généreuse, reste de proposer une sélection de titres parmi ceux gravés la décennie suivante avec <b>Dick Rivers</b> sous l'estampille du <b>Rock Band </b></span><span style="font-size: large;"><b>Revival</b>. Une série de reprises de classiques du rock'n'roll par un groupe fictif destiné à alimenter anonymement le marché du disque discount, vendu 15 francs dans les rayons des mousquetaires de la distribution aux côtés des <b>Testament du Rock</b> et autres merveilles hautement éducatives. C'était sympa, ça swinguait dur.</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNBASqslqSconGFbDqtGPFFm_oQFSYhU2uL2wR-Xoj81CiYNqsd9dJHN3evfFh5X5T_EXATTjGONBrt1QEjIy5DsGvMZ-8h0zuxUlG-KtX8PYTQXcTmDAIwup4vR72VRPHzMM8ilCsgzoThldXgNdQ04OO4PVAoFLqQmBpndQXlZjby_9y64w5248_9rxp/s588/R-15721278-1597178154-8821.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="572" data-original-width="588" height="194" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNBASqslqSconGFbDqtGPFFm_oQFSYhU2uL2wR-Xoj81CiYNqsd9dJHN3evfFh5X5T_EXATTjGONBrt1QEjIy5DsGvMZ-8h0zuxUlG-KtX8PYTQXcTmDAIwup4vR72VRPHzMM8ilCsgzoThldXgNdQ04OO4PVAoFLqQmBpndQXlZjby_9y64w5248_9rxp/w200-h194/R-15721278-1597178154-8821.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOBXktwHrWyHjGkcEIBwNrc_QyU2awqqrAtENscpt2ioJLqlKt00c1HDCPxXsuZSQVZhFnSd87miAPV3UHfoqsT8hXrjR8erGS0qMFBSU_WgHPnpbLGnLLXC87o2q8MG5mxe2metfb8bIEMMV7uUIhQOcprXn0A5AJsr0xWmXhYhCZkr5LW9Pt-dMive5w/s474/OIP%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="424" data-original-width="474" height="193" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOBXktwHrWyHjGkcEIBwNrc_QyU2awqqrAtENscpt2ioJLqlKt00c1HDCPxXsuZSQVZhFnSd87miAPV3UHfoqsT8hXrjR8erGS0qMFBSU_WgHPnpbLGnLLXC87o2q8MG5mxe2metfb8bIEMMV7uUIhQOcprXn0A5AJsr0xWmXhYhCZkr5LW9Pt-dMive5w/w215-h193/OIP%20(1).jpg" width="215" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi100-5TdqFcT2ZGQvEQDIeP_G5rUjgcmdNTTPJJhNTgS-ep6e5JJDgs1XYpMw6hK_FwPx85bnqutf6HoxCtBpdZt9-hOc7tvuO6c1Iiny2vAGhh2fuSAdBwjnGYu9_MXvMCXNNaw0wVfe21BYAHw7DuMHXz-2xe13oL5BniL2wU2M3tw5TlLszGJ5xL3c_/s600/R-6045787-1571941484-2965.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="598" data-original-width="600" height="199" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi100-5TdqFcT2ZGQvEQDIeP_G5rUjgcmdNTTPJJhNTgS-ep6e5JJDgs1XYpMw6hK_FwPx85bnqutf6HoxCtBpdZt9-hOc7tvuO6c1Iiny2vAGhh2fuSAdBwjnGYu9_MXvMCXNNaw0wVfe21BYAHw7DuMHXz-2xe13oL5BniL2wU2M3tw5TlLszGJ5xL3c_/w200-h199/R-6045787-1571941484-2965.jpg" width="200" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0BuvAq8u4Te1zARcuXgxliS2jN-2hyphenhyphenGwqN2w65rgUGFu8yykGdk4iM4g-MMcEPoyjYcUajHbfybfxunrdxra0uL05pG2-Q4xYNFI-tmatmFrhTnVY7RojaxbvyVlNZPbH17dbORnTMU-B-tPSN7-e29btQN5G9v42y_N8eU2giB5xHfNj796s5ArOCRIg/s1200/e8d72eb_1669042226733-c-antoine-santoni.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqi8xfkdcKNMsVzKZQo2HQQsCLuzZ0iqqHm3xorOLxGkf6XDLAhQ1mAfWZO3n8XbZuBF3ijj-Bnk-wFVhycH-gIjWJKRLo5m7FRoXRfkgSr0gyw0HKnDxp_MpCI6zelYqEadbwVRZLl-MuoD65ih_23AFhzyq28w4GCYRSdm9jFh-xCtgvX-d7mYJsDShN/s474/OIP.jpg" style="clear: left; float: left; font-size: medium; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqi8xfkdcKNMsVzKZQo2HQQsCLuzZ0iqqHm3xorOLxGkf6XDLAhQ1mAfWZO3n8XbZuBF3ijj-Bnk-wFVhycH-gIjWJKRLo5m7FRoXRfkgSr0gyw0HKnDxp_MpCI6zelYqEadbwVRZLl-MuoD65ih_23AFhzyq28w4GCYRSdm9jFh-xCtgvX-d7mYJsDShN/w216-h216/OIP.jpg" width="216" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0BuvAq8u4Te1zARcuXgxliS2jN-2hyphenhyphenGwqN2w65rgUGFu8yykGdk4iM4g-MMcEPoyjYcUajHbfybfxunrdxra0uL05pG2-Q4xYNFI-tmatmFrhTnVY7RojaxbvyVlNZPbH17dbORnTMU-B-tPSN7-e29btQN5G9v42y_N8eU2giB5xHfNj796s5ArOCRIg/s1200/e8d72eb_1669042226733-c-antoine-santoni.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0BuvAq8u4Te1zARcuXgxliS2jN-2hyphenhyphenGwqN2w65rgUGFu8yykGdk4iM4g-MMcEPoyjYcUajHbfybfxunrdxra0uL05pG2-Q4xYNFI-tmatmFrhTnVY7RojaxbvyVlNZPbH17dbORnTMU-B-tPSN7-e29btQN5G9v42y_N8eU2giB5xHfNj796s5ArOCRIg/w213-h213/e8d72eb_1669042226733-c-antoine-santoni.jpg" width="213" /></a><span style="font-size: large;"><span style="font-size: large;"><span style="font-size: large;">J'en arrive au plat du jour. <span style="font-family: inherit;"><b>En Studio avec Bashung</b></span>. </span><span style="font-size: large;">Si ce disque est aussi satisfaisant, c'est qu'il apporte un éclairage différent, faute de nouveau, sur la période la plus fascinante et créative de Bashung, celle d'où émergent les albums <b>Play Blessures</b> et <b>Figure Imposée</b>. Le contexte, Bashung le plante lui-même en quelques mots au début du disque. Fernando Arrabal lui offre un rôle dans son téléfilm <b>Le Cimetière des Voitures</b> et le sollicite pour en composer la bande originale. En échange d'un sourire. A ce moment de sa vie, Bashung est dans un état d'esprit typique des claudicantes années 80. Créateurs et créatures fantasment un trip </span>apocalypstico-post-punk peuplé de craintes illusoires. Les enfants de la nuit ont soudain peur de leurs ombres. Le fumeux romantisme de la lose bat son plein, abandon à tous les étages de toute notion de bonheur. Il faut, pour être dans le coup, afficher Khôl épais, dents cariées, teint jaunâtre et, sublime du sublime, anorexie et depression chronique. Avoir de l'énergie à revendre et un optimisme à tout rompre était au mieux suspect, au pire condamnable. </span></span></p><p></p><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Cette mentalité de zombies consentants à principalement donné matière à rire. Elle a aussi engendré quelques instants superbes. Au milieu du carnaval, une maigre poignée d'artistes avait autre chose à soumettre qu'une attitude affectée. Un talent. Bashung en fit partie. Soudainement devenu star des variétés, le compte en banque alimenté par <i><span style="font-family: Courgette;">Gaby Oh! Gaby</span> </i>et <i><span style="font-family: Courgette;">Vertiges de l'amour</span></i>, il a tout loisir de se lamenter sur son sort. Notre homme se voit artiste maudit, limite incompris. Lui le rocker, l'amateur de cold wave et de rockabilly, adepte de Manset et Christophe, se voit étiqueté article pour ménagères entre JJ Goldman et Francis Cabrel. Il le vit mal. Se triture l'objet. Trouve prétexte à révolte. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgp_AoNljWlGaxLQR8dGAbLDBk7C69DhtGdwBhVhABKtYTWdJ6xFzwhSZHm4iVGLY05KzzF3_bO5b5Wg-XnP5SoiMjbhl8Fln2hy6E4Of4ZqrLKFLFncfA9l4rFZWhEQD56J392lzYpOMj54KBJXS_Diou6aFSoEIwFqi5luU0HU7kGekveQb3kq19P7g-q/s1024/Geste-et-drame-des-migrants-Le-Cimeti%C3%A8re-des-voitures-de-Fernando-Arrabal-1024x597.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="597" data-original-width="1024" height="374" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgp_AoNljWlGaxLQR8dGAbLDBk7C69DhtGdwBhVhABKtYTWdJ6xFzwhSZHm4iVGLY05KzzF3_bO5b5Wg-XnP5SoiMjbhl8Fln2hy6E4Of4ZqrLKFLFncfA9l4rFZWhEQD56J392lzYpOMj54KBJXS_Diou6aFSoEIwFqi5luU0HU7kGekveQb3kq19P7g-q/w640-h374/Geste-et-drame-des-migrants-Le-Cimeti%C3%A8re-des-voitures-de-Fernando-Arrabal-1024x597.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span><span style="font-family: inherit;">Le soucis c'est qu'un téléfilm de Fernando Arrabal produit par Antenne 2 dans la France de Mitterand est à peu près aussi révolutionnaire que </span><i style="font-family: inherit;">Toucher la chatte à la voisine</i><span style="font-family: inherit;">. Ce qui n'a ici aucune importance. </span><b style="font-family: inherit;">En Studio avec Bashung</b> <span style="font-family: inherit;">est une tuerie et c'est marre. On y trouve l'influence conjuguée de Bruce Springsteen et Mink DeVille sur </span><i><b><span style="font-family: Courgette;">'Cause I want you</span></b></i><span style="font-family: inherit;">, celle d'Alan Vega sur </span><span style="font-family: Courgette;"><b><i>Rock be me</i></b></span><span style="font-family: inherit;">, tandis que le tempo ultra lent de </span><span style="font-family: Courgette; font-style: italic;"><b>The Hébrides</b></span> <span style="font-family: inherit;">évoque les Cramps de Psychedelic Jungle. Autant dire l'underground vu de l'Hexagone, dans les faits le rock contemporain du moment. Une intense minute de blues en fin de parcours, </span><i><span style="font-family: Courgette;"><b>I don't know</b></span></i><i style="font-family: inherit;">,</i> <span style="font-family: inherit;">et partout ailleurs des classiques en devenir du répertoire de l'alsacien. </span><i><span style="font-family: Courgette;"><b>Strip now, Bistouri scalpel</b></span></i> <span style="font-family: inherit;">et </span><i><span style="font-family: Courgette;"><b>Imbécile</b></span></i><span style="font-family: inherit;">, pour les nommer, ici dans des versions différentes. Assurément pas moins bonnes, différentes. Elles dégagent une langueur en pente douce, se développent sur toute la durée necessaire à l'émergence d'un climat. Le</span></span><span style="font-family: inherit;"> travail de retape effectué par Michel Olivier, déjà ingénieur du son lors des sessions d'enregistrements, respecte à la lettre cet esprit si particulier oscillant entre analogique et électronique émergeante. On nage en plein rétro-futurisme, tempi mécanos, guitares surf, </span></span><span>groupe soudé</span><span style="font-family: inherit;"> et chambre d'écho. </span><span style="font-family: Courgette;"><b><i>Bistouri scalpel</i></b></span><span style="font-family: inherit;"><i> </i>vampirise le crâne<i> </i>plus qu'elle ne l'incise et la découverte de la version avec voix de </span><span style="font-family: Courgette;"><b><i>Procession </i></b></span><span style="font-family: inherit;">est une autre bonne surprise, </span><i><span style="font-family: Courgette;">'<b>Cause I want you</b></span></i><span style="font-family: inherit;"> me colle à la peau. </span><span style="font-family: Courgette;"><i><b>Strip now</b></i></span><span style="font-family: inherit;"> en sort grandie à deux reprises. </span><span style="font-family: Courgette;"><b><i>Sophie </i></b></span><span style="font-family: inherit;">refourgue la formule gagnante de </span><span style="font-family: Courgette;">Vertiges de l'amour</span><span style="font-family: inherit;"> pour un follow up avorté qui aurait eu de la gueule. En ne forçant pas le trait comme il aura tendance à le faire ensuite, Bashung se révèle chanteur instinctivement crédible dans un anglais imaginaire, assemblage de mots clés finalement similaire à ce qu'il faisait du français, avec lequel il illumine des mélodies dont on retrouve l'écho jusque sur l'album </span><b style="font-family: inherit;">Osez Joséphine </b><span style="font-family: inherit;">que </span><span style="font-family: Courgette;"><b><i><span>The Hébrides</span> </i></b></span><span style="font-family: inherit;">et </span><span style="font-family: Courgette;"><b><i>I don't know</i></b></span><b style="font-family: inherit;"> </b><span style="font-family: inherit;">évoquent par ce feeling indéfinissable de blues crypto moderne qui fait regretter le virage pris avec </span><b style="font-family: inherit;">Chatterton</b><span style="font-family: inherit;">. Il y avait chez Bashung une tendresse mélancholique que sa pudeur a sacrifié aux pirouettes de l'esthète branché. Si Johnny Hallyday dans ce qu'il a eu de meilleur avait un héritier, c'était sans hésitation Bashung. Capable de planter pile entre les deux yeux ce que le coeur n'exprime d'ordinaire qu'en silence.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">En un mot comme en un roman, ce disque est une saloperie. Il me donne un plaisir dont j'apprenais à me sevrer, celui de découvrir, non pas un tire-larmes nostalgique, mais un authentique disque de rock à écouter en boucle.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Hugo Spanky</span></p><br />RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-64084880503671033852023-12-29T22:22:00.044+01:002023-12-31T15:09:46.600+01:00SuBWaY To HeaVeN : THe RoLLiNG sToNeS<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: arial;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigNzb5t3fq49xrlfwY9Y5mMe6HsvzQtOGjsBF0fUyjAbsFZTHo0sRiPp-yFJKQsI3aUqnfnPFg_6shas3075fttepU5lre81qasIE1DhJvuNkTo8x7lzdvqYa9XV9ZxuXyEEtqoRSvVAb4TCjDlhEa51fORwsRk_XdzmATKdfRMvfQBZyiJqetOkVDi6D8/s1360/R.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="850" data-original-width="1360" height="437" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigNzb5t3fq49xrlfwY9Y5mMe6HsvzQtOGjsBF0fUyjAbsFZTHo0sRiPp-yFJKQsI3aUqnfnPFg_6shas3075fttepU5lre81qasIE1DhJvuNkTo8x7lzdvqYa9XV9ZxuXyEEtqoRSvVAb4TCjDlhEa51fORwsRk_XdzmATKdfRMvfQBZyiJqetOkVDi6D8/w699-h437/R.jpg" width="699" /></a></span></div><span style="font-family: arial;"><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">Ladies et Gentlemen, les fantastiques Rolling Stones ! Mouais, ils ont connu des jours meilleurs, mais ils sont toujours là, aussi incroyable que cela puisse sembler. Steve Jordan remplace Charlie Watts, ça n'a rien de nouveau, il officie depuis des lustres lors des interminables séances de mise en place des morceaux et sans doute sur les albums quoiqu'en disent les crédits. Je n'ai aucun avis sur </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Hackney Diamonds</span><span style="font-family: arial;">, pas plus que sur ses plus proches prédecesseurs. Selon Harry Max, Devant Hantoss et Keith Michards, il est très bien, ça me suffit de le savoir. Même si j'ai des doutes quant à l'objectivité de Keith Michards... Anyway, ce n'est pas le propos du jour. Si je rapplique par ici, c'est pour m'imposer un petit jeu bien tordu, choisir un album parmi la discographie des Rolling Stones à emporter le jour où tutoyer l'éternité sera d'actualité. Pas plus, pas moins.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjX_GeLuNuTZO5u6YOIGCH2J52bdYv8r86cF-K7PGRoFBjyLgiHjSl1uvySAh_-7q8e8xbE2B64e15tfiuCF48IX0IRRvmiUztFLcsISJprsROtkW6OJV0OtiQBIZaLaNVUWFxSwbguMw_0lALfXsM03g-sA8AxZ2yUhH_I_zDDVU_kZ2Eh-bR-5uTMVKG7/s3000/R%20(2).jpg" style="clear: right; float: right; font-family: "Times New Roman"; font-size: medium; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="3000" data-original-width="3000" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjX_GeLuNuTZO5u6YOIGCH2J52bdYv8r86cF-K7PGRoFBjyLgiHjSl1uvySAh_-7q8e8xbE2B64e15tfiuCF48IX0IRRvmiUztFLcsISJprsROtkW6OJV0OtiQBIZaLaNVUWFxSwbguMw_0lALfXsM03g-sA8AxZ2yUhH_I_zDDVU_kZ2Eh-bR-5uTMVKG7/w200-h200/R%20(2).jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTjXfPQqpnDBeul4H-pj1R3KcT1iSezjUw8dj0K-nlDzNrPy1ciIVf7Bn5XMgW_sAPN0ed9RQwfD4DDuLdMsdB1lmDZg9kVdx1A7V5UDoiBovWF29NFDuSgj2bq5yV5u6L7aPJwfz-Q5bIZXVAaQniE6M2PbsCBeypK6NmrmFAWsjqEMy0mMpGr5WwSpXy/s474/OIP.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="469" data-original-width="474" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTjXfPQqpnDBeul4H-pj1R3KcT1iSezjUw8dj0K-nlDzNrPy1ciIVf7Bn5XMgW_sAPN0ed9RQwfD4DDuLdMsdB1lmDZg9kVdx1A7V5UDoiBovWF29NFDuSgj2bq5yV5u6L7aPJwfz-Q5bIZXVAaQniE6M2PbsCBeypK6NmrmFAWsjqEMy0mMpGr5WwSpXy/w200-h198/OIP.jpg" width="200" /></a><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">Une précision avant le bain de sang, il existe deux périodes chez les Rolling Stones, pas trois, pas quatre, deux. Avec et après Brian Jones. </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Let It Bleed</span><span style="font-family: Lobster;"> </span><span style="font-family: arial;">fait la transition avec Keith Richards symboliquement seul aux guitares. Un disque que j'exclus d'emblée. Il a ses fans, je sais, nul n'est parfait. Les seules raisons qui me le font poser sur la platine sont </span><span style="font-family: Pacifico;">Gimme shelter, Love in vain</span><span style="font-family: Lobster Two;"> </span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">et </span><span style="font-family: Pacifico;">Live with me</span><span style="font-family: arial;">, c'est maigre et de fait ça n'arrive pas souvent.</span><i style="font-family: arial;"> </i><span style="font-family: arial;">D'autant que </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Get Yer Ya-Ya's Out</span><span style="font-family: arial;"> offre de meilleures versions de deux des titres, que </span><i><span style="font-family: Pacifico;">Gimme shelter</span></i><span style="font-family: arial;"> lasse vite une fois passée la sidération des premières écoutes et que je n'ai jamais pu piffrer </span><span style="font-family: Pacifico;">You can't always get what you want</span><span style="font-family: arial;">. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: arial;">A partir de </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Sticky Fingers</span><span style="font-family: arial;"> il est clair que la simplicité radicalisée qui sert de menu depuis </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Beggar's Banquet</span><span><span style="font-family: arial;"> est devenue la norme, on mise tout sur les guitares, terminé les fioritures, mellotron, marimba, trompette, accordéon ont disparu avec Brian Jones. L'efficacité prime et la production est en adéquation. Mais c'est déjà de la redite. A-t-on vraiment besoin de </span><i><span style="font-family: Pacifico;">Wild horses</span></i><span style="font-family: arial;"> quand on a </span><i><span style="font-family: Pacifico;">No expectations</span></i><span style="font-family: arial;"> ? Pour la première fois le single figure sur l'album. Là où </span></span><span style="font-family: Pacifico;">Jumpin' Jack flash</span><span style="font-family: arial;"> servait de satellite et </span><span style="font-family: Pacifico;">Sympathy for the devil</span><span style="font-family: arial;"> de pièce forte du 30cm, ici </span><span style="font-family: Pacifico;">Brown sugar</span><span style="font-family: arial;"> se dispute les casquettes. Le groupe sauve la mise grace à des compositions d'exceptions et</span><span style="font-family: arial;"> Ry Cooder qui, </span></span><span style="font-family: arial;">sur </span><span style="font-family: Pacifico;">Sister morphine<b>,</b> </span><span><span style="font-family: arial;">occupe le rôle du grain de sable qui humanise la machine.</span><span style="font-family: arial;"> </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Exile On Main Street</span><span style="font-family: arial;"> exploite une formule qui commence à dater, ce qui était une forme d'épure</span><span style="font-family: arial;"> devient ici un simple jeu de nuances sur des teintes de moins en moins tranchées et l'idée de prendre perpétiuté avec </span><span style="font-family: Pacifico;">Tumbling dice</span><span style="font-family: arial;"> m'est insupportable. </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Goat's Head Soup</span></span><span><span><span style="font-family: arial;">, sans doute mon favori de la décennie, bénéficie de l'apport de Billy Preston qui le dôte d'un groove implacable, rampant dès </span><span style="font-family: Pacifico;">Dancing with Mr D</span><span style="font-family: arial;">, explosif sur le feu d'artifice final de </span><span style="font-family: Pacifico;">Starfucker</span><span style="font-family: arial;">. Entre les deux les Rolling Stones revisitent le fond de commerce avec bonheur. Un brin psychédéliques sur </span><span style="font-family: Pacifico;">Can you hear the music</span><span style="font-family: arial;">, irrépressibles sur </span><span style="font-family: Pacifico;">Silver train</span><span style="font-family: arial;">, romantiques à souhait sur </span><span style="font-family: Pacifico;">Angie</span></span><span><span style="font-family: arial;">. La délocalisation en Jamaïque et la variété des genres abordés donnent des couleurs aux menaces de routine. Ils ont presque fait aussi bien dès l'album suivant, mais les temps forts de </span><span style="font-family: Bebas Neue;">It's Only Rock'n'Roll</span><span style="font-family: arial;"> sont tous un cran en dessous. Il faut sauter à </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Emotional Rescue</span><span style="font-family: arial;">, au tout début de la décennie suivante, pour trouver un album équivalent, bien que la palette des styles soit moindre. La splendide face B de </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Tattoo You, </span><span style="font-family: arial;">issue des sessions jamaïcaines de 1972 et de celles de 1975 à Rotterdam,</span><span style="font-family: arial;"> le complète à merveille. Après quoi, les disques m'ont plus ou moins laissé indifférent sur le long terme. </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Undercover </span><span style="font-family: arial;">à ses moments d'excellence</span></span></span><span><span style="font-family: arial;">, mais manque sérieusement de cohérence. On sent que ça commence à se friter sévère au niveau des têtes pensantes. Quand Mick Jagger prend le </span><span style="font-family: arial;">dessus et modernise l'ambiance ça tourne à plein régime, puis Keith Richards aligne rocks pantouflards et slow débilisants et ça devient prévisible comme une bordure d'autoroute. Vous l'avez pigé, c'est pas ici que je vais piocher de quoi m'exiler pour l'éternité. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf6H4wLaleVxxmeY36r5kV-YmWH01KbX0y529rE-Fr1wg0M17LsPrm5SvbyX5zdiPiTRf7JsKD05xs4FfvZy5UeX9S9ylBf4l0c7qNlN_jXMY3juM7F7dyHeXPXZa5pe8IEou-OwZ7IXy3tL7eS3Z7ivkw_bejyjeGbM9u6dmAURyncvAj4xcsMH3tSkUM/s1024/R%20(1).jpg" style="clear: right; float: right; font-family: "Times New Roman"; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="1024" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhf6H4wLaleVxxmeY36r5kV-YmWH01KbX0y529rE-Fr1wg0M17LsPrm5SvbyX5zdiPiTRf7JsKD05xs4FfvZy5UeX9S9ylBf4l0c7qNlN_jXMY3juM7F7dyHeXPXZa5pe8IEou-OwZ7IXy3tL7eS3Z7ivkw_bejyjeGbM9u6dmAURyncvAj4xcsMH3tSkUM/w200-h200/R%20(1).jpg" width="200" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqRwgP_4vjVCWk3Z4OGmkDMim9M9_dV1yGcI4EnOF6_eNrqilkocSb40GnDbxkYWAANtoLnGmJHxPdbwFK6eRRu2zdvJo6P9apKOi8iVa5KiRK__UGw5r8nTm0QPkAeWgGZ0MvWchUrWAY5FPUKwKX2FryAiXtcc1DLuPJ6mXSjcRxpafSKcByqUhjMqUS/s524/R-2459615-1285253968.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="524" data-original-width="518" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqRwgP_4vjVCWk3Z4OGmkDMim9M9_dV1yGcI4EnOF6_eNrqilkocSb40GnDbxkYWAANtoLnGmJHxPdbwFK6eRRu2zdvJo6P9apKOi8iVa5KiRK__UGw5r8nTm0QPkAeWgGZ0MvWchUrWAY5FPUKwKX2FryAiXtcc1DLuPJ6mXSjcRxpafSKcByqUhjMqUS/w198-h200/R-2459615-1285253968.jpg" width="198" /></span></a><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">Pour faire simple, en terme de compositions, d'arrangements, d'inventivité et de quantité rien n'égale la période Brian Jones. Sauf qu'aucun 30cm ne sort du lot. Pas un ne s'impose comme définitif. </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Out Of Our Heads</span><span style="font-family: arial;"> tape sur le bon clou, mais c'est un mic-mac pas possible entre les éditions anglaises et américaines. </span><span style="font-family: Pacifico;">The spider and the fly</span><span style="font-family: arial;"> figure sur l'américaine, mais </span><span style="font-family: Pacifico;">Heart of stone</span><span style="font-family: arial;"> est sur l'anglaise ! Qui se distingue en affichant</span><i style="font-family: arial;"> </i><span style="font-family: Pacifico;">I'm free</span><span style="font-family: arial;">, sauf que </span><span style="font-family: Pacifico;">Play with fire</span><span style="font-family: arial;"> passe à la trappe en traversant l'Atlantique. Un coup du triangle des Bermudes, sans doute. </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Aftermath </span><span style="font-family: arial;">édition anglaise est franchement bon, comment pourrait-il en être autrement d'un album qui regroupe </span><span style="font-family: Pacifico;">Mother's little helpers, Under my thumb, Lady Jane</span><span style="font-family: arial;"> et </span><span style="font-family: Pacifico;">Out of time</span><span style="font-family: arial;"> (Out of time!!!). Mais les singles sont si bons qu'il devient absurde d'avoir exclu </span><span style="font-family: Pacifico;">Paint it black </span><span style="font-family: arial;">et </span><span style="font-family: Pacifico;">Have you seen your mother baby standing in the shadow</span><span style="font-family: arial;"> au profit des 11 minutes bien inutiles de </span><span style="font-family: Pacifico;">Goin' home</span><span style="font-family: arial;">, sinon pour établir un record. </span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">Ce sera pire l'année suivante, rien que pour 1967 </span><span style="font-family: Pacifico;">We love you, Child of the moon, Dandelion</span><span style="font-family: arial;"> et </span><span style="font-family: Pacifico;">Ruby tuesday</span><span style="font-family: arial;"> passent à la trappe. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">Malgré un manque de consistance dû à l'influence de Bob Dylan, que le groupe peine à digérer, </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Between The Buttons</span><span style="font-family: arial;"> tient le haut du pavé pour si peu qu'on le localise en Mono, comme </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Their Satanic Majesties Request</span><span style="font-family: arial;"> qui souffre également d'effets stéréo farfelus. En voila un de bien injustement catégorisé, trop souvent réduit à sa pochette 3D il est loin d'être aussi mauvais que beaucoup le prétendent et si les Rolling Stones avaient eu la lumineuse idée de remplacer quelques fadaises par </span><span style="font-family: Pacifico;">Dandelion </span><span style="font-family: arial;">et </span><span style="font-family: Pacifico;">We love you</span><span style="font-family: arial;"> mes élucubrations auraient pu s'arrêter là. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">Au milieu d'un pataquès pareil, vous l'aurez pigé, la solution viendra d'une compilation. Je sais, c'est pas du jeu, faut choisir un album original, et patati et patata, c'est de la triche. C'est vrai, je biaise. Je fais ce que je veux, remarquez, c'est Noël, bientôt Nouvel An, c'est mon blog aussi, merde. Et puis, n'allez pas croire que choisir une compilation est une solution de facilité. Decca en a publié un nombre incalculable, six rien qu'entre 1971 et 1972, et toutes ont la déroutante particularité d'être INDISPENSABLES! Les configurations sont infinies, celle ci propose </span><span style="font-family: Pacifico;">Time is on my side</span><span style="font-family: arial;"> et </span><span style="font-family: Pacifico;">Route 66</span><span style="font-family: arial;">, telle autre aligne </span><span style="font-family: Pacifico;">My girl, Paint it black</span><i style="font-family: arial;"> </i><span style="font-family: arial;">et </span><span style="font-family: Pacifico;">The spider and the fly</span><span style="font-family: arial;">. Pas facile de trancher.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio2y_gz9OlvmmiBYKJ-hyvPWGztOTAGpqeyjDxIP_0viVoVTlHGZc6CXFjrwDgg-eOO-J5nxKW11wb7hh_G7oajIvQNoDCIAtUgh5sJ1Xpvu6q2gDb_u_Zzp4Sq8Av9DB6QEJELyyttsWjP4FPNwof270KfqeDx5S7k4sl0udrtEt4svlxVAOviTgCIcQP/s600/R-1759868-1422532437-3785.jpg" style="clear: right; float: right; font-family: "Times New Roman"; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="599" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio2y_gz9OlvmmiBYKJ-hyvPWGztOTAGpqeyjDxIP_0viVoVTlHGZc6CXFjrwDgg-eOO-J5nxKW11wb7hh_G7oajIvQNoDCIAtUgh5sJ1Xpvu6q2gDb_u_Zzp4Sq8Av9DB6QEJELyyttsWjP4FPNwof270KfqeDx5S7k4sl0udrtEt4svlxVAOviTgCIcQP/w199-h200/R-1759868-1422532437-3785.jpg" width="199" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-u1yKqq-4v0htu7B0XwW-KwmPLXNubbDbsRXoxwyJktazXnOlQpiFfx-mmwr4iPGhPGYMZBQLmNjHEu7rEsYTQnLpDDf4jHQmNWDCmxdepje32ia8QWuzy-T9ka_pZJO2tl2aoFYny9dIurayfc34KywqcrzM1uzqsZk9Sdky1KUD7P2q1_DKNoNDE2zX/s599/R-8345684-1609096060-2118.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="599" data-original-width="591" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-u1yKqq-4v0htu7B0XwW-KwmPLXNubbDbsRXoxwyJktazXnOlQpiFfx-mmwr4iPGhPGYMZBQLmNjHEu7rEsYTQnLpDDf4jHQmNWDCmxdepje32ia8QWuzy-T9ka_pZJO2tl2aoFYny9dIurayfc34KywqcrzM1uzqsZk9Sdky1KUD7P2q1_DKNoNDE2zX/w198-h200/R-8345684-1609096060-2118.jpg" width="198" /></a><span style="font-family: Bebas Neue; font-size: large;">Milestone </span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">est tout bonnement incroyable, pas un titre faible, mieux, que des putains de tueries ! Pour le plaisir je vous dresse la liste (Antoine, prend note). Face A : </span><span style="font-family: Pacifico;">(I can't get no) Satisfaction, She's a rainbow, Under my thumb, I just want to make love to you, Yesterday's papers</span> <span style="font-family: arial;">et </span><span style="font-family: Pacifico;">I wanna be your man</span><span style="font-family: arial;">. C'est pas de la gnognotte. Et c'est pas fini. Face B : </span><span style="font-family: Pacifico;">Time is on my side, Get off my cloud, Not fade away, Out of time</span><i style="font-family: arial;"> </i><span style="font-family: arial;">(Out of time!!!!)</span><i style="font-family: arial;">, </i><span style="font-family: Pacifico;">She said yeah</span><i style="font-family: arial;"> </i><span style="font-family: arial;">et </span><span style="font-family: Pacifico;">Stray cat blues</span><i style="font-family: arial;"> </i><span style="font-family: arial;">!</span><i style="font-family: arial;"> </i><span style="font-family: arial;">Pffff, quand on arrive au bout, on signe des deux mains pour leur accorder tous les honneurs. Pourtant, je ne partirais pas avec </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Milestone</span><span style="font-family: arial;"> </span><span style="font-family: arial;">dans ma besace, aussi génial soit-il, l'album ne contient que des chansons que je connais archi par coeur. Il me suffit de lire le titre pour entendre le morceau en entier dans mon juke box mémoriel. A ce petit jeu autant prendre </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Through The Past Darkly</span><span style="font-family: arial;"> avec sa pochette hexagonale. Ou carrément le bien nommé </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Rock'n'Rolling Stones</span><span style="font-family: arial;">. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">Le soucis des compilations reste constant, elles alignent des hits, des hits, des hits. Dans le cas des Rolling Stones, on parle de chansons qu'on a usé jusqu'à la corde. Vous ne me ferez pas avaler une bouchée supplémentaire de </span><span style="font-family: Pacifico;">Honky tonk women, Street fighting man</span><i style="font-family: arial;"> </i><span style="font-family: arial;">ou </span><span style="font-family: Pacifico;">Jumping Jack flash</span><i style="font-family: arial;">. </i><span style="font-family: arial;">Prenez le double </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Hot Rocks</span><span style="font-family: arial;"> paru en 1971, le premier disque est splendide. Il se paye le luxe d'un démarrage en douceur comme j'en raffole, </span><span style="font-family: Pacifico;">Time is on my side, Heart of stone, Play with fire</span><i style="font-family: arial;">. </i><span style="font-family: arial;">Qui dit mieux ? D'autant que la face A se poursuit avec </span><span style="font-family: Pacifico;">(I can't get no) Satisfaction</span><span style="font-family: arial;"> et se conclut par </span><span style="font-family: Pacifico;">As tears go by</span><span style="font-family: arial;"> et </span><span style="font-family: Pacifico;">Get off my cloud</span><span style="font-family: arial;">. On confine au génie. La face B est nerveuse et quasiment aussi bonne. Le second disque fout tout en l'air. Du rabaché, archi rabaché. Ils y sont tous. Oui, celui là aussi. Aussi dingue que ça puisse paraître, c'est pourtant de ce disque que vient mon salut. Il contient tellement de classiques que lorsque Decca a voulu lui donner une suite, ils étaient débarassés des cartouches les plus encombrantes. La voie était libre pour les mal aimées, les mal notées, les mal fringuées, celles à qui le top ten n'a pas jugé bon de faire la révérence. </span><span style="font-family: Pacifico;">Child of the moon, Tell me, I'm free, Sittin' on a fence, Money, Fortune teller, Poison Ivy</span><span style="font-family: arial;">, il y en a 25 du même calibre et </span><span style="font-family: Pacifico;">Long long while</span><span style="font-family: arial;"> ferme la marche. </span><span style="font-family: Pacifico;">Long long while</span><span style="font-family: arial;">, face B anglaise du single </span><span style="font-family: Pacifico;">Paint it black</span><span style="font-family: arial;">, inédite en Amérique ! On parle là d'un des plus fantastiques morceaux des sixties. Un bijou de slow qui vous prend les tripes et les malaxe avec les ongles, le genre de romance dont sont faites les histoires qui finissent avec du plomb dans la cervelle. Probablement enregistrée à Hollywood, tenue à l'écart des albums de façon incompréhensible.</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbFwk-fdxGGwMVpZNBfX_ico3HafIQaml_puwsqPMKxUkBWgQ8DBYdUvXAkOdMjBwArkfZI2DC4WeZUlP8dm5TIA1AtOLx5Z3TLQe2bt44LfzHLvlJ57RQc16UKoeaPGXoSdD9yntGRIgi3kQjrpWz1L6d-QvAHb2aDkAh1lEehWbgFGQeDzECgP52k7p5/s600/R-564270-1436723932-3148.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="592" data-original-width="600" height="211" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbFwk-fdxGGwMVpZNBfX_ico3HafIQaml_puwsqPMKxUkBWgQ8DBYdUvXAkOdMjBwArkfZI2DC4WeZUlP8dm5TIA1AtOLx5Z3TLQe2bt44LfzHLvlJ57RQc16UKoeaPGXoSdD9yntGRIgi3kQjrpWz1L6d-QvAHb2aDkAh1lEehWbgFGQeDzECgP52k7p5/w213-h211/R-564270-1436723932-3148.jpg" width="213" /></a></span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiMWDrrtMlz4W0IBQo7LMkjZh-5Up48vmRCinFWiDDCLvUdI13BXuYf0Mwaubd-pzlaVo7L0OqtTJLhIWftG2z2-79gi_tl2DHfhSzYaPiZNz0VEhfC3qIHtBlAWiobLOvMxj3ts0ImpKEXZaYQwFKReCW23-drH6H6ZxHCGvNsxowbWhSX6NHekaxPx7c/s599/R-564270-1436723935-4624.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="593" data-original-width="599" height="208" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiMWDrrtMlz4W0IBQo7LMkjZh-5Up48vmRCinFWiDDCLvUdI13BXuYf0Mwaubd-pzlaVo7L0OqtTJLhIWftG2z2-79gi_tl2DHfhSzYaPiZNz0VEhfC3qIHtBlAWiobLOvMxj3ts0ImpKEXZaYQwFKReCW23-drH6H6ZxHCGvNsxowbWhSX6NHekaxPx7c/w210-h208/R-564270-1436723935-4624.jpg" width="210" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgstUENNXz8qbGj65RNZjobRxRLwTQ52-YFkcuzXD4h1dpRN2jFOAYueTsN5iEKPGMY9CqpTSEu0238SOhF150n9ajzw6-I3YXRzVJNttmyUplqbC7wg2xPqYlq68nppu28yXIZNU946himkyfzUskx5htO4CbHUh7AVGPpPXo7zCc7hn81HaiNaI1FDva4/s600/R-564270-1436723936-8742.jpg" style="font-size: x-large; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="587" data-original-width="600" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgstUENNXz8qbGj65RNZjobRxRLwTQ52-YFkcuzXD4h1dpRN2jFOAYueTsN5iEKPGMY9CqpTSEu0238SOhF150n9ajzw6-I3YXRzVJNttmyUplqbC7wg2xPqYlq68nppu28yXIZNU946himkyfzUskx5htO4CbHUh7AVGPpPXo7zCc7hn81HaiNaI1FDva4/w217-h213/R-564270-1436723936-8742.jpg" width="217" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: Bebas Neue;">More Hot Rocks (Big Hits & Fazed Cookies)</span><span style="font-family: arial;"> le voilà mon choix. Aucune autre compilation ne lui arrive à la cheville. Elle éclipse le </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Meaty Beaty Big & Bouncy</span><span style="font-family: arial;"> des Who ! </span></span><span style="font-family: Bebas Neue;">More Hot Rocks (Big Hits & Fazed Cookies)</span><span><span style="font-family: arial;"> est un double album de 1972 assemblé par Andrew Oldham, pressé uniquement pour le marché américain, ce qui signifie que la gravure est monstrueuse, la pochette en carton épais. Il est indestructible. Avec ça, je suis paré pour mille ans de purgatoire. L'agencement des morceaux est tel que l'on baigne dans la période la plus impitoyable du groupe, leur son est alors plus acéré que jamais, acide, rampant, lourd. Noir. Souvent psychédélique, voire satanique. Mick Jagger est méprisant à souhait, misogyne, dédaigneux. Il irradie d'arrogance. Les guitares sont inventives, mordantes, vicieuses. A des kilomètres des riffs téléphonés dont nous assaisonne Keith Richards depuis, depuis...Depuis qu'il n'a plus Brian Jones pour hausser le niveau d'exigences. </span><span style="font-family: Pacifico;">Tell me</span><span style="font-family: arial;"> ouvre le festival, tout est là, le tambourin, les choeurs débraillés, la propulsion mécanique de Charlie Watts dans toute sa splendeur. C'est la version courte, la plus rare, celle sans le piano de Ian Stewart. Pas le temps de chialer qu'elle est déjà finie et c'est </span><span style="font-family: Pacifico;">Not fade away</span><span style="font-family: arial;"> qui déboule pied au plancher, l'affaire est torchée en moins de deux minutes, voici </span><span style="font-family: Pacifico;">The last time</span><span style="font-family: arial;"> ! Riff hypnotique, section rythmique monolitique, pas de prisoniers, un carnage gravé à Hollywood en février 1965. La basse même le drive, c'est </span><span style="font-family: Pacifico;">It's all over now</span><i style="font-family: arial;"> </i><span style="font-family: arial;">enregistré à Chicago dans les studios Chess lors de la première tournée américaine en 1964. Une tranche d'histoire. Dommage que ce soit la version stéréo, on y perd un peu en barbarie. </span><span style="font-family: Pacifico;">Good times, bad times</span><i style="font-family: arial;"> </i><span style="font-family: arial;">est un blues en mono flanqué à l'origine en face b du single </span><span style="font-family: Pacifico;">It's all over now</span><i style="font-family: arial;">, </i><span style="font-family: arial;">probablement enregistré à Chicago lors de la même session, bien que le son et le manque de soin me donne à penser le contraire. </span><span style="font-family: Pacifico;">I'm free</span><i style="font-family: arial;"> </i><span style="font-family: arial;">termine la face avec toute la morgue necessaire. Les Soup Dragons en feront un tube dans les années 90, les Rolling Stones l'avaient collé en face B du single </span><span style="font-family: Pacifico;">Get off my cloud</span><span style="font-family: arial;">. Voila qui en dit plus long qu'une thèse.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Pacifico;">Out of time</span><span style="font-family: arial;"> ouvre la seconde face du double album, version plus courte, différente et bien meilleure que celle d'</span><span style="font-family: Bebas Neue;">Aftermath</span><span style="font-family: arial;">. La basse atomise le voisinage, Brian Jones est au marimba (comme sur </span><span style="font-family: Pacifico;">Under my thumb</span><i style="font-family: arial;"> </i><span style="font-family: arial;">qui date des mêmes sessions hollywoodiennes de 1966), Mick Jagger est impérial. </span><span style="font-family: Pacifico;">Out of time</span><span style="font-family: arial;"> est tout bonnement monumentale, le son est énorme, Jack Nitzsche est à la console, Phil Spector surement pas loin. On parle là d'une chanson intemporelle, un chef d'oeuvre, que sais-je ? Faut vous en convaincre ? Vraiment ?</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSX6EFi6hyphenhyphenIhH3v5xSDU7KDQXH74TOCXg2S_Efa9IwRtuKy-8an62oG2vl-rp9WLMtm8mI7AMqC1a9nXcRRJqD0fCtyB1AGisEzS0zDMubSIhlIg1LtkXt1KnqyXngpZQdbKKWNcPR17CmHx0_ZgZ7l0cbE7viOx7tVLA1eMLW0dHXysTzjCiWGoLbFSPD/s505/OIP%20(1).jpg" style="clear: left; float: left; font-family: "Times New Roman"; font-size: medium; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="505" data-original-width="474" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSX6EFi6hyphenhyphenIhH3v5xSDU7KDQXH74TOCXg2S_Efa9IwRtuKy-8an62oG2vl-rp9WLMtm8mI7AMqC1a9nXcRRJqD0fCtyB1AGisEzS0zDMubSIhlIg1LtkXt1KnqyXngpZQdbKKWNcPR17CmHx0_ZgZ7l0cbE7viOx7tVLA1eMLW0dHXysTzjCiWGoLbFSPD/w192-h200/OIP%20(1).jpg" width="192" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1PMjIq-VdWX8sbKKJFrl5fLJGdfLwxyZu-2tlB4E4DrU3-G1CgQ7p2BcDNFgW3-fSiuyRXUN8w4xm323bDOZ14SdMXPlW0qfrLnKfghsazHbwGyBxCtlyiJeFktnRPMvEbj-RVK2xA75r-BA3fWU5bFQlXPEe8vgk3yJ_qZEhlAWjy3pSPp5Wup_N0iSX/s600/R-2657027-1574413162-7490.jpg" style="clear: right; float: right; font-family: "Times New Roman"; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="595" data-original-width="600" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1PMjIq-VdWX8sbKKJFrl5fLJGdfLwxyZu-2tlB4E4DrU3-G1CgQ7p2BcDNFgW3-fSiuyRXUN8w4xm323bDOZ14SdMXPlW0qfrLnKfghsazHbwGyBxCtlyiJeFktnRPMvEbj-RVK2xA75r-BA3fWU5bFQlXPEe8vgk3yJ_qZEhlAWjy3pSPp5Wup_N0iSX/w200-h198/R-2657027-1574413162-7490.jpg" width="200" /></a><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: arial;">Après quoi, la tension ne peut que retomber, ça en est même carrément salutaire. Et elle retombe de la pire des façons pour notre santé mentale avec </span><span style="font-family: Pacifico;">Lady Jane</span><i style="font-family: arial;">. </i><span style="font-family: arial;">Brian Jones tient les rènes sur cette ballade typiquement anglaise, bien que gravée là encore à Hollywood</span><span style="font-family: arial;">,</span></span><span style="font-family: arial;"> </span><span style="font-family: arial;">qu'il domine au clavecin et arrange avec une sublime élégance</span><span style="font-family: arial;">. C'est encore en face B d'un single que sera d'abord commercialisé ce titre qui au fil du temps s'est imposé comme un indéboulonnable classique.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">Autre ballade, </span><span style="font-family: Pacifico;">Sittin' on a fence</span><span style="font-family: arial;"> donne à ce milieu de seconde face une teinte unplugged avant l'heure. C'est l'époque des chemises à jabot, des guitares acoustiques et du clavecin. Les Rolling Stones s'éloignent du blues, manquent encore de confiance en leur talent de compositeurs et refilent ce titre à qui en voudra. Leur version sortira sur le fantastique </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Flowers</span><span style="font-family: arial;"> qui aurait pu être mon choix si </span><span style="font-family: Bebas Neue;">More Hot Rocks</span><span style="font-family: arial;"> </span><span style="font-family: Bebas Neue;">(Big Hits & Fazed Cookies)</span><span style="font-family: arial;"> n'avait pas été aussi généreux.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Pacifico;">Have you seen your mother, baby, standing in the shadow </span><span style="font-family: arial;">relance la machine. Version mono qui déchire, choeurs anarchiques, riff de cuivres, basse caverneuse, de l'écho à s'y noyer. C'est sale à faire passer les Troggs pour des enfants de choeur. Du garage sound à l'anglaise au mixage si bordélique qu'on peut se demander à quoi ils carburaient. La différence entre les résultats obtenus d'un titre à l'autre lors des sessions de 1966 à Hollywood est hallucinante. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">La face se conclut avec </span><span style="font-family: Pacifico;">Dandelion</span><i style="font-family: arial;"> </i><span style="font-family: arial;">et</span><span style="font-family: Pacifico;"><i> </i>We love you</span><span style="font-family: arial;">, deux titres enregistrés en plein marasme et réunit sur un même single à l'été 1967, après les arrestations pour possession de drogue qui ont failli envoyer les trois leaders du groupe en prison pour de longs mois sans le soutien d'une partie de l'intelligentsia britannique. John Lennon et Paul McCartney s'affichent en studio à leurs côtés pour l'enregistrement des deux faces du single et participent à rendre </span><span style="font-family: Pacifico;">We love you</span><span style="font-family: arial;"> poisseux, lourd et addictif, tandis que </span><span style="font-family: Pacifico;">Dandelion </span><span style="font-family: arial;">semble échappé de </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Sgt Pepper's Lonely Heart Club Band</span><span style="font-family: arial;"> avec son ambiance Beach Boys en descente de LSD. Leur présence sur </span><span style="font-family: Bebas Neue;">More Hot Rocks (Big Hits & Fazed Cookies)</span><span style="font-family: arial;"> est une des raisons de mon choix tant j'adore ces chansons aux constructions aussi folles que le jeu complètement barré de Charlie Watts. Le mariage incestueux des Rolling Stones et des Beatles donne à penser que si </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Their Satanic Majesties Request</span><span style="font-family: arial;"> avait ressembler à ça, c'eût été l'apogée de l'ère du verseau.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCiT8TDOYJvfzyd6wHzuY75k72YY34YXFOKoIH-6Axbw8NzXbdwONrNN4ZcxjnPODhjiDx1CCCug88j-3pp1FU_brwKul1dVxYgfVUZA2021nhk6D63YfoaGnlKHEScYSC7faRYr5u4wTTx1tfsuJEljGNoeqhtxjzVVuMQpDBUitymSMBhqIzQ01fEtIx/s600/R-3324247-1521816336-4696.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="596" height="256" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCiT8TDOYJvfzyd6wHzuY75k72YY34YXFOKoIH-6Axbw8NzXbdwONrNN4ZcxjnPODhjiDx1CCCug88j-3pp1FU_brwKul1dVxYgfVUZA2021nhk6D63YfoaGnlKHEScYSC7faRYr5u4wTTx1tfsuJEljGNoeqhtxjzVVuMQpDBUitymSMBhqIzQ01fEtIx/w254-h256/R-3324247-1521816336-4696.jpg" width="254" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUabT6kKxTapQrwY01diXtwh0Qf5TWL-OvB8kN1nbHdWZwPNG2lDPG__35JYDoRx-JqVo59e3SnW6K0hdU5qLr7EBLlTuVuCGvBBkEKkBZ1wJN_WbbILDQhXTNbfpmtkx1U5YToBmvcLgRUlAkUqalk6VOaTX_J7dnfpgHAeUupl_juZT4jJjOc86P9LE_/s599/R-3324247-1521816366-9305.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="599" data-original-width="597" height="255" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUabT6kKxTapQrwY01diXtwh0Qf5TWL-OvB8kN1nbHdWZwPNG2lDPG__35JYDoRx-JqVo59e3SnW6K0hdU5qLr7EBLlTuVuCGvBBkEKkBZ1wJN_WbbILDQhXTNbfpmtkx1U5YToBmvcLgRUlAkUqalk6VOaTX_J7dnfpgHAeUupl_juZT4jJjOc86P9LE_/w254-h255/R-3324247-1521816366-9305.jpg" width="254" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDTEe1uEs6HxKto07WoIqqG9C4LsftaWlPKnrsZIvbj6YKa9VzthjpGBFHY5ylrI_UOC-d8rU4VvR0Xuta0iZhI1h2Il2nSYT8iSuGeU9d-RXXnZ2p2TQwRAOELuafTkM_kXesYFZuHYaD9u6DOGMyOi-bzaeqBpSx3OcNbjcZXzxqO90k2tzHGiBmUWMV/s600/R-3324247-1521816364-9705.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="258" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDTEe1uEs6HxKto07WoIqqG9C4LsftaWlPKnrsZIvbj6YKa9VzthjpGBFHY5ylrI_UOC-d8rU4VvR0Xuta0iZhI1h2Il2nSYT8iSuGeU9d-RXXnZ2p2TQwRAOELuafTkM_kXesYFZuHYaD9u6DOGMyOi-bzaeqBpSx3OcNbjcZXzxqO90k2tzHGiBmUWMV/w258-h258/R-3324247-1521816364-9705.jpg" width="258" /></a></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: arial;">Et de </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Their Satanic Majesties Request</span><span style="font-family: arial;"> il est encore question sur la face 3 puisqu'elle s'ouvre sur trois titres issus des sessions mouvementées de 1967. </span><span style="font-family: Pacifico;">She's a rainbow, 2000 years from home</span><span style="font-family: arial;"> et </span><span style="font-family: Pacifico;">Child of the moon</span><span style="font-family: arial;"> qui ne sortira que plus tard en face B de </span><span style="font-family: Pacifico;">Jumpin' Jack flash</span><span style="font-family: arial;"> tandis que les deux autres titres constitueront les temps forts de l'album mal aimé. On nage dans des eaux lysergiques à souhait, je m'y sens heureux comme un cochon dans sa merde. Les Rolling Stones de cette période là tiennent en équilibre précaire, mais parfait, énergie brute, groove puissant, folie assumée et délicatesse des arrangements, aidés pour cela par John Paul Jones qui bientôt contribuera à former Led Zeppelin. U</span></span><span style="font-family: arial;">ne alchimie aussi difficilement définissable que diablement efficace dont ils perdront la recette </span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">durant les sessions de </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Beggar's Banquet</span><span><span style="font-family: arial;">, représenté ici par l'impeccable </span><span style="font-family: Pacifico;">No expectations</span><span style="font-family: arial;"> avant que </span><span style="font-family: Pacifico;">Let it bleed</span><span style="font-family: arial;"> ne conclut cette troisième face representative d'une transition qui sacrifia le génie déglingué </span></span><span><span style="font-family: arial;">pour un professionnalisme strict qui sera fatal à Brian Jones. Les premières consonances country et l'évolution du groupe </span></span><span style="font-family: arial;">au fil des années soixante-dix</span><span style="font-family: arial;"> </span><span style="font-family: arial;">donnent à penser qu'arrivé à ce stade les Rolling Stones devinrent un groupe typiquement américain.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi60drt5-MckF1Xuba-C2MfwtLdXJhsXmZtC_nawSUiPDQBO6G6fiObMuW-GPK3fxPnBozwMX17yjn6x85mDH6uX737qElAy5xIbUwe_ZIN0KPElYcHRTbJFf9AdSOWrkTLwNcdn9HumxZ0ZDVaMVZJKANkUMo1CPEYmlYkqIFqt0bd5fumvTq9-mmVY7QO/s600/R-3110550-1456423930-3858.jpg" style="clear: right; float: right; font-family: "Times New Roman"; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi60drt5-MckF1Xuba-C2MfwtLdXJhsXmZtC_nawSUiPDQBO6G6fiObMuW-GPK3fxPnBozwMX17yjn6x85mDH6uX737qElAy5xIbUwe_ZIN0KPElYcHRTbJFf9AdSOWrkTLwNcdn9HumxZ0ZDVaMVZJKANkUMo1CPEYmlYkqIFqt0bd5fumvTq9-mmVY7QO/w200-h200/R-3110550-1456423930-3858.jpg" width="200" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijz9nkBucTRra2vCuSedpBJOmWNboKv0QWODxYhdf2cAWURQb1xYSfBkL7Opd2wK0UImToj6yM25XPL46cJhAhHFUxgFFUI1gWoT6X2_MGkc2A4OuOiJi_md_3g-fyWPhfL72tme33YvDPN3W_2lsHh9rozec_dHadBvpoKyNO0ZYffIKX2fGBKMT-tKbd/s600/R-3110550-1456423847-1792.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijz9nkBucTRra2vCuSedpBJOmWNboKv0QWODxYhdf2cAWURQb1xYSfBkL7Opd2wK0UImToj6yM25XPL46cJhAhHFUxgFFUI1gWoT6X2_MGkc2A4OuOiJi_md_3g-fyWPhfL72tme33YvDPN3W_2lsHh9rozec_dHadBvpoKyNO0ZYffIKX2fGBKMT-tKbd/w200-h200/R-3110550-1456423847-1792.jpg" width="200" /></span></a><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: arial;">Et c'est là que </span><span style="font-family: Bebas Neue;">More Hot Rocks (Big Hits & Fazed Cookies)</span><span style="font-family: arial;"> est grand. Plutôt que de poursuivre avec les sempiternels même classiques qui constitueront encore en 2024 les rappels de chaque concert du groupe, la face 4 chamboule tout et nous ramène en 1963 en assenant coup sur coup </span><span style="font-family: Pacifico;">Money, Come on, Fortune teller, Poison Ivy</span><span style="font-family: arial;"> et </span><span style="font-family: Pacifico;">Bye bye Johnnie</span><span style="font-family: arial;">, après </span><span style="font-family: Pacifico;">What to do</span><i style="font-family: arial;">,</i><span style="font-family: arial;"> pioché sur </span><span style="font-family: Bebas Neue;">Aftermath</span><span style="font-family: arial;">, en ouverture des hostilités ! Et revoilà les Rolling Stones nerveux des origines. Sans conteste le groupe le plus doué en terme d'adptations sulfureuses. </span><span style="font-family: Pacifico;">Come on, Bye bye Johnnie</span><span style="font-family: arial;"> et </span><span style="font-family: Pacifico;">Money </span><span style="font-family: arial;">sont ici dans leurs rageuses versions singles, </span><span style="font-family: Pacifico;">Fortune teller</span><span style="font-family: arial;"> et </span><span style="font-family: Pacifico;">Poison Ivy</span><span style="font-family: arial;"> sont restées longtemps autrement plus rares puisque jusque là uniquement présentes sur une compilation de divers groupes du catalogue Decca édité en 1964. Après une version dopaminée du </span><span style="font-family: Pacifico;">I can't be satisfied</span><span style="font-family: arial;"> de Muddy Waters issue des sessions Chess de 1964 avec Brian Jones à la slide, l</span></span><span style="font-family: arial;">e mirifique panorama se referme avec</span><span style="font-family: arial;"> </span><span style="font-family: Pacifico;">Long long while</span><span style="font-family: arial;">, la plus brillante perle parmi les perles dont je vous ai déjà dit toute l'affection que je lui porte.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">Alors, c'est vrai, il en manque. Des indispensables pas tant que ça. Il manque </span><span style="font-family: Pacifico;">Yesterday's papers</span><span style="font-family: arial;"> et </span><span style="font-family: Pacifico;">You better move on</span><span style="font-family: arial;">, c'est pas rien. Il manque surtout </span><span style="font-family: Pacifico;">The spider and the fly</span><span style="font-family: arial;">. Mais si on va par là, le cassoulet aussi va me manquer.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;"><br /></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">Hugo Spanky</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;"><a href="https://www.dropbox.com/scl/fo/nu6b443907v1s4q2r8zee/h?rlkey=8hj7thu3iqcbb7is3xhqby972&dl=0" target="_blank">Their Satanic Majesties Request Revisited</a><br /></span></span></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com16tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-8315812532042750712023-12-28T01:36:00.005+01:002023-12-28T08:50:50.797+01:00PRiSCiLLa<p></p><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibrc53l8ZlsrhwDl3zJGcLSDV0gpJqBUtZVFpDE6sSKpVooscJEdWMiYRiaDOY-RdtAGA4EM_s4ndnS9t2NEwz5RHCxEbHRrB2-f6kWNiBO-LHgI-l69f7mt0Ze-oLHlrfCVmXK40So7ZgLHhHnRx1ZaSZLFytcGto7BmZIF3p2ZIDZY9GAlml6q0uijHc/s1366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(5347).png.jpg" style="font-family: arial; font-size: x-large; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="403" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibrc53l8ZlsrhwDl3zJGcLSDV0gpJqBUtZVFpDE6sSKpVooscJEdWMiYRiaDOY-RdtAGA4EM_s4ndnS9t2NEwz5RHCxEbHRrB2-f6kWNiBO-LHgI-l69f7mt0Ze-oLHlrfCVmXK40So7ZgLHhHnRx1ZaSZLFytcGto7BmZIF3p2ZIDZY9GAlml6q0uijHc/w716-h403/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(5347).png.jpg" width="716" /></a></div><span style="font-family: arial; font-size: large;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial;">On a regardé hier soir, et encore cet après-midi, le nouveau film de Sofia Coppola, <b>Priscilla</b>, consacré à celle qui fut la femme d'Elvis Presley. Un film sur l'enfermement, mental et physique. Sur une adolescence confisquée</span><span style="font-family: arial;">, les illusions surannées dans un monde définitivement disparu</span><span style="font-family: arial;">. Il ne faut pas s'attendre à voir un biopic sur Elvis, encore moins un document sur le rock'n'roll, Priscilla est privée de cette partie de la vie de son époux. Elle ne voit de cette exaltation que le bus qui passe les grilles de Graceland. Au delà de l'histoire, c'est du Sofia Coppola. Un film qui ne dit presque rien, à travers lequel on comprend beaucoup.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial; font-size: large;"><br /></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrVED49P5Mn4B4y9ROZ08LWPfwQWNJ5fjK8BG6XY_QDn_jr2k_ru-K9D2KSdq3eVP36oTwEj3XplHOfXhRab_V8mRJjT7Yt8Dmk2Udng4ff9kP0p8bNrMHf3ahFmFzaebsvUQ2zJ_qeYIVCE7BGM0e-1QoyFPqDo8D4U9kb6VsVGnbkgI94EwQSP-T60X1/s1366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(5389).png.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrVED49P5Mn4B4y9ROZ08LWPfwQWNJ5fjK8BG6XY_QDn_jr2k_ru-K9D2KSdq3eVP36oTwEj3XplHOfXhRab_V8mRJjT7Yt8Dmk2Udng4ff9kP0p8bNrMHf3ahFmFzaebsvUQ2zJ_qeYIVCE7BGM0e-1QoyFPqDo8D4U9kb6VsVGnbkgI94EwQSP-T60X1/w640-h360/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(5389).png.jpg" width="640" /></a></div><p style="text-align: justify;"><br /></p><div style="color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Le casting est parfait, sans ressembler à Elvis, Jacob Elordi nous le donne à voir de façon saisissante, quant à Cailee Spaeny, elle est impeccable de justesse. Je ne sais rien d'eux, ne les ai jamais vu nulle part auparavant, ils m'ont embarqué instantanément avec un tact de vieux routards qu'ils ne sont pas. En partie filmé à huis clos, en tête à tête, rien n'est caché de ce que l'on sait déjà sur les travers d'Elvis. Sans faire dans le sensationnel, Sofia Coppola traite un sujet que d'autres auraient pris comme prétexte pour planter au bout d'une pique l'idole d'hier, au nom des moeurs d'aujourd'hui. Son propos est ailleurs. Elle nous raconte deux solitudes qui s'additionnent plus qu'elles ne se guérissent. L'une est subie, l'autre est incurable.</span></div><div style="color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Ceux qui aiment le cinéma de Sofia Coppola seront ravis. Les autres ne changeront pas d'avis, ce qui prouve bien que ce sont des imbéciles.</span></div><div style="color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: center;"><span style="font-size: large;">Hugo Spanky</span></div><div style="color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIdzjLIjXqWC72zV-X6Agz13yZ9BUeX6Hlquw42INTivK64xcz7Y5fsEH4wB14yM_gIgaleHHJ_VYSFvqZEUtwZ_pk-Z63pEfngri3PoRaMU7PqN8ZnsRVSCIHWalojxq0b3mhl5653HetYrtQ7yHWSmxl1BScwqP2bpyLH9rJNIEtdoWYbCJbXGYHgf6t/s822/priscilla%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="822" data-original-width="495" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIdzjLIjXqWC72zV-X6Agz13yZ9BUeX6Hlquw42INTivK64xcz7Y5fsEH4wB14yM_gIgaleHHJ_VYSFvqZEUtwZ_pk-Z63pEfngri3PoRaMU7PqN8ZnsRVSCIHWalojxq0b3mhl5653HetYrtQ7yHWSmxl1BScwqP2bpyLH9rJNIEtdoWYbCJbXGYHgf6t/s320/priscilla%20(1).jpg" width="193" /></a></div><br /><span style="font-size: large;"><br /></span></div>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com26tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-70315753549025506552023-11-12T15:20:00.002+01:002023-11-12T15:21:53.168+01:00Oh YeaH!<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSk6EbbI0EevtzdR4QnArOkMKiaWw2hj0HBeSGyExuhxZrtR5gdDD1SDCCLNHlJpFC4GyvndLT0ffPLt8o7uogLF1tNkdAffvSKO6PrXLYaIBQRDNFZ5IhY3QflVC6ka6nKocNakiR77guVy0lpP4yPMc38jCZUiEihdQOOvo7xMhLwhnToCNmIuL_Juxa/s1920/R.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="1920" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSk6EbbI0EevtzdR4QnArOkMKiaWw2hj0HBeSGyExuhxZrtR5gdDD1SDCCLNHlJpFC4GyvndLT0ffPLt8o7uogLF1tNkdAffvSKO6PrXLYaIBQRDNFZ5IhY3QflVC6ka6nKocNakiR77guVy0lpP4yPMc38jCZUiEihdQOOvo7xMhLwhnToCNmIuL_Juxa/w640-h426/R.jpg" width="640" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">...et revoila les Rolling Stones, et revoila les Beatles, et revoila Noël. Tant de choses qui vont si bien ensembles. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Par respect pour Mick Jagger, je ne dirais rien sur l'album des Rolling Stones. De plus, il s'est fait éclipser par le retour des <b>Beatles </b>descendus des cieux pour se joindre au sprint final. Mazette qu'il était mal emmanché ce retour. Avec Paul McCartney qui s'emmêle les pinceaux dans des histoires d'Intelligence Artificielle qui effraient plus qu'elles ne rajeunissent la clientèle. C'est tout McCartney, de croire qu'il peut encore se positionner en interlocuteur des adolescents en crise de personnalité. Mais ça fait aussi son charme, cette naïveté aux dents de requins. Giles Martin s'est donc chargé du rétropédalage. Le remixeur en chef du catalogue des quatre de Liverpool a pris la parole et filé des coups de serpes dans les élucubrations de papy Paulo en affirmant, goguenard, qu'il n'avait utilisé qu'un simple logiciel pour nettoyer et recaler la voix de John Lennon (pour mémoire mort depuis 43 ans) et absolument pas de l'I.A. Et d'enfoncer le clou en précisant que McCartney le sait très bien (sous entendu; du moins il le savait il y a quelques mois encore, mais avec les vieux n'est ce pas...). A mon avis, il doit y avoir du mécontentement sur les royalties.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Bref, leur tambouille, on s'en fout. J'ai écouté le morceau. <i>Now and Then</i>. Le nouveau 45t des Beatles. En 2023. Franchement. Comment voulez-vous que ce monde progresse quand on en est là ?</span><br /><span style="font-size: large;">On s'en fout. Le morceau est fabuleux. J'ai eu les larmes aux yeux, la gorge nouée, le drapeau en berne en entendant Lennon attaquer le premier couplet</span><span style="font-size: x-small;">. </span><span style="font-size: large;"><i>I know it's true, it's all because of you... </i>Merde, alors. C'était encore possible. Il restait une mélodie de Lennon à mettre en illumination. Je suis scié. Le refrain arrive abruptement, McCartney y est allé à la truelle, façon cantique pour les stades, tous en choeurs avec le iphone tendu vers l'icône pour faire comme dans les documentaires d'Arte. On s'y fait dès la troisième écoute, mais c'est un peu raide. Du coup, j'ai jeté une oreille sur la démo originelle de Lennon. Le refrain de la chanson est tout autre. C'est une de ces mélodies sublimes dont Lennon était généreux, délicate et échevelée avec audace. Mais pas assez percutante pour les 40 secondes d'attention du public connecté. McCartney a donc choisi de concocter un refrain avec ce qui est à l'origine le pont du morceau, autrement dit un passage de transition moins intense que les deux parties qu'il lie (faut bien prendre de l'élan à un endroit). En prenant soin de muscler le rendu là où il faut, on se retrouve en territoire Wings. Ma foi, ça fonctionne, et il fallait bien qu'il tripatouille un peu pour prétendre à du Beatles. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjax5g7Jb2aMSiUsj3OrNFm6A98flA_ZwRAnGKajzGzE931sr6A9tfxEJlvKEKhfXAA7xseIL3NRUKiqtts2EHxzipm0m34Yw_gGiSNrCq28FO-cfYn-5DbZJs_UdwGw85YPNidLk-1x60Yu48UESnjW-lB2rV5TvuH3Dx6Fi8XIoJ9WQ-wXB5aMymFHN3Z/s474/th%20(1).jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="157" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjax5g7Jb2aMSiUsj3OrNFm6A98flA_ZwRAnGKajzGzE931sr6A9tfxEJlvKEKhfXAA7xseIL3NRUKiqtts2EHxzipm0m34Yw_gGiSNrCq28FO-cfYn-5DbZJs_UdwGw85YPNidLk-1x60Yu48UESnjW-lB2rV5TvuH3Dx6Fi8XIoJ9WQ-wXB5aMymFHN3Z/w157-h157/th%20(1).jpg" width="157" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpjO_gMOBrzRwVtl9_gWjVio7ltdWygkUorVo9YRFgcBs_iR0jjsWwNYyqh9yEruJ2fD92bcs7Th6xy2Tbdcw6qE0sFkzluX3YZOray6I7r8vNOQMsQxlc-8WwR8dOSumyac3tG269MLoD6Cqc-qD9hWcUjg1bx2JBIcGZkUxMTs8A2-3KS-WA8p1SjOio/s474/th.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="156" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpjO_gMOBrzRwVtl9_gWjVio7ltdWygkUorVo9YRFgcBs_iR0jjsWwNYyqh9yEruJ2fD92bcs7Th6xy2Tbdcw6qE0sFkzluX3YZOray6I7r8vNOQMsQxlc-8WwR8dOSumyac3tG269MLoD6Cqc-qD9hWcUjg1bx2JBIcGZkUxMTs8A2-3KS-WA8p1SjOio/w156-h156/th.jpg" width="156" /></a><span style="font-size: large;"><span>Giles Martin a sorti la porcelaine en habillant <i>Now & Then</i> de samples prélevés sur des hits des...Beatles. Ben, tiens. Il n'aurait plus manqué qu'il sample Oasis. </span><span>Une chose est sûre, le résultat est autrement meilleur que pour <i>Free as a bird</i> et <i>Real Love</i>, parfaitement salopés en leur temps par la production de Jeff Lynne.</span><span> D'ailleurs <i>Now & Then</i> est aussi sec inclus dans le nouveau calibrage de la compilation <i>double bleu</i> 1967-1970 qui devient <i>triple bleu</i> et se clôture désormais en 2023. Un beau bébé que voila, d'autant plus qu'il ne voyage pas sans son grand frère le <i>triple rouge</i> (Patron, une autre!). </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">McCartney s'est chargé de remixer une nouvelle fois le tracklist des deux compilations, manière de justifier un prix qui fait mal aux côtes. J'ai pas encore écouté l'intégrale, j'espère quand même qu'il n'a pas mis la basse à fond comme il l'a fait sur le remix de <i>Love me do</i> qui figure en face B du single. L'intention est claire, la revendication sans subtilité :<i> Les Beatles, <strike>c'était</strike> c'est moi</i> (et bientôt les Rolling Stones aussi, vu qu'il fait l'actualité sur tous les fronts). Là aussi, j'ai choisi de m'en foutre, je ne suis pas allé vérifier si <i>Now & Then</i> est co-signé Lennon/McCartney ou l'inverse. Je suis bien. La chanson est merveilleuse. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;">Hugo Spanky</span></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com29tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-80397705095288478882023-10-10T23:01:00.013+02:002023-10-21T17:31:02.623+02:00Comment occuper la canicule sans sortir de chez soi <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkxx-lQxqpZunllp85eYuKiTQ3jvHC-7N3cnDdp3Gf_AKdUyT2f-ulkOIfOXHi8RkWcJrEk7U1atfcWt7hNW6-_H_z0Z3np6xCS3qD2nvJloyMVUsZY1DkhdqldAo1raII1qztOSRfL8KhHG-ZKHQZGwKHZ888i3Pgc4VrWv9lFsM82wBZk1e3kJ_vQEIL/s996/1d716a9a3eaad83d9318cf0a6d0d3844.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="996" data-original-width="660" height="279" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgkxx-lQxqpZunllp85eYuKiTQ3jvHC-7N3cnDdp3Gf_AKdUyT2f-ulkOIfOXHi8RkWcJrEk7U1atfcWt7hNW6-_H_z0Z3np6xCS3qD2nvJloyMVUsZY1DkhdqldAo1raII1qztOSRfL8KhHG-ZKHQZGwKHZ888i3Pgc4VrWv9lFsM82wBZk1e3kJ_vQEIL/w185-h279/1d716a9a3eaad83d9318cf0a6d0d3844.jpg" width="185" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZi8R1n3uzWOSQRuQ13BlKhxc0qOn0APL_sS7BYa4ubbFS2vAbfF_Oe9fURCut5PPNvBiAPuyyEZqgPX3FVOfKcwFtjVxx3nhoHqTH-yyYShfXCvu8-chU__WtWMPpvjhKscOFk8xBKroZ6d4uMt-l4p8xF57Fi6ehy8m7jb5Uh3mPncZqRSSer5_sJgXq/s832/21b3916a5936a3ad3fa351930021432a.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="832" data-original-width="563" height="282" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZi8R1n3uzWOSQRuQ13BlKhxc0qOn0APL_sS7BYa4ubbFS2vAbfF_Oe9fURCut5PPNvBiAPuyyEZqgPX3FVOfKcwFtjVxx3nhoHqTH-yyYShfXCvu8-chU__WtWMPpvjhKscOFk8xBKroZ6d4uMt-l4p8xF57Fi6ehy8m7jb5Uh3mPncZqRSSer5_sJgXq/w191-h282/21b3916a5936a3ad3fa351930021432a.jpg" width="191" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWp-EUarQLQoZT9oJyb4itDoJeOrS9FwqarWMdYmC5PRS1eOfEQtqzWeUjLhdvrb3b0FFoWpDUR7e5QCnn2JsX-1KEXkK_4OXXiXTfsLFwJoRIZkgT-3HN7zRTnzeCgI6LJ7dMT9-5_DmoWDAgh3L5r6iQ6KTpfigaSMTYDF6iYCSiXbCAXi_mUGrlaQIb/s1056/diana-ross-studio-54-2.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1056" data-original-width="700" height="282" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWp-EUarQLQoZT9oJyb4itDoJeOrS9FwqarWMdYmC5PRS1eOfEQtqzWeUjLhdvrb3b0FFoWpDUR7e5QCnn2JsX-1KEXkK_4OXXiXTfsLFwJoRIZkgT-3HN7zRTnzeCgI6LJ7dMT9-5_DmoWDAgh3L5r6iQ6KTpfigaSMTYDF6iYCSiXbCAXi_mUGrlaQIb/w187-h282/diana-ross-studio-54-2.jpg" width="187" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrIoMO_ljcs6rcvtkxBb_4HKNQB8gNo9K8giB8XK7rqVy7TWkIXf1D5UuuYZu2Bnl9o1I-e0kLBG234pKqfHaI_5ihnB4IvKiml4GV1KZPsc5_Osq4QN2WMnEJYDxgxmgPpPOu4LKyyMvBUDwaAiqj1anHdxKvfQtHUICyCDAGoXAo9BtaBzZBK3xdQ5dm/s1449/OIP.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1449" data-original-width="960" height="282" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrIoMO_ljcs6rcvtkxBb_4HKNQB8gNo9K8giB8XK7rqVy7TWkIXf1D5UuuYZu2Bnl9o1I-e0kLBG234pKqfHaI_5ihnB4IvKiml4GV1KZPsc5_Osq4QN2WMnEJYDxgxmgPpPOu4LKyyMvBUDwaAiqj1anHdxKvfQtHUICyCDAGoXAo9BtaBzZBK3xdQ5dm/w187-h282/OIP.jpg" width="187" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Tout commence par une envie de reggae venue de je ne sais où, sans doute des 38 degrés dans lesquels j'étais cloitré, semi-catatonique, moulé dans un fauteuil, n'usant de mouvements que pour attraper alternativement la bouteille d'eau à ma gauche et la bombe de Catch insecticide à ma droite. Aussi pour convoquer les disques sur la feutrine dans un effort dont la simple pensée m'épuise encore. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Mon stock de vinyls aux couleurs jamaïcaines prend la poussière depuis une bonne vingtaine d'années et s'est réduit au fil des ans à une poignée de B.O, celles de <b>Rockers </b>et <b>The Harder They Come</b>. C'est d'ailleurs par là que j'ai calmé les premiers symptomes. Pas par les B.O, non, aussi impeccables soient-elles, je ne les ai même pas tirées de leurs pochettes. Au lieu de quoi, je me suis calé devant la télé et j'ai dégainé les MKV par une solitaire nuit de canicule. Les deux films n'ont pas pris une ride et continuent à faire la nique à tous les biopics et autres farces qu'on propose au menu du Jacques Borel des derniers croyants. J'ai ri, j'ai vibré, j'ai dansé nu sous les étoiles, tout ça en conservant des urines plus irréprochables que celles de Vinegegaard après un contre la montre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Seulement voilà. J'ai beau avoir retrouvé un semblant d'exaltation tropicale, il n'en demeure pas moins que la production discographique de l'ile m'emmerde joyeusement dans sa grande majorité. Autant j'apprécie de me laisser éblouir par les pépites diffuses qui habillent Meurtres au Paradis, autant écouter un album entier de Studio One, ou Jah sait qui, m'apparait comme un défi. Pour situer, <i>Could you be loved</i> est en ce qui me concerne le pinacle de la carrière de Bob Marley, et <b>New Age Music</b> celui des Inner Circle de Jacob Miller. Je peux jurer avec une irréprochable sincérité qu'aucun chanteur n'ensorcèle mieux que Gregory Isaacs, </span><span style="font-size: large;"><span>pas même Julio, et poser </span><span><b>More Gregory</b></span><span> sur la platine si prestement que celui qui aura prétendu l'inverse n'aura pas eu le temps de fermer son clapet puant. Pourtant, c'est plus fort que moi, ce que je préfère dans le reggae ce sont les effluves de disco que les plus malins ont su y glisser. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">A ce jeu là <b>Third World </b>est au dessus de tous. En quatre albums (les quatre premiers) le groupe a mitonné un melting pot agrémenté d'un don pour la composition accrocheuse jamais pris en défaut. Chez Third World on entend le reggae dans ce qu'il a d'authentique (suffit de se pencher sur leur version du<i> Satta massagana</i>) jouer du coude avec <b>Earth, Wind and Fire</b>, <b>Santana </b>et la bombe à quatre temps <i>on the floor</i> la plus plombée de ce côté ci de <b>Saturday Night Fever</b>. <i>Des titres! Des titres!</i> scande la foule en délire qui ne trouve de tels propos nulle part ailleurs qu'ici. <i>Démerdez-vous</i> leur répond l'écho. Vous ferez peut être de belles rencontres en chemin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Je dis; la disco a régénéré le reggae et sauvé le rock bien plus concrètement que le punk ou la new wave. Combien de survivants des sixties lui doivent le plus inespéré sursaut de leur carrière ? Combien lui doivent carrément leur carrière ? Même les plus improbables ont tâté du son caractéristique de ses productions. </span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgthMYhWmEu4rHuWCVnHF-YQO_fkxiJyKj82QFNuSav91fjzUQxaHAj3Lnt89bhIlXtlVdSofRwtCAeK4Zpez68FfJ0MdVAiE3dmRTTd7U-QisDKsQXbQUNyyW5-OAn0yE6bbRwgc03SM9WofPhfuB07J9PCL7EEjjre-smS73ui_Ey0TC7dMVrbKUT2kFr/s912/giorgio-moroder-munich-machine-a-whiter-shade-of-pale.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="912" data-original-width="912" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgthMYhWmEu4rHuWCVnHF-YQO_fkxiJyKj82QFNuSav91fjzUQxaHAj3Lnt89bhIlXtlVdSofRwtCAeK4Zpez68FfJ0MdVAiE3dmRTTd7U-QisDKsQXbQUNyyW5-OAn0yE6bbRwgc03SM9WofPhfuB07J9PCL7EEjjre-smS73ui_Ey0TC7dMVrbKUT2kFr/w210-h210/giorgio-moroder-munich-machine-a-whiter-shade-of-pale.jpg" width="210" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjX9Oy_yOh9Qu5P0odv_aQiPMdZ4xp4er7kigmJKtbZZu904MbloHmqG2cautEjvBOg4abgrfQ-Y2_7bCSpT2bL70mrw1CvkFVqZzs1sF5Av-mytxT7wCBbflbINGG6a5k8py05SK-Rl_YbqbyaqWwm4oHFIJ8d_ATIGZ6gXFtkI-BKwz_1-eEtKXA6VnZa/s1686/R%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1673" data-original-width="1686" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjX9Oy_yOh9Qu5P0odv_aQiPMdZ4xp4er7kigmJKtbZZu904MbloHmqG2cautEjvBOg4abgrfQ-Y2_7bCSpT2bL70mrw1CvkFVqZzs1sF5Av-mytxT7wCBbflbINGG6a5k8py05SK-Rl_YbqbyaqWwm4oHFIJ8d_ATIGZ6gXFtkI-BKwz_1-eEtKXA6VnZa/w213-h212/R%20(1).jpg" width="213" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaXHd9E_bb0z_2WejHq5bXeYg0x9vpCAm9gZz4TBViX_arYtQEond3mBd7ceYeC3ekwsbS7rUeSSr_hIeZca0OL3ZZSbd4CsJ7y8JCuBZXuc6pjVAfByqSVf74KliSTF6eUNGUeEVd4iEgpJHk2RS4MxeaHaOe8ReAZnMHc3xRc9uLoi0LvGa2ed3HX-9Z/s912/R.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="912" data-original-width="912" height="215" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaXHd9E_bb0z_2WejHq5bXeYg0x9vpCAm9gZz4TBViX_arYtQEond3mBd7ceYeC3ekwsbS7rUeSSr_hIeZca0OL3ZZSbd4CsJ7y8JCuBZXuc6pjVAfByqSVf74KliSTF6eUNGUeEVd4iEgpJHk2RS4MxeaHaOe8ReAZnMHc3xRc9uLoi0LvGa2ed3HX-9Z/w215-h215/R.jpg" width="215" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><span style="font-size: large;"><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAyyqARky6Ht3GI15fEkQ8rYhzUEEpc-3qDbm2YaYD7pnHCAiW-jgzXeJnnQaiTPuDl3grqiN6CTZRnAS-TukMXajMkynuxzQl7hBG5Kq0fxKu8cmOdgWD1eEremT6vadvdGWgVGCf9imcJ50DsAw8_xY8AachU4ZJtxq8nJCZgcoo-URETuqyn4toJcdS/s599/R.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="597" data-original-width="599" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAyyqARky6Ht3GI15fEkQ8rYhzUEEpc-3qDbm2YaYD7pnHCAiW-jgzXeJnnQaiTPuDl3grqiN6CTZRnAS-TukMXajMkynuxzQl7hBG5Kq0fxKu8cmOdgWD1eEremT6vadvdGWgVGCf9imcJ50DsAw8_xY8AachU4ZJtxq8nJCZgcoo-URETuqyn4toJcdS/w210-h209/R.jpg" width="210" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiejILulFjghgTh3goC8O2mG3dJ0-v8f89AS_reJtHWabVX8AF1TE032gTT3yWvUjVi4LHXBcmpu0r1rBZKgvqonEXgo3BgNZzhWiWFLlobHwyz1CNQbPwjWhUEE4lbx8_V2W1jkwq4lq97n5A0mw-YBCVokYnbosYix_-uMmdt34uYdYRdvWE3LtOVOVih/s474/OIP%20(1).jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="473" data-original-width="474" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiejILulFjghgTh3goC8O2mG3dJ0-v8f89AS_reJtHWabVX8AF1TE032gTT3yWvUjVi4LHXBcmpu0r1rBZKgvqonEXgo3BgNZzhWiWFLlobHwyz1CNQbPwjWhUEE4lbx8_V2W1jkwq4lq97n5A0mw-YBCVokYnbosYix_-uMmdt34uYdYRdvWE3LtOVOVih/w215-h214/OIP%20(1).jpg" width="215" /></a><span style="font-size: large;">De 1975 à 1980, les albums de disco ont apportés fraîcheur, énergie, humour, audace, sexe ! Des disques anonymes le plus souvent, le même artiste ou producteur (en matière de disco ça revient souvent au même) utilisant fréquemment une multitude de pseudonymes pour graver des disques singuliers, anti-conformistes, inspirants. La New Wave anglaise, la No Wave de New York, la House de Chicago, la French Touch, la Makina espagnole, l'Electro, la Dance, la Techno doivent leur émergence à l'un de ces disques, le mythique <b><i>I feel love</i> </b>créé par l'association de Giorgio Moroder, Pete Bellotte et Donna Summer. </span><span style="font-size: large;"><span><i>I fiiiil love</i>. Aujourd'hui encore, Jimmy Sommerville fait ses rappels sur un mash up de <i>Highway to hell </i>et<i> I feel love</i> et chaque soir, invariablement, il fait un tabac monstrueux. Parce qu'il touche là à des chansons qui transcendent la notion de goût individuel. Et si <i>Highway to hell</i> appartient toujours à AC/DC, il y a longtemps que <i>I feel love</i> appartient à tout le monde. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>De <b>Love to Love You Baby</b> (1975) à <b>Bad Girls</b> (1979) peu de discographies peuvent se targuer d'un aplomb comparable à celle de <b>Donna Summer</b>, d'un tel alignement méticuleux de hits implacables, pourtant <i>I feel love</i> garde quelque chose d'unique, quelque chose de si puissament libérateur que l'humanité entière en comprend instinctivement les arcanes. Le hasard -ou des forces si dangereusement complexes que le Pentagone a choisi de les garder secrètes- a fait que ce titre déjà hautement hypnotique et sensuel s'est trouvé gratifié d'un clip à une époque où ils étaient plus rarissimes qu'une bonne nouvelle sous l'ère Macron. Chaque diffusion altérait l'environnement dans lequel elle avait lieu, d'un côté de l'écran comme de l'autre. Guy Lux, Drucker ou Carpentier paraissaient soudain dotés d'une importance vitale. Mais était-ce seulement un clip ou la parade nuptiale d'une femme cobra en lamé noir ? </span></span></div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>Je m'emporte ? C'est fort possible. Il n'en demeure pas moins que <b>Jimmy Sommerville </b>a pigé ce que le rocker lambda </span><span>nie</span><span>, ou est incapable de déceler, à savoir qu'il n'existe aucune antidote à la disco. Par même le Hard Rock, surtout pas le Hard Rock.</span><span> </span><span>Les disques post 1978 d'ACDC, Van Halen, Scorpions, ZZ Top...sont mixés comme de la disco. </span><span>Tous ceux qui se sont infiltrés dans le top 10 des charts armés d'une guitare saturée le doivent à un mixage disco ! </span><span>Quiconque a connu les premières heures du walkman sait ça. <i>Touch too much</i> pulse de la grosse caisse, <i>Runnin' with the devil</i> sonne comme les Ohio Players, <i>Make it real</i> <i>not fantasy</i> lustre le dancefloor. La preuve ultime étant que les filles aimaient ce hard rock au groove massif au même titre qu'elles aimaient Sylvester. Sans se poser de questions. Parce qu'on peut danser dessus autrement qu'en se flinguant les cervicales. Et nous, trop cons, de croire que c'était pour les belles gueules de Klaus Meine, David Lee Roth </span><span>ou Bon Scott. Et de vouloir leur ressembler ! On est fait de quoi ? Quelqu'un peut dire avec lucidité qu'un de ces trois là a une BELLE GUEULE ??? En musique, et peut être dans </span><span>bien</span><span> </span><span>d'autres domaines, les filles ont toujours raison. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgq2HLhhVtF_caKOxnvR66bdYF7A7kil43v-Es-fiP8dd7jy5hY-i50EZLkM2vmkYYNzPReVF74VJxNdOuomFk1FcsKf2j2Nu1299yp66YpZ-11TH1nokTc5Lu2tliEmMVTHK6heFB1slOaK3eZx2-6JXWIjlatviumHeEXA5vy_Ggfn2DSKcn88DKSUjsp/s474/OIP%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="470" data-original-width="474" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgq2HLhhVtF_caKOxnvR66bdYF7A7kil43v-Es-fiP8dd7jy5hY-i50EZLkM2vmkYYNzPReVF74VJxNdOuomFk1FcsKf2j2Nu1299yp66YpZ-11TH1nokTc5Lu2tliEmMVTHK6heFB1slOaK3eZx2-6JXWIjlatviumHeEXA5vy_Ggfn2DSKcn88DKSUjsp/w200-h198/OIP%20(1).jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSasrcfJ_qtmCq0mzsrMY77U2DAbINDLb5ZLq-ry0m7Nqlo6Tgs78w7rPzakU15OfCZPooGsMi6FB_aIFXhHup8B1LoBfN9lmfkheKvn8UydmgPc5LFx2-MPopkUlAhMgXEI2c0mSYs7cbUnoIPVutr-YLDprJf0f5ysDZ8bY0XRWeeEp36FyvajEd3hKO/s531/folder.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="531" data-original-width="512" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSasrcfJ_qtmCq0mzsrMY77U2DAbINDLb5ZLq-ry0m7Nqlo6Tgs78w7rPzakU15OfCZPooGsMi6FB_aIFXhHup8B1LoBfN9lmfkheKvn8UydmgPc5LFx2-MPopkUlAhMgXEI2c0mSYs7cbUnoIPVutr-YLDprJf0f5ysDZ8bY0XRWeeEp36FyvajEd3hKO/w193-h200/folder.jpg" width="193" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwsPgfTiDcRAw4u0Zu6-YQV9KU8wy9JCN8tiXRNsJTEUViqAeUGDoPq5IJACbmyZSnOaXXtBYnKcBzeoKUfq_A95B0oqf5IIi9HTAQTJF5GUfdcSiDHtB2OdoxF9Ef_qhPNaKkazcFEcMbsvZFNn5uH6DkcExji1JpxRPH2ENhdB0RoiZK1eFIVoGHtrpz/s600/R%20(6).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="597" data-original-width="600" height="192" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwsPgfTiDcRAw4u0Zu6-YQV9KU8wy9JCN8tiXRNsJTEUViqAeUGDoPq5IJACbmyZSnOaXXtBYnKcBzeoKUfq_A95B0oqf5IIi9HTAQTJF5GUfdcSiDHtB2OdoxF9Ef_qhPNaKkazcFEcMbsvZFNn5uH6DkcExji1JpxRPH2ENhdB0RoiZK1eFIVoGHtrpz/w200-h192/R%20(6).jpg" width="200" /></a><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div></span></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>J'appâte le chaland avec mes histoires de filles, mais ne vous y trompez pas, le rock avait plus besoin de la disco que l'inverse. Un mensonge éhonté prétend que ce serait une musique pour singles, trois minutes dans le juke-box pour le quota tolérance et on passe à autre chose. Au delà du fait que le rock'n'roll originel est bâti sur le même calibre sans qu'on y trouve à redire, la disco se consomme également au format longue durée. Et pas qu'un peu. Des versions extended </span><span>ont régulièrement </span><span>inoculé la fièvre à des maxi démentiels et les albums du genre ont permis l'élaboration d'un lyrisme péplumesque nerveux du popotin. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWLMi6I_R2xcpR4yAmg2tkbl92OC_2VqHoWQZ-lkDkWp1H1meKOE4S1pnSPSCG4gUF-VZpIKytcISXaHI_lYqp5rL4KZGSBBBp0pYFdgmNR3BggzfHkvgeiD84dzY0zs1-ktLFm4p-qVtBkG6Me4af_6WS7Kd6jk0pNjTRwy2dlnCxkh7SyipsUA6x8Thk/s600/R-11280637-1574552087-3415.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWLMi6I_R2xcpR4yAmg2tkbl92OC_2VqHoWQZ-lkDkWp1H1meKOE4S1pnSPSCG4gUF-VZpIKytcISXaHI_lYqp5rL4KZGSBBBp0pYFdgmNR3BggzfHkvgeiD84dzY0zs1-ktLFm4p-qVtBkG6Me4af_6WS7Kd6jk0pNjTRwy2dlnCxkh7SyipsUA6x8Thk/w200-h200/R-11280637-1574552087-3415.jpg" width="200" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUZ4-o27ZdG2VL47OTT_RoZcfNw7RcrRX9hj2MGV2bh50sTaY20A2z4A5kfybP9xZvU45uFCkkGhai14gk2DNX42pN_Vtn2A9L-PPRwHEN4OBgHiacz7BCxCej9Abkp4UfATewGER5aPsqwkmgZ1KQc-gBZvk9dM7qxJsY9MLSHCvlmcZCGI16VtWU7pOQ/s474/OIP.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="468" data-original-width="474" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUZ4-o27ZdG2VL47OTT_RoZcfNw7RcrRX9hj2MGV2bh50sTaY20A2z4A5kfybP9xZvU45uFCkkGhai14gk2DNX42pN_Vtn2A9L-PPRwHEN4OBgHiacz7BCxCej9Abkp4UfATewGER5aPsqwkmgZ1KQc-gBZvk9dM7qxJsY9MLSHCvlmcZCGI16VtWU7pOQ/w200-h198/OIP.jpg" width="200" /></span></a><span style="font-size: large;"><span>Et en matière de longue durée <b>Alec R. Costandinos </b>était un maitre. Mettez la main sur son <b>Romeo & Juliet </b>en 5 actes, un de ses deux chef d'oeuvres, l'autre étant le premier album de <b>Love and Kisses</b>. Mick Jagger en a dévalisé l'<i>Act III</i> pour en faire le <i>Too much blood</i> des Rolling Stones. Pour les paumés <i>Too much blood</i> se trouve sur Undercover, un disque de 1983 qui à deux reprises nous les laisse entendre </span><span>faire preuve de pertinence, avant qu'ils ne sombrent corps et âmes dans la sénilité qui les anime encore aujourd'hui.</span><span> Imaginez la gueule que ça aurait eu si les fabuleux Rolling Stones avaient splitté après un ultime maxi sanguinaire, l'explosive version extended de <i>Too much blood </i>en face A et celle de <i>Undercover of the night</i> en face B. Sur la pochette, le canibale japonais en recto crado relifté par Warhol et au verso Bianca, robe Chanel déchirée, à demi nue au milieu de quelques pathétiques guerilleros sud américain. Malheur, ils auraient fait la nique à Clash. Le rock en aurait gardé sa dignité. Au lieu de quoi, je vous conseille avec insistance de placer vos billes sur Alec Costandinos plutôt que sur l'ignominie qu'ils nous réservent pour les fêtes de Noël. Et puisque j'évoque la nativité, sachez qu'adapter William Shakespeare en disco ne fut qu'une péripétie dans le parcours d'Alec Costandinos, il en fit autant avec Le bossu de Notre Dame cher à Victor Hugo, non sans avoir entretemps breveté, sous le pseudonyme Sphinx, rien de </span></span><span style="font-size: large;">moins que la disco biblique avec l'album Judas Iscariot !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivPYouaePaPawV2oEH2727fxwQQwpRy6uP24STdPfRbl5HBVl5PebjsCyY3kgGyK3OwTwV4b2QqOK5oMBM6ftYmgX1ruk6n96J1q9ES9Yj2UiJKuEQbII7YFrSds1u_S2RZ-AasaWPNUhrUPxfITnUiba56Mp4KTJy_M9glCIxbqvLa7UfavbwROXSsELF/s600/R-415591-1291988872.jpg" style="font-size: x-large; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="189" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivPYouaePaPawV2oEH2727fxwQQwpRy6uP24STdPfRbl5HBVl5PebjsCyY3kgGyK3OwTwV4b2QqOK5oMBM6ftYmgX1ruk6n96J1q9ES9Yj2UiJKuEQbII7YFrSds1u_S2RZ-AasaWPNUhrUPxfITnUiba56Mp4KTJy_M9glCIxbqvLa7UfavbwROXSsELF/w189-h189/R-415591-1291988872.jpg" width="189" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3IsRa_NuToJi424nyvlXSYMucUmq0TqZQjt7gSyM5WmylYVZamiU_X1-ghOCCoJ9nqPVskH4osNS0Oe2SQKw70HskkDghnzfNXUxzOUY3hTr2BD9hfH-fWsOFq6wD0TSDLoO7m91R3YFp1K2ATLq84_cZJj7st8yuXLW3lvQZOp99plBSd7T1CfsVHK08/s474/OIP.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="187" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3IsRa_NuToJi424nyvlXSYMucUmq0TqZQjt7gSyM5WmylYVZamiU_X1-ghOCCoJ9nqPVskH4osNS0Oe2SQKw70HskkDghnzfNXUxzOUY3hTr2BD9hfH-fWsOFq6wD0TSDLoO7m91R3YFp1K2ATLq84_cZJj7st8yuXLW3lvQZOp99plBSd7T1CfsVHK08/w187-h187/OIP.jpg" width="187" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAxZu0NcmgqNNp4IS93j3KpvGVwBOeDJV_N6FnOsHS7F2nl_Xrfj1_iiE3pjQKMDrCYtWk-PGjQALHuDztBg-gSmVlVXWf-jK1ZelTIxW5-UDU07KYFKr8MpU9s2s5dvc29sRxkn-BhWY79xeI4YBOf3B_i7g_xfUJsuLQ3y8VXVi0bZk49CNJK1la3DGH/s600/R-434301-1121950874.jpg" style="font-size: x-large; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="565" data-original-width="600" height="176" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAxZu0NcmgqNNp4IS93j3KpvGVwBOeDJV_N6FnOsHS7F2nl_Xrfj1_iiE3pjQKMDrCYtWk-PGjQALHuDztBg-gSmVlVXWf-jK1ZelTIxW5-UDU07KYFKr8MpU9s2s5dvc29sRxkn-BhWY79xeI4YBOf3B_i7g_xfUJsuLQ3y8VXVi0bZk49CNJK1la3DGH/w187-h176/R-434301-1121950874.jpg" width="187" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeAI3UNED0lrL9eQMJyPkPx9u2mpg6zkEvsPhRhderUQbr9VGoFhb3UlZUu59AVf78ngNO1IXhAyZ2edylYRTFt3xZyqlk_lGRGFjojH-THpw526tjzw8TBv3PuD7atlcD08T22uTWXPplKTocXQITMCCija0FqVOy1_uUKOlpXaPs1SS3a7ScqeJJYoDx/s472/R-1283811-1206296189.jpg" style="font-size: x-large; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="472" data-original-width="472" height="188" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeAI3UNED0lrL9eQMJyPkPx9u2mpg6zkEvsPhRhderUQbr9VGoFhb3UlZUu59AVf78ngNO1IXhAyZ2edylYRTFt3xZyqlk_lGRGFjojH-THpw526tjzw8TBv3PuD7atlcD08T22uTWXPplKTocXQITMCCija0FqVOy1_uUKOlpXaPs1SS3a7ScqeJJYoDx/w188-h188/R-1283811-1206296189.jpg" width="188" /></a></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span><br /></span></span></span></p><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span><span><span><span>Autre lieu commun, la disco serait bête à bouffer du foin. Ses protagonistes ne connaîtraient de la vie que strass et paillettes. Et de choquer les bonnes âmes en se comportant exactement comme elles l'espéraient. Cachez donc ces corps qui s'épuisent de plaisir sous les stroboscopes. Quelle sorte de métèques faut-il être pour se fourvoyer auprès de pareilles créatures ? Pour la liberté de chacun et de chacune à disposer de son corps, pour la visibilité des minorités raciales, l'homosexualité revendiquée, l'indépendance des femmes, la disco a fait plus que vingt années de folk contestataire. Saturday Night Fever film décérébré ? Plutôt une dérangeante mise à mal du culte du macho. Ce qui me fait penser qu'il faudra que je prenne le temps de discourir à propos de Looking for Mister Goodbar. </span><span>Cinéma et séries télé ont bonne mine dorénavant de glorifier le mythe du mâle alpha des années 70, la vérité est que cette décennie fut d'inspiration homosexuelle. Les opportunistes de l'entertainment ont largement puisé à cette source, mais</span><span> quand le sida ravagea le milieu new-yorkais aucun n'a manqué de tourner le regard vers les misères consensuelles du tiers monde plutôt que de monter au front face à une hécatombe qui empilait les cadavres en bas de chez eux. Il sera toujours temps de se revendiquer de Keith Haring plus tard. En 1985 alors que l'épidémie faisait rage depuis le début de la decennie, ce n'est que sous couvert que le</span><span> Live Aid</span><span> </span><span>versa une part de ses recettes à la lutte contre le VIH. Rien ne change jamais là où le courage est absent. L</span>es crétins d'américains qui avaient saccagé le mouvement disco en sacrifiant des disques à la mi-temps d'un match de baseball, </span></span><span>fi</span><span>ers comme Artaban d'étaler leur bêtise la plus crasseuse</span><span>, répondant à l'appel d'un encore plus crétin qu'eux,</span><span> sont les mêmes qui avaient brulé les disques des Beatles ou empêché Elvis d'être filmé là où l'action est.</span></span></span><span> </span><span><span><span>Un ramassis de dégénérés congénitaux effrayés par le sexe, le sexe entre même sexe, le sexe entre races, les accoutrements déviants, l'art de vivre au dessus de la médiocrité par la simple volonté d'être soi. Que des membres de la <i>communauté rock </i>aient pu se revendiquer publiquement de tels actes</span></span></span><span>, sans que quiconque ne leur oppose d'arguments,</span><span> est symptomatique des dérives d'une sous culture d'initiés lorsqu'elle devient culture de masse par le seul biais d'un commercialisme forcené. Elle renie ses convictions fondatrices sans même les avoir jamais assimilé. Ou comment quelque chose qui avait un sens devient la caricature de son contraire.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span><br /></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span><span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpaLKFNB93EA2FNT1q80NOMMAD9WtzwbqPz9EOMLiZJ4E0Toxcx1hiaITv1t3Bbt2T46B8uowJj3ECteLlmuahUO9psRV7ufvYKJ647UG-XYwyOc5Gvb60DFAGyaMK2ATWYB0t2RGfitp0qltW6CRA8D825cCo7ZdmLTD1yW-Ove0iypa3cIYOyKg-8rwR/s1200/folder.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpaLKFNB93EA2FNT1q80NOMMAD9WtzwbqPz9EOMLiZJ4E0Toxcx1hiaITv1t3Bbt2T46B8uowJj3ECteLlmuahUO9psRV7ufvYKJ647UG-XYwyOc5Gvb60DFAGyaMK2ATWYB0t2RGfitp0qltW6CRA8D825cCo7ZdmLTD1yW-Ove0iypa3cIYOyKg-8rwR/w200-h200/folder.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7GV0UMyyF_Vw5zHi1nxnSN3JJ1oLQOAS7vLSVarSPT5b37UWFcQB6igIgzI9jMqsn6QCTJPLBCfSUbuoeSsc66yMVLrs9VJk4geYpCE_Q7AXKQuE_bl-2oKvvt5WCohVWvNBxSx95YacHmAqwr4uq9l7_qP6px1NB5OX5_IMq0ek654GexFbY8MuKHJgB/s977/R%20(3).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="977" data-original-width="640" height="239" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7GV0UMyyF_Vw5zHi1nxnSN3JJ1oLQOAS7vLSVarSPT5b37UWFcQB6igIgzI9jMqsn6QCTJPLBCfSUbuoeSsc66yMVLrs9VJk4geYpCE_Q7AXKQuE_bl-2oKvvt5WCohVWvNBxSx95YacHmAqwr4uq9l7_qP6px1NB5OX5_IMq0ek654GexFbY8MuKHJgB/w157-h239/R%20(3).jpg" width="157" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhskdTW-MDO-D3ck4UgvigN28Syx_O3itTZ67E9f-Y9HsG1_0-luZTi3NQbpQfKhnIyVkMkEd4Vi8FR4ALTBV9nDD0rKOBsb_xKIVDuB5lbsu_R8PWQscTEG9Om7gtdId5GecaBBg593SFLESXC8S3Qjt7w7aq5HhxjML9u0UsopBKmJNDdU_JazFiraVsU/s1542/R.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1542" data-original-width="1024" height="238" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhskdTW-MDO-D3ck4UgvigN28Syx_O3itTZ67E9f-Y9HsG1_0-luZTi3NQbpQfKhnIyVkMkEd4Vi8FR4ALTBV9nDD0rKOBsb_xKIVDuB5lbsu_R8PWQscTEG9Om7gtdId5GecaBBg593SFLESXC8S3Qjt7w7aq5HhxjML9u0UsopBKmJNDdU_JazFiraVsU/w158-h238/R.jpg" width="158" /></a></span></span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOY9RWPFL82WtJzFcPxhJRje12cGSQIFSCGO6fcj4_y4NVww0qz0eU-PVtoTz_D9PSVWWsCaP8jNsVZDMb18fz4pWYJcLk6TzMV44EdrRqUEYOT0keTba1CzhUVNQiFuY-YKMuLpKX_gKN4EL2_n4faP6MeNwelxGH790TESTkNXOEPRZf7xVHTGgPIAA0/s720/R%20(7).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="710" height="208" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOY9RWPFL82WtJzFcPxhJRje12cGSQIFSCGO6fcj4_y4NVww0qz0eU-PVtoTz_D9PSVWWsCaP8jNsVZDMb18fz4pWYJcLk6TzMV44EdrRqUEYOT0keTba1CzhUVNQiFuY-YKMuLpKX_gKN4EL2_n4faP6MeNwelxGH790TESTkNXOEPRZf7xVHTGgPIAA0/w206-h208/R%20(7).jpg" width="206" /></a></span></div><span style="font-size: large;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></span></span><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijzgI7Uhi7tU8q9wzgVIxn2Yo2goDZwkjBvfLtc-aTvsCyQvDwGj0NKfcN1W8uNbRpUk-kSg2H3fVfUbDsrCMYiANRNtDALgaK6H5d4r0NlNgUhvvscTz3q78156d2aliKypABgHxlWiJCPQ5ArswCTe5G9xR7Az56v_Xpo2yWgYjR1FnF_HUhpbnPkQK9/s600/R-66997-1343654146-2759.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijzgI7Uhi7tU8q9wzgVIxn2Yo2goDZwkjBvfLtc-aTvsCyQvDwGj0NKfcN1W8uNbRpUk-kSg2H3fVfUbDsrCMYiANRNtDALgaK6H5d4r0NlNgUhvvscTz3q78156d2aliKypABgHxlWiJCPQ5ArswCTe5G9xR7Az56v_Xpo2yWgYjR1FnF_HUhpbnPkQK9/w222-h222/R-66997-1343654146-2759.jpg" width="222" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqMM3G9rz6YyT7xwLjBH8arEuBIsBME79JIQvGQ_jboAC7G7T0NeMOEgP1ZERLMcGxVQA52GnG9Yf0yw0ZNHaWcgwJYrT9S3gFJskZIa_phqFzjehnuMtB2Ufx9hyphenhyphenl2W-To8yr8zrvbcjE97I5_ceVa89MbCL20XizdZPQfHb1DGiYznKT1Vdhy-pGS-hK/s474/OIP%20(2).jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="219" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqMM3G9rz6YyT7xwLjBH8arEuBIsBME79JIQvGQ_jboAC7G7T0NeMOEgP1ZERLMcGxVQA52GnG9Yf0yw0ZNHaWcgwJYrT9S3gFJskZIa_phqFzjehnuMtB2Ufx9hyphenhyphenl2W-To8yr8zrvbcjE97I5_ceVa89MbCL20XizdZPQfHb1DGiYznKT1Vdhy-pGS-hK/w219-h219/OIP%20(2).jpg" width="219" /></a><span style="font-size: large;"><span>Tant de considérations socio-idéologiques ne m'ont pas empêché d'être, avec mes albums disco, aussi con que Brassens avec son bouquet de fleurs. Une fois mes incontournables vinyls passés en révision, une fois épuisées les découvertes du dimanche, je me suis trouvé dépourvu de cartouches pour alimenter mon addiction. Comme à mon habitude, je suis allé lorgner du côté des blogs. Les quelques recherches effectuées au moment de ma phase reggae m'avaient laissé fort circonspect, </span><span>les blogs sur le sujet sont pour ainsi dire inexistants et </span><span>les forums sont invariablement peuplés de fanatiques incapables d'émettre le moindre avis personnel. Ce n'était rien comparé au néant qui entoure la disco. Pour une fois que la France pourrait se vanter de quelque chose en matière de musique, tout le monde s'en désintéresse. Sur ce coup là, on est à l'origine de tout ! </span></span><span style="font-size: large;">Alec Costandinos, dont je vous causais quelques centimêtres plus haut, n'est pas français, certes, mais il aurait pu ! C'est nous qui lui avons servi de rampe de lancement (sans qu'on s'en rende tellement compte). Et <b>Cerrone</b> ? Il est belge, peut être ? Alors, bien sur, sitôt qu'un gars s'appelle <b>Raymond Donnez</b>, il devient <b>Don Ray </b>sur les pochettes, du coup on y perd en traçabilité. N'empêche que c'est une pointure et qu'il est français. Au moins autant que <b>Space </b>et <b>Space Art </b>qui nous en bouchèrent un coin en apparaissant casqués et saturés de parasites à une époque où les frères Bogdanoff ne s'étaient pas encore matérialisés sur notre planète. Deux combos </span><span style="font-size: large;"><span>à géométrie variable au sein desquels on retrouve des pointures tel que Jannick Top (de Magma puis à peu près tout le monde) et le guitariste Patrick Rondat (qui aura son heure de gloire lors de l'avènement du hard rock français), le tout pour un résultat largement influencé par Daft Punk (à moins que ce ne soit l'inverse). Synthétiseurs futuristes vulgarisant les plaines lugubres de Mike Oldfield pour en tirer des hits aussi séduisants que les albums étaient médiocres; <i>Onyx </i>pour Space Art, <i>Magic fly</i> et l'épatant <i>Prison </i>pour Space.</span><span> Tout ceci remplissant si bien les caisses de Vogue et Carrère que tout le monde s'y colle. Les historiques en quête de renouveau comme Barclay, mais pas seulement. Faute de proposition, dès 1976 Cerrone fonde Malligator pour sortir Love in C Minor et encaisse le pactole en </span></span><span style="font-size: large;">devenant au passage détenteur de l'ensemble des droits sur ses productions<span>. Les labels antillais dont la communauté est friande de rythmes nouveaux lui emboitent le pas, tandis que beaucoup d'autres, régulièrement financés par le milieu de la nuit, sont fondés pour des raisons qui nous échappent. Ainsi Fauves Puma de Nicolas Skorsky réinjecte les bénéfices du succès national de Rémy Bricka (le gonze avec des pigeons sur la guitare et une grosse caisse dans le dos) pour créer de toutes pièces <b>Santa Esmeralda</b> avec qui il cartonne à l'international avec une reprise de </span><i>Don't let me be misunderstood</i><span> à mettre les Gypsy Kings sur le cul. Skorsky finira en cold case égorgé chez lui après avoir collaboré avec à peu près tout le monde, de Quentin Tarantino à Sophie Favier jusqu'au milieu du rap français</span><span>. Elle est là la véritable histoire des labels indépendants.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfZPSteYv4BY-NPlzRvEfQ4VYPhugCBI5bIIEp3J82id2m3UsUxciUC8_gnU4Du8jS_wbcVB4_-26DQKOtxRoSs89_G6BEa-sWmTZn2zgHbeLM-xMxKvVaV1L7zEUJuO-np8XvL62wtN5nvfpFVBgggIoIX8bkF4osBSTLQEIk5qVENMuyP9dTSUcAcwrw/s1423/Madleen_Kane%20(7).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="850" data-original-width="1423" height="382" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfZPSteYv4BY-NPlzRvEfQ4VYPhugCBI5bIIEp3J82id2m3UsUxciUC8_gnU4Du8jS_wbcVB4_-26DQKOtxRoSs89_G6BEa-sWmTZn2zgHbeLM-xMxKvVaV1L7zEUJuO-np8XvL62wtN5nvfpFVBgggIoIX8bkF4osBSTLQEIk5qVENMuyP9dTSUcAcwrw/w640-h382/Madleen_Kane%20(7).jpg" width="640" /></a></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><br /></span></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi16wrJJlwv98Nn4qVTkEDiTKK3k4KNa00loJ-M2J_hA1Oxc4bYNTeyQOFgR5cBmAF8Vu4E2g3Rr-WasNyiHkLjwUYmRy0eR3GbVTdHUh34wTfBnOeS3hD6pk9LQOLNJ9CbTYfMkmEQ5u4F00Jqd_pOj-KAunrbbpikBu0E50BRvjFPcwDGLcTzpvqOnCwG/s474/OIP%20(3).jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi16wrJJlwv98Nn4qVTkEDiTKK3k4KNa00loJ-M2J_hA1Oxc4bYNTeyQOFgR5cBmAF8Vu4E2g3Rr-WasNyiHkLjwUYmRy0eR3GbVTdHUh34wTfBnOeS3hD6pk9LQOLNJ9CbTYfMkmEQ5u4F00Jqd_pOj-KAunrbbpikBu0E50BRvjFPcwDGLcTzpvqOnCwG/w200-h200/OIP%20(3).jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbwOY1coDqyA-LZ1eD6Qkn31UJQl8eQV02kMi7R2tYzQ1Zy6etIxfn1PfZsBfkere4oDuH_dXpyjWOcz0T3c3vXZiNBG-jtuqEcniK-ogQFHeluxgi_hnzlCTPPDus_Umg9HK3p6rppEMuWPGccEXEryjI0PCWXL2U4m1J4aImxxiwNnDzCrfqdo-fxg6u/s602/R%20(2).jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="602" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbwOY1coDqyA-LZ1eD6Qkn31UJQl8eQV02kMi7R2tYzQ1Zy6etIxfn1PfZsBfkere4oDuH_dXpyjWOcz0T3c3vXZiNBG-jtuqEcniK-ogQFHeluxgi_hnzlCTPPDus_Umg9HK3p6rppEMuWPGccEXEryjI0PCWXL2U4m1J4aImxxiwNnDzCrfqdo-fxg6u/w199-h200/R%20(2).jpg" width="199" /></a><span style="font-size: large;"><span><span>A ce stade de contamination j'avais développé un groove corporel permanent entretenu par un engouement soudain pour <b>Madleen Kane</b>. Ecrasé par la chaleur, j'évoluais </span><span>péniblement</span><span> </span><span>d'une pièce à l'autre avec la grâce d'un Barry Gibb en col pelle à tarte, tandis que dans mon esprit dévasté résonnait, tel un mantra, <i>you can you can you can</i>. J'étais Lon Chaney un soir de pleine lune, insatiable. P</span>uis la lumière a rompu les ténèbres, j'ai trouvé <a href="https://discochezjulian.blogspot.com/" target="_blank">Disco Chez Julian</a> le blog inespéré. Du Disco de toutes les nations, sans distinction. Du frelaté comme du génial. </span><span>Julian alimente sa créature d'improbables trouvailles. </span><span>Pour chaque titre, il rédige quelques lignes, pas le truc bégueule qui veut en mettre plein la vue, juste de quoi situer. Et quand c'est pas instructif, faute d'info biographique, ça donne quand même une idée de ce vers quoi on tend. Je me voyais revenu au temps des disquaires compétents et des mille et une découvertes qui en découlaient. Le plus beau, c'est que tous les morceaux sont en écoute. J'en avais les incisives acérées. J'ai carrément remonté tout le blog, ça m'a pris deux mois pour en venir à bout ! J'écoutais tout, collectais les mp3 jusqu'à remplir quatre giga de compilation, incrédule d'en connaître si peu d'un genre dont j'avais été un assidu contemporain. Deux cent albums et une centaine de maxi qui faisaient ma fierté devenus peau de zob en découvrant une production stakhanoviste sur un laps de temps pourtant très court, de 1975 à 1979, avant que le son ne vire Hi-NRG.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>Julian ratisse large, faut le voir pour le croire, je suis tombé sur des pépites vers lesquelles je n'aurais pas levé les yeux. Ma préférée est une reprise du classique d'Andrea True Connection, <i><b>It's all up to you</b></i> enregistré en Italie en 1978 par une <b>Jeanne Mas</b> débutante et drôlement sexy. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><br /></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMz2opGw4GgC3WPuihEnT-mjFO87KDR0UL67S0QrYSBlPVtA0lUNdvaRHBt3LRueK5WYPmiAcxg9v57_Ci9D4kg23qIBExeyh6Bd60n-32WezgK1_VluIRNiAq_oNdnSgVXJEzYHdC9rveb4rxzIhA7wUlVuO9B3g5DpMxLiSyR8T_6McNPTlqtd3-6kbv/s600/R-1869551-1554728319-2626.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="591" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMz2opGw4GgC3WPuihEnT-mjFO87KDR0UL67S0QrYSBlPVtA0lUNdvaRHBt3LRueK5WYPmiAcxg9v57_Ci9D4kg23qIBExeyh6Bd60n-32WezgK1_VluIRNiAq_oNdnSgVXJEzYHdC9rveb4rxzIhA7wUlVuO9B3g5DpMxLiSyR8T_6McNPTlqtd3-6kbv/w223-h226/R-1869551-1554728319-2626.jpg" width="223" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZNkxOZ0duG_4lbLaiyElNFdaUdPxpqsoG6xo8rumo7_pdOjBGjUclTMW41srcRnRJpExmc61WPxQPpomoAyDCACvNmbaWdjrXrXqvSsisSC0O7_JUiq4mAWUm3jM3gt1D1qPeZPKi3LuDApxafnOkr-j-IYdKV6VGJ_hrCB6y1m8Gidgl8ARBOpjb_X5T/s570/Front.jpg" style="font-size: x-large; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="570" data-original-width="565" height="227" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZNkxOZ0duG_4lbLaiyElNFdaUdPxpqsoG6xo8rumo7_pdOjBGjUclTMW41srcRnRJpExmc61WPxQPpomoAyDCACvNmbaWdjrXrXqvSsisSC0O7_JUiq4mAWUm3jM3gt1D1qPeZPKi3LuDApxafnOkr-j-IYdKV6VGJ_hrCB6y1m8Gidgl8ARBOpjb_X5T/w225-h227/Front.jpg" width="225" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8QEE_t5X-mLIH5aii8El2Y44B1mOeC4yxU4ZGAu9Yox3J5m748E2kNhZebtIPdQqs4E_qvR-365Kgkh9_vPQSgjqtgYLa4pNICgBhgWbHjgFvH-AuSo3nbAXZxr4zj7lANBh-gm7HV-jjNkaMbaQRZL3dQTdewpd3dw6dRrJnNMyhJyeygjoy6mLDxANF/s600/R%20(5).jpg" style="font-size: x-large; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="597" height="226" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8QEE_t5X-mLIH5aii8El2Y44B1mOeC4yxU4ZGAu9Yox3J5m748E2kNhZebtIPdQqs4E_qvR-365Kgkh9_vPQSgjqtgYLa4pNICgBhgWbHjgFvH-AuSo3nbAXZxr4zj7lANBh-gm7HV-jjNkaMbaQRZL3dQTdewpd3dw6dRrJnNMyhJyeygjoy6mLDxANF/w233-h226/R%20(5).jpg" width="233" /></a></div><p style="text-align: justify;"><br /></p><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>Je devenais siphonné du premier album des canadiens <b>Bombers</b>, <i>Don't stop the music,</i> <i>Dance dance dance</i> et leur reprise du <i>Mexican </i>de Babe Ruth nourrissaient mes nuits, je théorisais seul et sans fin sur leur guitariste Walter Rossi, inconnu ici, pointure du blues chez eux, qui sonne exactement comme David Gilmour. La disco réflecte le passé et le propulse</span></span><span style="font-size: large;"><span> vers l'avenir. <i>Funky town</i> par Lipps Inc flirte ouvertement avec <i>The changeling</i> par The Doors, Chilly allonge le temps de cuisson du <i>For your love</i> des Yardbirds, Macho se charge du <i>I'm the man</i> du Spencer Davis Group et la plupart des albums disco sonnent comme Fun House débarrassé de Ron Asheton et Iggy Pop. Et de découvrir à quel point Dave Alexander était grand. Regardez les photos des Stooges et comprenez pourquoi les autres devaient le virer pour continuer à se prendre au sérieux. Lui ricane tandis qu'ils jouent aux affreux SS, aux tortionnaires de chats. Merde alors, <b>Queen Samantha 2</b> recycle carrément les coups de wah wah cradingue, tandis qu'une flûte y va de son couplet. Par pans entiers tout s'éclairait. Aussi sec, je sortais Pleasant Dreams et bien sur il sonnait aussi parfaitement disco que Road To Ruin, je testais ma théorie avec Scream Dream, pour un résultat identique à celui obtenu avec les Ramones. Ted Nugent sonnait disco, <i>Wango tango</i> n'était pas un hit venu de l'espace, il était impeccablement calibré pour proposer aux radios une alternative <i>rock </i>sans rien perdre du format disco qui ressuscita le rythme sur des ondes empêtrées dans la guimauve. Je revois l'extase des spécialistes à la parution de Some Girls. Hallelujah les Rolling Stones redeviennent des rockers après les errements de Black & Blue ! Vraiment ? Avec un album qui repose sur <i>Miss you </i>et <i>Beast of burden</i> ??? Je ris. Et de saluer Dylan qui voit la lumière avec <i>Slow Train Coming</i>, le renouveau du fameux son du sud, mon vié, les mains que </span></span><span style="font-size: large;"><span>Wexler & Beckett ont appliqué</span><span> </span><span>sur le saint homme sont celles de la disco. Celles définies par <b>Arif Mardin</b>, homme de l'ombre de la mafia turque d'Atlantic records qui fit claquer les disques d'Aretha Franklin comme jamais ceux d'Otis Redding ne parvinrent à claquer. Lui aussi qui finalisa la formule avec <i>Jive talkin'</i> et <i>Night on Broadway</i>. Quincy Jones était un imposteur, comme souvent ceux qui restent dans l'histoire, mais les Bee Gees savent à qui leurs suiveurs doivent leurs sacres. </span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifL6-JXIXT_Zuzx5Wk8KlqIJCNG9SKP4zTR5PScYAYtgqnhoD3QxighK5QT8-zLqyNjdlP9A7YSCF9aibCpdBe3C_MW8EaHAS-_AVhfJKgbcXTc8WMw88pOr-MQ1KEEdNLwpMTB3avWuf6nZ5UC9BU0_-OjSck_pMuDeISDoEwFv1sscF3h0FNKR3YQnmC/s474/OIP.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="219" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifL6-JXIXT_Zuzx5Wk8KlqIJCNG9SKP4zTR5PScYAYtgqnhoD3QxighK5QT8-zLqyNjdlP9A7YSCF9aibCpdBe3C_MW8EaHAS-_AVhfJKgbcXTc8WMw88pOr-MQ1KEEdNLwpMTB3avWuf6nZ5UC9BU0_-OjSck_pMuDeISDoEwFv1sscF3h0FNKR3YQnmC/w219-h219/OIP.jpg" width="219" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju1B45bIiUXx-yQpSwI9BCI6X_l6UaZOupDDNe_7RcMAxWHNFmYJKNEJikQ2HCVkJCTd-LVhADfGyFWd27Ga36e4FJxEzg000JQu-k3Uh5iPGKg8Zkzh3Bu3J2ck9LGYQZcQHzR9plY89jmnzYbAunYowTm61jQPFQ_quLYaejIbxyR7gZbhrd1sPlXOLO/s1046/R.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1046" data-original-width="1036" height="221" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju1B45bIiUXx-yQpSwI9BCI6X_l6UaZOupDDNe_7RcMAxWHNFmYJKNEJikQ2HCVkJCTd-LVhADfGyFWd27Ga36e4FJxEzg000JQu-k3Uh5iPGKg8Zkzh3Bu3J2ck9LGYQZcQHzR9plY89jmnzYbAunYowTm61jQPFQ_quLYaejIbxyR7gZbhrd1sPlXOLO/w219-h221/R.jpg" width="219" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3jbKhEppMaTaKguBcIPbOTQqhkT5Ana3AnvMSbF4F8AmmxCIbZElb-VZJbFFd1nmRiQ2fBbxhWSla-jsIHEjB6AuMcE-s8umja1xodb3887uU1Q1fMrSTRXdysrKvHr9DWDdrvhyphenhyphenn6s8Dm9vXZayUcM0PlR4nZqrYFkZz-ULJwpTqEHTYQQGnY-EK3vO0/s600/R-201783-1286218163.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="219" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3jbKhEppMaTaKguBcIPbOTQqhkT5Ana3AnvMSbF4F8AmmxCIbZElb-VZJbFFd1nmRiQ2fBbxhWSla-jsIHEjB6AuMcE-s8umja1xodb3887uU1Q1fMrSTRXdysrKvHr9DWDdrvhyphenhyphenn6s8Dm9vXZayUcM0PlR4nZqrYFkZz-ULJwpTqEHTYQQGnY-EK3vO0/w219-h219/R-201783-1286218163.jpg" width="219" /></a><br /><br /></div><br /><br /></div><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKs4H5wPTBIZoN3Wxj6AmzPM-9vmrbFLaeiq6HLofG_n_hZzt0w13o4mfvuodnjhc99sY2ct7dWi9xfF440Y6VolyvI9elPdr_RK9XgNmkR-65Aj_paDgquyvjuNe496XTqtj-foA3VlzUK4x0UDmTw7zSNkmtOCbWCJ_R2g6jSlje98E7vdJIzzxBHqd9/s600/R-351249-1280670244.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKs4H5wPTBIZoN3Wxj6AmzPM-9vmrbFLaeiq6HLofG_n_hZzt0w13o4mfvuodnjhc99sY2ct7dWi9xfF440Y6VolyvI9elPdr_RK9XgNmkR-65Aj_paDgquyvjuNe496XTqtj-foA3VlzUK4x0UDmTw7zSNkmtOCbWCJ_R2g6jSlje98E7vdJIzzxBHqd9/w200-h200/R-351249-1280670244.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdgusLtd2-TSUfXq9XN-wJ4GK8QbeCeqcEY-7YYmE8IiOu82FNKcwoKS9NcviJEKIuTKE1qivaNaX7bYgZMbhPXj7mPFmG-jdXZ7iVBXucFZyT5U0fIENzLBTMNliyVTcRtB9sZFagDqoHH2NJQeOJa0OZU6WtHBTmbAZlA7ltaekJAnJLrETqMq1dDP7e/s599/R-8377792-1460517371-8726.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="599" data-original-width="580" height="196" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdgusLtd2-TSUfXq9XN-wJ4GK8QbeCeqcEY-7YYmE8IiOu82FNKcwoKS9NcviJEKIuTKE1qivaNaX7bYgZMbhPXj7mPFmG-jdXZ7iVBXucFZyT5U0fIENzLBTMNliyVTcRtB9sZFagDqoHH2NJQeOJa0OZU6WtHBTmbAZlA7ltaekJAnJLrETqMq1dDP7e/w206-h196/R-8377792-1460517371-8726.jpg" width="206" /></a><span style="font-size: large;"><span>Proche de l'hallucination, j'entendais de la disco dans tout ce que j'écoutais. Je jubilais de mépris envers les ignares persuadés d'avoir été débarassés de la bête. Je décidais donc fort logiquement d'écouter un album des <b>Amboy Dukes</b>. Migration, quel absolu chef d'oeuvre que voilà. Parfaitement raccord dans mon esprit avec septembre qui s'étiole. <b>Hot R.S </b>et leur reprise très personnelle de <i>House of the rising sun</i> </span></span><span style="font-size: large;"><span>(15 minutes de disco dub ponctué de débauche féminine) </span><span>m'avaient indiqué la voie des origines, bien sur que les faiseurs de disco n'étaient pas tombés du ciel, ils avaient écouté les mêmes disques que vous et moi. Ils en avaient juste retiré d'autres ingrédients. Plutôt que se compromettre dans des poses extatiques de guitaristes en égotrip, ils avaient isolé la basse grommelante et l'inflexible beat puis les avaient calé sur métronome. Une chose que les Amboy Dukes seraient bien emmerdés de faire. Ne me faites pas dire, ce que je n'ai pas dit, les Amboy Dukes groovent. Ils sont de Detroit et les groupes de Detroit groovent. Tous. <b>Grand Funk Railroad</b> plus que les autres, certes, mais le Bob Seger System et toutes la clique sortie des couilles de Mitch Ryder ont un groove dont les crocs ne lâchent pas le mollet. Là où chacun trace sa route, c'est dans leur capacité de discipline. Les Amboy Dukes n'en ont aucune. Il faut n'avoir jamais écouté Ornette Coleman, Sonny Sharrock ou Pharoah Sanders pour hurler au free jazz en évoquant Fun House et Kick Out The Jams. Ces deux disques sont si structurés, et quelque part implacablement dépourvu d'imagination, qu'ils n'ont de free que quelques secondes atonales somme toute bien sagement planquées en fin de parcours. Les Amboy Dukes sont d'un tout autre calibre. En ce sens qu'ils n'ont de free, comme de jazz sans doute, pas l'ombre d'une référence. On sait d'Iggy Pop, qu'il se faisait bichonner les douilles par Nico, qu'il nourrissait un tel complexe envers New York (puis Londres, puis Berlin et enfin Paris) qu'il était près à n'importe quelle pirouette pour paraître cultivé </span><span>(jusqu'à reprendre Joe Dassin, Yoko Ono et George Brassens sur le même disque)</span><span>. Ted Nugent et ses Amboy Dukes ne s'encombraient d'aucun complexe. Un arc, des flêches, une montagne, pas besoin de Jean Ferrat. La musique de ces types là se barrait dans tous les sens parce qu'ils ne savaient pas faire autrement. Ecouter leurs albums demande de dépasser la torture que celà peut représenter. Sur les deux premiers le chanteur est quelque peu compliqué à tolérer, on s'y fait. Sur Migration, le groupe recrute Rusty Day, futur chanteur de Cactus et sans tergiverser parmi les plus abrasifs gosiers de son temps (qui fut court, il sera abattu chez lui en compagnie de son fils adolescent et d'un colocataire lors d'un deal de coke). On se prend donc à espérer qu'ainsi renforcés l'album des Amboy Dukes va casser la barraque. S'il n'était pas en grande partie instrumental ! Qu'importe, Migration est fabuleux. J'en suis devenu obsédé. J'alternais dans un même bonheur la désinvolture de ses feedbacks et libertés rythmiques avec le romantisme robotique de Giorgio Moroder. Et ça tenait en équilibre. </span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;">Hugo Spanky</span></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com39tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-12274263744201528122023-02-17T00:58:00.008+01:002023-02-17T16:36:11.747+01:00MaRC BoLaN ☀️ the RiSe aND FaLL oF ZiNC aLLoY 🌘<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ1Tj2TTYIezu2V-tV4GZaItbCHRpameuSFTaflTxNpqI2Xl7XY-XWaFAKoPmU7Qe9z_ebC-0qm4_cWPjTRqXZiLAK0ivMUV20phM8FIBlDtJOEY69qU_434_uD2U7YFbqkwG-nEOHQUPRCD6HyAVSALGjt2U09Vp33EpEvZVglcm1CRAO-sdlJfjuig/s1200/celebrities-black-white-photography-norman-seeff-29-589c1d8dcef59__880.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="813" data-original-width="1200" height="472" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ1Tj2TTYIezu2V-tV4GZaItbCHRpameuSFTaflTxNpqI2Xl7XY-XWaFAKoPmU7Qe9z_ebC-0qm4_cWPjTRqXZiLAK0ivMUV20phM8FIBlDtJOEY69qU_434_uD2U7YFbqkwG-nEOHQUPRCD6HyAVSALGjt2U09Vp33EpEvZVglcm1CRAO-sdlJfjuig/w696-h472/celebrities-black-white-photography-norman-seeff-29-589c1d8dcef59__880.jpg" width="696" /></a></div><br /><span style="font-size: large;"><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>En France beaucoup ont connu <span style="font-family: inherit;"><b>T.Rex</b> </span>de la bouche de <b>Jane Birkin</b>, je suis de ceux là. J'avais retenu les noms égrainés par l'ex fan des sixties et foncé vers la sempiternelle pile de disques de mon frangin. Point de Janis Joplin, ni d'Otis Redding mais un T.Rex, oui. Je n'ai pas les mots pour décrire la sensation que procure un album comme <span style="font-family: Lobster;">Tanx </span>dans l'innocence de la découverte, toutes ces mélodies empreintes de magie, ces curieuses chansons construites de bric et de broc en additionnant des petits riens qui font un grand tout. Ces fins abruptes, en éclat de rire, ces choeurs féminins haut perchés et le spleen délicat qui s'infiltre en vous. <i>This is a song that I wrote when I was young and I call it the Broken hearted blues</i>... Marc Bolan touche au coeur, se foutant un peu beaucoup de savoir si il est juste dans le ton, pile sur le temps ou si son espiègle <span style="font-family: Courgette;"><b>Left hand Luke</b></span><span style="font-family: Lobster; font-style: italic; font-weight: bold;"> </span>exploite au maximum son potentiel commercial.</span> Voila pour mon accès au royaume.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: inherit;">Le sujet du jour</span><span style="font-family: Lobster;"> Zinc Alloy and the Hidden Riders of Tomorrow</span> parait l'année suivante en complexifiant la voie tracée par <span style="font-family: Lobster;">Tanx</span>. Ce disque phénoménal </span>marque paradoxalement le déclin de la machine à garnir les charts, la T.Rexstasy est définitivement enterrée, en moins de deux ans Marc Bolan passe de phénomène tel qu'on n'en avait pas connu depuis les Beatles à total has been. En chemin il épouse <b>Gloria Jones</b> avec qui il partagera dorénavant chaque instant, elle intègre la formation et sa voix aussi peu orthodoxe que celle de son époux sera dès lors omniprésente sur les enregistrements. Le résultat ne manque pas de susciter l'hostilité des fans comparant leur couple à celui formé par John Lennon et Yoko Ono. Rien ne peut ravir Marc davantage que d'être comparé à Lennon.</span></p><div style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaTxNmSgq3BWaUyprS8wnuQfFR_mJsH9P54TQ5YplR_IrDhz19g5gsrVS8PmvHXjFiC4UliwUoa77-QfDdUT0FMU0MyMXNfpXFVBurdjqY-zc3AzMa1TmilfY0UN6A5Xo8vLiAs-ChG_8JVnEVUGy1K9hg9ESmhBETWAi1b7pd2gqHyOZk2oO4nGNqFg/s600/R-2482938-1675830178-4223.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="532" data-original-width="600" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaTxNmSgq3BWaUyprS8wnuQfFR_mJsH9P54TQ5YplR_IrDhz19g5gsrVS8PmvHXjFiC4UliwUoa77-QfDdUT0FMU0MyMXNfpXFVBurdjqY-zc3AzMa1TmilfY0UN6A5Xo8vLiAs-ChG_8JVnEVUGy1K9hg9ESmhBETWAi1b7pd2gqHyOZk2oO4nGNqFg/w228-h223/R-2482938-1675830178-4223.jpg" width="228" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWiWP386yvW19I4csXpdA6Rfbk60TrN3yBsyT4AGwLT2j55jUX3xGsmy197R78PCY2ZZI1O5NmgK2yRyHy8wSx2PMxVKU_WyXdVuLZEwQZFkLbpQq6XFn5u46TiGt5EU-jChis7DbWwZKiLbHVNAZj6AAe0axp-q9oJvw3dl5qVOCcsMbS31EqK4Hk0w/s736/R-_1_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="736" data-original-width="736" height="230" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWiWP386yvW19I4csXpdA6Rfbk60TrN3yBsyT4AGwLT2j55jUX3xGsmy197R78PCY2ZZI1O5NmgK2yRyHy8wSx2PMxVKU_WyXdVuLZEwQZFkLbpQq6XFn5u46TiGt5EU-jChis7DbWwZKiLbHVNAZj6AAe0axp-q9oJvw3dl5qVOCcsMbS31EqK4Hk0w/w229-h230/R-_1_.jpg" width="229" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg71MPBIUlD_GMcvBAnecpweT1TdbRE-DGBd6itca_a-ltuqkWKLmyQwQKQ9rZqhK-W-K-90pVV-hbKqf7AXOeD9Q1K5kD09aI6nam0olx78j2zQp5HDXV41n1TLzxf2L059awg8bI9OBrnCpREdtIx3c9vi5aXI13duCVua1FIIGaLaYbZjq6WEXSuJQ/s473/OIP.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="473" data-original-width="473" height="224" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg71MPBIUlD_GMcvBAnecpweT1TdbRE-DGBd6itca_a-ltuqkWKLmyQwQKQ9rZqhK-W-K-90pVV-hbKqf7AXOeD9Q1K5kD09aI6nam0olx78j2zQp5HDXV41n1TLzxf2L059awg8bI9OBrnCpREdtIx3c9vi5aXI13duCVua1FIIGaLaYbZjq6WEXSuJQ/w230-h224/OIP.jpg" width="230" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: Lobster;"><br /></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: Lobster;">Zinc Alloy</span> </span><span style="font-family: Lobster;">and the Hidden Riders of Tomorrow </span><span>est un album difficile d'accès, intensément acidifié son sucre est de celui qui monte à la tête. Tellement peu racoleur que public et médias n'y comprendront pas grand chose sur le moment et longtemps encore par la suite. Son titre à rallonge en clin d'oeil à celui qui fit star son ami au regard vairon vaut à Bolan une réputation de suiveur, </span><span>qu'importe si </span><span style="font-family: Lobster;">The Rise and Fall of Ziggy Stardust</span><span> </span><span style="font-family: Lobster;">and the Spiders from Mars</span><span> empruntait lui même aux titres alambiqués affectionnés par la première incarnation de </span><b>T.Rex</b><span>, le jeu de miroir était trop subtil. Le jovial bouffon qui ambiançait les adolescents avec </span><i><b>Get it on</b></i><span> ne fut pas autoriser à grandir. Ainsi va l'injustice que parfois le sablier répare.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Entre l'artiste et son producteur ça ne va guère mieux, les dissensions apparues durant l'enregistrement de <span style="font-family: Lobster;">Tanx </span>atteignent l'irreversible, là où <b>Tony Visconti </b>veut exploiter la formule à gros sabots mise au point pour <span style="font-family: Lobster;">Electric Warrior</span> et <span style="font-family: Lobster;">The Slider</span>, Bolan souhaite la faire joyeusement dérailler, détraquer la mécanique quitte à défigurer quelque peu ce qui pourrait être de glorieux singles. Il refuse d'intégrer le hit <span style="font-family: Lobster;">20th century boy</span> à l'album et planque des solos torturés dans les recoins, <i>l'époque était à Elton John et David Bowie et</i> <i>ce dingue voulait sonner comme Hendrix</i> se plaindra Tony Visconti en quittant définitivement les séances de mixage. </span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="801" data-original-width="1200" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1zS-KMJeskIH1cjbD_2zqW470c2ucvImqBR395Kng6qbZqxnwlsYvBIEMA4EK0uS16xkRAWW9PQLOZY0JWa0XMAipWiOW9aq6drf9qbc4puqCruHhRkcP4UD8870uSJC3GQPcwmIm-Rm_7xEEWDCjtLHn1gFugVij6eoykiONH0dFynF4vNRGU70naA/w640-h428/R.png" width="640" /></span></div><span style="font-size: large;"><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGSkkesWXxzN0pAheFdKn1_aJ5UMDdcNTYkmVKP3ffM7DF74yfskIEDeWW3gGMJurWkOIiYIL5HXsNU7UyXaCdclfSS6yMXU9MhoSPs9WZ8ekqpMn88kxMpiCuyC7EA9ofGzg6RnfA7FOJqxJXhxAE29AdkvIohfqmmyuy2xPHgVowic7AmVLgKXFv-g/s454/R-_2_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="454" data-original-width="454" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGSkkesWXxzN0pAheFdKn1_aJ5UMDdcNTYkmVKP3ffM7DF74yfskIEDeWW3gGMJurWkOIiYIL5HXsNU7UyXaCdclfSS6yMXU9MhoSPs9WZ8ekqpMn88kxMpiCuyC7EA9ofGzg6RnfA7FOJqxJXhxAE29AdkvIohfqmmyuy2xPHgVowic7AmVLgKXFv-g/w200-h200/R-_2_.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKXzn_Qj9GYzD5qq3SFcVkPorw6KBEzKWqz-q082gfm1X-cY_ro2eJu0WU460TD96Q3IfdqVqklNCVRGvezlxO43mM5gzhlp8M5-zvAcLaXrDP4-FwviaXkh-Rkxi3UpLK_QKGwbMJoXunfIOSCRFfXZ5HEFklCWod3Xs5ayacVTTStmsqgOLmMmdPYQ/s700/R-_3_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="700" data-original-width="700" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKXzn_Qj9GYzD5qq3SFcVkPorw6KBEzKWqz-q082gfm1X-cY_ro2eJu0WU460TD96Q3IfdqVqklNCVRGvezlxO43mM5gzhlp8M5-zvAcLaXrDP4-FwviaXkh-Rkxi3UpLK_QKGwbMJoXunfIOSCRFfXZ5HEFklCWod3Xs5ayacVTTStmsqgOLmMmdPYQ/w200-h200/R-_3_.jpg" width="200" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><p></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">L'hystérique <i><span style="font-family: Lobster;">Venus loon</span> </i>emporte tout dès l'ouverture du disque, une gifle cinglante balancée avec une énergie que le temps n'amoindrit en rien, la suite est un labyrinthe d'inspirations Philly soul et de chansons parmi les moins instantanément évidentes composées par Marc Bolan. Au milieu de ces saveurs chamarées se trouvent toutefois quelques unes de ces enivrantes pop songs dont il a le secret, de celles qui vous serrent amoureusement le coeur dès le premier baiser, <span style="font-family: Lobster;">Teenage dream</span> et<span style="font-family: Lobster;"> Change </span><span style="font-family: inherit;">en font office</span><i>,</i> sauf que cette fois la construction du disque ne leur sert pas d'écrin, elle les abandonne à leur sort au milieu d'un intense magma d'intentions en apparence confuses. En apparence seulement et c'est là tout le génie de cet </span>inlassable<span style="font-size: large;"> disque. <b>Marc Bolan</b> n'a pas la synthèse communicative de <b>David Bowie</b> qui quelques mois plus tard s'inspirera du concept <span style="font-family: Lobster;">Interstellar soul,</span><i> </i></span>requalifié <i>plastic soul, </i>pour son <b>Young Americans</b> et c'est bien sur lui qui mettra les Etats-Unis à genoux, tandis que <b>Zinc Alloy</b> n'y sera même pas distribué. Peu importe, ce disque reste un fantastique défi à la logique, l'attention et la persévérance qu'il exige sont mille fois récompensées par les trésors qu'il continue de révéler quelques quarante années après sa parution.</div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Le crash commercial de l'album ne découragea pas son auteur et <b>Marc Bolan </b>nous gratifia par chance de trois albums supplémentaires explorant cette galaxie de rythmes rampants, de riffs incisifs, de mélodies ciselées et d'hystérie collective. J'y reviendrai, il le faut. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b>Hugo Spanky</b></span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com19tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-13082039180248487092023-01-25T12:38:00.019+01:002023-04-27T16:01:01.305+02:00BieNVeiLLance Des SeNTiMeNTs<p><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-size: x-large; text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlsE9ImU-vUp_rtqSzYdzyVTQC9fhkKk1IMb_EmHcyId2VNsr1VlcWNR92uRYKP6zkjcV_KJ4C2ur--fn8yGnUi9_8bv_jt3G4f8qAQprl-bj-LY0OWhTU3MVcJd32lpXQ64UZYRd8ZHBYlb3d8wArp2cPUrE56ZYmmfMyLq0FmHrlLAZlX53bzkYDHQ/s1366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(3691).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="403" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlsE9ImU-vUp_rtqSzYdzyVTQC9fhkKk1IMb_EmHcyId2VNsr1VlcWNR92uRYKP6zkjcV_KJ4C2ur--fn8yGnUi9_8bv_jt3G4f8qAQprl-bj-LY0OWhTU3MVcJd32lpXQ64UZYRd8ZHBYlb3d8wArp2cPUrE56ZYmmfMyLq0FmHrlLAZlX53bzkYDHQ/w716-h403/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(3691).png" width="716" /></a></div><br /></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Et si on se faisait du bien ? Si on se collait un arc en ciel dans le ciboulot, si on oubliait les effets de manche, les bande-sons qui vrillent les oreilles, l'hémoglobine qui gicle pour annoncer la coupure pub. Si on se souvenait qu'on aime aussi les histoires qui se passent à peu près bien. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Il se trouve que deux séries actuelles démontrent que c'est possible, qu'un scénario peut fonctionner avec des bons sentiments et surprendre en ne ressassant pas les recettes éculées. La première d'entre elles se dispense carrément des inévitables rôles de flics, on n'y trouve même pas l'ombre d'un truand. Et dans la seconde tous ceux là ne ressemblent à rien de ce qu'ils sont censés être.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><b>Acapulco </b>est une série mexicaine construite autour de <b>Eugenio Derbez</b>, dont on ne sait pas grand chose par ici sinon qu'il est l'acteur principal de l'hilarant <b>How To Be A Latin Lover</b>, dont notre cinéma tricolore vient d'oser une adptation avec <b>Kad Merad</b>. Je ne vous en dirais rien, l'envie de la voir ne m'a pas atteint. Je n'attends pas du cinéma français qu'il adapte des films, j'attends qu'il les distribue et se concentre sur ses propres créations. </span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOCYa9rz-0JYLEaOhRRLyAmviaM-fYhUrwA8S9hfZ69wCB_QlUUpGxyztt_0zunQjjX-7POkW2Uqa-_kgdpPXJSZ24l9lL2supnamWQK-bzCydpI8sLB7xbVMzMO1C3prnt9sAyZjp7FcdiL8jr-fGmOYtjeEIKQzjTVHBkc1jOP5TnRETqUkc96g0Yg/s1366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(3676).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="274" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOCYa9rz-0JYLEaOhRRLyAmviaM-fYhUrwA8S9hfZ69wCB_QlUUpGxyztt_0zunQjjX-7POkW2Uqa-_kgdpPXJSZ24l9lL2supnamWQK-bzCydpI8sLB7xbVMzMO1C3prnt9sAyZjp7FcdiL8jr-fGmOYtjeEIKQzjTVHBkc1jOP5TnRETqUkc96g0Yg/w486-h274/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(3676).png" width="486" /></span></a></div><span style="font-family: inherit;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiR9rrhRH470JMtH7urfSx_mMoZ1UcJuEa3SB0goxMEXSnXwypy7_u008zesrwH3I6UB5icnPczBygikD9m07seRs407v7xwrKGjnq2GWZjb_lRyERK_CpAf-ZosdHZ98pWW1vhNN8LKz9Xlsd1ugBINXFMB2JzBuigtpfADcX1s73gOWv0J_XXBF__A/s1366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(3679).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="344" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiR9rrhRH470JMtH7urfSx_mMoZ1UcJuEa3SB0goxMEXSnXwypy7_u008zesrwH3I6UB5icnPczBygikD9m07seRs407v7xwrKGjnq2GWZjb_lRyERK_CpAf-ZosdHZ98pWW1vhNN8LKz9Xlsd1ugBINXFMB2JzBuigtpfADcX1s73gOWv0J_XXBF__A/w612-h344/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(3679).png" width="612" /></span></a></div><span style="font-family: inherit;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoUempFiVzdwzdp4iJjKW9Qeb8bTm3Vxl_Uc3y9NA4tSjCoVrygYv9HsmJw-7ZqdC-Dlt6KDvfS7en4iWTOBv4EvRVP1I7sPyZrmnZIdji8QYCwzSOTu7awxqVCIbxEBknA9LDiul8K_dQug5qGnUOFl-EVMDwEHT0SvKWSpw--qbYSVFEouRPHTU4Pg/s1366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(3680).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="284" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoUempFiVzdwzdp4iJjKW9Qeb8bTm3Vxl_Uc3y9NA4tSjCoVrygYv9HsmJw-7ZqdC-Dlt6KDvfS7en4iWTOBv4EvRVP1I7sPyZrmnZIdji8QYCwzSOTu7awxqVCIbxEBknA9LDiul8K_dQug5qGnUOFl-EVMDwEHT0SvKWSpw--qbYSVFEouRPHTU4Pg/w506-h284/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(3680).png" width="506" /></span></a></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Au delà de leurs traits communs<b> Acapulco </b>surclasse <b>How To Be A Latin Lover</b> et confirme que la fraicheur est dorénavant à chercher parmi les productions issues des minorités américaines. Je me demande comment les gars ont pu convaincre une chaine (Apple TV) de miser sur un pitch qui tient sur une feuille à rouler, tout en ne proposant absolument rien de ce qui assure le buzz des séries à succès et je me risque à vous en livrer la trame : un fringant oncle multi-millionnaire offre comme cadeau d'anniversaire à son neveu une plongée dans ses souvenirs de jeunesse sur le ton de la bienveillance et des valeurs chrétiennes. Ah, vous voyez que ça fout les miches. Un coup à en oublier la lutte sociale et l'augmentation du paquet de nouilles en s'émerveillant devant la réussite d'un type qui se fait embaucher en bas de l'échelle dans une station balnéaire grand luxe perçue, depuis son quartier, comme un lieu de perdition. En plus, ça cause espagnol la moitié du temps. </span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisU17Gfhh3y6VxWjBIVSt5KqjWMDTaJFXS_iEXndGPWRtsifyZ2fMvuupXV9oh1s1f1Q_5vE0XnODfSaj4Vz9SSvGBAL2x7LrOns-GgUSIw5e10Zizt5XfeDyXenfKnmxkxj1GJlUrUVRc2ByT9--R8ImSqRlGPt2unBWnz6N5kAQxA5aWgOM6bzZaWw/s1366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(3688).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="327" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisU17Gfhh3y6VxWjBIVSt5KqjWMDTaJFXS_iEXndGPWRtsifyZ2fMvuupXV9oh1s1f1Q_5vE0XnODfSaj4Vz9SSvGBAL2x7LrOns-GgUSIw5e10Zizt5XfeDyXenfKnmxkxj1GJlUrUVRc2ByT9--R8ImSqRlGPt2unBWnz6N5kAQxA5aWgOM6bzZaWw/w581-h327/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(3688).png" width="581" /></span></a></div><span style="font-family: inherit;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXu7Xmbc3cJnSltKNgzk7Rwse46fu_LsffqEs-Rzic59hrNpr5AvmNNrB8dPpC5W3JbSirREZzdmlA-WeVnkZsSQUQgzuOkfZ7liW2Mr5n8-BZ-ewWobwjj_tuDL03TwxBmV_bRyOE7XJyKin6zeyZ86nSBrtVyeIqwE-rifzhKkqNvzRNHgafshOIJA/s1366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(3693).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXu7Xmbc3cJnSltKNgzk7Rwse46fu_LsffqEs-Rzic59hrNpr5AvmNNrB8dPpC5W3JbSirREZzdmlA-WeVnkZsSQUQgzuOkfZ7liW2Mr5n8-BZ-ewWobwjj_tuDL03TwxBmV_bRyOE7XJyKin6zeyZ86nSBrtVyeIqwE-rifzhKkqNvzRNHgafshOIJA/w640-h360/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(3693).png" width="640" /></span></a></div><span style="font-family: inherit;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXJ6BFdDrSG21fpaeHu6xMNC7Qye-Q_dq8Sz2beRMW_ZwpGS6thUDbuIxeOeRSnDmtlXUq_y1JRP_xN_-ef4SQg9KBzC1GLTdewQaxwUZrgm8tL6puMZcs9kREidi3GaBJWiWfwOnXgqKyj7tK5bwl57SKpgYAg0ZGYJ9PD0HN9HZ2oQ6yDj7JLpJ6aQ/s1366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(3699).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="316" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXJ6BFdDrSG21fpaeHu6xMNC7Qye-Q_dq8Sz2beRMW_ZwpGS6thUDbuIxeOeRSnDmtlXUq_y1JRP_xN_-ef4SQg9KBzC1GLTdewQaxwUZrgm8tL6puMZcs9kREidi3GaBJWiWfwOnXgqKyj7tK5bwl57SKpgYAg0ZGYJ9PD0HN9HZ2oQ6yDj7JLpJ6aQ/w561-h316/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(3699).png" width="561" /></span></a></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Comment puis-je désigner un truc pareil comme la série à voir du moment ? J'en sais trop rien, sinon que je n'en démords pas. Les rôles sont impeccablement distribués, les décors sont mirobolants, on passe sans cesse d'un hotel aux couleurs saturées à un quartier populaire pastel tout en se sentant aussi bien dans l'un que dans l'autre, sans misérabilisme, sans satire de la richesse, sans ange, ni démon. On est bien. Il y a de l'humour, des ruptures dans le continuum, des pressentiments qui se confirment, des espoirs qui se concrétisent. <b>Acapulco </b>à cette qualité géniale de vous mettre en confiance, et pas du tout pour mieux vous baiser, non, cette série vous veut du bien ! Elle aborde les sujets de discorde avec amour, transforme les rancoeurs en amitié et tout ça sans patiner dans la guimauve. Il y a <b><i>Maximo Gallardo</i></b>, il y a son copain un peu chose sur les bords, sa soeur un peu machin, sa mère carrément ceci et il y a le voisin du dessus, la copine de sa soeur elle aussi un peu machin, il y a <b><i>Don Pablo</i></b>, le régisseur de l'hotel, la belle <b><i>Julia Gonzales</i></b> réceptionniste et indécise petite chérie de <b><i>Chad</i></b>, fils de la propriétaire des lieux qu'on aimerait trouver con comme un manche à balai mais qui, comme tous les autres protagonistes, désarçonne les stéréotypes, il y a <b><i>Lupe </i></b>qui veille sur la laverie, <b><i>Hector </i></b>le favori des touristes qui anticipe les désirs et encaisse les pourboires, il y a toute une galerie de trombines. Et nous, installés dans un coin de chaque scène, tantôt sur le canapé, tantôt sous la couette, là, parmi eux, chaleureusement accueillis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgir8qb0k_kpdQ-X9F26GUA7meIbTqiwOVtFNgrCqG1btRc6gmbzhjJvWIytLe0mM_DnR_sYsIqEN8zWD13ArZosocezeCjaKK1Sne3AYLPU1FoZqOI5nJkHj9P-n29fdJVIrvaMlypCixWT09oXirqqerpIwcJM9q87f2xwEqXk_KcYM2bQKkAxwwpHw/s1920/R.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1920" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgir8qb0k_kpdQ-X9F26GUA7meIbTqiwOVtFNgrCqG1btRc6gmbzhjJvWIytLe0mM_DnR_sYsIqEN8zWD13ArZosocezeCjaKK1Sne3AYLPU1FoZqOI5nJkHj9P-n29fdJVIrvaMlypCixWT09oXirqqerpIwcJM9q87f2xwEqXk_KcYM2bQKkAxwwpHw/w640-h360/R.jpg" width="640" /></span></a></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span>L'autre série dont j'ai envie de vous toucher deux mots, c'est <b>Reservation Dogs</b>. On quitte le Mexique et on file dans une réserve indienne de l'Oklahoma. L'intention est la même, nous faire passer un bon moment sans nous prendre pour des buses. Le message est simple, ici ou là-bas</span><span> c'est de ce que l'on ne comprend pas que l'on apprend.</span></span></div><p style="text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXgbTFg1OW6KTPlrj78SVn6tVBv3tusCR-GfTHrW4m0D2-6oxihpGpxHW2QbHYxSHLWi0za-J2bCPyX6KSOGyGFPDHA5CZvwOEtY__4T-EE004QLsF8yL07dHd6NyHhiJea0zzuWCWPP1VyNRMXf9bLU8lLhVVmRBlZ6TaMLLf9kOS0GjUVYU7SEe-nw/s870/reservationdogspic3.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="580" data-original-width="870" height="355" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXgbTFg1OW6KTPlrj78SVn6tVBv3tusCR-GfTHrW4m0D2-6oxihpGpxHW2QbHYxSHLWi0za-J2bCPyX6KSOGyGFPDHA5CZvwOEtY__4T-EE004QLsF8yL07dHd6NyHhiJea0zzuWCWPP1VyNRMXf9bLU8lLhVVmRBlZ6TaMLLf9kOS0GjUVYU7SEe-nw/w550-h355/reservationdogspic3.jpg" width="550" /></span></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3WkDDztBPQefUEJ0m2dJmtj5qZMtwDXmXjvNKLXPwNmtwpbcHj2cbOTWR0h2YA9bkcTdt-Sgpon1OxIrzJfN1NaNxSU1LDXOzmWFkLX8itSzfnAsXetAl7z4249TzfmseVd0JLpsH31YcfRhLoUZ3SSeNUyT30VZXaCER6_SuXGybIqzws3ud_NSIRA/s1920/R-_2_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1920" height="274" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3WkDDztBPQefUEJ0m2dJmtj5qZMtwDXmXjvNKLXPwNmtwpbcHj2cbOTWR0h2YA9bkcTdt-Sgpon1OxIrzJfN1NaNxSU1LDXOzmWFkLX8itSzfnAsXetAl7z4249TzfmseVd0JLpsH31YcfRhLoUZ3SSeNUyT30VZXaCER6_SuXGybIqzws3ud_NSIRA/w487-h274/R-_2_.jpg" width="487" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2WghzlBYkwh1-UEUap7a9tkpkg_1LTdTujm0eu7LJOpVTg25_pHqotSO0NXMZcaTYyfpt8gu5ugFUbIca37e4mz2wxl4BMWmAsxozDS8-oO0nLxM0RioxbtzO_EF3ngve53O-brgQzaujryZLPVroLZBQpFcB_dIsHIeg39pbYntUsvPADvsOIHyzaQ/s3840/R-_3_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2160" data-original-width="3840" height="367" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2WghzlBYkwh1-UEUap7a9tkpkg_1LTdTujm0eu7LJOpVTg25_pHqotSO0NXMZcaTYyfpt8gu5ugFUbIca37e4mz2wxl4BMWmAsxozDS8-oO0nLxM0RioxbtzO_EF3ngve53O-brgQzaujryZLPVroLZBQpFcB_dIsHIeg39pbYntUsvPADvsOIHyzaQ/w653-h367/R-_3_.jpg" width="653" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span><span>Une poignée d'adolescents que la réserve emprisonne réalise doucement que si l'esprit n'est pas libre, fuir ne mène qu'à s'enfermer ailleurs. A leurs côtés, les mères, les soeurs, les absents, les personnages qu'on imagine secondaires se dévoilent, pudiques ou exubérants ils nourrissent l'histoire avec le tact d'un rôle bien écrit. On n'est pas dans le registre des faiblesses cocasses des unes, des forces tranquilles des autres, des caricatures superficielles, ici chaque caractère est </span></span>profondément ancré dans son environnement. Il a sa petite histoire à lui qui précise la vision d'ensemble.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><b>Reservation Dogs</b><span> utilise les codes, les traditions, les croyances amérindiennes, leurs légendes urbaines. On y croise une femme biche, un oncle qui chasse la tempête armé d'une hache. Rien de tout ça n'est tape à l'oeil, ça se glisse dans le quotidien, ça dérègle la routine. Ici aussi les personnages sont méticuleusement dessinés, délicieusement décalés. On partage leur spleen, on s'attache à leurs contradictions sans prendre partie lorsqu'ils se confrontent, parce qu'ils ont tous raison, il n'existe jamais qu'une seule vérité. </span><b>Reservation Dogs</b><span> ne nous prend pas à témoin, ne nous demande rien, elle se contente de nous éveiller. Ce qui est bien la dernière chose qu'on puisse espérer en allumant l'écran.</span></span></p><p style="text-align: center;"><i><b><span style="font-size: large;">Hugo Spanky</span></b></i></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com19tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-72881481829977709012023-01-03T03:51:00.013+01:002023-04-27T16:00:37.457+02:00JaMeS BRoWN <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCh0C62UGzAY8jJlXqXBK1SF6lzJ7ojnPG1dz5GeU0NT2ueZjLUm5vjyamQRy3TKiLTCsqsTTY7Z8zxiDzxXECV16H401zQl7OeShHzM6wOICfF7eVJrUiQCkkHpMzMoltI6EO2w6S6VOay6KtA5RQM10-9gZ_xFhvIEn29fTLziWg0O3ym5bwWPhngg/s1280/james-brown-R-_1__1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="1280" height="463" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCh0C62UGzAY8jJlXqXBK1SF6lzJ7ojnPG1dz5GeU0NT2ueZjLUm5vjyamQRy3TKiLTCsqsTTY7Z8zxiDzxXECV16H401zQl7OeShHzM6wOICfF7eVJrUiQCkkHpMzMoltI6EO2w6S6VOay6KtA5RQM10-9gZ_xFhvIEn29fTLziWg0O3ym5bwWPhngg/w741-h463/james-brown-R-_1__1.jpg" width="741" /></a></div><p><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Où en est-on avec <span>James Brown</span> ? Trente ans après que <span>Good Morning Vietnam</span> a jeté <span><i>I feel good </i><span>en pature</span></span>. En reste t-il autre chose que des gimmicks mille fois ressassés ? Des cris, des beats, des riffs de cuivres, de basse pillés sans scrupule. L'oeuvre de<span> </span><span>James Brown</span> est aussi énorme que diffuse, au delà des compilations qui répètent plus ou moins largement la même tracklist, il est bien difficile de désigner quel album la résume au mieux, l'incarne au plus fidèle. Les périodes se distinguent, chacune avec ses caractéristiques et ses sommets, aucune ne s'impose au détriment d'une autre, leur continuité est faite de brusques changements sans gestation. Jamais <span>James Brown</span> ne regarde en arrière, les classiques qui perdurent sont revisités, réinventés, malmenés. A d'autres la nostalgie ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span>Les sixties sont consacrées aux singles, <span>James Brown</span> en dresse une collection impressionnante que les albums se contentent de compiler en étoffant avec des choses plus ou moins bizarres, sur <span><b>Soul on top</b></span> il colle des cuivres swing au <span><i>C</i></span><i><span>heatin' heart</span></i> de <span>Hank Williams</span>, fallait oser, il l'a fait, tandis qu'ailleurs il s'amuse avec son orgue ou se rêve en crooner paillettes à Las Vegas. N'empêche que la liste des hits file le tournis. On se la tente ? <span><i>P</i><i>lease please please, Try me, Lost someone, Think, Good good lovin', I'll go crazy, Bewildered, Night train, Shout and shimmy, I don't mind</i><span style="font-style: italic;">, P</span><span style="font-style: italic;">risoner of love</span><span style="font-style: italic;">, O</span><i>ut of sight, I got you (i feel good), Papa's got a brand new bag, Let yourself go, It's a man's man's man's world, Cold sweat, There was a time, I got the feelin', Licking stick, Say it loud i'm black and i'm proud, The popcorn, Mother popcorn, Ain't it funky, Give it up or turnit a loose</i></span><i>. </i><span>En une décennie, là où, </span></span><span>pour d'autres, </span><span>toute une vie ne suffirait pas.</span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjatxXTwSRKaxC2I1yQHDF6AQz-mcnid6YKlS3vPHrjXsZ-RvPd_WVBJ_9FBvC-jzP-W28yUa4XlVLd9IWY11UJIU_f_E26JrRbHgVBLCRMS6z609uW8fyoznQYZm3gHLsvSB6UrhpfYAE1P7R7vXwB1HtHzObljc6OiVqGepGHt9Fb7fpRmVoi6PmCcA/s474/AnyConv.com__OIP.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjatxXTwSRKaxC2I1yQHDF6AQz-mcnid6YKlS3vPHrjXsZ-RvPd_WVBJ_9FBvC-jzP-W28yUa4XlVLd9IWY11UJIU_f_E26JrRbHgVBLCRMS6z609uW8fyoznQYZm3gHLsvSB6UrhpfYAE1P7R7vXwB1HtHzObljc6OiVqGepGHt9Fb7fpRmVoi6PmCcA/w150-h150/AnyConv.com__OIP.jpg" width="150" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjK61aVZWXBMZByA6cDxO5e0Di1VCGc_mrZqmiE0gBpzyE4E47B7L1PFaQFH9I1hp0t89-eajGeIkOZRZvd4Pcu2_CsnGNqoYJs7armj8V-DQGnolBV6GwR7VwFLtyTRgC2Tw3_o6SmpgLZo-eMxYxzoPJH_HU_8KPtbWrNGDl4WRVAcD4wWh5m4NuzkA/s715/AnyConv.com__R%20(3).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="715" data-original-width="700" height="152" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjK61aVZWXBMZByA6cDxO5e0Di1VCGc_mrZqmiE0gBpzyE4E47B7L1PFaQFH9I1hp0t89-eajGeIkOZRZvd4Pcu2_CsnGNqoYJs7armj8V-DQGnolBV6GwR7VwFLtyTRgC2Tw3_o6SmpgLZo-eMxYxzoPJH_HU_8KPtbWrNGDl4WRVAcD4wWh5m4NuzkA/w160-h152/AnyConv.com__R%20(3).jpg" width="160" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUAyyJQKgQ2D8jtonpjjAd34aFzkIlnp-sLTGctaMdBRdMwmwQdLdU_1HiEaup3yJOsn-O_2ZFuGS_-A107Eq5LUfbwijg71Gplix0xF4me3JTTnAphkt8MV6-hO-GMhr7jVHXs3E3qk0YQLZ3ssRyVA6wpn0bnSQGsiUApspq5SygD2A0FfV8Cgr42A/s1000/AnyConv.com__R%20(4).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1000" height="155" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUAyyJQKgQ2D8jtonpjjAd34aFzkIlnp-sLTGctaMdBRdMwmwQdLdU_1HiEaup3yJOsn-O_2ZFuGS_-A107Eq5LUfbwijg71Gplix0xF4me3JTTnAphkt8MV6-hO-GMhr7jVHXs3E3qk0YQLZ3ssRyVA6wpn0bnSQGsiUApspq5SygD2A0FfV8Cgr42A/w155-h155/AnyConv.com__R%20(4).jpg" width="155" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw4k5loVHwgS67dg4WgPxIai5RYJDJOroleKA90xbi48WHE5Js8JTY7DwBEJOSK3yUaPpQ3hQDTyf3iUylZbOSij0vC4uIhmWHEIkHcNlXr5CdfGoPklUXkUIEPNsnEgC7wjvXZKpPvo2yUcSr7NuVaBL9Xen9Tfx0HAIhQxsNqrAHtyLHHwRT7OD40A/s604/AnyConv.com__R%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="604" data-original-width="596" height="157" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw4k5loVHwgS67dg4WgPxIai5RYJDJOroleKA90xbi48WHE5Js8JTY7DwBEJOSK3yUaPpQ3hQDTyf3iUylZbOSij0vC4uIhmWHEIkHcNlXr5CdfGoPklUXkUIEPNsnEgC7wjvXZKpPvo2yUcSr7NuVaBL9Xen9Tfx0HAIhQxsNqrAHtyLHHwRT7OD40A/w156-h157/AnyConv.com__R%20(1).jpg" width="156" /></a></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeI8TGiDv8RvohSpXY7rFpDzoEiagG1CaKx8sxZUSoFQoeFVAykOuWs1ng2xTGP48iiBUMHY9OijLwWx2X-ncKWG4o5H33aQqigSmmpJPdj761lztMwyNZkSzH8poL0bVWHRqh3xuL-NJsmHaWQ3gyDwa-JfT5MWFmHOIyCaisb8j9mtVLLYRlOwU0iw/s3872/james%20brown%2012.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2200" data-original-width="3872" height="365" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeI8TGiDv8RvohSpXY7rFpDzoEiagG1CaKx8sxZUSoFQoeFVAykOuWs1ng2xTGP48iiBUMHY9OijLwWx2X-ncKWG4o5H33aQqigSmmpJPdj761lztMwyNZkSzH8poL0bVWHRqh3xuL-NJsmHaWQ3gyDwa-JfT5MWFmHOIyCaisb8j9mtVLLYRlOwU0iw/w640-h365/james%20brown%2012.jpg" width="640" /></a></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiB5C7iyPQAPcguJKruddzxHBOeixseqy5s2Z04BW0giD1-XwbUdtNqpQNO-_8gR27IU_99BbZoaSjuDQES4ayhLGz4rMFqvbYOqMzQSOq-9NA_0JpdSIQptktS8zFIGwRvUQgDEnSzZ8XXs6--_gpma5oA2xtXqdWBGyvKvxFZS19b-dwYnWKaS7utfA/s500/AnyConv.com__R%20(5).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="158" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiB5C7iyPQAPcguJKruddzxHBOeixseqy5s2Z04BW0giD1-XwbUdtNqpQNO-_8gR27IU_99BbZoaSjuDQES4ayhLGz4rMFqvbYOqMzQSOq-9NA_0JpdSIQptktS8zFIGwRvUQgDEnSzZ8XXs6--_gpma5oA2xtXqdWBGyvKvxFZS19b-dwYnWKaS7utfA/w158-h158/AnyConv.com__R%20(5).jpg" width="158" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1MogYm50tmRlfgxQmZWKWvU8hEUPTmlnVGauT0vt1sbpH8-Vj6v8ZfHn3N5i3LbrrQgETx7npOKQ2QhI2XLmA463lccEqdinrse1DxD1y-wcj-5PPBYFCfn6yEszwzYos1sOpRkWf3EM45-0k7PtJaneFg6LC2niZXAgKZOvunbaW-v4VvgZnXMndgQ/s600/AnyConv.com__R%20(7).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="161" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1MogYm50tmRlfgxQmZWKWvU8hEUPTmlnVGauT0vt1sbpH8-Vj6v8ZfHn3N5i3LbrrQgETx7npOKQ2QhI2XLmA463lccEqdinrse1DxD1y-wcj-5PPBYFCfn6yEszwzYos1sOpRkWf3EM45-0k7PtJaneFg6LC2niZXAgKZOvunbaW-v4VvgZnXMndgQ/w161-h161/AnyConv.com__R%20(7).jpg" width="161" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjR0FD49cLZvcUgCCqv502QqJM7LEvIc-qn5dDK6OFUDvMIkfeayl_CCaK_cFktrw8cp6t554GrYUBWrLt9MOLuomUbWKQyDmyh1HvJUxjL2l9tI_BvB1DGwUuSIpIjkwV8c0An3bsuHAwy-pc-Y0psy7S-AyExdemnPfeqh9b6TALF2PxOa0wVQHwiyQ/s1409/R-_8_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1409" data-original-width="1399" height="158" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjR0FD49cLZvcUgCCqv502QqJM7LEvIc-qn5dDK6OFUDvMIkfeayl_CCaK_cFktrw8cp6t554GrYUBWrLt9MOLuomUbWKQyDmyh1HvJUxjL2l9tI_BvB1DGwUuSIpIjkwV8c0An3bsuHAwy-pc-Y0psy7S-AyExdemnPfeqh9b6TALF2PxOa0wVQHwiyQ/w157-h158/R-_8_.jpg" width="157" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrvzRih32-rL5h9YHjArM0NwpAOMzhnN6KUr2CHd2zyXPgxNCNJf65K-bFv6-rALP0Yz3V3I_5S1pblWldUnkIBZjkVO6maktBQ_X4oCK_WVfhkSX6k5LY9P293GigRekDhPC-_6uuR0t2aXyEouB5cm_YUrgZ6U3WoD-kB1jdlUysEn1X-NriFovPiQ/s500/AnyConv.com__R%20(6).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="162" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrvzRih32-rL5h9YHjArM0NwpAOMzhnN6KUr2CHd2zyXPgxNCNJf65K-bFv6-rALP0Yz3V3I_5S1pblWldUnkIBZjkVO6maktBQ_X4oCK_WVfhkSX6k5LY9P293GigRekDhPC-_6uuR0t2aXyEouB5cm_YUrgZ6U3WoD-kB1jdlUysEn1X-NriFovPiQ/w162-h162/AnyConv.com__R%20(6).jpg" width="162" /></a></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Du Rhythm & Blues au Super Heavy Funk, <span>James Brown</span> va rendre plus massif à chaque étape un son dirigé vers l'hypnose, la sueur et le sexe. Guère de guirlandes psychédéliques chez <span>Brown</span>, tout aussi rarement que de rock ou alors dans les guitares de<span> <i>Just enough room for storage</i> </span>sur l'album instrumental <span><b>Sho' is funky down here</b></span> et si jazz il y a, c'est dans l'intention incommensurablement plus que dans l'exécution. On peut parler d'Afrique, de vaudou, de shaman, ce ne sont que des mots et les mots <span>James Brown</span> va en utiliser de moins en moins. Paradoxalement pour faire plus de boucan encore. A la manière de <span>Miles Davis</span>, ou <span>Duke Ellington</span> avant eux, il va se positionner en chef d'orchestre dictatorial, façonner ses formations en fonction de son but et non l'inverse. Qu'importe ceux qui claquent la porte, ne supportant plus réprimandes et sanctions, il les remplace aussitôt par plus performants. A l'arrivée des frères <span>Collins</span>, <span>Catfish </span>et <span>Bootsy</span>, il passe un cap et concrétise la formule la plus redoutablement sauvage du Funk. 1970 sera charnière, avec sa nouvelle formation il grave le double album <span><b>Sex machine</b></span> en quelques sessions<i> live in studio</i>, ajoute du public pour promotionner son show et change la face du monde sans plus de complication. En 1971, il atomise l'Olympia et laisse l'album <span><b>Love Power Peace</b></span> en témoigner, les enchainements sont assassins, millimétrés à couper le souffle, le répertoire est historique. La même année et la suivante il aligne des albums dont on bâtit les légendes, <b><span>Superbad, Sho'is funky down here, Hot pants, There it is</span>, </b><span><b>Get on the good foot</b> </span><span>et</span><span> </span><span>l'incandescent </span><b>Funk power</b> <span>pour regrouper en versions ultra extended des singles éparpillés du calibre de </span><i><span>S</span></i><i><span>oul power</span></i><span> ou </span><span><i>Talkin' loud and sayin' nothing</i></span>. Dieu lui-même se serait reposé pour moins que ça, <span>James Brown</span> se bourre de coke et enchaine par deux B.O de blaxploitation avant de clouer tout le monde avec <i><span>T</span></i><i><span>he payback</span></i>, le plus monstrueux morceau de funk qui soit. L'album du même nom marque un peu le pas, mais qui peut se plaindre d'un disque qui démarre par 7mns de groove barbare, sinon les pisse froids ?</span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_Wv7TTCwK5qBpRABkeCR3CdPkGWAEF6Dc1l2PUA3iKDU2JjiEdiQUs6zXdQlPp7J7GtVh0M4TguxySan3IFk2HYUNTJBv6dq4jhoJDhwsGrRb-1-znFm_5Xlfqz_3Gjc6UMkYzr1sZjZp6lQYBAugnGrrD6TZYG0VnVFRGlt_8eX_ByQT8pr9fKPiOw/s3872/james%20brown%2021.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><img border="0" data-original-height="2592" data-original-width="3872" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh_Wv7TTCwK5qBpRABkeCR3CdPkGWAEF6Dc1l2PUA3iKDU2JjiEdiQUs6zXdQlPp7J7GtVh0M4TguxySan3IFk2HYUNTJBv6dq4jhoJDhwsGrRb-1-znFm_5Xlfqz_3Gjc6UMkYzr1sZjZp6lQYBAugnGrrD6TZYG0VnVFRGlt_8eX_ByQT8pr9fKPiOw/w640-h428/james%20brown%2021.jpg" width="640" /></span></a></div><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0bA_XT2_09S5mjeDsPczWVW17C3KPqPptJN_1MNAHJYtMCYDP18USqMaEzI-tenpHulVoF5Pz7SdDu0-2KBQNphwtOVNKpL2dZ_l7XQ2eDAk8NGqWn8B2p1b0KNATn65wLlH51ONCqGZs4D_KsYrVkYtbS4yQQj4uteIOLYS7CNGlSRCPMY7_Yn3y-Q/s550/AnyConv.com__R%20(2).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="550" data-original-width="550" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0bA_XT2_09S5mjeDsPczWVW17C3KPqPptJN_1MNAHJYtMCYDP18USqMaEzI-tenpHulVoF5Pz7SdDu0-2KBQNphwtOVNKpL2dZ_l7XQ2eDAk8NGqWn8B2p1b0KNATn65wLlH51ONCqGZs4D_KsYrVkYtbS4yQQj4uteIOLYS7CNGlSRCPMY7_Yn3y-Q/w147-h147/AnyConv.com__R%20(2).jpg" width="147" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9pwUN87vHZaS6h-qoeDoLrD7IfOu5XFQeD90DRxBWVGLMDcVbvBsJpvlPy4nG-w3F7yR48JAsbvxzI5p03VHuLSrPFqsWuRnfXQjz35PUOZGXz_MAOxJ8MPOZ1K3NcXV2-0w-Idm1MPmx8iH3rwKcRjYJ2nEUmX0j0RsefuJXcrNGnfE6hcQE0nUDaQ/s600/R-1038659-1304930006.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="574" height="142" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9pwUN87vHZaS6h-qoeDoLrD7IfOu5XFQeD90DRxBWVGLMDcVbvBsJpvlPy4nG-w3F7yR48JAsbvxzI5p03VHuLSrPFqsWuRnfXQjz35PUOZGXz_MAOxJ8MPOZ1K3NcXV2-0w-Idm1MPmx8iH3rwKcRjYJ2nEUmX0j0RsefuJXcrNGnfE6hcQE0nUDaQ/w150-h142/R-1038659-1304930006.jpg" width="150" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY7O7bCwBgD27fuDSNz2gE0LZWq-OhE1_NBgpbFTeTl5mkAwbzyVCGM_4tlAzIBxFdHyodg_mu6FBqb5370bLzpCZDzqTlGwFS9qKeB0kd4Jfwr5AxnA-f7hXOQZSHoVtBIkZWq_PS2LR8OcFMLAl-mRztXh2gS94pPKa_k9JLEKUMHbP4Lt-cfDsNdg/s600/R-_10_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="144" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY7O7bCwBgD27fuDSNz2gE0LZWq-OhE1_NBgpbFTeTl5mkAwbzyVCGM_4tlAzIBxFdHyodg_mu6FBqb5370bLzpCZDzqTlGwFS9qKeB0kd4Jfwr5AxnA-f7hXOQZSHoVtBIkZWq_PS2LR8OcFMLAl-mRztXh2gS94pPKa_k9JLEKUMHbP4Lt-cfDsNdg/w144-h144/R-_10_.jpg" width="144" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIVkpntqlni276Bf6TOZkufGHe9y0XA8ba1OgKn6ueM0qJ4QxpxPrmH_CfSNYni_0DtqLanSRGPHLy34NIsVyysejMjJ7YdpsaRk6fcH5ZgSLtKg0JtItivXSS9mAul8u8TMOLPvXQegGcm7GZOodNG0SnpnJCdd6E0HYFnQq2nMX_Up5PgdB6Ut8UFA/s599/R-_9_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="597" data-original-width="599" height="151" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIVkpntqlni276Bf6TOZkufGHe9y0XA8ba1OgKn6ueM0qJ4QxpxPrmH_CfSNYni_0DtqLanSRGPHLy34NIsVyysejMjJ7YdpsaRk6fcH5ZgSLtKg0JtItivXSS9mAul8u8TMOLPvXQegGcm7GZOodNG0SnpnJCdd6E0HYFnQq2nMX_Up5PgdB6Ut8UFA/w145-h151/R-_9_.jpg" width="145" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7EU8LIa7SGKB-u_rsdysvS0VEgJHtvwlhhyTgrXZiYbjQxYz7nn10rtzg8RLCRQOxgQBeVGcWlizFjA2VLbtUuo4Zhy8ezKgznKVW5ccwMoqzorFtZLKoqUjdw7lp-8t22kpBKOJX2iXPV90ACAHfGXHCJsSTM4Utygf__fnxhND_QEfO0nFREyV_xQ/s612/R.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="612" data-original-width="612" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7EU8LIa7SGKB-u_rsdysvS0VEgJHtvwlhhyTgrXZiYbjQxYz7nn10rtzg8RLCRQOxgQBeVGcWlizFjA2VLbtUuo4Zhy8ezKgznKVW5ccwMoqzorFtZLKoqUjdw7lp-8t22kpBKOJX2iXPV90ACAHfGXHCJsSTM4Utygf__fnxhND_QEfO0nFREyV_xQ/w146-h146/R.jpg" width="146" /></a></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span>Après ça, vous faites ce que vous voulez de votre temps, mais il y a tellement pire façon de le perdre qu'en misant sur des albums tel que <span><b>Hell</b></span>, <span><b>Reality</b>, <b>Hot </b></span><span>(dont le morceau titre est une impeccable pompe du </span><span><i>F</i><i>ame </i></span><span>de </span><span>Bowie </span><span>et </span><span>Lennon</span><span>) </span>ou <span><b>Mutha nature</b></span>, surtout que la suite est moins mirobolante. Pied au plancher, <span>James Brown</span> trace une voie en cercle concentrique, une tuerie d'emblée par disque et du remplissage plus ou moins ragoutant selon le degré d'inspiration. Le single <span style="font-style: italic;">Unity </span><span>gravé </span>avec <span>Afrika Bambaataa</span> surnage qualitativement et commercialement <span style="font-style: italic;">Living in America</span><span style="font-style: italic;"> </span><span>décroche la timbale</span><span style="font-style: italic;"> </span><span>sur la B.O de </span><span>Rocky IV</span><span>, mais rayon album c'est vaches maigres</span>. Jusqu'en 1988 où il revient d'on ne sait où avec son 54eme album, <span><b>I'm real,</b></span> paru sur le label du mari de <span>Sylvie Vartan</span><span>, </span><span>Scotti Bros. records </span><span>auquel il restera fidèle jusqu'au bout</span>. Si il y a des disques qui vous redonne la foi, <span><b>I'm real</b></span> est assurément de ceux là. Une bombe absolue qui revisite une fois de plus les fondations en les décapant à la chaux Hip Hop en compagnie du crew<span> Full Force</span>. Du début à la fin l'abattage est de mise. <i><span>I'm real</span></i>, le morceau, débine tous les candidats au titre, <i><span>Static</span> </i>arrive juste derrière pour confirmer les dires, <span>James Brown</span> est seul et unique, les prétendants n'ont qu'à s'incliner et prendre leur mal en patience. D'autant que pour ce qui est de se saborder sans l'aide de personne, <span>James Brown</span> fait de l'ombre à <span>Rick James</span> et <span>Sly Stone</span> en finissant au trou l'année de son comeback, après une course poursuite avec la police, armé jusqu'aux dents et défoncé comme un terrain vague. Il en prend pour six piges, en fera deux, se relancera avec une tournée mondiale et un album insipide <span>Love over-due</span> auquel on peut aisément préférer <span><b>Soul Session</b></span> <span><b>with Friends</b></span> capté </span><span>live</span><span> </span><span>en audio et en vidéo </span><span>au Club Taboo de Detroit en compagnie de </span><span>Wilson Pickett </span><span>(le combat des chefs est de toute beauté)</span><span><span>, Joe Cocker, Billy Vera </span><span>et </span><span>Robert Palmer</span></span><span> qu'il prend sans distinction plaisir à faire tourner en bourrique avant de s'octroyer une danse avec </span><span>Aretha Franklin</span><span>. On est d'accord qu'on est dorénavant dans l'anecdotique, mais quand il attaque </span><i><span>How do you stop</span></i><span> seul comme le grand qu'il est, je ne peux pas m'empêcher de replonger.</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><i>Hugo Spanky</i></span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUQIzbm0WVduN5JCjU3V8i_jSLpbR74TMwXr6eJrl49nDYRIo7nfMmzov-U2bAhJNDgSyMqWE9JG-z2UyRUfrZHUfwGldI3o0xy8ybTS6WVntqrtU5tbsnfNLG2GiB1TvQJHKtjwlJlV33fkm91uyaS_xWHbzk9v-Dk42zanTlf2svRetbbjLNP-gujg/s1280/james-brown-R-_2_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="1072" data-original-width="1280" height="335" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUQIzbm0WVduN5JCjU3V8i_jSLpbR74TMwXr6eJrl49nDYRIo7nfMmzov-U2bAhJNDgSyMqWE9JG-z2UyRUfrZHUfwGldI3o0xy8ybTS6WVntqrtU5tbsnfNLG2GiB1TvQJHKtjwlJlV33fkm91uyaS_xWHbzk9v-Dk42zanTlf2svRetbbjLNP-gujg/w400-h335/james-brown-R-_2_.jpg" width="400" /></span></a></div><span style="font-size: large;"><br /></span><span style="font-size: x-large;"><br /></span><p></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-28723737817835275542022-11-15T17:54:00.042+01:002023-05-20T12:09:01.070+02:00JiMi HeNDRiX → PosT iNCaRNaTioN<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXdMheHXLeXQ7P_nvCjFvUj_t1TcrHAPnRieJHVCizdjvf5LbE7kKhbcFVuFCFlXrNKEcKMPtO9U-8AO1ZmMDkrmusiVmaKuGfn1f8nSTbit7NIzLw1TUXjqONhivhTEoRxlNkJbeMDasgorU25_CLXmqvnw4XHPp_Yu1PjuoQKPBAhhTo641hh3EpVw/s1000/jimi-hendrix-maui.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="617" data-original-width="1000" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXdMheHXLeXQ7P_nvCjFvUj_t1TcrHAPnRieJHVCizdjvf5LbE7kKhbcFVuFCFlXrNKEcKMPtO9U-8AO1ZmMDkrmusiVmaKuGfn1f8nSTbit7NIzLw1TUXjqONhivhTEoRxlNkJbeMDasgorU25_CLXmqvnw4XHPp_Yu1PjuoQKPBAhhTo641hh3EpVw/w779-h480/jimi-hendrix-maui.jpg" width="779" /></a></div><p></p><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;"><span>Invariablement chaque nouvel album des </span><span>Red Hot Chili Peppers</span><span> finit par me ramener à</span><span> Jimi Hendrix.</span><span> Sans doute qu'ils en seraient fiers.</span><span> Jimi Hendrix</span>, nom magique s'il en est, survivant aux modes sans qu'aucune explication ne tienne la route. Dites moi ce que des mômes d'aujourd'hui, biberonnés à l'aseptisé, peuvent bien trouver comme satisfaction à l'écoute du magma hendrixien ? On se le demande, et la minute d'après on s'en fout. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: inherit;">On a tous notre petite histoire avec </span><span style="font-family: inherit;">Hendrix</span><span style="font-family: inherit;">, même si je suis bien incapable de me souvenir de comment il est entré dans mon champ d'expérimentation. Toujours est-il que ramener </span><span style="font-family: Lobster;">Electric Ladyland</span><span style="font-family: inherit;"> dans ma turne m'avait semblé la chose à faire. Depuis j'en ai plein d'exemplaires avec des pochettes différentes et je suis bien content. Par contre, je n'ai qu'un seul </span><span style="font-family: Lobster;">Axis:Bold as Love</span><span style="font-family: inherit;">, et </span></span><span style="font-family: inherit;">en mono alors qu'il est farci d'effets stéréo stupéfiants, une cocasserie de plus à laquelle il faudra que je remédie. Le solo de</span><i> <span style="font-family: Courgette;">bold as love</span></i><span style="font-family: inherit;"> en mono, remarquez bien, envoie plus encore que lorsqu'il se liquéfie d'un baffle à l'autre. Mais qui peut raisonnablement se passer du plaisir de l'entendre traverser son crane comme un TGV lysergique ? </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj45w0z0FzXWQRXANaPNM6wXH5_nIu3yfBaTKN_DZbkeFPJDhjmrytZKZ7xpYz_Zu7LoJpOkFQZvlKbnvvyBjyBfmMHV-wHoea4QX8Relm97nTrLpse84Mmz1QeQfADQbb3SbohP9WCSQiqQoUA66YebyFVa-vT6rdze9b8Hf_ocWrYaYBHh2tCa_fr_w/s355/719ir5BENHL._SY355_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="355" data-original-width="355" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj45w0z0FzXWQRXANaPNM6wXH5_nIu3yfBaTKN_DZbkeFPJDhjmrytZKZ7xpYz_Zu7LoJpOkFQZvlKbnvvyBjyBfmMHV-wHoea4QX8Relm97nTrLpse84Mmz1QeQfADQbb3SbohP9WCSQiqQoUA66YebyFVa-vT6rdze9b8Hf_ocWrYaYBHh2tCa_fr_w/w147-h147/719ir5BENHL._SY355_.jpg" width="147" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXaJhaPAunC05I5qY1UGUTxVWicIS-jO7Z1AHStDdhERa_TvCgkrONc4fa4q0oR9GVwV5TB6rzusssGyzvn_2XBYPrxnDbkp-a2dtSyfmo7kVgeaWUfGbq30u_qq0_-Fg4e2kpwCFjmlYEPWKrJJeUMfWMbypM2XYtTNIruwE--_en39m_3lP-OVl_AQ/s750/cover_morning_symphony_ideas.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="750" data-original-width="750" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXaJhaPAunC05I5qY1UGUTxVWicIS-jO7Z1AHStDdhERa_TvCgkrONc4fa4q0oR9GVwV5TB6rzusssGyzvn_2XBYPrxnDbkp-a2dtSyfmo7kVgeaWUfGbq30u_qq0_-Fg4e2kpwCFjmlYEPWKrJJeUMfWMbypM2XYtTNIruwE--_en39m_3lP-OVl_AQ/w148-h148/cover_morning_symphony_ideas.jpg" width="148" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbTe_Z4eQqdo6yxgzKqHo0uzgqEMUsXSlMwwHHGZ83BZbdSkJJUdOD1-MV7CHnv2lss1zxsAXJn5F-1kaS1NmSjPtqXJu1TR9lXfyWa7rQHaNR4kl0afJ7h3H0eMHzN2Z93QuH-YkoDcbQ6C0vQSc0m-kOOca6Jps9uHE0_SBn7A5Qs0bBpFAX5Gn5jg/s1425/folder.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1425" data-original-width="1425" height="152" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbTe_Z4eQqdo6yxgzKqHo0uzgqEMUsXSlMwwHHGZ83BZbdSkJJUdOD1-MV7CHnv2lss1zxsAXJn5F-1kaS1NmSjPtqXJu1TR9lXfyWa7rQHaNR4kl0afJ7h3H0eMHzN2Z93QuH-YkoDcbQ6C0vQSc0m-kOOca6Jps9uHE0_SBn7A5Qs0bBpFAX5Gn5jg/w152-h152/folder.jpg" width="152" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh_PoZZelQcqXGEeUiLytMjSMhiAmKVWn_h7FFOaVZvVJTXlgIKdSQQDbRQmxpW9k8CHKjPoZqBUo1HCM3YwCBZlKl3pjblL60pLWAXkM9nwxkj_TlrdiRnlygHoSJwEf5KA_mpWEIKABJ7ftN3ADlw83cozOWCDfjcDTm5yUCl7HjTS5xijdlsYQKfQ/s1500/HENDRIX_burning-desire.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1500" height="152" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh_PoZZelQcqXGEeUiLytMjSMhiAmKVWn_h7FFOaVZvVJTXlgIKdSQQDbRQmxpW9k8CHKjPoZqBUo1HCM3YwCBZlKl3pjblL60pLWAXkM9nwxkj_TlrdiRnlygHoSJwEf5KA_mpWEIKABJ7ftN3ADlw83cozOWCDfjcDTm5yUCl7HjTS5xijdlsYQKfQ/w152-h152/HENDRIX_burning-desire.jpg" width="152" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjv1nNfO0vWT4fcFZ49WUArl1gWKPaUXbgItoqQGV8z-pvN3PfMhUMLkj_8QX93WuCBh_ziYWrPpIieYbQ__FPlTPci0TZ0DNq04MKyW17Z2LKrBh0BVfj9DUkORIDapICfsNVy4-SJZQ6I8QDhuOzVBOXyv5AVDywxMFWaiQCV-LmjfaDbyqvtdaWOHQ/s280/HENDRIX_hear-my-music-280x280.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="280" data-original-width="280" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjv1nNfO0vWT4fcFZ49WUArl1gWKPaUXbgItoqQGV8z-pvN3PfMhUMLkj_8QX93WuCBh_ziYWrPpIieYbQ__FPlTPci0TZ0DNq04MKyW17Z2LKrBh0BVfj9DUkORIDapICfsNVy4-SJZQ6I8QDhuOzVBOXyv5AVDywxMFWaiQCV-LmjfaDbyqvtdaWOHQ/w151-h148/HENDRIX_hear-my-music-280x280.jpg" width="151" /></a></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: Lobster;">Are You Experienced</span><span style="font-family: inherit;"> est aussi brut que </span><span style="font-family: inherit;">Axis </span><span style="font-family: inherit;">est sophistiqué, il contient bon nombre de morceaux légendaires, plus qu'aucun autre des trois albums que </span><span style="font-family: inherit;">Hendrix </span><span style="font-family: inherit;">a eu le temps de finaliser (le terme est important, on le verra vite). </span><i><span style="font-family: Courgette;">F</span></i><span><i><span style="font-family: Courgette;">oxy lady, manic depression, fire, can you see me, red house, i don't live today, Purple haze, Hey Joe</span><span style="font-family: inherit;"> </span></i></span><span style="font-family: inherit;">constitueront invariablement l'ossature de ses concerts de 1967, année de leur création, à 1970, année létale. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: Lobster;">Are You Experienced</span><span style="font-family: inherit;">, </span><span style="font-family: Lobster;">Axis:Bold As Love</span><span style="font-family: inherit;"> et </span><span style="font-family: Lobster;">Electric Ladyland</span><span style="font-family: inherit;"> sont, pour des raisons différentes, preuves de la richesse du répertoire hendrixien, nécessaires à quiconque attend de la musique qu'elle soit un moyen d'élévation. Un foutu truc pour planer, danser, jouir. Qui d'autre peut se targuer d'avoir gravé un machin aussi indéfinissable que</span><span style="font-family: inherit;"> </span><i style="font-family: inherit;"><span><span>thi</span><span>rd stone from the sun</span></span><span> </span></i><span style="font-family: inherit;">? Qu'est ce que je l'aime celle là, mais ne me demandez pas de décrire à quoi elle ressemble. Un instrumental surf ? </span></span><span style="font-family: inherit;">Un instrumental avec des voix ! Mieux, un instrumental surf qui évoque l'hyper espace !! C'est dire si les étiquettes vont mal au bonhomme. Sauf que lui aussi aimait le Surfer d'argent.</span><span style="font-family: inherit;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span>Sans vouloir faire genre, faut reconnaître que <span>Hendrix </span>titille certaines zones à un degré que les autres n'effleurent même pas. Le sexe est souvent mis en avant à son sujet, à juste titre. Qu'il fasse frétiller sa langue ou qu'il s'offre à genoux aux caresses de son public féminin, <span>Hendrix </span>affiche une implication sexuelle toute autre que celle dégagée par la préciosité des poses de ses homologues. Pas besoin de vantardise, il est implicitement celui dont l'aura éclipse tout le voisinage. Il suffit de regarder les réactions des deux gamines du concert à Berkeley de 1970 pour piger que son attitude éveille autre chose que l'esprit. Ce qui ne veut pas dire que <span>Jimi </span><span>Hendrix </span>n'éveille pas l'esprit. Loin de là. De par tout ce qu'il irradie, de son être comme de sa musique, <span>Hendrix </span><span>transcende la négritude</span><span> </span><span>à laquelle la société le résume</span><span> </span><span>et </span>invoque la flamboyance sans entrave du grand esprit de la nation indienne. <span>Muddy Waters</span>, dont le pseudonyme ouvrait des pistes, l'a lui-même affirmé <i>"le blues doit au moins autant au two step indien qu'à l'Afrique."</i> <span>Jimi Hendrix</span>, d'origine Cherokee, ne l'aura pas contredit. De tous les bluesmen, plus encore que <span>John Lee Hooker</span> et sa pulsation monolithique primaire, il est celui qui s'approprie sans équivoque l'héritage amérindien. <i><span>C</span></i></span><span><i><span>herokee mist</span> </i>n'a jamais trouvé sa forme définitive, ce qui semble être dans l'ordre des choses, planqué sur d'obscurs bootlegs ce morceau en mutation perpétuelle, puisé à la source des traditions, démontre à quel point <span>Jimi Hendrix </span>n'est pas reparti du Jazz, du Blues, du Ragtime ou du Rock'n'Roll. Il est reparti de bien avant, de la pulsion originelle des chants de pluie, des chants de chasse, des chants d'amour. Et forcément, il est arrivé ailleurs, là où aucun autre n'a abouti. <span>Hendrix </span>a tracé tout droit, mais pas vers l'horizon, il a tracé tout droit vers Saturne.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjw9dUfGVgZ7dvoC_NpsqdV96fPEWgoB0lC2BFRHCe30uRi25QtO5vchhRbhg55xKOp_hT7i-NtuZF8QMoyVvEqdc-5X1qQwVJBNCzSmH4UfVUEjqwNtfcZdAKpZX-kzpoFgkZlGG_AvTF8rd5xCRLGLChMQsbGKCF2ldN0tkl6d6Jz0ZSXcUWkliAdtA/s1400/jimi%20hendrix%20olympia%201966%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><img border="0" data-original-height="921" data-original-width="1400" height="470" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjw9dUfGVgZ7dvoC_NpsqdV96fPEWgoB0lC2BFRHCe30uRi25QtO5vchhRbhg55xKOp_hT7i-NtuZF8QMoyVvEqdc-5X1qQwVJBNCzSmH4UfVUEjqwNtfcZdAKpZX-kzpoFgkZlGG_AvTF8rd5xCRLGLChMQsbGKCF2ldN0tkl6d6Jz0ZSXcUWkliAdtA/w714-h470/jimi%20hendrix%20olympia%201966%20(1).jpg" width="714" /></span></a></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span><span style="font-size: large;"><span><span><span style="font-family: inherit;">On avait toutes les chances de se planter en voulant découvrir </span><span style="font-family: Courgette;">Cherokee mist</span></span><span style="font-family: inherit;">, avant qu'elle soit officialisée tardivement sur </span><span style="font-family: Lobster;">Both sides of the sky,</span><span style="font-family: inherit;"> vu que les bootleggers ont cette manie de donner le même titre à différents morceaux, aussi aisément que différents titres à un même enregistrement. La version que j'évoque est quasi imperceptible, presque immatérialisée. Elle flotte comme les particules de vie dans le liquide séminal, se </span></span><span style="font-family: inherit;">mouve entre nos cellules, défie notre stabilité en ajoutant vertige et haut le cœur à notre répertoire sensoriel. </span></span><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span>Au delà de son métissage, </span><span>Jimi Hendrix </span><span>avait un vécu que ses contemporains de la pop music ne pouvaient qu'imaginer, il passa plusieurs années dans une réserve auprès de sa grand-mère, puis écuma durant cinq ans le chitlin' circuit, héritier tout aussi enclavé des juke-joints de la ségrégation. </span><span>Avec sa longue partie de feedback et son rythme tribal soutenu par une seconde guitare qui égraine une lente succession de notes </span></span></span><span style="font-size: large;"><span>répétitives</span><span style="font-family: inherit;">, </span><span style="font-family: Courgette;"><i><span><span>cherokee mist</span></span><span> </span></i></span><span style="font-family: inherit;">exprime en 7 minutes une somme de cultures qui s'élancent d'un même tronc millénaire. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9iEUiMnL3POkI-QAD5noyaXcZ7adgOtWUNpGEuGaePfMVYKCFyrNTsfx5MEmZjc68mvwkEbynf5JMN_kcaAM3fFFqTng0S9IxPp3eXbZP4LpwOI5j9N20FZzjcuJ59q5C5R67-sst3Yeechp5Y9xXsD8ZR2Pl9CJDPuAEC1lOSqyoQ4YQrsrRUx20dg/s720/boots%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="719" height="143" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9iEUiMnL3POkI-QAD5noyaXcZ7adgOtWUNpGEuGaePfMVYKCFyrNTsfx5MEmZjc68mvwkEbynf5JMN_kcaAM3fFFqTng0S9IxPp3eXbZP4LpwOI5j9N20FZzjcuJ59q5C5R67-sst3Yeechp5Y9xXsD8ZR2Pl9CJDPuAEC1lOSqyoQ4YQrsrRUx20dg/w143-h143/boots%20(1).jpg" width="143" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKFUdwN_o8j0_CV-QePWvVUnU2kT3WBFDSXHiFaKSvmGRWDCTvqBah9Vc4RlPx_cJo9ufXy_7zCoM-aM3OFkgfnps0E9kyuEO8dhsIRB6D_OGMO0LeZHuTNCNX11WgJWdQfPnNE9iIODDixnB9wo3mvWBSKckYVzCDsZIQNEV_eYjHQkciw9lcOzdSvA/s595/boots%20(2).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="577" data-original-width="595" height="143" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKFUdwN_o8j0_CV-QePWvVUnU2kT3WBFDSXHiFaKSvmGRWDCTvqBah9Vc4RlPx_cJo9ufXy_7zCoM-aM3OFkgfnps0E9kyuEO8dhsIRB6D_OGMO0LeZHuTNCNX11WgJWdQfPnNE9iIODDixnB9wo3mvWBSKckYVzCDsZIQNEV_eYjHQkciw9lcOzdSvA/w148-h143/boots%20(2).jpg" width="148" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtKPyK5rW6H1GoRFKz2jcDjLsn5r5jo0GFZWmK9GzfvnK0SPweEPOOJ_LOc_pBYdrLD5PFLS6vIIae9geG8Lp2Z7Yfl0czFFFP8BsMuSN6s1wca3zcEC3_nRzAB5pzwb0yMbdaitym4MBgL5EW-27xW_9JQb9P_wHF2Fmv3S2l5NIEQM4SW6LGLYgGxA/s1417/boots%20(3).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1417" data-original-width="1417" height="143" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtKPyK5rW6H1GoRFKz2jcDjLsn5r5jo0GFZWmK9GzfvnK0SPweEPOOJ_LOc_pBYdrLD5PFLS6vIIae9geG8Lp2Z7Yfl0czFFFP8BsMuSN6s1wca3zcEC3_nRzAB5pzwb0yMbdaitym4MBgL5EW-27xW_9JQb9P_wHF2Fmv3S2l5NIEQM4SW6LGLYgGxA/w143-h143/boots%20(3).jpg" width="143" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfuLpTzjpmOniUa9sycogEUtsu0gfFX_FI3F0fzl-ca_MxdQqplPzkI86CPWRDeAWJdJfOjDpPS6ADwh48rY_rn_OnQHwTfWZg8XOI-aMxgPB1JPVHP509QKyOGtr2ITRHolWjfX7CRJrwBrB6zUYDcVwmeVs8E-AIIdEK0E41jRkI5H5pUST-6JlZcQ/s714/boots%20(4).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="704" data-original-width="714" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfuLpTzjpmOniUa9sycogEUtsu0gfFX_FI3F0fzl-ca_MxdQqplPzkI86CPWRDeAWJdJfOjDpPS6ADwh48rY_rn_OnQHwTfWZg8XOI-aMxgPB1JPVHP509QKyOGtr2ITRHolWjfX7CRJrwBrB6zUYDcVwmeVs8E-AIIdEK0E41jRkI5H5pUST-6JlZcQ/w148-h146/boots%20(4).jpg" width="148" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtnQIm85Cq6hjdWaXKkzM0OragsUZGIB2DvfaNEuliysyGoG6BKO89hxrS0FD7yn2h_sO3OIaoGND3AihX0rycVu8Oe5GsDDGOgPnGQLF57d8gbvXXsRhlZLCatwm6tASyawG-mRTEAP4xPuSzvycvhe1zECUJbS5G-0OpNZlhgRlLJSQdBF7ioCNDrw/s740/boots%20(5).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="732" data-original-width="740" height="146" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtnQIm85Cq6hjdWaXKkzM0OragsUZGIB2DvfaNEuliysyGoG6BKO89hxrS0FD7yn2h_sO3OIaoGND3AihX0rycVu8Oe5GsDDGOgPnGQLF57d8gbvXXsRhlZLCatwm6tASyawG-mRTEAP4xPuSzvycvhe1zECUJbS5G-0OpNZlhgRlLJSQdBF7ioCNDrw/w148-h146/boots%20(5).jpg" width="148" /></a></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">On le sait, la part commercialisée de son vivant ne représente qu'une infime partie de l'œuvre hendrixienne. Il passa un temps infini à parcourir les routes du monde, spécifiant chaque étape par un concert dantesque. La chance voulut que beaucoup furent enregistrés -peu importe dans quelles conditions- certains furent filmés, si ça n'avait pas été le cas le rock serait privé de ses plus insolentes images. Quand, enfin, il se trouvait en studio, n'allez pas croire que c'était pour débiter singles et albums à coup de morceaux rondement mis en place. Durant des nuits entières, <span>Jimi Hendrix</span> invitait les groupes de passage à New York à jouer avec lui. Les jam-sessions sont légions, elles couvrent des centaines d'heures de bandes magnétiques. Parmi elles, il pioche un</span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Courgette;"> <i><span>voodoo chile</span></i></span><span style="font-family: inherit;"> enregistré avec </span><span style="font-family: inherit;">Stevie Winwood</span><span style="font-family: inherit;"> et </span><span style="font-family: inherit;">Jack Casady</span><span style="font-family: inherit;">, découpe et réassemble un puzzle dont il est seul à connaître le motif. Le reste trouvera postérité plus tard. Sur des cassettes que l'on se refilait entre initiés, mille fois repiquées, leur son épuisé laissant place à nos délires qu'il débridait. On fantasmait </span><span style="font-family: inherit;">Hendrix</span><span style="font-family: inherit;">, plus qu'on ne l'entendait. </span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSmyQN9ms4SAsfzVllUFFpsTZb1oFo0WBpbCaAA5hSgwyKtg7MLWD2p1rE00lLen-LtGOBPH3jiLncX1e3zX2b02zVtzeMksxXlN4GL9vUGyIttv3YNeF_eOVqq6lY_SB6lsuydsK-plPYUyt3DhZoWy0YLFBRJ6huA1NFS_D0fIWqOyYKKouEwJcwMw/s1280/hendrix-3.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" height="391" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSmyQN9ms4SAsfzVllUFFpsTZb1oFo0WBpbCaAA5hSgwyKtg7MLWD2p1rE00lLen-LtGOBPH3jiLncX1e3zX2b02zVtzeMksxXlN4GL9vUGyIttv3YNeF_eOVqq6lY_SB6lsuydsK-plPYUyt3DhZoWy0YLFBRJ6huA1NFS_D0fIWqOyYKKouEwJcwMw/w695-h391/hendrix-3.jpg" width="695" /></span></a></div><span style="font-family: inherit;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;">Les albums posthumes de<span> Jimi Hendrix</span> sont un cas d'école, longtemps décrié le business post mortem est dorénavant partie intégrante du business tout court. Peut être même, si l'on faisait les comptes, qu'il en est la partie dominante. Pas un Noël sans un coffret <span>Beatles, </span><span>Prince </span><span>ou</span> </span><span style="font-family: inherit;">un live de </span><span style="font-family: inherit;">Jimi Hendrix</span><span style="font-family: inherit;"> (</span><span style="font-family: inherit;">L.A Forum 1969</span><span style="font-family: inherit;"> sera dans les bacs lorsque vous lirez ceci), pas une année sans anniversaire de naissance, de mort, de parution, auxquels s'ajoutent remastérisations, remix, bonus. Le temps donne la même couleur aux gens, celle de l'argent. Qu'en est-il cinquante ans après de la trilogie maudite</span><span style="font-family: Lobster;"> Crash Landing, Midnight Lightning, Nine to the Universe</span><span style="font-family: inherit;"> ? </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;">Le premier, accusé de tous les maux lors de sa sortie en 1975, rafistolages de studio, réenregistrements de la majorité des pistes (seul Hendrix fut conservé, ce qui est plutôt sympa) reste ce qu'il a toujours été. Un foutu bon disque de funk rock poisseux, traversé d'éclairs de génie (</span><span style="font-family: Courgette;">peace in the Mississippi</span><span style="font-family: inherit;">) et conclut par un dub disco au titre douteux, </span><span style="font-family: Courgette;">captain coconut</span><span style="font-family: inherit; font-style: italic;">,</span><span style="font-family: inherit;"> que les DJ's en mal de renouvellement seraient bien avisés de tester sur leurs playlists. Effet surprise garantie. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: Lobster;">Midnight Lightning</span> </span><span style="font-family: inherit;">qui lui succède quelques mois plus tard recentre les débats autour de la pulpe heavy blues qui fit la renommée du guitariste. Tout autant retouché, mais beaucoup plus organique, il n'en est pas moins anecdotique à l'exception d'une démentielle version studio de </span><span><span style="font-family: Courgette;">machine gun</span><span style="font-family: inherit;">. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: Lobster;">Nine to the Universe</span> </span><span style="font-family: inherit;">de 1980 est d'une toute autre envergure. Si vous êtes allergique aux effusions instrumentales, fuyez. Point de retouche ici, mais une succession de jams furieuses dominée par celle qui donne son nom à l'album et celle avec </span><span style="font-family: inherit;">Larry Young</span><span style="font-family: inherit;"> que je vous conseille de dégoter sur bootleg en version non éditée, réduite ici de 20 à 8mns elle s'écoute amputée d'une large partie des réponses que le clavier fait au guitariste, sans toutefois perdre l'intensité de l'instant. </span><span style="font-family: Lobster;">Nine to the Universe</span><span style="font-family: inherit;"> est le disque pour musiciens par excellence, à réserver aux cramés que l'absence de structure ne rebute pas, aux aficionados du free. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;">A choisir je trouve ces albums là plus honnêtes que les récentes révisions annuelles aux titres labyrinthes qui tentent de créer d'hypothétiques albums tel que les aurait soi-disant voulu un artiste mort depuis 50 ans en se basant sur des indications griffonnées de ci de là et des concepts issus de brainstormings fumeux. Dans les faits, on a droit à d'impérieux liftings aux masterings compressés comme des puceaux dans leurs jeans.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2IM8SAwQ-XWWjNkERnWV19NG_qe8jogMSLDd3n4kR3RjNVoNh4UhNIbyv3orLVzPgNcQ-XWx5w9wi78Dccbbb3hD6LqpWMry7xTyJb9_4sj4c8ocWy9SJBh7kQjNQWsphzJ4CP0FU19ZQplSW_usff39KYYq9fWgADKZFWzQiJSgmkglBT47q7YFaxw/s1280/R-_1_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="952" data-original-width="1280" height="476" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2IM8SAwQ-XWWjNkERnWV19NG_qe8jogMSLDd3n4kR3RjNVoNh4UhNIbyv3orLVzPgNcQ-XWx5w9wi78Dccbbb3hD6LqpWMry7xTyJb9_4sj4c8ocWy9SJBh7kQjNQWsphzJ4CP0FU19ZQplSW_usff39KYYq9fWgADKZFWzQiJSgmkglBT47q7YFaxw/w640-h476/R-_1_.jpg" width="640" /></span></a></div><span style="font-family: inherit;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;">Le nec-plus-ultra de la production post-mortem est en fait paru dès 1971 avec </span><span style="font-family: Lobster;">Cry Of Love</span><span style="font-family: inherit;"> qui regroupe les morceaux finalisés que </span><span style="font-family: inherit;">Jimi Hendrix</span><span style="font-family: inherit;"> avait enregistré pour donner suite à </span><span style="font-family: Lobster;">Electric Ladyland</span><span style="font-family: inherit;">. </span><span style="font-family: inherit;">L</span><span style="font-family: inherit;">e projet étant un double album </span><span style="font-family: Lobster;">Rainbow Bridge</span><span style="font-family: inherit;"> </span><span style="font-family: inherit;">se chargea du reliquat six mois plus tard avec une cohérence tout juste amoindrie. Ce sont les seuls albums dignes de s'inscrire dans l'œuvre originelle. Ce qui n'est pas une raison pour s'en contenter. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Lobster;">War Heroes</span><span style="font-family: inherit;"> et</span><span style="font-family: Lobster;"><span> </span><span>Loose Ends</span><span> </span></span><span style="font-family: inherit;">composés de chutes, de jams, d'inédits et de face B de singles sont sources d'inavouables plaisirs. Il faut entendre, sur le bordélique </span><span style="font-family: Lobster;">Loose Ends</span><span><span style="font-family: inherit;">, la version de</span><i><span style="font-family: Courgette;"> </span></i></span><i><span style="font-family: Courgette;">blue suede shoes</span></i><span style="font-family: inherit;"> précédée par les indications que donne </span><span style="font-family: inherit;">Hendrix </span><span style="font-family: inherit;">à </span><span style="font-family: inherit;">Buddy Miles</span><span style="font-family: inherit;"> avant de délirer sur un </span><span style="font-family: Courgette;">heartbreak hotel</span><i style="font-family: inherit;"> </i><span><span style="font-family: inherit;">réservé aux fétichistes. Aussi décousu qu'incandescent ce disque, entamé par un </span><span style="font-family: Courgette;">comin' down hard on me baby</span><i style="font-family: inherit;"> </i><span style="font-family: inherit;">groovy à souhait,</span><i style="font-family: inherit;"> </i><span style="font-family: inherit;">est un condensé de tout ce qu'il ne faut pas faire pour aboutir à un résultat professionnel, certes, mais quel pied de s'envoyer ça dans les tympans. </span><span style="font-family: Lobster;">War Heroes</span><span style="font-family: inherit;"> </span><span style="font-family: inherit;">est techniquement mieux ficelé, mais tellement moins rigolo qu'en dépit de l'opinion généralement répandue, je lui préfère les fonds de tiroirs de </span><span style="font-family: Lobster;">Loose Ends</span><span style="font-family: inherit;">.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEs8MrV7dG98q67YT3aZ6mrikjL1teEZssyNxpXPzGgIUZXRUx4uuwd-nCMRKbOYMsnkO59sNfLXoEbJQs76-RWpPHsOxFNQLoT28Zl3vWk-3apI9m9Ppv1IGRkB6IcbWx-CRv89uNi3mBI3MJ6iAC1oHg_bQgU_ej-4uJO1rRkngwda4KoMNSSzQFAg/s709/boots%20(7).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="709" data-original-width="709" height="144" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEs8MrV7dG98q67YT3aZ6mrikjL1teEZssyNxpXPzGgIUZXRUx4uuwd-nCMRKbOYMsnkO59sNfLXoEbJQs76-RWpPHsOxFNQLoT28Zl3vWk-3apI9m9Ppv1IGRkB6IcbWx-CRv89uNi3mBI3MJ6iAC1oHg_bQgU_ej-4uJO1rRkngwda4KoMNSSzQFAg/w144-h144/boots%20(7).jpg" width="144" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrCws2uRofS_bbkK3jiWpZZZZqEoKq14pQYOy9k30u4asWohC7pHha9rsUQZC4FKFdTXz35KJuSQMLu9psqQU3LgpJ_Lngz_i5MJ9-KjH1gaROpyBmrOm-ZGJaL4myyoPVUde-T_gkaZXCPNGr6qUO8ToBcGtpVOw2wBqxnPoiLu_zRRjma7eWfzIEBA/s474/boots%20(6).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="142" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrCws2uRofS_bbkK3jiWpZZZZqEoKq14pQYOy9k30u4asWohC7pHha9rsUQZC4FKFdTXz35KJuSQMLu9psqQU3LgpJ_Lngz_i5MJ9-KjH1gaROpyBmrOm-ZGJaL4myyoPVUde-T_gkaZXCPNGr6qUO8ToBcGtpVOw2wBqxnPoiLu_zRRjma7eWfzIEBA/w142-h142/boots%20(6).jpg" width="142" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq8Iy_OIOmDQfI544M8Cg3GS50VzbWBBaeoAK6a7ND2Vr1mgTHP1cnsgLPwqp5-358WH3H849cYATcnV-63boMcxR_kkGbxugs4LoLNQJBNZN7j667sVgGClOVWoY2cLfrWIn9b1l-vW0i0_-rx9Uecs2G8PYrNcxKjnWcsTKo7Qn5H2RFSW9TNXnG7w/s600/boots%20(9).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="596" height="144" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq8Iy_OIOmDQfI544M8Cg3GS50VzbWBBaeoAK6a7ND2Vr1mgTHP1cnsgLPwqp5-358WH3H849cYATcnV-63boMcxR_kkGbxugs4LoLNQJBNZN7j667sVgGClOVWoY2cLfrWIn9b1l-vW0i0_-rx9Uecs2G8PYrNcxKjnWcsTKo7Qn5H2RFSW9TNXnG7w/w143-h144/boots%20(9).jpg" width="143" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6LHAyP-lOVD4RQHA5ywo-P0hC162COcUqYHVS2ItMrHW9rMMAwvtv4XOtyCGrjiGsb40xxyXnIg7-KhSyw3BV666Z96zLUCaiBrv0eCgBgV9cWHfDTnIgbGIrZEt06VODveYhgmSwGqs3mBAEPafGTV41ynt5pYha210CUFWFPi_n8gCKgk8WnQ-LAA/s703/boots%20(10).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="703" data-original-width="703" height="141" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6LHAyP-lOVD4RQHA5ywo-P0hC162COcUqYHVS2ItMrHW9rMMAwvtv4XOtyCGrjiGsb40xxyXnIg7-KhSyw3BV666Z96zLUCaiBrv0eCgBgV9cWHfDTnIgbGIrZEt06VODveYhgmSwGqs3mBAEPafGTV41ynt5pYha210CUFWFPi_n8gCKgk8WnQ-LAA/w141-h141/boots%20(10).jpg" width="141" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjS-l-A2To6VfpnRkOU6L4jjoIbk_Dr9yeTsEFAlivOZIUIZwrJwgkFZvfbQbI2bCfQtFR62mkB-HKre-PsJZnT7OBKWQdBJ8fKA8-88bYWTJNFjB6C3w9ICDltHsnPCqhnnG74kaGM7mvWg-mHbvRW8uLhsfsCKnqfBFovQpLW-o5S9m2U-qt8Z_aAPQ/s596/boots%20(8).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="596" data-original-width="592" height="140" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjS-l-A2To6VfpnRkOU6L4jjoIbk_Dr9yeTsEFAlivOZIUIZwrJwgkFZvfbQbI2bCfQtFR62mkB-HKre-PsJZnT7OBKWQdBJ8fKA8-88bYWTJNFjB6C3w9ICDltHsnPCqhnnG74kaGM7mvWg-mHbvRW8uLhsfsCKnqfBFovQpLW-o5S9m2U-qt8Z_aAPQ/w139-h140/boots%20(8).jpg" width="139" /></a></span></span></div><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBmEycibIMFckcxNBJsSb1Ma9QRw0L5Ftnw0THEjYahqTVYIQH18rRXujsEaL68fDWlGZr4K9150z4XeCpUuj2GvXVPhTVJr4_UpH5M53N6Wya4GuMiSGhnzUIqvTLJd-cU4q_hrq3kS04jv2N6ezFfuBk2OfYctQ-WSdGPRvT8RFzWzeQvfdUC3F23w/s640/of%20(3).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="640" height="220" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBmEycibIMFckcxNBJsSb1Ma9QRw0L5Ftnw0THEjYahqTVYIQH18rRXujsEaL68fDWlGZr4K9150z4XeCpUuj2GvXVPhTVJr4_UpH5M53N6Wya4GuMiSGhnzUIqvTLJd-cU4q_hrq3kS04jv2N6ezFfuBk2OfYctQ-WSdGPRvT8RFzWzeQvfdUC3F23w/w220-h220/of%20(3).png" width="220" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWOr_66bRk93YAV5jztyVhfL_lswGCi6GRzUL0FDmlFY1BN8WbaUkq5jaJgTy-RY4z6c7XHoocBcBidzjZtO4XCQugBKOUF5587iwcznbmxFgpWhnvxd9Gn6wmwCEYeRU5FD5pa4L3PNq8HvockA3iuxnWCMx_2JSHI43ERx2eFUOmR01ASrHAKuuoSw/s696/boots.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="669" data-original-width="696" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWOr_66bRk93YAV5jztyVhfL_lswGCi6GRzUL0FDmlFY1BN8WbaUkq5jaJgTy-RY4z6c7XHoocBcBidzjZtO4XCQugBKOUF5587iwcznbmxFgpWhnvxd9Gn6wmwCEYeRU5FD5pa4L3PNq8HvockA3iuxnWCMx_2JSHI43ERx2eFUOmR01ASrHAKuuoSw/w233-h223/boots.jpg" width="233" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFTaU9Y9MOolS3mWb6-lKm2dvzMtfoqHode-OXhcUX9Yrpd0gXWLKSuu9OkyzxqBRkYUpGmb3f99POaLTPyJ0J_wNxOi6RwXYyrLmI8BVPcLlAVQAkJ273abNFc1BzNY76rTIGntzl7lHnaQ-Q4fCphqA84imuV49YEtXasVjI70ci9cpOwPgX7O2mdA/s1280/of%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1274" data-original-width="1280" height="220" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFTaU9Y9MOolS3mWb6-lKm2dvzMtfoqHode-OXhcUX9Yrpd0gXWLKSuu9OkyzxqBRkYUpGmb3f99POaLTPyJ0J_wNxOi6RwXYyrLmI8BVPcLlAVQAkJ273abNFc1BzNY76rTIGntzl7lHnaQ-Q4fCphqA84imuV49YEtXasVjI70ci9cpOwPgX7O2mdA/w220-h220/of%20(1).jpg" width="220" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd3wnG29Jq-WsYTCwOvywEVNbkggxH-P7T3fu3W4fwSE4YEOPqWCVaCU8RwOOL2prlRoF6PxNqkaJlSYdrT2UR8jyRY2oo2F3Irm0-j5lFn74h7eswfBltK3hbJw6mox8C0cQ313AD3pynYTIbGmxS_LJ6nKP7x75fPpQ4w0wPmzf9N8YZdnyNnj-wiA/s474/of%20(2).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd3wnG29Jq-WsYTCwOvywEVNbkggxH-P7T3fu3W4fwSE4YEOPqWCVaCU8RwOOL2prlRoF6PxNqkaJlSYdrT2UR8jyRY2oo2F3Irm0-j5lFn74h7eswfBltK3hbJw6mox8C0cQ313AD3pynYTIbGmxS_LJ6nKP7x75fPpQ4w0wPmzf9N8YZdnyNnj-wiA/w147-h147/of%20(2).jpg" width="147" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwhBC2MABxzrVplKae_W3SxRdBjck-Yc7RqluTTs068-XVyhb9suix0Z7EdrCg4IXa3e0nX3MM9yMFms8bcXV-aq1i8HHk-WHUVFKYIWC1Ggu1Dll3hfsS0rL0BnM-rk8TzhLWBHusLu5NQjgK5lbJaNxEaTvfIP-7qGF7lr41OegxMRq94H9mhiSfYA/s640/of%20(1).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="640" height="145" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwhBC2MABxzrVplKae_W3SxRdBjck-Yc7RqluTTs068-XVyhb9suix0Z7EdrCg4IXa3e0nX3MM9yMFms8bcXV-aq1i8HHk-WHUVFKYIWC1Ggu1Dll3hfsS0rL0BnM-rk8TzhLWBHusLu5NQjgK5lbJaNxEaTvfIP-7qGF7lr41OegxMRq94H9mhiSfYA/w145-h145/of%20(1).png" width="145" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglXWhmY4pRZ3Tux-uyVw7HscLnVCzNY5pwiQZxQ8-miA1otYlXH1rBmv9bbROuYaeVwE7M4tf0l3M7zsmdLRaEoIzsLcxG1KMInVg2k3OUboidjdiIUymwiswlsZQQBA8wZrGdZN19PnS3j2HAE8tgWdwWnSfQrxxSlKSXFvA6kBaiAyl18Nbwl6ywxw/s640/of%20(2).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="640" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglXWhmY4pRZ3Tux-uyVw7HscLnVCzNY5pwiQZxQ8-miA1otYlXH1rBmv9bbROuYaeVwE7M4tf0l3M7zsmdLRaEoIzsLcxG1KMInVg2k3OUboidjdiIUymwiswlsZQQBA8wZrGdZN19PnS3j2HAE8tgWdwWnSfQrxxSlKSXFvA6kBaiAyl18Nbwl6ywxw/w148-h148/of%20(2).png" width="148" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhG0Q9ZAcusRnPUeGkMyGrgjOHV3pI8Zz5Zz9bu5wSnFoz5JDAPBm0BUGKHdyoi70cYHkdA4NlrmAWcILu9OKcOnepL5Z5ZDZb0h92eexLrN1z5FGzkJ5YD6gxQy_A7TBNNsmclJRUdMrsZig2mPeLOHmS4SM2T7EwMUHHGqSyKilBCQU9ww-YTVbgnuw/s640/of%20(4).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="640" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhG0Q9ZAcusRnPUeGkMyGrgjOHV3pI8Zz5Zz9bu5wSnFoz5JDAPBm0BUGKHdyoi70cYHkdA4NlrmAWcILu9OKcOnepL5Z5ZDZb0h92eexLrN1z5FGzkJ5YD6gxQy_A7TBNNsmclJRUdMrsZig2mPeLOHmS4SM2T7EwMUHHGqSyKilBCQU9ww-YTVbgnuw/w148-h148/of%20(4).png" width="148" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwNHoi4omZc4-LREMH58L6aGCgS2OMN0ynhEO0yqUMcdghVUh1jzCumkGtURAbaBeZ7Efdbcxi37iq9WwfpidbZK7iNPoANNZ9-UMvTfwQX2_yrVd1GIVson-k497koOYAtmet6fJsdrJWO2N_rWtro_Y4lgTguqiQ3_ONin_7ilHJWainAUrFWTrqXA/s600/of%20(3).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="596" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwNHoi4omZc4-LREMH58L6aGCgS2OMN0ynhEO0yqUMcdghVUh1jzCumkGtURAbaBeZ7Efdbcxi37iq9WwfpidbZK7iNPoANNZ9-UMvTfwQX2_yrVd1GIVson-k497koOYAtmet6fJsdrJWO2N_rWtro_Y4lgTguqiQ3_ONin_7ilHJWainAUrFWTrqXA/w146-h147/of%20(3).jpg" width="146" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div></span></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;">De toute façon, je suis bon client en matière de live crapuleux et fonds de tiroirs, tant qu'on ne les fait pas passer pour autre chose que ce qu'ils sont et qu'aucun producteur ne cherche à les gonfler artificiellement. D'où mon amour pour les bootlegs. Où pourrait-on, ailleurs que sur un pirate, trouver une vingtaine de prises de </span><span style="font-family: Courgette;">voodoo child</span><span style="font-family: inherit;"> alignées comme à la parade ? Toutes plus dingues les unes que les autres. Dénicher d'apocalyptiques concerts donnés aux quatre coins du globe sans que protools ne vienne en gommer les dérives ? Laissées brutes dans leur jus on dégote</span><span style="font-family: inherit;"> d'interminables jams qui passent de l'accordage approximatif à de ravageuses envolées intergalactiques. Avec </span><span style="font-family: inherit;">Traffic </span><span style="font-family: inherit;">(</span><span style="font-family: Lobster;"><span>A</span><span> session</span></span><span style="font-family: inherit;">) ou dieu seul sait qui (</span><span style="font-family: Lobster;"><span>F</span><span>reak out jam</span></span><span style="font-family: inherit;">) il existe une bonne cinquantaine de bootlegs indispensables rien que pour les enregistrements studio. Tellement indispensables que certains ont été officialisés sur Dagger records, subdivision créée par les héritiers du gaucher, qui ratissent plus large encore que notre Laeticia nationale, sans retrouver l'emphase caractéristique des bootleggers qui ne reculent devant aucune considération pour garnir jusqu'à la glotte tous les supports à leur portée. A eux seuls ils justifient l'ère numérique, tout en galvaudant ses critères d'excellence en balançant sur fichiers flac des machins cradingues au possible. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;">On trouve sans trop se fouler la rate un live à Rome qui n'a d'autre mérite que les cris hystériques par lesquels les bella ragazza du cru ponctuent chaque soupir de </span><span style="font-family: Courgette;">foxy lady</span><span style="font-family: inherit;">. Je vous jure, il faut avoir entendu ça pour piger tout ce que le rock a perdu lorsqu'il n'a plus su capter que l'intérêt des garçons. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhro3AEkKDGg3uC1Rwult1U-VR7m0JpONns5vo7dFe05Xvf2Q_zLS3ZI5u2V5Ui8DQXyHjv2nshu2bZS4oIJDXfT8iY9eP7ngS6fUrodUbHmJ8X6qJrEcaIs-GHQuuSfL0kb8EwnHP6ndx6OPPNLEU98ZCvRk5XiZCsL-GPG4LLucsFLXpbk1-tRHWKPg/s2592/jimi%20hendrix%20berkeley%2070.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="1760" data-original-width="2592" height="434" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhro3AEkKDGg3uC1Rwult1U-VR7m0JpONns5vo7dFe05Xvf2Q_zLS3ZI5u2V5Ui8DQXyHjv2nshu2bZS4oIJDXfT8iY9eP7ngS6fUrodUbHmJ8X6qJrEcaIs-GHQuuSfL0kb8EwnHP6ndx6OPPNLEU98ZCvRk5XiZCsL-GPG4LLucsFLXpbk1-tRHWKPg/w640-h434/jimi%20hendrix%20berkeley%2070.jpg" width="640" /></span></a></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;"></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span>Il faut aussi impérativement, je ne plaisante pas avec ça, entendre les démos enregistrées dans son salon par un </span><span>Jimi Hendrix</span><span> seulement accompagné de sa guitare électrique (et occasionnellement de la sonnerie du téléphone). </span></span></p><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span>Les bootlegs sont une histoire dans l'histoire qui dépasse en émotions furieuses tout ce que le business et le talent ont filtré pour atteindre l'élégante finalité qui se commercialise domestiquée sous apparats offset chromatiques. </span><span>Hendrix </span><span>est mort sans avoir résolu l'équation qui torturait sa créativité les derniers mois de son existence, comment aller plus loin, se dédouaner du cadre des styles ? Et si aucun bootleg n'apporte de certitude sur ce à quoi la suite aurait ressemblé, tous tracent le cheminement d'une expression qu'aucune laisse ne vient étrangler. Régalez vous tant que c'est disponible gratuitement. A la vitesse où l'internet se voit réduit à un supermarché open all night, il se pourrait bien que l'on en vive les derniers instants de partage. Ce qui me console de la perte des géants qui, comme </span><span>Hendrix, </span><span>sont morts en s'imaginant à l'aube d'un monde meilleur.</span></span></p><p style="text-align: center;"><span><span style="font-family: Lobster Two; font-size: large;"><i>Hugo Spanky</i></span></span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com25tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-10386943229571731342022-10-23T01:33:00.006+02:002023-04-27T15:57:53.194+02:00eNTRée, DesSeRT et CochoN d'iNDe<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKCKqwLPrh7lJROZd6wzoPQD7OU4izESdIE6I-40xGGu_ujbgXePYlOfzPeYghUQhTDqHgVEeLN-6wjlgMEVd91IxI9dxURrIDFTptOmBn4G1YQq5znUDZXFyJg0vC4TJ9WyrW3LbbwMP0PteQtE8OaRUHNSJk45ne_tNkyYkKSIObtyMHTr_pjAApMA/s1050/R-_1_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="700" data-original-width="1050" height="518" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKCKqwLPrh7lJROZd6wzoPQD7OU4izESdIE6I-40xGGu_ujbgXePYlOfzPeYghUQhTDqHgVEeLN-6wjlgMEVd91IxI9dxURrIDFTptOmBn4G1YQq5znUDZXFyJg0vC4TJ9WyrW3LbbwMP0PteQtE8OaRUHNSJk45ne_tNkyYkKSIObtyMHTr_pjAApMA/w778-h518/R-_1_.jpg" width="778" /></a></div><span style="font-size: large;"><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Je ne vais pas être précurseur, la série date de 2016, mais faut absolument que je vous signale l'existence de <span><a href="https://www.tirexo.blue/?search=fleabag&p=series" target="_blank">Fleabag</a></span>. C'est un bijou. Le pitch est tout con, une nana célibataire, la trentaine, qui parle à la caméra en toutes occasions. Franchement, ça démarre comme un truc que j'allais pas aimer du tout. En plus c'est une série anglaise. Je sais même pas pourquoi j'ai téléchargé le premier épisode, par contre je sais pourquoi j'ai téléchargé les suivants. <span>Fleabag </span>déjoue tout les pronostiques. Le casting, impeccable, condition sine qua non, la soeur de <span>Fleabag </span>(c'est le surnom de l'héroïne), le mari de la soeur, la copine morte qui torpille la façade, embarque l'histoire ailleurs, à un autre niveau, fait ressembler les sourires à des grimaces, le père, la belle mère, le curé, les amants à moitié nazes, c'est dément, ils sont tous incroyablement définis, ciselés et interprétés avec talent et des physiques je vous dis que ça.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Il y a deux saisons de 6 épisodes de 25 minutes et pas un de plus, c'est frustrant tellement on s'attache. Il se passe un nombre incalculable de situations en si peu de temps, y a matière à réflêchir aussi. Le sens de la vie, sans prise de tête, on est sur le ton du stand up, ça se construit sur des détails et ça dérape sur des actes désinvoltes aux conséquences qu'on voit pas venir. La perception que l'on a des choses tord leur vérité. Comme dans un film de <span>Robert Altman</span>, quand les images racontent une histoire, tandis que les dialogues en content une autre. Dans la joie et la bonne humeur, ça se déchire tout doucement jusqu'à l'os. </span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNg9_exFvuamoxeMq5Fj6h-OjLiAD8G1Bx3zR4Hw0nuV-bKuW7DDZzWFu6ruWLh3x-EeL-s0I4q_ppN4_XaHXPsiVAY89SCIVGClGQaDEPEOnGOVY60gdEndQsoDVEnxwvhFfY_YFZyrnUTisWtTHJ32CBUMVdUKLphRN8wlS1bK6W1OIOtqEjWLUpOA/s1024/R-_2_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="683" data-original-width="1024" height="283" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNg9_exFvuamoxeMq5Fj6h-OjLiAD8G1Bx3zR4Hw0nuV-bKuW7DDZzWFu6ruWLh3x-EeL-s0I4q_ppN4_XaHXPsiVAY89SCIVGClGQaDEPEOnGOVY60gdEndQsoDVEnxwvhFfY_YFZyrnUTisWtTHJ32CBUMVdUKLphRN8wlS1bK6W1OIOtqEjWLUpOA/w426-h283/R-_2_.jpg" width="426" /></span></a></div><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">L'actrice qui interprète la soeur est impayable, son mari, sosie d'<span>Allen Ginsberg</span>, m'a fait hésiter entre le gros con à baffer et le pauvre type pas totalement irrécupérable. Vous déciderez par vous même. La nana qui joue <span>Fleabag </span>(<span>Phoebe Waller-Bridge</span>) m'a scotché, elle fait tout passer d'un haussement de sourcils, d'abord simple conne qui pense avec son cul, ensuite un peu pareil sauf que notre regard change. C'est la force de la série, elle nous implique. Je ne peux pas en dire plus sans en dire trop, faites vous votre idée. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7AsX8hI8LKXy-9kOXVrwWolRk6PE6aWEtCiMNCFq-w7zFIrjwjzTvdI15cuSYr9zpFRtvcIGk6UfSSAOKG2FgnWJJgnmTeBmuoTADHZW8OfwhlLj-YiP2tNKJeA8yAiBgqUMKr6yU-7YLR4BzDZkwNGbdigu2dLok8c6JZ9M7mw2dexMqPiJRgqLkgA/s1747/R%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="1080" data-original-width="1747" height="396" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7AsX8hI8LKXy-9kOXVrwWolRk6PE6aWEtCiMNCFq-w7zFIrjwjzTvdI15cuSYr9zpFRtvcIGk6UfSSAOKG2FgnWJJgnmTeBmuoTADHZW8OfwhlLj-YiP2tNKJeA8yAiBgqUMKr6yU-7YLR4BzDZkwNGbdigu2dLok8c6JZ9M7mw2dexMqPiJRgqLkgA/w640-h396/R%20(1).jpg" width="640" /></span></a></div><div><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6zDXdzejuut-nYp64yS_55nZRWPxvevZEQehtQ17HKrlmsXBLlpmXbk_6MAJpTxIfddfcG8xrKK14XAtoD5tcZn25usZQ5UPts8HR63a-bcKo7jJwgglKj-46uytuRK0KrkXPNa8lJN0aCM2xzsLSY-0B1P8nmhF_v6QhgNAnl38ivzOZFGj_QyBRIQ/s500/s-l500.jpg" style="clear: right; float: right; font-size: medium; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="168" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6zDXdzejuut-nYp64yS_55nZRWPxvevZEQehtQ17HKrlmsXBLlpmXbk_6MAJpTxIfddfcG8xrKK14XAtoD5tcZn25usZQ5UPts8HR63a-bcKo7jJwgglKj-46uytuRK0KrkXPNa8lJN0aCM2xzsLSY-0B1P8nmhF_v6QhgNAnl38ivzOZFGj_QyBRIQ/w168-h168/s-l500.jpg" width="168" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX3oevdYqcugkJqvX3w3yf3j6Z37lNo_wzfwDVC_J3ntqjnDA9tqiqv9dEkc3o4XZv4CAyJJnfv75DvBH97B36mFXl_rBxd5Hw_EKXb85n2pc1htmS2iY3ChNdcFMnwg8lLyQQP2gVDxGi0LcSRJ5TTSy5nbR_Igpd3kX_ntFH5X5FEu5LwQ-0jUTo0A/s474/OIF.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="171" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX3oevdYqcugkJqvX3w3yf3j6Z37lNo_wzfwDVC_J3ntqjnDA9tqiqv9dEkc3o4XZv4CAyJJnfv75DvBH97B36mFXl_rBxd5Hw_EKXb85n2pc1htmS2iY3ChNdcFMnwg8lLyQQP2gVDxGi0LcSRJ5TTSy5nbR_Igpd3kX_ntFH5X5FEu5LwQ-0jUTo0A/w171-h171/OIF.jpg" width="171" /></span></a><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: large;"><span>Deux doubles albums en six mois après 16 années de silence, on est habitué à tout, pas tellement à ça. Si les <span>Red Hot Chili Peppers</span> avec leur 40 ans au compteur peuvent apparaître comme des dinosaures, ils n'en sont pas moins les plus frais d'entre tous et assurément les seuls dont la créativité réserve encore quelques beaux soubresauts. Du moins tant que <span>John Frusciante</span> traine dans les parrages.<span> Return of the dream canteen</span> en est un de balèze, de soubresaut. La collection automne/hiver propose une luxuriance de nouveaux tons, on ne sait où donner de la feuille. D'abord un traitement du son époustouflant</span><span>, le groupe ose l'électronique, sans doute sous l'influence de son guitariste dont les récents travaux en solo étaient orientés en ce sens. Que dire d'une merveille comme <span><i>my cigarette</i></span> sur laquelle un clavier sert de tapis rouge à un solo de saxophone si délicat que j'aurais juré qu'il s'agissait d'une clarinette si je n'avais pas les crédits sous le pif. Les interprétations ne révolutionnent pas ce qu'on sait d'eux, pourtant il y a une fraicheur dans les sonorités, une envie de ne pas se répéter, de mettre des touches de couleurs nouvelles sur le tableau. Il y a ce morceau qui me hante, <i><span>handful</span></i>, le genre qu'ils font en dormant depuis <span>Stadium arcadium</span>, pourtant l'habillage change, un cuivre discret amène un parfum mariachi. C</span>eux qui ont été frustrés par la discrétion de <span>John </span><span>Frusciante </span>sur <span>Unlimited love</span> vont en avoir la bave aux lèvres, il illumine l'album de déchirures souveraines. Pas tant de longues escapades solitaires que de courbes et de délices aromatisés de mille épices. <span><i>Handful </i></span>en est un cas typique. <i><span>Eddie</span></i>, leur hommage au fil duquel <span>Anthony Kiedis </span>se met dans la peau d'<span>Eddie Van Halen</span> en est un autre dont le final à chaque écoute </span><span style="font-size: large;">me file ma dose de frissons. </span></span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrs9wMB0cDY6vOHZr8T_KtrZzeU14f1826c1wtbTxK_FuxDtQiGUAWHpud10wTpDYGq7KgjYvpqvRWyJ6EqPK3-7GsOMUN-HMuEQwTwII2c4RtucVW6a0UliSh2hpyOuKwanqRXXbfnoBoqE8ynmNhYoASKzSmacGhy_XejHlR2fXaFxsl2CmLZa4KxQ/s1200/red-hot-chili-peppers-john-frusciante-compares-genesis-to-the-beatles-praises-kurt-cobain-and-eddie-van-halen.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="675" data-original-width="1200" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrs9wMB0cDY6vOHZr8T_KtrZzeU14f1826c1wtbTxK_FuxDtQiGUAWHpud10wTpDYGq7KgjYvpqvRWyJ6EqPK3-7GsOMUN-HMuEQwTwII2c4RtucVW6a0UliSh2hpyOuKwanqRXXbfnoBoqE8ynmNhYoASKzSmacGhy_XejHlR2fXaFxsl2CmLZa4KxQ/w640-h360/red-hot-chili-peppers-john-frusciante-compares-genesis-to-the-beatles-praises-kurt-cobain-and-eddie-van-halen.jpg" width="640" /></span></a></div><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><p style="text-align: justify;"><span>Une composition comme <span><i>in the snow</i></span> sidère par tout ce qu'elle véhicule, dire pour autant que les <span>Red Hot</span> ont pris des risques serait gratuit (qu'est ce qu'ils pourraient bien risquer, ils sont seuls à cette altitude) n'empêche qu'ils osent la nudité clavier/voix (<i><span>lalalalala</span></i>), maitrisent le single bontempi </span>addictif (<i><span>the drummer</span></i>), sauvent du syndrome remplissage <i><span>shoot me a smile</span></i> d'un break astucieux et cisèlent des mécaniques que les arrangements s'amusent à dérégler. Je vais redire ce que vous savez déjà, <span>John Frusciante</span> est un orfèvre, sans aucun doute l'ultime personnage d'un roman peuplé de héros disparus, <i><span>peace and love</span></i>, <i><span>carry me home</span></i>, sans en faire des caisses, il maintient son groupe dans la course, lui confère sa légitimité, éloigne le spectre de la sclérose musicale qui plombe d'ici à l'horizon les vastes plaines de la pop music. Quoi d'autre ? <span>Rick Rubin</span> fait sonner les overdubs aussi live que la rythmique, les entrelacs de guitares, les bruitages, cuivres et claviers sont intégrés avec minutie. Le savoir-faire donne une impression d'extrème dépouillement là où une écoute attentive décèle d'insoupçonnées fioritures. Ainsi va ce groupe en vol plané. Agitateurs punkyfunky mal dégrossis devenus héritiers des enfants fleurs par la magie d'une Californie au spleen assumé, aux malédictions conjurées. Ils sont là, encore, et nous aussi. Fidèles à une rencontre sans rendez-vous, avec une histoire qui pourrait bien s'achever avec eux.</p></span><p></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Lobster Two; font-size: large;">Hugo Spanky</span></p><br />RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-29186337110655954402022-10-10T22:30:00.016+02:002023-04-27T15:57:34.457+02:00SuBWaY To heaVeN : LoU ReeD<p><span style="font-size: large;"><br /></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiZSKUfOKFk7xD_xN_9UIDVENwSmlNfRPL2VTNU1n5apSe5tzX2Hlq78rJfpBVr5zI5iZJj10V_OoOyZ3gHTP5jrpdN4597M0KlrvFeccuYfAc3C__fOoqkX7u5T17G1nCwLEyyZSpxfXoHfNHfiXbN8MNApih6OB3DAA6POWdPUma50tpYPirUU4CBg/s1548/Lou-Reed-1988-new-york-portrait-billboard-1548-compressed.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="1024" data-original-width="1548" height="498" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiZSKUfOKFk7xD_xN_9UIDVENwSmlNfRPL2VTNU1n5apSe5tzX2Hlq78rJfpBVr5zI5iZJj10V_OoOyZ3gHTP5jrpdN4597M0KlrvFeccuYfAc3C__fOoqkX7u5T17G1nCwLEyyZSpxfXoHfNHfiXbN8MNApih6OB3DAA6POWdPUma50tpYPirUU4CBg/w751-h498/Lou-Reed-1988-new-york-portrait-billboard-1548-compressed.jpg" width="751" /></span></a></div><span style="font-size: large;"><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Ne garder qu'un seul album de <span>Lou Reed </span>parmi la flanquée qu'il a pu enregistrer, seul ou en groupe, n'est pas un jeu aisé. Non pas qu'il soit si difficile d'en éliminer certains, on peut à tous trouver une raison de s'en passer, il est plus ardu d'en trouver un qui soit essentiel du début à la fin, dans sa forme et son fond. <span>Lou Reed</span> a l'art de l'imperfection, n'est ce pas là son principal sujet de réflexion ? Ses personnages sont immanquablement des ratés, de bonne fortune ou du trottoir, pas un n'est à meilleure enseigne. Femme à bite ou homme émasculé, objet masturbatoire ou outil de sévices, qu'importe pour <span>Lou Reed</span>, il y a ce qu'ils voudraient être et ce qu'ils sont. Et aussi ce qu'ils font pour oublier ce qu'ils sont, ce qui, au passage, les éloigne un peu plus encore de ce qu'ils voudraient être.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span>Que sait-on de <span>Lou Reed</span> ? Que sa discographie s'ouvre sur une collaboration (<span>Nico</span>) et se ferme de la même façon (<span>Metallica</span>). Avec ça, on est bien. On sait aussi combien il affectionnait les phrases assassines, les vacheries et coups bas. "<i>Je donnais un concert à Londres et en jouant je pensais à <span>Frank </span><span>Zappa </span>qui quelques mois plus tôt était tombé de cette même scène, haute de 5 mètres, il s'est complétement bousillé et j'étais heureux de penser à ça. Je le déteste tant</i></span><i>"</i><i>.</i> Oui, bon, <span>Lou Reed</span> n'était pas corporate.</span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwAEk9u8REU9UcMq7H-PHd90EXya4kDa9pc3X3wX2MWfLen0GOckIPpuS1KaffcLuMu6zRjdft0iLl7SOQdRLFhPkjRxxO_EMvWGPWVu5YXz9pwI-83XtmTcOQh7gO4kdAyflowKbAjzAvhLUbWshZv68rC0uswy3WWupleLf3jaibxKVCLz7Z6tDgjQ/s600/R-963043-1253995640.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="599" height="138" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwAEk9u8REU9UcMq7H-PHd90EXya4kDa9pc3X3wX2MWfLen0GOckIPpuS1KaffcLuMu6zRjdft0iLl7SOQdRLFhPkjRxxO_EMvWGPWVu5YXz9pwI-83XtmTcOQh7gO4kdAyflowKbAjzAvhLUbWshZv68rC0uswy3WWupleLf3jaibxKVCLz7Z6tDgjQ/w137-h138/R-963043-1253995640.jpg" width="137" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmn4tiz8xMapv0HVhnF42viEz197LgsGFMeSKCatMiV_VjX0yYtYeuF-RmWPZImA3TMwSAgfxSW66dvMGVh2txNKKRo3JI49Y_sGCPoRMualncx--i2W5ySmSiAfLtfwcybMc1iSmKkerU2J7C1_K8uLs5fRxU5wRvYE9eNVJ6-yI1sqBTDvCtd-5Vzg/s489/AnyConv.com__OIP%20(2).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="489" data-original-width="474" height="136" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmn4tiz8xMapv0HVhnF42viEz197LgsGFMeSKCatMiV_VjX0yYtYeuF-RmWPZImA3TMwSAgfxSW66dvMGVh2txNKKRo3JI49Y_sGCPoRMualncx--i2W5ySmSiAfLtfwcybMc1iSmKkerU2J7C1_K8uLs5fRxU5wRvYE9eNVJ6-yI1sqBTDvCtd-5Vzg/w132-h136/AnyConv.com__OIP%20(2).jpg" width="132" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieg6cCZKqAKf7Q1kBXLQa7eVpVmMKZDolfBTZWDCoHnAB069prRaZ-J8GVBi0GkldBs5iKWKrhLEJ8JLuuo5NMN-1w3A0QAdw0D1bZYtYmXp4gt-bxwsmIsbgP0KJ2XfzKozo1cMNoCOFSF3npCAXmtB3b_Leh0PEadTbpgPe1RYOY7HL8IiP3kwY6ug/s474/AnyConv.com__OIP%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="138" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieg6cCZKqAKf7Q1kBXLQa7eVpVmMKZDolfBTZWDCoHnAB069prRaZ-J8GVBi0GkldBs5iKWKrhLEJ8JLuuo5NMN-1w3A0QAdw0D1bZYtYmXp4gt-bxwsmIsbgP0KJ2XfzKozo1cMNoCOFSF3npCAXmtB3b_Leh0PEadTbpgPe1RYOY7HL8IiP3kwY6ug/w138-h138/AnyConv.com__OIP%20(1).jpg" width="138" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirWSRdFoxyjYVp1yW9zS7xNpkLAyKSWXVFDqtBoc4dGBdWXcO9YqH024tmMQ7NMNEIKkvddU6s821S_mHgYrd5d50VmqcGTjZ1qdXOjeqHnT4TFzlvvmsSKhBb8qGOInJJedw2gCjk-Sps1QOxTHvVvHZtIX5i_htfnWXVAUKppxEOaoZC0KCK6upKOQ/s474/AnyConv.com__OIP%20(3).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="141" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirWSRdFoxyjYVp1yW9zS7xNpkLAyKSWXVFDqtBoc4dGBdWXcO9YqH024tmMQ7NMNEIKkvddU6s821S_mHgYrd5d50VmqcGTjZ1qdXOjeqHnT4TFzlvvmsSKhBb8qGOInJJedw2gCjk-Sps1QOxTHvVvHZtIX5i_htfnWXVAUKppxEOaoZC0KCK6upKOQ/w141-h141/AnyConv.com__OIP%20(3).jpg" width="141" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX0T7qfkzNsyq9z8zSztOPpX781D80g1yAK--8zR44EQ-tmzDeswRb_gIBADXsQK2TtbQ-8L93wk6V77WHytV2qjn7jnHKdt6zxk2xj6rRLFtfD8Mxe2PVjbCUOdFRRJf8Xo0bkaEuRbQde5XHs3gWN7Bd-bo1Nn86C1VTeG3Xctb1kCBH_TEMzL5eKg/s1200/R-_12_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="142" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX0T7qfkzNsyq9z8zSztOPpX781D80g1yAK--8zR44EQ-tmzDeswRb_gIBADXsQK2TtbQ-8L93wk6V77WHytV2qjn7jnHKdt6zxk2xj6rRLFtfD8Mxe2PVjbCUOdFRRJf8Xo0bkaEuRbQde5XHs3gWN7Bd-bo1Nn86C1VTeG3Xctb1kCBH_TEMzL5eKg/w142-h142/R-_12_.jpg" width="142" /></a></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span>Et donc, choisir un album. Ceux du <span>Velvet Underground</span> ne me seraient d'aucune utilité, un coup d'œil à leurs pochettes suffit à me dispenser de l'écoute. Je ne les conserve que par fétichisme. Longtemps, mon favori a été le troisième, celui sans titre. Des deux mixages qui le distingue, je préfère celui utilisé sur la réédition des années 80 par laquelle la plupart d'entre nous ont découvert le disque jusque là rarissime. Réalisé et validé par le groupe au complet ce mixage fut refait au dernier moment par <span>Lou Reed</span> et remplacé sur les premiers pressages par ce closet mix qui met la voix plus en avant et change la position des instruments dans le spectre, confiant à l'ensemble un aspect plus commun. Je ne sais pas pourquoi le closet mix a été prisé pour le, par ailleurs superbe, coffret <span>Peel slowly and see</span>, je le trouve impersonnel. Tant qu'à pinailler, je précise que le nec plus ultra est de dénicher les versions mono. Dorénavant j'opte plus volontiers pour <span>White light/White heat</span>, sans doute parce que de manière générale j'opte de plus en plus souvent pour tout ce qui s'apparente à du bruit, du moins à des sons dérangeants, voire pénibles à supporter. Pour autant, je ne vais pas vous conseiller de ne garder que <span>Metal Machine </span><span>Music</span><span>, même si ce serait surement le choix de </span><span>Lou Reed</span><span> lui même (bien qu'il refuserait plus vraisemblablement de choisir tant il considérait le moindre de ses morceaux comme étant incontestablement génial)</span>. </span><span>Il ne surprendra personne que le disque le plus satisfaisant d'un groupe aussi peu conventionnel soit un recueil de titres inédits paru dans les années 80, <span>V.U.</span> </span><span>Leur premier album </span><span>Velvet Underground with Nico </span><span>est si maniéré qu'il en est daté, tandis</span><span> que </span><span>Loaded, </span><span>le bon élève venu trop tardivement -<span>Lou Reed</span> aura quitté le groupe à sa sortie- est trop appliqué pour ne pas agacer. </span><span>Tous ont bien sûr un charme fou, il y a des choses qui ne se discutent pas.</span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTqWVeRkbyENl8B2WD6Ja4Gy8R_Pjy2iZeVxIK9npVdUUpZldINMnSNaZZ9pYOQg5LaR-0eQhJFMOElySryK5JtBCHLBWPm9Jy0Il7PCibMPGrmCqBByxbKCdJctJRfmHsvXxODMq5eWHgLEm7qDJb8TBWO0rCwpHekbeEpnNFmzv2Xhl0y8u9T7567w/s1181/c37e2c4f-aec8-4bb3-95c4-e2386fa7b555_alta-libre-aspect-ratio_default_0.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><img border="0" data-original-height="792" data-original-width="1181" height="430" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTqWVeRkbyENl8B2WD6Ja4Gy8R_Pjy2iZeVxIK9npVdUUpZldINMnSNaZZ9pYOQg5LaR-0eQhJFMOElySryK5JtBCHLBWPm9Jy0Il7PCibMPGrmCqBByxbKCdJctJRfmHsvXxODMq5eWHgLEm7qDJb8TBWO0rCwpHekbeEpnNFmzv2Xhl0y8u9T7567w/w640-h430/c37e2c4f-aec8-4bb3-95c4-e2386fa7b555_alta-libre-aspect-ratio_default_0.jpg" width="640" /></span></a></div><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: large;">Souvent méprisé par plus méprisable que lui, son album homonyme de 1972, premier en solo, tient encore bien la route à ce jour, un disque attachant, un brin anonyme, un peu comme <span>Loaded </span>finalement et <span>Growing up in public</span> avec lequel il inaugurera la décennie suivante sans démériter. <span>Transformer </span><span>qui lui succède</span><span> </span>contient de fort belles choses, pourtant, hormis <span><i>perfect day -</i><span>et</span><i> satellite of love-</i></span> il n'est pas une adresse que je fréquente lorsque compiler l'œuvre devient nécessaire. <span>Berlin </span>est plus généreux, mais la production de <span>Bob Ezrin</span> tire la couverture. Il faudrait dans une discothèque bien ordonnée ranger ses productions ensembles, et non avec ceux qui lui ont servi de prétextes. <span>Alice Cooper, Kiss, Pink Floyd, Lou Reed</span>, une production <span>Bob Ezrin</span> ressemble avant tout à une autre production <span>Bob Ezrin</span>. De fait, choisir <span>Berlin </span>pour seul compagnon d'exil ne comblerait qu'artificiellement un irrépressible besoin d'écouter <span>Lou Reed</span>. Idem pour <span>Rock'n'Roll Animal</span>, même si en le couplant avec <span>Lou Reed Live</span>, qui en est le second versant enregistré le même soir de décembre 73 à New York</span><span style="font-size: large;">, on obtient la parfaite restitution d'un incroyable concert. Bref, c'est bien beau tout ça, mais on n'est pas plus avancé.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtqkBzjfRHhJiLXuq4neDWhVloMm-0gD_4nPfwdOhZzgN6Rnswbp0y1CeS2wfikQMDqkPcJdW8txUsYEmd0ljEAXAqRvwEuhXa69pNsWeJJbxqLXCgwhgE1n8J0Lj9qb-4JwCYskQZAomeDW0tjqOd08TjsV1bftFDjks6eOGVo3f7d3figP49dgahAA/s1100/AnyConv.com__R%20(4).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1100" data-original-width="1100" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtqkBzjfRHhJiLXuq4neDWhVloMm-0gD_4nPfwdOhZzgN6Rnswbp0y1CeS2wfikQMDqkPcJdW8txUsYEmd0ljEAXAqRvwEuhXa69pNsWeJJbxqLXCgwhgE1n8J0Lj9qb-4JwCYskQZAomeDW0tjqOd08TjsV1bftFDjks6eOGVo3f7d3figP49dgahAA/w150-h150/AnyConv.com__R%20(4).jpg" width="150" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBTrA3FNzWce89GA8aMqgM33dRLHNYkXOe3U6UZ9TLN7zA7B12RNzWtV65lP-bdKBZ86g1ODU33Jd5JXx_Jg6D1grr_mvR5qcOY5V8GQ-Kox7b0oE_FSsjWmb31umTWupW7UnsHkhtmX3lDQvp6OySyKLW2rd1XKBAgOLJvBd3jH-HHV8VoGNnx3kbHA/s1298/AnyConv.com__R%20(5).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1298" data-original-width="1274" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBTrA3FNzWce89GA8aMqgM33dRLHNYkXOe3U6UZ9TLN7zA7B12RNzWtV65lP-bdKBZ86g1ODU33Jd5JXx_Jg6D1grr_mvR5qcOY5V8GQ-Kox7b0oE_FSsjWmb31umTWupW7UnsHkhtmX3lDQvp6OySyKLW2rd1XKBAgOLJvBd3jH-HHV8VoGNnx3kbHA/w145-h148/AnyConv.com__R%20(5).jpg" width="145" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvr2LWnJXsrOk6UrYIcRG5DsXbD8KkxzawlgRfHriYYUcXnSENJDnts2BI_QQI9razG06p6BDNHpB9ntq1QG4A1BlGxPMnxRZYS8k824QDSL56usN2xm_vtrLEArUZYG-fQCLBFdoejlINSb9N85uy-Jvrl07ut-Pfdujg9eqEG5I02nxgJXh579oRCQ/s1500/AnyConv.com__R%20(6).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1500" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvr2LWnJXsrOk6UrYIcRG5DsXbD8KkxzawlgRfHriYYUcXnSENJDnts2BI_QQI9razG06p6BDNHpB9ntq1QG4A1BlGxPMnxRZYS8k824QDSL56usN2xm_vtrLEArUZYG-fQCLBFdoejlINSb9N85uy-Jvrl07ut-Pfdujg9eqEG5I02nxgJXh579oRCQ/w150-h150/AnyConv.com__R%20(6).jpg" width="150" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisGJVdlg4RKiu_-nNowwGWyJdwB1AGF5G2TpPK7hm8rsyLPgcrVC9T4JvoMgjXkl9OCggfDfwJbhzMGgcBnBAlRZ8bHo7F3SKH-IUyd0lvzw_-F-FxG9WR4lx4wY1DdwDnyMKSsikRzndphAsBby19cpJgZA6xQ5v0TL0umKkZpy5CXaWnCyeCiMREqw/s1425/AnyConv.com__R%20(7).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1425" data-original-width="1425" height="149" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEisGJVdlg4RKiu_-nNowwGWyJdwB1AGF5G2TpPK7hm8rsyLPgcrVC9T4JvoMgjXkl9OCggfDfwJbhzMGgcBnBAlRZ8bHo7F3SKH-IUyd0lvzw_-F-FxG9WR4lx4wY1DdwDnyMKSsikRzndphAsBby19cpJgZA6xQ5v0TL0umKkZpy5CXaWnCyeCiMREqw/w149-h149/AnyConv.com__R%20(7).jpg" width="149" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWWSsWLLFWSJb97a1mI5NJJsyGUKzXlrYcT7fBHqUUNBhdDCQZT6oGs7EmIzsFRsxl_Tlwd8xVIgnhfjCakE3ksU4rEGrQSnRp_HjFip5ZGOTjVZGgCmlQpLRNZGH9uwgVWbKviDXTqWddEpTN5o0y4-DkP-abzMU9k8NxodQ9gHX1G71R94tcN4LdgQ/s500/AnyConv.com__R%20(8).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWWSsWLLFWSJb97a1mI5NJJsyGUKzXlrYcT7fBHqUUNBhdDCQZT6oGs7EmIzsFRsxl_Tlwd8xVIgnhfjCakE3ksU4rEGrQSnRp_HjFip5ZGOTjVZGgCmlQpLRNZGH9uwgVWbKviDXTqWddEpTN5o0y4-DkP-abzMU9k8NxodQ9gHX1G71R94tcN4LdgQ/w147-h147/AnyConv.com__R%20(8).jpg" width="147" /></a></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></div></div></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Si j'étais en quête d'unité, de cohésion, du meilleur album possible, du moins d'une possibilité de meilleur album, le maitre mot étant incertitude à l'évocation de <span>Lou Reed</span>, je piocherais sans trembler <span>New York</span>. Les compositions sont mémorables, le son est à peu près intemporel et le livret du vinyl avait pris soin de traduire les textes. Avec ça il faudrait être mal embouché pour trouver à redire. D'ailleurs dès sa sortie, je n'ai rien trouvé à redire, <span><i>busload of faith, Romeo had Juliet, last great american whale</i></span>...on n'avait pas vu venir un tel afflux de nouvelles sensations fortes. Après dix ans de disques anecdotiques que je prenais tout juste la peine d'écouter, <span>The blue mask</span> comme les autres, <span>Lou Reed</span> nous torchait un machin qui ferait date, un vrai disque comme, comme...comme aucun, en fait. <span>New York </span>est le disque de <span>Lou Reed</span> sans équivalent, et pourtant c'est du pur <span>Lou Reed</span> comme on avait toujours cru l'entendre. Une perfection qui dirige mon choix vers <span>Street Hassle</span>, un bon disque de <span>Lou Reed</span> ne répond pas aux critères qui s'appliquent à d'autres. D'abord, il faut qu'il soit bordélique, inégal tant au niveau des compositions qu'à celui de l'enregistrement, le volume fluctuant ne doit offrir aucun confort d'écoute. Hors de question que les interprétations soient autrement que mal assurées. Sur <span>New York</span>, <span>Lou Reed</span> est autoritaire, bras croisés, bardé de cuir, arrimé à ses bottes de moto, sa voix domine, imperturbable, pour peu il lèverait le poing et tout un stade chanterait avec lui. Franchement, qui veut se contenter de ça ? Alors que <span>Street Hassle</span>, ça a de la gueule, c'est cradingue, ça chahute, titube, ça cherche des crosses, il y en a encore pour se pincer le nez en prenant <i><span>I</span></i> <span><i>wanna be black</i></span> au premier degré, c'est vous dire. Mais ce n'est pas seulement ça. Le morceau qui donne son titre au disque est carrément une sorte de chef d'œuvre, avec des violons et même <span>Bruce Springsteen</span> qui fait un speech comateux avec plein de mots dedans. <span>Street Hassle</span> est tellement bon que je préfère <span>The Bells</span>.</span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio8nPWJjKxx9ihIo_r-cEUv056orAlxYxE5ls312Ctn4MWmSRSx69rv0YsDOFLve6KwkSNlZcU352lSDMuB6SajAfvTcjZIuXRMeOfTPXc2sFlK_UosrcvuRsc0wt4h9ODAlWE-3eP6l2pU_eSMZOEN63D3xDoL5LFDIKhOtDaC3AxlfbygtAHk9X2jQ/s1581/lou-reed-archives-see-read-bowie-walkman-75e377a9-a557-4771-bd5a-bd37f60496ef.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><img border="0" data-original-height="1054" data-original-width="1581" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio8nPWJjKxx9ihIo_r-cEUv056orAlxYxE5ls312Ctn4MWmSRSx69rv0YsDOFLve6KwkSNlZcU352lSDMuB6SajAfvTcjZIuXRMeOfTPXc2sFlK_UosrcvuRsc0wt4h9ODAlWE-3eP6l2pU_eSMZOEN63D3xDoL5LFDIKhOtDaC3AxlfbygtAHk9X2jQ/w640-h426/lou-reed-archives-see-read-bowie-walkman-75e377a9-a557-4771-bd5a-bd37f60496ef.webp" width="640" /></span></a></div><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7g9e91Lfj-ta3axz-5Eb0_kHlAcAmWAtMHABx2l5VCh9nh7CU4M1Q6WEDyIHtdeC5t3rYzfqQq7ZXBVZgmObXQWrWS_vy4rqxg_ufpBA5F1x_n0msj4KuEi_u9-gjSEnPxt-R0ydjmzARDb4fh7BbLrxIlQkJPakZUcgYLYO3S2YHNgemC3XBiIkgOA/s1824/AnyConv.com__R.jpg" style="font-style: italic; margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img border="0" data-original-height="1824" data-original-width="1280" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7g9e91Lfj-ta3axz-5Eb0_kHlAcAmWAtMHABx2l5VCh9nh7CU4M1Q6WEDyIHtdeC5t3rYzfqQq7ZXBVZgmObXQWrWS_vy4rqxg_ufpBA5F1x_n0msj4KuEi_u9-gjSEnPxt-R0ydjmzARDb4fh7BbLrxIlQkJPakZUcgYLYO3S2YHNgemC3XBiIkgOA/s320/AnyConv.com__R.jpg" width="225" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhex7w2fGrAGfzs7xS2SZp66UQZW_Hkz8Z_NhaFZluXquwslpHyr6JH1Lm84GtqXHPLbGtLsZ6UhRwcR2B984qM7632fh8MfVRUcGs8Kh7TgAqRx9ZloVKHkbmOoeyOh9a79x9I0mEP3s_OC_R95sNe1OnBjt8Nyl2St1P8K_FNq4-7u3T6Uu7tH8dGXg/s823/article-2478510-190B7.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="823" data-original-width="634" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhex7w2fGrAGfzs7xS2SZp66UQZW_Hkz8Z_NhaFZluXquwslpHyr6JH1Lm84GtqXHPLbGtLsZ6UhRwcR2B984qM7632fh8MfVRUcGs8Kh7TgAqRx9ZloVKHkbmOoeyOh9a79x9I0mEP3s_OC_R95sNe1OnBjt8Nyl2St1P8K_FNq4-7u3T6Uu7tH8dGXg/s320/article-2478510-190B7.jpg" width="247" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjFZhuY6gAyzbjTg_qJ6FLc9pBY-uCwIIFKvdMPXaI3sjo3BeAkexZo08tBkvbbsmz1eo_afqjnqWvS46hloJ38v2J-GgnIqzofi-rm2z31cOkPj2Y8-DErHOgCM79FVD-27G-al0THguqfT6NKJ3M9MRw8jVikLrC-3PLwROdVKcEY-tQ3kQpYy2bVw/s695/AnyConv.com__OIP.jpg" style="font-style: italic; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="695" data-original-width="474" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjFZhuY6gAyzbjTg_qJ6FLc9pBY-uCwIIFKvdMPXaI3sjo3BeAkexZo08tBkvbbsmz1eo_afqjnqWvS46hloJ38v2J-GgnIqzofi-rm2z31cOkPj2Y8-DErHOgCM79FVD-27G-al0THguqfT6NKJ3M9MRw8jVikLrC-3PLwROdVKcEY-tQ3kQpYy2bVw/s320/AnyConv.com__OIP.jpg" width="218" /></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;"><span>The Bells</span> est celui que je garde précieusement, celui que j'écoute quand je veux ma dose de <span>Lou Reed</span>. Et je vous conseille d'en faire autant. <span>The Bells</span> c'est <span>Lou Reed</span> qui se toque des cuivres, du coup il vire les guitares, il a <span>Don Cherry</span> sous la main, il n'est pas plus con qu'un autre, il s'en sert. Evidemment la notion de cuivres pour <span>Lou Reed</span> est sensiblement différente de la moyenne, on n'est pas chez <span>Bruce Springsteen</span>, l'inviter à marmonner c'est une chose, utiliser les cuivres comme l'affirmation d'une virilité d'Appolon en est une autre. Pas de sax qui rugit sur <span>The Bells</span>, des boucles de trompette qui couinent dans un coin bas de l'enceinte font bien mieux l'affaire. Deux titres sont composés avec <span>Nils Lofgren</span>, <span><i>stupid man</i></span> qui ouvre le disque d'une façon qui signe l'affaire, bancale comme il se doit, et <span><i>with you</i></span> sur lequel <span>Lou </span>s'esquinte avec des accents <i>à la <span>Johnny Rotten</span></i> sur une mélodie échevelée qui me régale immanquablement. <span><i>Disco mystic</i></span> est un de mes classiques personnel, pas moins. Le genre de truc qui rend une soirée mémorable, du disco smoking, comme <span><i>miss you</i></span> est du disco jogging. On y entend les prémices du <span>Lodger </span>de <span>Bowie</span>, on y entend beaucoup de choses pour un morceau aussi basique et répétitif. Du grand art. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: inherit;"></span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: inherit;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0hrWOyrC0aygBK_U33gKxbBTp9_K49XhTA9oOdfs7SyJgIBalrExhoC46u_4svMfScXAcn5B6xclidEmd2sM5d6KzOdAYNJCCE0Ym0S4aIkVP3eKPgAhUfxt31VnTWgwJKMoe-FdM9dmJTuRGxP1hV030LsGj0nx9H-kEai601a6zdGWzHKle7wUCng/s1234/AnyConv.com__R%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="979" data-original-width="1234" height="508" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0hrWOyrC0aygBK_U33gKxbBTp9_K49XhTA9oOdfs7SyJgIBalrExhoC46u_4svMfScXAcn5B6xclidEmd2sM5d6KzOdAYNJCCE0Ym0S4aIkVP3eKPgAhUfxt31VnTWgwJKMoe-FdM9dmJTuRGxP1hV030LsGj0nx9H-kEai601a6zdGWzHKle7wUCng/w640-h508/AnyConv.com__R%20(1).jpg" width="640" /></a></span></span></span></div><span><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-style: italic;"><span><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8jPROYUkNLSMsuXyR3qC0j0t2ptFhjbRF6PzJ0JXArGhvc_ij01dQ9F5uYHA1_KwUNT8fH1jPoaHrqvRkR52pfztlPya1pJoVzrjKDthKQ24CGqxpWUEfy1epEtMmQ0Vf_gXwwDZUTYW0itu9uvkbVS02feHe4nkXY3huGsuEaRKNSUzy4zsZ-SI3Ug/s1464/AnyConv.com__R%20(10).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1415" data-original-width="1464" height="134" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8jPROYUkNLSMsuXyR3qC0j0t2ptFhjbRF6PzJ0JXArGhvc_ij01dQ9F5uYHA1_KwUNT8fH1jPoaHrqvRkR52pfztlPya1pJoVzrjKDthKQ24CGqxpWUEfy1epEtMmQ0Vf_gXwwDZUTYW0itu9uvkbVS02feHe4nkXY3huGsuEaRKNSUzy4zsZ-SI3Ug/w140-h134/AnyConv.com__R%20(10).jpg" width="140" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOfXe0D3GgKDBYVt_0TRUce9vM8NhDJMYr_7OvIlSxVtQiCv4wXDm3f6OxiMKrA7M8FFmXHVTu_UoC5ktNQhzKm13zMTW9LyspY7zhIxioMIZnKgPFeUokCVi5CDXl9SArTw6t3aatC4H28J5ZRFpJ7IahQV5_sfisSWk1BLEXqi0qff7UXkGgi_smQA/s1200/AnyConv.com__R%20(9).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="139" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOfXe0D3GgKDBYVt_0TRUce9vM8NhDJMYr_7OvIlSxVtQiCv4wXDm3f6OxiMKrA7M8FFmXHVTu_UoC5ktNQhzKm13zMTW9LyspY7zhIxioMIZnKgPFeUokCVi5CDXl9SArTw6t3aatC4H28J5ZRFpJ7IahQV5_sfisSWk1BLEXqi0qff7UXkGgi_smQA/w139-h139/AnyConv.com__R%20(9).jpg" width="139" /></a></span></span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcKDq4TplefczWIoh38-OZNe32ifLlU5ypSDgWUlfwA5By0tqnaCEDH-MPEeo58VZNBdUBs1bZr4zHEMimfxxnXlm2ba_FsdPYmLye2CFmbNGo4bcXgvuYxIRdEjk0X0hcYuBPGPFnXl-RZlCWoweSsYWIrFrTPvVfBfo1Sh3kiCGaKknc5u6J0THd6Q/s1200/AnyConv.com__R%20(11).jpg" style="font-style: italic; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="140" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcKDq4TplefczWIoh38-OZNe32ifLlU5ypSDgWUlfwA5By0tqnaCEDH-MPEeo58VZNBdUBs1bZr4zHEMimfxxnXlm2ba_FsdPYmLye2CFmbNGo4bcXgvuYxIRdEjk0X0hcYuBPGPFnXl-RZlCWoweSsYWIrFrTPvVfBfo1Sh3kiCGaKknc5u6J0THd6Q/w140-h140/AnyConv.com__R%20(11).jpg" width="140" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipp2cr96JYclOMFAyljrFAfWJUdGPlYpaTgdRcgAojHCQzCSpwVoae2Zv4BoMVoTIRKVyaM5kuEpMOL9WjrgErw9yyuw21-DE-BRtBH-9l62whUKEYKJwKrKhBRGaXvjHpMkIlokFv9xV4k89w8DnVqCL02UlpPyTTrjJGvQC2w8dqVFA2g9clFNrOlA/s600/R.jpg" style="font-style: italic; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="145" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipp2cr96JYclOMFAyljrFAfWJUdGPlYpaTgdRcgAojHCQzCSpwVoae2Zv4BoMVoTIRKVyaM5kuEpMOL9WjrgErw9yyuw21-DE-BRtBH-9l62whUKEYKJwKrKhBRGaXvjHpMkIlokFv9xV4k89w8DnVqCL02UlpPyTTrjJGvQC2w8dqVFA2g9clFNrOlA/w145-h145/R.jpg" width="145" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimPVGo8Yu8UTQWHC7KDJ2gNPv4AiA7H4xBEsG381860Z6PF2-iSGKyEbWPFYDVrTm3Hy4WDfl_STyVwOyEdg-t3WSiQtlOtOiPWsS2MD9cHFdL4tVwFP-V-Q5PaCS35D-sjqpBGSqTTRnaVgkWnXKvxwt5c3zzZDpTqHeQ2280pCdrzhU7JLMMG0uEyQ/s1400/R-_14_.jpg" style="font-style: italic; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1400" data-original-width="1400" height="141" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimPVGo8Yu8UTQWHC7KDJ2gNPv4AiA7H4xBEsG381860Z6PF2-iSGKyEbWPFYDVrTm3Hy4WDfl_STyVwOyEdg-t3WSiQtlOtOiPWsS2MD9cHFdL4tVwFP-V-Q5PaCS35D-sjqpBGSqTTRnaVgkWnXKvxwt5c3zzZDpTqHeQ2280pCdrzhU7JLMMG0uEyQ/w141-h141/R-_14_.jpg" width="141" /></a><div class="separator" style="clear: both; font-style: italic; text-align: center;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;"><span><span><i>All through the night</i></span><span> aurait pu se caser sur </span><span><span>Street Hassle</span>,</span><span> </span><span>globalement les deux disques ne sont guère différents. Enregistrés l'un et l'autre en binaural, un système qui leur confère un son particulier dont je ne sais toujours pas quoi penser concrètement, ils alternent morceaux ambitieux et courts titres racés que l'on peut percevoir comme influencés par le punk. D'où le jeu de miroir de la pochette ? C'est possible, je ne me risquerais pas à psychanalyser </span><span>Lou Reed</span><span>. Là où </span><span>The Bells</span><span> surplante </span><span>Street Hassle</span><span>, c'est dans sa pièce maitresse, </span><span><i>The bells</i></span><span>, la chanson condense tout ce que j'affectionne chez </span><span>Lou Reed</span><span>, élégant jusque dans la fange. Il ressort de ce titre un feeling qui pourrait me faire supporter l'absence de </span><i><span>c</span></i><span><i>oney island baby</i></span><span><span> et je préfère sa sobriété mortifère à sa trop distinguée </span>consœur<span> </span></span><span><i>street hassle</i></span><span>. Si </span><span>Bob Ezrin</span><span> est remercié sur la pochette c'est assurément à </span><i><span>the bells</span></i><span> qu'il a participé, en filigrane </span><span>Berlin </span><span>se devine. Ne serait-ce pas </span><span><i>Jim </i></span><span>qui se jette dans le vide ? Un envol ultime pour rejoindre </span><span><i><span>Caroline </span></i></span><span>dans l'au-delà</span><span> </span><span>et émanciper son créateur des errances du </span><span>Lou Reed</span><span> </span><span>junkie homosexuel, survivant miraculeux d'une fin de décennie incurable pour tant d'autres que lui</span><span>. </span></span><span>Ainsi va </span><span>The Bells</span><span>, jamais nostalgique et pourtant hanté.</span></div></span></span><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Lobster Two; font-size: large;">Hugo Spanky</span></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com27tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-33436940818704421032022-09-29T22:51:00.014+02:002023-04-27T15:57:14.599+02:00cRasH teSt<div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYk97IUzEKHSef5bDG1ASltFV0glZ8Cs_iFF1tUvvU2VCVyCfEt5rOMXGqdd6fQJaW74mr9R7hb01-RNfFSvsFPUlOcFh2RNTL5GIDWDidnPyYkkpZCpubig7Ov0pdZfNW0RR-m3gIE8kqeagMU1ax0DauiXNXRdNFS9cvZSKXlwd7ews-MOAuq6MBGQ/s980/maxresdefault%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="593" data-original-width="980" height="514" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYk97IUzEKHSef5bDG1ASltFV0glZ8Cs_iFF1tUvvU2VCVyCfEt5rOMXGqdd6fQJaW74mr9R7hb01-RNfFSvsFPUlOcFh2RNTL5GIDWDidnPyYkkpZCpubig7Ov0pdZfNW0RR-m3gIE8kqeagMU1ax0DauiXNXRdNFS9cvZSKXlwd7ews-MOAuq6MBGQ/w754-h514/maxresdefault%20(1).jpg" width="754" /></a></div><span><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span><span><span><br /></span></span></span></div>Qu'est-il arrivé à la black music ? Elle qui, toujours, a su se réinventer sitôt récupérée. Gospel, jazz, bebop, blues, rythm & blues, doo wop, </span><span>rock'n'roll,</span><span> freejazz, soul, </span><span>ska, rocksteady, reggae, funk, hip hop, house, on pensait que jamais ça ne s'arrêterait, que l'on boirait à sa source pour l'éternité. Personne pour imaginer qu'un jour il ne suffirait plus de limer ses crocs, élimer son âme, couvrir son sexe pour se l'attribuer plus blanche que blanche. Et soudain, plus rien. Comme si transformer la House de Chicago en gadget pour traine-savates friands de weekends à la campagne avait été le sale coup de trop. Comme si les brothers avaient envoyé <span>Pharell Williams</span> pour qu'on comprenne bien qu'il était temps d'aller se faire empapaouter ailleurs. </span></span>Au point qu'on en vient à s'en vouloir d'avoir ri de <span>Living Colour.</span> </span></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span>A force de ne jamais citer </span>ne serait-ce qu'une vingtaine d'albums, là où il en faudrait cent, dans les classements que nos génies de la presse ne manquent jamais de dresser, voila que la frange la plus créative de notre culture disparait inexorablement de la mémoire collective. Vous avez vu ce qu'on voudrait nous faire avaler ? <span>Amy Winehouse</span> déesse de la Soul, plus grande voix du siècle. A croire qu'on a que ce qu'on mérite. Rien. Le vide. Pire, le silence.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Ici même, dans ce blog dont je fais ce que je veux, la black music ne tient le sommaire que trop rarement. Bande d'ingrats que je suis.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga2vRR2HZyOyLBd7ttIuYWxH6oLlYoUOGB_ZsTpTF6IzihZU_ds6UYbzC7kp4-Efs4tqi9ac7MhmVkc77ld2NdmYI3q0ykUKrnTttzzmq1bxR2OCw4f_OAY3STA9sx-xMjK5P3oC-G4-L2r6N5BgKGjmpNGKcunq-bc_IFSvlcx62dl8nhsxp3e6p2Vw/s1176/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(3377).png.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><img border="0" data-original-height="663" data-original-width="1176" height="336" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga2vRR2HZyOyLBd7ttIuYWxH6oLlYoUOGB_ZsTpTF6IzihZU_ds6UYbzC7kp4-Efs4tqi9ac7MhmVkc77ld2NdmYI3q0ykUKrnTttzzmq1bxR2OCw4f_OAY3STA9sx-xMjK5P3oC-G4-L2r6N5BgKGjmpNGKcunq-bc_IFSvlcx62dl8nhsxp3e6p2Vw/w597-h336/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(3377).png.jpg" width="597" /></span></a></div><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span>Alors on fait quoi ? J'aligne les piges </span>funky pour soigner ma conscience ? J'évoque <span><b>Otis Redding</b></span> chaque fois qu'il le mérite ? Qui pourrait me le reprocher ? On n'écoute jamais trop <span>Otis</span>, y a fort à parier qu'on ne l'écoute même carrément pas assez. Un type formidable qui n'a jamais enregistré un seul titre qui ne mérite pas d'être entendu mille fois. <span>Otis </span>rythm c'est le coup de fouet matinal, <span>Otis </span>blue c'est le compagnon du spleen nocturne. On arrive à l'automne, pensez à vous le prescrire. Et du coup, je n'aurais plus qu'à rappeler ce qu'il doit à <span><b>Sam Cooke</b></span>. Tout ce que tout le monde doit à <span>Sam Cooke</span>. Source d'inspiration pour <span>Motown</span> et <span>Atlantic </span>autant que pour les jamaïcains, ce qui représente une bonne moitié des racines du funk, du hip hop et de la house. <i><span>Sam Cooke is in the house</span></i>, faut bien dire ce qui est. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1lwIfvEPfhD2pdR5oxnowj44ob96L6j8BEBu6qx1hMesVP7Hq-3ut0Ta59HYUuy_caoq2eQiykUqXa6SYyovy4GKHDKWpIVhchMatPXEw43GyTtEBQsiSrKWslvDldfsDF-I1fqJ5ExnVMikbPOgFFamvmucNAXUqRZhAshjsrL-ovGnobfi356nDGg/s2000/sam_cooke_portrait-1.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="2000" height="374" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1lwIfvEPfhD2pdR5oxnowj44ob96L6j8BEBu6qx1hMesVP7Hq-3ut0Ta59HYUuy_caoq2eQiykUqXa6SYyovy4GKHDKWpIVhchMatPXEw43GyTtEBQsiSrKWslvDldfsDF-I1fqJ5ExnVMikbPOgFFamvmucNAXUqRZhAshjsrL-ovGnobfi356nDGg/w561-h374/sam_cooke_portrait-1.webp" width="561" /></a></div><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbmeDaNw495uWDuarJqmWJjalyjff4EAJKdSRK2LE6sPB2tglQ_BO2Om7iJ3jRZ1jgQL5fsRL8zd84vrZb26Chn0Dgpdq7PZhcejh_LJy4hYKXixxOoWyy9cQsU2rvvzl24E10bR4i3V7OJ1YMp-BcC5oYn25Hb7_AtkbzI1haFNtOd3Fi_xsTDpidYw/s1500/A1XXOEGWiYL._SL1500_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1500" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbmeDaNw495uWDuarJqmWJjalyjff4EAJKdSRK2LE6sPB2tglQ_BO2Om7iJ3jRZ1jgQL5fsRL8zd84vrZb26Chn0Dgpdq7PZhcejh_LJy4hYKXixxOoWyy9cQsU2rvvzl24E10bR4i3V7OJ1YMp-BcC5oYn25Hb7_AtkbzI1haFNtOd3Fi_xsTDpidYw/w153-h147/A1XXOEGWiYL._SL1500_.jpg" width="153" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgY2H4TiWVJWSNN_hbKJC_JViAfYh9N_Nc7JosiafKTJxEBr2GYXMzXjfB8MXvmmlE_O4ZpRUqNje9BMIzAgrQtknvzG7RyM9z-9e_4JOGweZON1cMmxcpYXF6s8aHBcL31t7R3Y0k0cSIqYNl3oj_L1TPDqXi2-JAkxXqAKIR-GMHI9HiphWwksV2Ig/s600/R-12921430-1560007973-7565.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="185" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgY2H4TiWVJWSNN_hbKJC_JViAfYh9N_Nc7JosiafKTJxEBr2GYXMzXjfB8MXvmmlE_O4ZpRUqNje9BMIzAgrQtknvzG7RyM9z-9e_4JOGweZON1cMmxcpYXF6s8aHBcL31t7R3Y0k0cSIqYNl3oj_L1TPDqXi2-JAkxXqAKIR-GMHI9HiphWwksV2Ig/w185-h185/R-12921430-1560007973-7565.jpg" width="185" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjor6jG1jKTvfY3MqaALtAPf_LM2849QUeHRjJ00oGo3kD2j5X57EFuwA1CMMzaWZtLuGCXUXBGnPV8FpxyolGVTl4gmAKwgOVbAAYjUkJR6LTcycpTCc6FB2N3MG7Ra3eaAC41OJes2a8S_u2XPwtEfRmgOFxqcYPkpUDWwt7eBGMOodaf3a3X0OZPKA/s300/R-1355478-1248180423.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="298" data-original-width="300" height="189" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjor6jG1jKTvfY3MqaALtAPf_LM2849QUeHRjJ00oGo3kD2j5X57EFuwA1CMMzaWZtLuGCXUXBGnPV8FpxyolGVTl4gmAKwgOVbAAYjUkJR6LTcycpTCc6FB2N3MG7Ra3eaAC41OJes2a8S_u2XPwtEfRmgOFxqcYPkpUDWwt7eBGMOodaf3a3X0OZPKA/w191-h189/R-1355478-1248180423.jpg" width="191" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGTqPruZUxw0OZ4of0gkKyGgwE4rqI6_vZ8x4dQOb8Pgl7s6S8Lulyoovcd-TF5Cf26pxxF2kczzchxC88EPsj210e0GtRp4Vl_U8w9NFx2GOBVYzPV9xuAPFes5H0zkQ1dV7eSN7YXXSmh78sXvFImeij-YCedCltL7hJf3bkqTzPCNxWVynAepHcQg/s720/Otis-Redding-The-Soul-Album-web-720.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="720" height="152" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGTqPruZUxw0OZ4of0gkKyGgwE4rqI6_vZ8x4dQOb8Pgl7s6S8Lulyoovcd-TF5Cf26pxxF2kczzchxC88EPsj210e0GtRp4Vl_U8w9NFx2GOBVYzPV9xuAPFes5H0zkQ1dV7eSN7YXXSmh78sXvFImeij-YCedCltL7hJf3bkqTzPCNxWVynAepHcQg/w152-h152/Otis-Redding-The-Soul-Album-web-720.webp" width="152" /></a></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>Pour garnir l'autre moitié des racines, ils s'y sont mis en nombre.</span><span> <b>George Clinton</b></span> est celui dont la vitalité du lègue est la plus contemporaine, base absolue, et quasi unique, du gangsta rap, fournisseur de samples pour <span>Dr Dre</span>. On ressent encore son influence dans le visuel de bon nombre de clips, mais musicalement, faut pas rêver, son savoir a été enterré en même temps que <span><b>Prince</b></span>.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span><span>Pour qui voudrait ne pas se tromper dans la direction à suivre, tant l'œuvre est labyrinthe, il convient de citer quelques disques qui tracent la voie pour embarquer sur le vertigineux rollercoaster du P.Funk. Pour commencer, vous êtes dispensés de <span>Parliament</span>, non pas que grand chose distingue ce groupe de <span>son petit frère</span>, c'est juste que durant leur phase la plus créative <span>Clinton</span> et sa clique n'étaient juridiquement plus en droit d'utiliser ce nom. En quatre petites années terrestres, c'est sous emblème <span><b>Funkadelic </b></span><span>qu'ils</span><span> </span>vont enregistrer six albums tous aussi déjantés qu'indispensables à qui voudrait ne pas mourir totalement idiot. Entre 1970 et 1974, prenez de quoi noter, <span><span><span>funkadelic, free your mind and your ass will follow, maggot brain, america eats it's young </span><span>(</span></span></span></span>avec <span>Catfish</span> et <span>Bootsy Collins</span> en provenance directe des <span>JB's</span>)<span><span>, cosmic slop</span> </span><span>et</span><span> standing on the verge on getting it on</span><i> </i><span>font le joint entre l'héritage de Jimi Hendrix et l'avenir du futur.</span><span> <span>funkadelic</span> <span>est le plus hendrixien, </span><span>america eats it's young</span><span> le plus jazz (au sens où </span><span>Zappa </span><span>est jazz), les autres sont des monuments de funk éclaté. Ne me remerciez pas de suite, je vais ouvrir une cagnotte leetchi</span></span></span><span>.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAmZy75WbS4znkUXynr2ih5h8QmTm5sAZ9KkAgjOq0c2r4ddGx0SkkkEQumxiDA7kwV8vp9r2w0t7sFaT3bUvGiLdLdj0cQfyM2r548rehLiMidPbzj7rz57mK4pIT8P8bPyeqA8dadC4jeR-ALqbCIiIoYqTPa6oTyqHS1oycwlBZdjG1JW43m9KlSA/s1401/Funkadelic.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="788" data-original-width="1401" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAmZy75WbS4znkUXynr2ih5h8QmTm5sAZ9KkAgjOq0c2r4ddGx0SkkkEQumxiDA7kwV8vp9r2w0t7sFaT3bUvGiLdLdj0cQfyM2r548rehLiMidPbzj7rz57mK4pIT8P8bPyeqA8dadC4jeR-ALqbCIiIoYqTPa6oTyqHS1oycwlBZdjG1JW43m9KlSA/w640-h360/Funkadelic.jpg" width="640" /></span></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span><i>(Après les avoir vu sur scène) on se demandait comment ils feraient pour tenir encore six ans</i>...sur cette interrogation </span><span>Michel Bourre</span><span> concluait son compte rendu des concerts des </span><span>Rolling </span><span>Stones </span><span>aux abattoirs de Paris en 1976. Quarante-six ans plus tard la question est plus d'actualité que jamais et pour une fois la réponse est réellement incertaine. Aucune incertitude ne plane par contre sur ce qu'il reste de la musique noire de 1976. Rien. Du jazz funk maquillé d'électronique kraut, rien, du disco chic boule à facette, rien, de la philly soul pour emballer les rombières, pas plus. Et déjà, en 1976, il ne restait pas grand chose de l'édifice qui surplomba tous les autres entre 1968 (</span><span><i>hard to handle</i></span><span>) et 1972 (</span><span><i>wattstax</i></span><span>). Pourtant les fondations étaient solides, semblaient inébranlables. Le blues de Chicago, les envolées mélodiques du New York doo wop, le groove d'Atlanta. Avoir autant d'atouts et ne jamais parvenir à conquérir Los Angeles, seule garante d'éternité, parlez d'une connerie. Il faudra les </span><span><b>Bee Gees</b></span><span> pour que le disco fasse le crossover.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgM_I8G9C6s4982BUD5lvNg7Ivh06b4BMTNsXPIU4mX45cQj1CuSm-lq2Dd9-2IjgjZ3tit0pvc6XCuPiqD1CpTGrgYI9djkSAKgTLhX0yZ-g4oX5Vr9sJCHXQTeQJI3lgPKBlFKbNKOFRGdNwMpWixF099TeyLhbXDgmHJFjS5h0FItCXmDoNu-0k_KA/s600/R-1046894-1423405092-4616.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="585" height="160" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgM_I8G9C6s4982BUD5lvNg7Ivh06b4BMTNsXPIU4mX45cQj1CuSm-lq2Dd9-2IjgjZ3tit0pvc6XCuPiqD1CpTGrgYI9djkSAKgTLhX0yZ-g4oX5Vr9sJCHXQTeQJI3lgPKBlFKbNKOFRGdNwMpWixF099TeyLhbXDgmHJFjS5h0FItCXmDoNu-0k_KA/w156-h160/R-1046894-1423405092-4616.jpg" width="156" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyy4jZs9re0Bm-86tEO9XltdWoH4AXKqgnzOimDVee297PHAdNi8CPxMWDJgQz35VUEkyeoAbWgsXHmyQ96pwKb5FuBkyXyEfmGVSutLmmwQktW5W0pg432yjSZv9jLvC8r35YeHuyricpsamGDgHsq_YwjUkcwK9euFrjmRxg5UkD-y7CQRo4RuteYQ/s800/R-1046894-1187820771.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="792" data-original-width="800" height="158" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyy4jZs9re0Bm-86tEO9XltdWoH4AXKqgnzOimDVee297PHAdNi8CPxMWDJgQz35VUEkyeoAbWgsXHmyQ96pwKb5FuBkyXyEfmGVSutLmmwQktW5W0pg432yjSZv9jLvC8r35YeHuyricpsamGDgHsq_YwjUkcwK9euFrjmRxg5UkD-y7CQRo4RuteYQ/w160-h158/R-1046894-1187820771.jpg" width="160" /></span></a><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span>C'est pas faute d'avoir essayé. </span><span>Motown </span><span>d'abord, sacrifiant inutilement son art</span><span>. Tous les autres ensuite, usant de sacrilèges, se ridiculisant à Hollywood pour au final s'achever au crack sur quelques parkings maudits. C'est ici qu'il convient de citer </span><span><b>Sly Stone, Ike Turner, Bobby Womack</b></span><span>, encore que ce soit parfaitement injuste tant rares furent les héros a échapper à ce péril, </span><span><b>Clinton </b></span><span>lui-même, </span><span><b>James Brown, Marvin Gaye</b></span><span>, autant de destinées saccagées par le cailloux et 400 ans de frustrations, sans qu'aucun scribouillard ne prennent la peine d'en faire des légendes. Et ma foi tant mieux, ceux là ont eu la vie si rudement attachée au corps que la déchéance n'en fut que plus longue, laide et cruelle</span><span>. Je ne vais pas tartiner sur </span><span><b>Sly</b></span><span>, tout le monde sait ce qu'il faut savoir, mais plutôt signaler l'existence de </span><span>Strange fruit, Confined to soul </span><span>et</span><span> Bad dreams </span><span>trois </span><span>albums de </span><span><b>Ike Turner </b></span><span>enregistrés dans la première moitié des 70's. Les deux premiers avec </span><span><b>Family Vibes</b></span><span>, groupe plus ou moins fantoche, mais, surtout, sans </span><span>Tina </span><span>pour nous les briser. D'ailleurs en grande partie sans voix du tout. </span><span><b>Ike </b></span><span>joue avec son studio, en tire des sons parfois farfelus sans que ça ait une importance quelconque. On est là les deux pieds dans une des grandes qualités de la black music, le rien à foutre des convenances. Tant que ça fait tourner le chalice, on publie les bandes. Et putain, heureusement qu'ils ont été là pour le faire. Ces disques contiennent de la musique qui aspire à plein poumons, loin des prises de tête qui accompagnaient la moindre sortie millimétrée des culs pincés du rock calibré. </span><span><b>Ike </b></span><span>n'a clairement pas passer des mois à peaufiner, c'est du pousse toi de là que je m'y pose et </span><span>Bad dreams</span><span> est presque trop bien fichu pour que je ne lui préfère pas les deux autres machins aussi loufoques soient-ils.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJHkamYpor7PTHzvqDTrLwAurvDzHNAEAs0-T2gtnHHpSOUSAbj8Epoi2eJ5ZLdE1mP9XKHTocauciQCOJn6oGsse_7AvrEkKBN6KG8UjNEtaL4z6V9gO6bAd5C-vhnOUHWW9kYh5cb9eB4arXAOHYYJ5He8nUu9ltoaU4fIPEienHQ02oev6e1qj0Kw/s600/R-2153673-1334138663.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="593" data-original-width="600" height="316" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJHkamYpor7PTHzvqDTrLwAurvDzHNAEAs0-T2gtnHHpSOUSAbj8Epoi2eJ5ZLdE1mP9XKHTocauciQCOJn6oGsse_7AvrEkKBN6KG8UjNEtaL4z6V9gO6bAd5C-vhnOUHWW9kYh5cb9eB4arXAOHYYJ5He8nUu9ltoaU4fIPEienHQ02oev6e1qj0Kw/s320/R-2153673-1334138663.jpg" width="320" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkCEQO0tl2sjK4zZVxWvXTul6z1TOZRp6irQm7AyCEpiN8w1MIS2oFFCAd_Czykt_X1vIfeKOlFjotRDEFt8gGQ4DDb4HgOsSrgqHF3xpqMlTfwujmhJO6GB073SB4JoWE_tDzLg1O0hej0k6F0JEVJfrxX1-RWF2mRBVmr-g7Lx2GTcoxr9s4EHIssw/s600/R-2153673-1334138637.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="596" data-original-width="600" height="318" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkCEQO0tl2sjK4zZVxWvXTul6z1TOZRp6irQm7AyCEpiN8w1MIS2oFFCAd_Czykt_X1vIfeKOlFjotRDEFt8gGQ4DDb4HgOsSrgqHF3xpqMlTfwujmhJO6GB073SB4JoWE_tDzLg1O0hej0k6F0JEVJfrxX1-RWF2mRBVmr-g7Lx2GTcoxr9s4EHIssw/s320/R-2153673-1334138637.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH4aOhVZRg4WawFGc7C_RoZdRKoZvENKUzAa6eVK5cvWIW7mm_G63Cq2gxbFvVsv72QUH-FMCv9TSFGh5rioE3uLpBVkQnX-HktQ_kabmZta-4-47skSO78ZawgGtvNloF0uyAqraOgIC7yHqJ3ME2eeWY-GVGoZ-to1Key2CaopPRt_MijF0Ml3PxKQ/s600/R-552622-1280945614.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH4aOhVZRg4WawFGc7C_RoZdRKoZvENKUzAa6eVK5cvWIW7mm_G63Cq2gxbFvVsv72QUH-FMCv9TSFGh5rioE3uLpBVkQnX-HktQ_kabmZta-4-47skSO78ZawgGtvNloF0uyAqraOgIC7yHqJ3ME2eeWY-GVGoZ-to1Key2CaopPRt_MijF0Ml3PxKQ/w223-h223/R-552622-1280945614.jpg" width="223" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_3mN0ENkX-Lf2s2vgG24_N5Otz4IJ0Gyx1uVH_9vfyIpeQijvPVmCYKrj6YUrv015_iE3yGWY0XMn2w-GeOYDT59SvVEdb7MCrmudgdrMDoJU_wbbhPK87u4YpYslTQAVBb_pcnVsgn5Tkh3jbnoaUze1eqpIwVPoLl5NpPtbbSd3HgG8Si7obyPpOQ/s600/R-1113807-1193138149.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="268" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_3mN0ENkX-Lf2s2vgG24_N5Otz4IJ0Gyx1uVH_9vfyIpeQijvPVmCYKrj6YUrv015_iE3yGWY0XMn2w-GeOYDT59SvVEdb7MCrmudgdrMDoJU_wbbhPK87u4YpYslTQAVBb_pcnVsgn5Tkh3jbnoaUze1eqpIwVPoLl5NpPtbbSd3HgG8Si7obyPpOQ/w268-h268/R-1113807-1193138149.jpg" width="268" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNtXLQhjwkkWM6dLW86BqXve7OgiKRzgs0A8P7KhI9wgjjsaZ2djBYughadqdAOKbtdeA0qaX_kpqkNrpLlcsr-NWKR88QGOoTdwO8GNITxczvxFugwdz1xzPdW-r5fwNn8QWhJPV0_lqYx4jqeYBqBHTiJNLqzOH5pB1J8TlMQ7GsFPe-NT37qYzq2Q/s600/R-552622-1280945649%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="228" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNtXLQhjwkkWM6dLW86BqXve7OgiKRzgs0A8P7KhI9wgjjsaZ2djBYughadqdAOKbtdeA0qaX_kpqkNrpLlcsr-NWKR88QGOoTdwO8GNITxczvxFugwdz1xzPdW-r5fwNn8QWhJPV0_lqYx4jqeYBqBHTiJNLqzOH5pB1J8TlMQ7GsFPe-NT37qYzq2Q/w228-h228/R-552622-1280945649%20(1).jpg" width="228" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: large;"><span>J'allais embrayer facile sur </span><span><b>Isaac Hayes</b></span><span>, </span><span>Hot buttered soul, And to be continued, Black Moses</span><span>, trois indiscutables splendeurs, si l'aiguille ne s'était pas posée sur le </span><span>Solid Rock</span><span> des </span><span><b>Temptations</b></span><span><b> </b>de 1972. E</span><span>n pleine déliquescence après la résurrection inespérée de </span><span>Cloud nine, </span><span>la formation tangue comme jamais, les tensions internes sont légions. Les uns veulent revenir au style lover, chanter de la romance, la recette a fait ses preuves, qu'est ce qu'on va s'emmerder à confesser que papa était bon rien. Les autres se trouvent une mine d'enfer avec les capes en fleur de cuir que Berry Gordy leur a payé pour coller avec leur nouveau son. </span></span><span style="font-size: large;">Ça claque des portes à tout va, d<span>es membres historiques ne sont plus là au moment d'enregistrer l'album, et on s'en fout, </span><span><b>Norman Whitfield</b></span><span> tient l'affaire d'une main de fer. Grand homme que voilà, forgeron d'un son qui rétame d'une pichenette. I</span><span>l inocule aux </span><span><b>Temptations</b></span><span><b> </b>le vaccin </span><span><b>Undisputed Truth</b></span><span> mitonné dans le laboratoire qui lui sert de studio. Une dose de psychédélique, une rasade d'énergie brute et des voix qui planent au dessus d'un beat titanesque. Selon les moments, je préfère les versions de </span><span><b>Undisputed Truth</b></span><span>, plus risquées, <i>dirty</i>, à d'autres celles des </span><span><b>Temptations</b></span><span>, immaculées, <i>mind.</i> En vérité elles sont toutes démentielles. Il y a là l'essence, au sens incendiaire du terme, de ce qui porte la black music au firmament. </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span>Pour ce qui est des disques à sélectionner, c'est simple : tout ce qui porte la signature de </span><span><b>Norman Whitfield</b></span><span><span><b> </b>depuis le mirifique </span><i><span>n</span></i><i><span>eedle in a haystack</span></i><span> des </span><span><b>Velvelettes </b></span><span>en 1964 jusqu'au </span><i><span>c</span></i><i><span>ar wash</span></i><span> de </span><span><b>Rose Royce</b></span><span> en 1976. </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibeX6pHexMy0VpAzKmcxc31lU378UIHqhLgqhQDD22Jn4WcZ-JBuXissctw3PpSoVQnd6sqJ4REfcPueIRdwpolmhdLzi9uNXKiO7wnAmy2lMcnJ45LwavWbfAm63iCjS2BqZQDGMSERBWVX8uGwu62QBWZv80uuZgELQxuhB7mS4lG5M7ToweMfNKfQ/s500/R-547819-1272897173.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="206" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibeX6pHexMy0VpAzKmcxc31lU378UIHqhLgqhQDD22Jn4WcZ-JBuXissctw3PpSoVQnd6sqJ4REfcPueIRdwpolmhdLzi9uNXKiO7wnAmy2lMcnJ45LwavWbfAm63iCjS2BqZQDGMSERBWVX8uGwu62QBWZv80uuZgELQxuhB7mS4lG5M7ToweMfNKfQ/w206-h206/R-547819-1272897173.jpg" width="206" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjncV1yz0J_xWL_kCJZtm6r8LOSBcJ1yQ6AIufvLY5uJZSCWNAmUIoAU9AX2_8ATItm5ldSYrlXn1acRfE8JGzcKEQOx7RXwZND5CBXLh570has_ayOQfBbUaHH2uZDqexTPMtNuuSSKcx1J8K1_ix0sUAmmSlbAEmMzEri7xNTzq9IzVRjbtA7beeTJA/s1200/1200x1200bf-60.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1200" height="228" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjncV1yz0J_xWL_kCJZtm6r8LOSBcJ1yQ6AIufvLY5uJZSCWNAmUIoAU9AX2_8ATItm5ldSYrlXn1acRfE8JGzcKEQOx7RXwZND5CBXLh570has_ayOQfBbUaHH2uZDqexTPMtNuuSSKcx1J8K1_ix0sUAmmSlbAEmMzEri7xNTzq9IzVRjbtA7beeTJA/w228-h228/1200x1200bf-60.jpg" width="228" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3Y0RKDP-2GhLXzkfhvEXDV9nLVbMOXVo0vD2CGeXLkFIk7WEvsIIFS_CbtiBijl8AhOTG81iyJe8dkQOGbA34hvNC2UzvaCFwfxjqIauIaT8511Ou5D0DXpnolvCb0WbX22YQNXeD75-lKed3mnjkcSSJZXSjPr2F8Kv5HLPSj8ErUvj4UQeMfUlQcA/s500/61suq6+e2hL._SS500_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3Y0RKDP-2GhLXzkfhvEXDV9nLVbMOXVo0vD2CGeXLkFIk7WEvsIIFS_CbtiBijl8AhOTG81iyJe8dkQOGbA34hvNC2UzvaCFwfxjqIauIaT8511Ou5D0DXpnolvCb0WbX22YQNXeD75-lKed3mnjkcSSJZXSjPr2F8Kv5HLPSj8ErUvj4UQeMfUlQcA/w215-h210/61suq6+e2hL._SS500_.jpg" width="215" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: large;"><span><span>Et là, je vous cause de<b> </b></span><span><b>Earth, wind and fire</b></span><span> et on fait tous des cochonneries zen en se touchant le zizi au beau milieu de la galaxie, je sais que vous en rêvez, mais va falloir attendre parce que j'ai mis la main sur un dossier qui risque fort de vous la mettre en </span>bandoulière<span>. </span><b><span>Sonny</span><span> Sharrock</span></b><span> et sa femme </span><span><b>Linda</b></span><span>, malheur, voila un couple à qui les expérimentations ne faisaient pas peur. Influencée par l'avant garde en général et</span><span> <b>Yoko Ono</b></span><span> en particulier,</span></span></span><span style="font-size: large;"><span> </span><span><span><span><b>Linda Sharrock</b></span><span> va </span></span></span><span>sur </span><span><span>Black woman </span><span>de 1969</span><span> </span></span></span><span style="font-size: large;"><span>porter la fièvre noire à un paroxysme que <span>Sun Ra</span> n'avait pas vu venir</span><span>. Un album siglé au nom de son époux, </span><span><b>Sonny Sharrock</b></span><span>, qu'elle vampirise dans les grandes largeurs sitôt qu'elle approche du micro. Si elle semble alors sortir de nulle part, son guitariste de mari a lui un beau parcours initiatique au fil duquel il croise la route de </span><span>Herbie Mann</span><span> qu'il accompagne sur l'album </span><span>The inspiration I feel</span><span>, </span><span>Steve Marcus</span><span> spécialiste d'adaptations de standards pop<span> </span></span></span><span style="font-size: large;"><span>à la sauce <i>free-psychedelic-jazz</i></span><span><span> et surtout </span><span><b>Pharoah Sanders</b></span><span> pour l'album </span><span>Tauhid</span><span>, première œuvre de l'ancien discipline de </span><span>John Coltrane</span><span> sur le label Impulse qui le verra atteindre d'inaccessibles étoiles</span><span><span>.</span> Tenter de décrire </span><span>Black woman </span><span>dépasse un tantinet mes compétences. Du gospel sous acide, du sexe vaudou, que sais-je, disons que c'est très free, mais sans les sempiternels affrontements de solo à qui mieux mieux. Les musiciens ne se confrontent pas, ils s'empilent, font des galipettes et parfois s'ignorent. A tel point que </span><span><b>Sonny </b></span><span>plante un blues acoustique au milieu du fatras, </span><span><i>blind Willie,</i></span><span> qui à mon avis n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd lorsque </span><span>Mick Jagger</span><span> a composé </span><span><i>moonlight miles.</i></span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: large;"><span><span>Un second disque du couple, </span><span>Monkey-Pockie-Boo</span><span>, enregistré à Paris au studio Saravah, et </span></span></span><span style="font-size: large;">avec une rythmique française, voit le jour l'année suivante. Moins réussi, quoiqu'encore plus perché, </span><span style="font-size: large;"><b>Sonny</b></span><span style="font-size: large;"><b><span> </span><span>Sharrock</span></b><span> délaisse sa guitare sur toute la première face au profit d'un sifflet à coulisse ! A partir de là on peut supposer de tout et imaginer maintes raisons à leur disparition de la scène jusqu'en 1975 et l'album </span></span><span style="font-size: large;">Paradise</span><span style="font-size: large;">, nettement plus domestiqué, bien que pas totalement inintéressant. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheEAl7kP_-HlwQhhW_BvyIm7WTrlGrR9tbdofdvEVo-K7Gc2DahfJyXMF5nPhjFyxcH6XH24gg6yow-dw5o1S8VAg5jxfhPIvtp9KQ_iJbpKxWXTHSVvHbZoPxnik1hw9KrlVVkold3X_XRdR63LtichozeyYTkd3W4MbMxpVuSbfdEvyVFGdUq71exA/s1800/sonny-sharrock-pharoah-sanders.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1800" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheEAl7kP_-HlwQhhW_BvyIm7WTrlGrR9tbdofdvEVo-K7Gc2DahfJyXMF5nPhjFyxcH6XH24gg6yow-dw5o1S8VAg5jxfhPIvtp9KQ_iJbpKxWXTHSVvHbZoPxnik1hw9KrlVVkold3X_XRdR63LtichozeyYTkd3W4MbMxpVuSbfdEvyVFGdUq71exA/w640-h426/sonny-sharrock-pharoah-sanders.webp" width="640" /></span></a></div><span style="font-family: inherit;"><br /></span><div style="text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: large;">Et puisqu'on est dans le jazz le plus éloigné de la berge, et qu'il vient tout juste de nous quitter, je saisis l'occasion pour en placer deux sur </span><span style="font-size: large;"><b>Pharoah Sanders</b></span><span style="font-size: large;">. Sans doute le dernier représentant d'une certaine idée de la liberté musicale. J'ai déjà évoqué tout le bien que je pense de </span><span style="font-size: large;">Karma</span><span style="font-size: large;">, contemplatif chef d'œuvre à la spiritualité polyforme, je vais ajouter </span><span style="font-size: large;">Village of the pharoahs</span><span style="font-size: large;"> à la liste des albums qui peuvent faire de vous un homme meilleur. Et peut être même qu'ingérer les 37 minutes de </span><span style="font-size: large;">Black unity</span><span style="font-size: large;"> à plein volume pourrait s'apparenter à une affirmation de soi. Du haut de sa pyramide, </span><span style="font-size: large;"><b>Pharoah </b></span><span style="font-size: large;">nous contemple, faites lui un beau sourire. Et allez en paix.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: Lobster Two; font-size: x-large;">Hugo Spanky</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5Wr-MD8Qvx1JyvH4XhI3fc5BZ-_z33Lf-fIBSlTRd5U50GsyomxrQuvBLTDXcVciGuTi4IHcViWrBVYV723QRO_X6O0LHUv6wsFoby6MNPXUpgrdJHLI6KJL-vhYd4QpLyPg4rWtufl6DKEed429VTwDPHbLVTUE4LlbZboeoUtg26xLe0kTqj6Cl0Q/s1200/pharoah-sanders-john-coltrane-une.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="840" data-original-width="1200" height="256" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5Wr-MD8Qvx1JyvH4XhI3fc5BZ-_z33Lf-fIBSlTRd5U50GsyomxrQuvBLTDXcVciGuTi4IHcViWrBVYV723QRO_X6O0LHUv6wsFoby6MNPXUpgrdJHLI6KJL-vhYd4QpLyPg4rWtufl6DKEed429VTwDPHbLVTUE4LlbZboeoUtg26xLe0kTqj6Cl0Q/w366-h256/pharoah-sanders-john-coltrane-une.jpg" width="366" /></a></div></span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-43900624279413939962022-08-02T00:04:00.004+02:002022-08-02T00:07:02.427+02:00BLoNDe oN BLoNDe<p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8tSFjOyELOgYsQka0R1xv1A6UotqcEpNB0d7TZpy0q6FD0hrwiwQFBtkActc366Q-dyprlDgFYd0F71oP2KkX-a7DPXGQkp6zgI5SnEz5rXzBBqzhRKKPp-axsfe3pDN_q3NibC4cpNbCFEeud1sqbmujND7uJynpC008pDgPWs8aqJIVMMx4864FMg/s1200/When-Marilyn-posed-as-Jackie-Onassis2%20-%20Copie.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="882" data-original-width="1200" height="470" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8tSFjOyELOgYsQka0R1xv1A6UotqcEpNB0d7TZpy0q6FD0hrwiwQFBtkActc366Q-dyprlDgFYd0F71oP2KkX-a7DPXGQkp6zgI5SnEz5rXzBBqzhRKKPp-axsfe3pDN_q3NibC4cpNbCFEeud1sqbmujND7uJynpC008pDgPWs8aqJIVMMx4864FMg/w640-h470/When-Marilyn-posed-as-Jackie-Onassis2%20-%20Copie.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><span><span style="background-color: red; color: #222222; font-family: Merriweather Sans;">Incarner </span><span style="background-color: red; color: #222222; font-family: Lobster Two;"><b>Marilyn Monroe</b></span><span style="background-color: red; color: #222222;"><span style="font-family: Merriweather Sans;">, le défi peut sembler un brin insurmontable, tant la fiction se heurtera inévitablement aux millions de photos, aux centaines de clins d'oeil, de sourires, </span></span><span style="background-color: red; color: #222222; font-family: "Merriweather Sans";">de poupoupidou, de happy birthday mister président,</span><span style="background-color: red; color: #222222; font-family: "Merriweather Sans";"> </span><span style="background-color: red; color: #222222;"><span style="font-family: Merriweather Sans;">de regards qui en disent plus longs que des chapîtres entiers. </span><b><span style="font-family: Lobster Two;">Marilyn</span></b><span style="font-family: Merriweather Sans;">, i</span></span><span style="background-color: red; color: #222222;"><span style="font-family: Merriweather Sans;">mage famillière, jusque pour ceux qui n'ont jamais vu le moindre de ses films, pour ceux, même, qui ne savent pas qu'elle en a fait. </span><b><span style="font-family: Lobster Two;">Marilyn</span></b><span style="font-family: Merriweather Sans;">, icone sous verre, peinte aux murs de nos cités, </span></span></span><span style="background-color: red; color: #222222; font-family: "Merriweather Sans";">imprimée sur t.shirt, </span><span style="background-color: red; color: #222222;"><span style="font-family: Merriweather Sans;">poster de restaurants, figure de tasse à café. </span></span><span style="background-color: red; color: #222222; font-family: Lobster Two;"><b>Marilyn</b></span><span style="background-color: red; color: #222222; font-family: Merriweather Sans;">, à la vie, à la mort, intime, un peu, à chacun de nous et pourtant éternellement inssaisissable. </span><span style="background-color: red; color: #222222; font-family: Merriweather Sans;">Voilà que Netflix voudrait nous la raconter sous les traits d'une autre. Un projet de plus bien parti pour se fracasser sur l'autel de la blonde ultime. </span></span><span style="background-color: red; color: #222222; font-family: Merriweather Sans;">Surprise, dans la bande annonce du moins, </span><span style="background-color: red; color: #222222; font-family: Lobster Two;"><b>Ana De Armas</b></span><span style="background-color: red; color: #222222; font-family: Merriweather Sans;">, l'inconsciente qui a accepté de jouer sa carrière sur ce coup de dés, s'en sort pas mal du tout.</span></span></p><p style="color: #222222; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="background-color: red; font-family: Merriweather Sans;">Le réalisateur, en revanche, en fait un peu trop : le film sera diffusé avec une interdiction aux moins de 17 ans. </span><span style="background-color: red; font-family: Merriweather Sans;">Une décision pleinement justifiée selon le réalisateur de</span><span style="background-color: red; font-family: Lobster Two;"> <em>Killing Them Softly</em></span><span style="background-color: red; font-family: Merriweather Sans;">, qui confirme à </span><span style="background-color: red; font-family: Lobster Two;">Vulture </span><span style="background-color: red; font-family: Merriweather Sans;">avoir tourné un film </span><span style="background-color: red; font-family: Merriweather Sans;">qui ne va pas plaire à tout le monde.</span></span></p><p style="color: #222222; text-align: justify;"><span style="background-color: red;"><span style="font-family: Lobster Two; font-size: large;"><b>Andrew Dominik</b></span><span style="font-family: McLaren; font-size: large;"> a déjà prévenu que </span><span style="font-family: Lobster Two; font-size: large;"><b>Blonde</b></span><span style="font-family: McLaren; font-size: large;">, le biopic de </span><span style="font-family: Lobster Two; font-size: large;"><b>Marilyn Monroe</b></span><span style="font-family: McLaren; font-size: large;"><b> </b>inspiré du livre éponyme de </span><span style="font-family: Lobster Two; font-size: large;"><b>Joyce Carol Oates</b></span><span style="font-family: McLaren; font-size: large;">, </span><span style="font-family: Merriweather Sans; font-size: large;">serait </span><span style="font-family: McLaren; font-size: large;"><i>comme si Citizen Kane avait une fille avec Raging Bull</i></span><span style="font-family: McLaren; font-size: large;">. </span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Merriweather Sans;">Cet ouvrage choc, qui dépeint le mal-être de la star hollywoodienne et raconte en détails ses déboires personnels et sexuels, a visiblement inspiré un film tout aussi frappant. </span></span></span></p><p style="color: #222222; text-align: justify;"><span style="background-color: red; font-size: large;"><span style="font-family: McLaren;">"<i>Je trouve qu'on a respecté le projet, qu'on a colorié entre les lignes,</i></span><span face="arial, helvetica, sans-serif" style="font-style: italic;"> </span><span style="font-family: Merriweather Sans;">explique-t-il. </span><span><i style="font-family: McLaren;">Si vous mettez un groupe d'hommes et de femmes dans une pièce pour parler de leurs comportements sexuels, peut-être que les hommes s'inquièteront de ce que pensent les femmes. C'est juste une période bizarre. Le film ne dépeint pas une sexualité heureuse. Il dépeint des situations ambiguës. Pour faire simple, ça parle d'une enfant qui n'était pas voulue, puis qui est devenue la personne la plus désirée au monde. Elle n'arrivait pas à gérer tout cela." </i></span></span></p><p style="color: #222222; text-align: justify;"><span style="background-color: red; font-size: large;"><span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="background-color: red; font-size: large;"><span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE86Ag6u4olTK6nr_gHlgZt__PChYhAmk6Ic_toLMQ91uUw178PreJbPppfmXoNd2A932HNq0Z_6cXeWE1jCTYI7qBMKb3eVSD6gM3gwlXuQ-bgmQXz73Lp4Z9eo7mNwsrkz7HLW9NU9uomx8MRO5qPbumBJ7peDPMypOWSSfbjSNhdJCDWwIjJTfeHg/s1280/R-_3_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1194" data-original-width="1280" height="234" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE86Ag6u4olTK6nr_gHlgZt__PChYhAmk6Ic_toLMQ91uUw178PreJbPppfmXoNd2A932HNq0Z_6cXeWE1jCTYI7qBMKb3eVSD6gM3gwlXuQ-bgmQXz73Lp4Z9eo7mNwsrkz7HLW9NU9uomx8MRO5qPbumBJ7peDPMypOWSSfbjSNhdJCDWwIjJTfeHg/w251-h234/R-_3_.jpg" width="251" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIuWz7nh0rtvzUH6Sab66tkWZP_1cTEvWWasLO1neetvSArIPErIm70JyY7I6kCg_Etjiwc_NJbIPg7DG_c_bNCYFm7aiEqjZYR3CAcb91FovpKVJmWXtSJ09DkArmEp5DhaYCqNLoccM5tsOlOomsDySRT-iGdNtmyLnSS2C1jlDMWDI1KVHieiASJw/s1537/R-_2_.jpg" style="font-style: italic; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1537" data-original-width="1200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIuWz7nh0rtvzUH6Sab66tkWZP_1cTEvWWasLO1neetvSArIPErIm70JyY7I6kCg_Etjiwc_NJbIPg7DG_c_bNCYFm7aiEqjZYR3CAcb91FovpKVJmWXtSJ09DkArmEp5DhaYCqNLoccM5tsOlOomsDySRT-iGdNtmyLnSS2C1jlDMWDI1KVHieiASJw/s320/R-_2_.jpg" width="250" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipvvEa0rby2rGYCGh6Vnts4AEXjPujuhbCYwyLtPJg4htNxOJD7xbruMgbnE_UqUKZJSO6m6MDtq7LJyXoPYVBZAdlF2zWxQTWM4Ycgdj2Aw_p5sqwOD_8mbvh8FbWbSCpIK64sSujeqFl3OpjAzG5wmo97xsviCf42PlZaxYEE8WheYTTBgzXJjHFfA/s1023/R-_4_.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1023" data-original-width="960" height="252" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipvvEa0rby2rGYCGh6Vnts4AEXjPujuhbCYwyLtPJg4htNxOJD7xbruMgbnE_UqUKZJSO6m6MDtq7LJyXoPYVBZAdlF2zWxQTWM4Ycgdj2Aw_p5sqwOD_8mbvh8FbWbSCpIK64sSujeqFl3OpjAzG5wmo97xsviCf42PlZaxYEE8WheYTTBgzXJjHFfA/w244-h252/R-_4_.jpg" width="244" /></a></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="background-color: red; font-size: large;"><span><br /></span></span></div><p></p><p style="color: #222222; text-align: justify;"><span style="background-color: red; font-size: large;"><span><span style="font-family: Merriweather Sans;">A propos de l'interdiction NC-17, il ajoute :</span><i style="font-family: McLaren;"> “C'est difficile de choisir pour les gens. Qui sait ? D'un côté, je pense que si on me donnait le choix, je préférerais voir la version NC-17 de l'histoire de </i><i><span style="font-family: Lobster Two;">Marilyn Monroe</span></i><i style="font-family: McLaren;">. Parce qu'on sait que sa vie était borderline, clairement, vu comment elle s'est terminée... Vous préférez voir la version qui montre tout ou plutôt celle qui est lissée ?”</i></span></span></p><p style="color: #222222; text-align: justify;"><span style="background-color: red; font-size: large;"><span style="font-family: Merriweather Sans;">Il fut un temps envisagé de montrer</span><span style="font-family: Merriweather Sans; font-style: italic;"> </span><span style="font-family: Lobster Two;"><b>Blonde</b></span><span style="font-family: Lobster Two;"><b> </b></span><span style="font-family: Merriweather Sans;">dans le cadre du festival de Cannes 2022, mais il sera finalement projeté à la Mostra de Venise, à la rentrée prochaine. Où il risque de faire beaucoup de bruit, reconnaît son créateur, même si pour l'instant, il n'a pas de date de diffusion officielle. Aucune image n'a d'ailleurs été dévoilée. </span><em style="font-family: McLaren;">"Netflix, c'est un gros business et ils ont des projets bien plus énormes que </em><span style="font-family: Lobster Two;">Blonde</span><em style="font-family: McLaren;">, dans lesquels ils investissent plus d'argent, </em><span style="font-family: Merriweather Sans;">détaille-t-il.</span><span style="font-family: McLaren;"> <i>Ils sont capables de débourser 400 millions de dollars pour certains films, donc en sortir 22 millions pour celui-ci, ça ne va pas faire exploser la banque pour eux. Je crois qu'ils veulent simplement mettre en place leur plan marketing avant de montrer quoi que ce soit. Puis on verra avec eux comment ils veulent faire connaître ce film au monde. Mais je crois que quand il sera enfin montré, tout le monde en aura marre d'entendre parler de</i></span><i><span face="arial, helvetica, sans-serif"> </span><span style="font-family: Lobster Two;">Blonde</span><span face="arial, helvetica, sans-serif">."</span></i></span></p><p style="color: #222222; text-align: justify;"><span style="background-color: red; font-size: large;"><i><span face="arial, helvetica, sans-serif"><br /></span></i></span></p><p style="color: #222222; text-align: justify;"><span style="background-color: red; font-size: large;"><i></i></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjThT10alBfGXpaRpddOpOEuixhkern0YVq6JREdwj9CoXUeG3RVvxJjjwahdHCCsopOjl_oOTmRELOSEYqIUAltNIaLusHTirfG1wySqG5paqhrvP3Bm4BsrzjI-iBK2gg8hKGHDJ6gPZqExRdF-Oa-82fhyF0KIH3d6TGgoDNXteq7rxOi01He_9MLQ/s3294/50dbd51352062614.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="2063" data-original-width="3294" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjThT10alBfGXpaRpddOpOEuixhkern0YVq6JREdwj9CoXUeG3RVvxJjjwahdHCCsopOjl_oOTmRELOSEYqIUAltNIaLusHTirfG1wySqG5paqhrvP3Bm4BsrzjI-iBK2gg8hKGHDJ6gPZqExRdF-Oa-82fhyF0KIH3d6TGgoDNXteq7rxOi01He_9MLQ/w640-h400/50dbd51352062614.jpg" width="640" /></span></a></div><span style="font-size: large;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b style="color: #222222;"><span style="font-family: Lobster Two;">Andrew Dominik</span><span face="arial, helvetica, sans-serif"> </span></b><span style="color: #222222; font-family: Merriweather Sans;">considère enfin que 2022 est une</span><span face="arial, helvetica, sans-serif" style="color: #222222;"> </span><span style="color: #222222; font-family: McLaren;">“<i>période intéressante</i>”</span><em style="color: #222222; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </em><span style="color: #222222; font-family: Merriweather Sans;">pour sortir </span><span style="color: #222222; font-family: Lobster Two;"><b>Blonde</b></span><span face="arial, helvetica, sans-serif" style="color: #222222;">. </span><span style="color: #222222; font-family: Merriweather Sans;">Selon lui, le fait de le proposer au public après le mouvement <em>#MeToo</em> lui donne un sens particulier,</span><span face="arial, helvetica, sans-serif" style="color: #222222;"> </span><span style="color: #222222; font-family: McLaren;"><i>“car avant cela, personne ne s'intéressait à ces trucs, à ce que ça faisait d'être une fille mal-aimée et d'être broyée dans l'énorme mixeur de viande qu'est Hollywood. S'il était sorti un peu plus tôt, juste après #MeToo, il aurait été compris comme une expression de tout cela, mais à présent, je crois que les gens sont un peu perdus à ce propos, ils ne savent plus où sont les lignes. C'est un film qui a définitivement une certaine moralité, mais il nage en même temps dans des eaux troubles. Je ne crois pas qu'il sera aussi clair et net que ce que le public voudra bien y voir. Il contient des choses qui vont offenser tout le monde.”</i></span></span></div><p style="color: #222222; text-align: justify;"><span style="background-color: red; font-size: large;"><span style="font-family: McLaren;">Reste à vérifier si cette fois, enfin, le mythe laissera entrevoir la femme.</span></span></p><p style="color: #222222; text-align: justify;"><span style="background-color: red; font-size: large;"><span style="font-family: McLaren;"><br /></span></span></p><p style="color: #222222; text-align: center;"><span style="background-color: red; font-size: large;"><span style="font-family: Merriweather Sans;"><b>Harry Max</b></span></span></p><p style="color: #222222; text-align: center;"><span style="background-color: red; font-size: large;"><span style="font-family: Merriweather Sans;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj23oFKRDR1zpARdPGLyVHDWz970QfcmqQcDxqzjpQ2tZZqQiXQP7xqv8FIlRL5SY5pe_QPqzh94adnfGqT-vv_-NsCxb152GOWYPPB6Ij-hyEIoLqjttSRmAGTChkN6mQIAXRnLyxx3WUBQOaCeFfw-Jh3szeOJhE_dGjQDp1olYnIR291bShAwFJUTg/s743/17915b64a3196d0321b1fef76855fd84.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="743" data-original-width="736" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj23oFKRDR1zpARdPGLyVHDWz970QfcmqQcDxqzjpQ2tZZqQiXQP7xqv8FIlRL5SY5pe_QPqzh94adnfGqT-vv_-NsCxb152GOWYPPB6Ij-hyEIoLqjttSRmAGTChkN6mQIAXRnLyxx3WUBQOaCeFfw-Jh3szeOJhE_dGjQDp1olYnIR291bShAwFJUTg/w317-h320/17915b64a3196d0321b1fef76855fd84.jpg" width="317" /></span></a></div><span style="font-size: large;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-37791400122864151072022-07-23T10:25:00.021+02:002023-04-27T15:56:36.216+02:00E.stReet BaNK<p style="text-align: center;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlBef-2e8El7ajFJ5XSK76DD034ljqa4WgM2Mo_A6tC3X4qJ1kDeOYuUlmF0hWfCd4xPol4y_dyiHrCH93M4U2dC3An4x89L8T4m6j5hrBDopK8D3hga7EqkawTGKcLmwuJuB7kNt4leptVVZ_b7fsBI-0lCoZ2dbxwvNwRlOVvIvPlN243wA4dMr2yA/s1920/78edc-16576418091601-1920.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1048" data-original-width="1920" height="350" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlBef-2e8El7ajFJ5XSK76DD034ljqa4WgM2Mo_A6tC3X4qJ1kDeOYuUlmF0hWfCd4xPol4y_dyiHrCH93M4U2dC3An4x89L8T4m6j5hrBDopK8D3hga7EqkawTGKcLmwuJuB7kNt4leptVVZ_b7fsBI-0lCoZ2dbxwvNwRlOVvIvPlN243wA4dMr2yA/w640-h350/78edc-16576418091601-1920.webp" width="640" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Tandis qu'il converse avec Barack Obama sur la pauvreté de la classe ouvrière (et comment l'exploiter, sans doute), les tickets pour la nouvelle tournée de <span>Bruce Springsteen</span> atteignent les 5000$ pièce sur le site Ticketmaster qui en détient l'exclusivité. Tout ceci étant rendu possible par leur nouveau, et visiblement performant, système de tarification automatique qui modifie le prix selon l'offre et la demande, afin de garantir un maximum de rentabilité. Les fanatiques (qui n'ont jamais aussi bien honoré ce titre) en se jetant sur leurs claviers dès la mise en vente des places contribuent ainsi à se mettre de la vaseline sur les fesses pour mieux faciliter le transit vers leurs portefeuilles. Autant dire que par son aveuglante cupidité, <span>Springsteen </span>enrichit un système qu'il dénonce par ailleurs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span>Rarement j'avais autant ri qu'en lisant s'écharper ceux qui, courroucés par de telles pratiques, en appellent au boss en personne, et ceux qui sont prêt à hypothéquer leur maison et vendre leur femme pour vivre pour la centième fois un show à peu près aussi chargé en surprise que la setlist des Rolling Stones. Un journal du New Jersey s'est même permis une charge frontale en soulignant que <span>Springsteen </span>semble bien éloigné des valeurs qu'il affiche dans les textes de ses chansons, autant que </span>de ses pseudo engagements socio-politique, tandis qu'un lecteur, non sans malice, souligne qu'après s'être acquitté du prix du billet, les dingues pourront toujours aller manger au restaurant bénévole de <span>Bon Jovi </span>où chacun paye selon ses moyens, afin de nourrir gratuitement ceux qui n'en n'ont plus aucun. Quant on pense qu'il fait tout ça sans nous bassiner avec des chansons en forme d'appel au meurtre des banquiers et autres boursicoteurs, on se dit qu'il aurait mieux valu que ce soit lui qui prenne séance auprès des grands de ce monde. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXGG6PWML4R6E57fHhQDvj5s10uyI-vzK_fruxPJvMMcJhRJ3QIHdjEMJ-NCy6mzXtUAtNXT1Yo1tzHLVxd7WzrpL225PlgeueCXgKGUFPug9ehnIvd__VQSVy-Cp83dg3_NaNJTrqzRkBJDCk8_NkAza7Q1DAMMmmt46gQjDhKjpszM4wQZd7eUFEVA/s1024/image.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="538" data-original-width="1024" height="336" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXGG6PWML4R6E57fHhQDvj5s10uyI-vzK_fruxPJvMMcJhRJ3QIHdjEMJ-NCy6mzXtUAtNXT1Yo1tzHLVxd7WzrpL225PlgeueCXgKGUFPug9ehnIvd__VQSVy-Cp83dg3_NaNJTrqzRkBJDCk8_NkAza7Q1DAMMmmt46gQjDhKjpszM4wQZd7eUFEVA/w640-h336/image.jpg" width="640" /></span></a></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span>Au milieu de tout ça, Little Steven, guitariste du E.Street Band pour ceux qui débarquent, se défile en précisant qu'il n'a rien à voir avec le prix des tickets. </span><span>On est là aussi bien loin de l'activiste des années 80 qui prônait la révolution dans ses albums solo. Manquerait plus que Bono nous donne son avis sur la question pour que l'affaire tourne au bidonnage complet.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Pendant ce temps là, le silence de <span>Springsteen </span>tape sur les nerfs de tout le monde. C'est qu'il a autre chose à foutre, faut le comprendre, ça se gère un patrimoine de ce calibre. Ce ne sont pas des adorateurs incapables de se payer un ticket sans en faire tout un pataquès sur twitter qui vont l'aider à choisir un nouvel étalon pour que sa fille brille dans les concours hippiques. Et de toutes façons rien n'empêchera les stades d'être pleins. Il se pourrait même que Springsteen contribue à la relance du tourisme en Europe, ses plus assidus supporters américains en étant à calculer qu'il leur reviendrait moins couteux d'acheter un billet d'avion et de venir le voir œuvrer sur le vieux continent. D'ici à ce que le fan club affrète des Boeing exprès, il n'y a qu'un pas. Après quoi ce sera au tour des écolos de lui tomber dessus. </span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">L'avenir parait radieux pour les vingt ou trente futures générations de Springsteen -après quoi la planète sera fichue et ils n'auront qu'à se démerder- si on ajoute à ce pactole, les live à venir (il est un spécialiste de la vente en ligne de chacun de ses concerts à coup d'1$ par chanson -sachant qu'il en joue une trentaine par soir), le Blu-ray commémoratif, le livre photo, l'album à colorier, le merchandising -trop imaginatif dans sa diversité pour que je me risque à en faire ici l'inventaire- et les 500 millions qu'il a amassé l'an passé en vendant ses droits d'auteur, pour lesquels il avait fait un procès à son ancien manager au nom de l'attachement sentimental indéfectible qu'un artiste ressent envers ses chansons, qui sont pour lui, refrain bien connu, comme ses propres enfants (qui du coup feraient bien de se méfier qu'il ne les mette pas aux enchères sur ebay un jour de mauvais vent sur Wallstreet).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">On en est là dans le monde merveilleux du rock'n'roll.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Hugo Spanky</span></p><p style="text-align: justify;"><br /></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com31tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-19955433434226891262022-06-18T01:13:00.125+02:002023-04-27T16:06:43.420+02:00L'uNiVeRs aPPRoxiMaTiVeMeNT iNFiNi De YoKo oNO<div class="separator" style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUwzCMLzEi823tQuf_nj_e76-GJD1HBunI2c5xO_qk1DUoz1ewdbkAGDViQKsTwizDcixfXd88EF9tEiDziv5JFpblS3CGkWL69L_XbCmbRm-boy2oPKaf7VyRrJuDQRyF6CCJx6m7LVQXNeCWG2SFKjJxFwEfviyywxQOpCgkfBi60wAqH1U0zAKKPg/s1052/Plastic%20Ono%20Band%20(125).png.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1052" height="499" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUwzCMLzEi823tQuf_nj_e76-GJD1HBunI2c5xO_qk1DUoz1ewdbkAGDViQKsTwizDcixfXd88EF9tEiDziv5JFpblS3CGkWL69L_XbCmbRm-boy2oPKaf7VyRrJuDQRyF6CCJx6m7LVQXNeCWG2SFKjJxFwEfviyywxQOpCgkfBi60wAqH1U0zAKKPg/w682-h499/Plastic%20Ono%20Band%20(125).png.jpg" width="682" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div></div><div class="separator" style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span><span>Les années 50 touchent à leur fin,</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Elvis Presley</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>enregistre</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><i style="font-weight: bold;"><span>Heartbreak hotel</span></i><i style="font-weight: bold;"> </i><span><span>et pour une majorité d'américains c'est le comble de l'avant-garde, un cran au delà de l'acceptable. Au même moment à </span><span>New York,</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Yoko Ono</span><span><span> </span><span>pose son désordre dans un loft sinistre sur Chambers street, Lower Manhattan, délabré, dépourvu du moindre confort, mais suffisamment grand pour y accueillir les misfits de la ville. D'abord pour peindre ses murs lépreux, ensuite pour des performances mêlant musique, danse contemporaine, poésie, performances, projections de films et idées folles. </span></span></span></div><span style="font-size: large;"><span><span style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: inherit;">"A ce moment là je fréquentais pas mal de monde et j'ai réalisé qu'ils n'avaient aucun endroit où exprimer leur travail, alors qu'ils incarnaient l'esprit même de New York" </span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: inherit;">"J'ai pensé que ce serait une bonne idée de les faire profiter de l'espace dans lequel je vivais, il n'y avait pas besoin que ce soit trop grand ou quoique ce soit, juste un endroit" </span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: inherit;">"Ce n'était qu'un hangar glacial dans un quartier à l'abandon, en plein hiver sans rien d'autre que l'arrivée d'eau froide. Je me suis branchée sur l'électricité de la ville et un voisin m'a donné un gros radiateur, avec ça j'avais tout ce qu'il fallait pour que John Cage et David Tudor donne un concert" </span></i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span><span>1961, à l'instar des expérimentations menées par</span> </span><span style="font-weight: bold;">Monte La Young, John Cage, David Tudor, Henry Flynt...</span><span style="font-weight: bold;">Yoko Ono</span> <span><span>performe et conceptualise à tout va,</span><span> </span></span><i style="font-weight: bold;"><span>Cough Piece</span></i><span style="font-weight: bold;">,</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>un quart d'heure de toux sur fond de bris de verre, </span><i style="font-weight: bold;"><span>Kitchen piece</span></i><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span><span> </span><span>peinture sur toile à base de restes culinaires, forcément aléatoire selon les légumes de saison,</span></span> </span><i style="font-weight: bold;"><span>Shadow painting</span> </i><span>une toile blanche sur laquelle une fenêtre projette l'ombre du jour qui se modifie au fil des heures.</span><span> </span><i style="font-weight: bold;"><span>Touch piece</span></i><span style="font-weight: bold;">,</span><span> </span><span>dans une salle plongée dans l'obscurité, chaque participant est invité à toucher son voisin pendant dix minutes. Et parfois deux heures. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span>Elle collabore à des happenings avec le compositeur</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Toshiro Mayuzumi</span><span style="font-weight: bold;">, </span><span><span>pour qui elle réalise la pochette de l'imposante</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Nirvana Symphony</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>se voit exposée pour la première fois à la toute récente, mais déjà en faillite, AG Galerie de</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">George Maciunas</span><span style="font-weight: bold;">.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: inherit;">"J'étais déterminée à exister, je faisais une exposition ou un concert chaque mois et j'avais une liste de deux cent personnes à prévenir, il me semblait que réunir 200 personnes était un succès. Ce que je ne savais pas c'est que dans un monde parallèle des chanteurs réunissaient des milliers de fans à chaque concert."</span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: Boogaloo;"><br /></span></i></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Zen Kaku Gothic Antique;"><b><br /></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNbRBAjHaSm2VzyeKW46lQo7Z1NxPjCnrF2ijHiiJuTikhWjE68446H2t2bhK2A-HnvJ6pUG8_Gn-ahQsaeUUcyLcSSbQyL4F6hkdD8gOChW-XhHiiHF8SzDJeT6dj3fcBwnHztzri_CEF9FxvBr_4Y72-uTFsKrCbu5gc1cih19cFQMVK0eXV9gQwuQ/s1059/Plastic%20Ono%20Band%20(142).png.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: Zen Kaku Gothic Antique;"><b><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1059" height="440" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNbRBAjHaSm2VzyeKW46lQo7Z1NxPjCnrF2ijHiiJuTikhWjE68446H2t2bhK2A-HnvJ6pUG8_Gn-ahQsaeUUcyLcSSbQyL4F6hkdD8gOChW-XhHiiHF8SzDJeT6dj3fcBwnHztzri_CEF9FxvBr_4Y72-uTFsKrCbu5gc1cih19cFQMVK0eXV9gQwuQ/w607-h440/Plastic%20Ono%20Band%20(142).png.jpg" width="607" /></b></span></a></div><span style="font-family: Zen Kaku Gothic Antique;"><b><br /></b></span><div style="text-align: center;"><span style="font-family: Zen Kaku Gothic Antique;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span>Trois ans passent, entre chiens et loups, avant qu'elle ne publie</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Grapefruit</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>l'ouvrage qui exprime sa vision. A travers une série d'instructions à l'interprétation libre, elle propose une somme d'oeuvres conceptuelles à concrétiser selon l'inspiration de chacun. Comme les </span></span><i style="font-weight: bold;"><span>4mn33</span> </i><span>de silence proposées par</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">John Cage</span><span> laissent l'environnent sonore devenir une oeuvre musicale sans cesse renouvelée, les peintures instructions de</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Yoko Ono</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>incarnent l'esprit de ce que </span><span style="font-weight: bold;">G</span></span><span style="font-weight: bold;">eorge Maciunas</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>définit sous le nom de</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Fluxus</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>mouvement anti-art dans son manifeste de 1963. La particularité de</span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Fluxus</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>est de considérer que seule la vie est artistique, que la matérialisation d'une oeuvre n'est en rien obligatoire pour reconnaître sa valeur.</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i><span>"A quoi bon sculpter une statue, sinon prendre de la place et flatter son égo ?"</span></i><span> </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span>Avoir l'idée d'une oeuvre suffit pour qu'elle existe et soit transmise par l'écrit ou la parole pouvant ainsi être concrétisée par une multitude de personnes, de différentes cultures, en différentes époques, demeurant ainsi une oeuvre sans cesse inachevée, et donc vivante.</span><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><b><br /></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7bKjsqA09ewMwsaptItKRL6yZsCNAdRGowtjA9B_Y2_N0PFzKQNBZXDtG5Ov5vbfcIhs4lRAjghQQhgShxXvFSMj4ROmGg4W2QnAxtgEISTmopHe0DgtnI89D_mbRquLznrj24yAtp7mFNCghVa0YqCGsOPOqYUodZN8RFk_Q2CP3HMKDBylPL3_DPQ/s1057/Plastic%20Ono%20Band%20(153).png.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><b><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1057" height="442" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7bKjsqA09ewMwsaptItKRL6yZsCNAdRGowtjA9B_Y2_N0PFzKQNBZXDtG5Ov5vbfcIhs4lRAjghQQhgShxXvFSMj4ROmGg4W2QnAxtgEISTmopHe0DgtnI89D_mbRquLznrj24yAtp7mFNCghVa0YqCGsOPOqYUodZN8RFk_Q2CP3HMKDBylPL3_DPQ/w607-h442/Plastic%20Ono%20Band%20(153).png.jpg" width="607" /></b></span></a></div><span style="font-family: inherit;"><b><br /></b></span><div style="text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><b><br /></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span>Mais en ce début des années 60, New York reste frileuse envers ses plus audacieux rejetons, le milieu de l'art croupit sous le poids des siècles, le MOMA n'a de moderne que le nom.</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Yoko Ono</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>et</span><span> </span><span style="font-weight: bold;">John Cage</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>filent au Japon le temps d'une tournée, bâtissent un pont entre l'est et l'ouest qui sera parmi les premiers signes de rapprochement entre deux cultures qui, pire que s'affronter, n'avaient jamais su communiquer.</span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span><span>Née en 1933, </span><span><b>Yoko Ono</b></span><span> </span><span>est de par sa mère descendante des</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Yasuda</span><span style="font-weight: bold;">, </span><span><span>une famille parmi les plus riches et influentes du Japon d'avant guerre. Elle découvre la vie américaine en 1936, son père occupe alors un poste au sein de la banque fondée par le grand-père de sa femme. L'attaque de Pearl Harbor change la donne en 1941, la banque Yasuda est expulsée du sol américain et la famille</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Ono</span><span><span> </span><span><span>rapatriée au Japon avec pertes et fracas. Emprisonné et mis sur la paille, le père de</span><span> </span></span></span><span style="font-weight: bold;">Yoko</span><span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>laisse une famille à la dérive. Proche de l'autobiographique nouvelle</span></span><span> </span></span><span><b>La tombe des lucioles</b></span><span> </span><span>d'</span><span style="font-weight: bold;">Akiyuki Nosaka</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>superbement adaptée en dessin animé sous le titre</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Le tombeau des lucioles</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>par </span><span style="font-weight: bold;">Isao Takahata</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>l'enfance de</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Yoko Ono</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>se confond dès lors avec les souffrances endurées par l'ensemble du peuple japonais subissant les incessants bombardements de l'armée américaine, qui culmineront avec l'utilisation de la bombe atomique sur les villes de Nagasaki et Hiroshima. Evacuée vers les campagnes pour fuir la dévastation et les déportations, </span><span><b>Yoko</b></span><span><span>,</span><span> livrée à elle-même à seulement 12 ans, traverse la guerre dans un état fantomatique qui forgera ses engagements futurs. </span></span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: inherit;">"Mon jeune frère et moi avons échoué dans une ferme à la campagne, car il ne restait plus rien de notre ville. Nous étions affamés et tenus à l'écart par les autres enfants qui me surnommaient l'espionne américaine. Je survivais en regardant le ciel, rassurée qu'il soit toujours bleu, malgré les bombes qui en pleuvaient. J'en avais fait mon univers. Mon frère était désormais désespéré et confus. Je ne savais quoi faire pour lui donner espoir, quand il m'est venu une idée. Imagine le menu de tes rêves, lui ai-je dis et nous avons ainsi créé dans l'air un menu élaboré, mangeant avec appétit des plats imaginaires." </span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: inherit;"><br /></span></i></div><div style="text-align: justify;"><span><span style="font-family: inherit;">Lorsqu'elle retrouve ses parents à la fin de la guerre, quelque chose est définitivement brisé, jamais elle ne se conformera à l'avenir tout tracé qui devait être le sien.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span></span><i><span><span>"</span><span>Mon père était un pianiste virtuose et ma mère était d'une beauté qui lui ouvrait toutes les portes, elle aurait pu devenir comédienne, elle était aussi une peintre talentueuse et une musicienne accomplie. Ils ont renoncé à une carrière artistique à cause du poids des traditions et du respect qu'ils avaient envers la volonté des Yasuda de retrouver le pouvoir qui était le leur avant guerre" "Mais pour moi, ils avaient trahi ce qu'ils avaient de meilleur en eux."</span></span></i></span></div><div style="text-align: center;"><i><span style="font-family: inherit;"><b><br /></b></span></i></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span>De retour en Amérique, elle abandonne rapidement ses études, épouse en 1957 le pianiste d'avant-garde </span><span><b>Toshi Ichiyanagi</b></span><span>, </span><span>ce qui lui vaut d'être répudiée par sa famille. Les années d'errances peuvent commencer. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i><span>"J'avais été l'espionne américaine, j'étais maintenant une japonaise en Amérique. Aux yeux de beaucoup, j'aurais pu tout aussi bien avoir bombardé Pearl Harbor moi-même."</span></i> </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span><span>Le couple vit d'expédients, participe à de rares happenings. </span><span><b>Yoko </b></span><span><span>donne des cours d'origami à la librairie japonaise de New York, déserte le lit conjugal, avorte tant de fois qu'on lui prédit le pire. La bohème n'a rien de glamour pour les marginaux de la grosse pomme qui ne se reconnaissent pas dans le mouvement beatnik. Trop jazz pour les folkeux, trop free pour les jazzeux, trop individualiste pour les luttes sociales, </span><span>Fluxus</span><span><span> </span><span>devra attendre l'avènement d'</span></span></span></span><span style="font-weight: bold;">Andy Warhol</span><span style="font-weight: bold;">, </span><span><span>qui toute sa vie se tiendra amoureusement proche de</span><span> </span><span><b>Yoko</b></span><span>,</span><span><span> </span><span>pour s'entendre revendiqué par</span></span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">John Cale</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>et</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Lou Reed</span><span style="font-weight: bold;">. </span><span><span>Et attendre plus longtemps encore pour que quiconque prête attention à ce que revendiquent</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">John Cale</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>et</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Lou Reed</span><span style="font-weight: bold;">.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifEmAQaPInSCgLp31v_V6xaT548BygKvQi7TRaF6wPIud1OvrBjKOOkpep5tD8MEYtIWtTL2GRwqSDKOCAeZFCycY0Knn7ndZFxxTWh-DNkov9MQZxEVt8umXn4_pffxRXJliKAhN4b4KXBtWBmYSbxcA05FOuEP0KrTdcW00x4NOrwejQIeK2M09fQw/s1915/yokoloft.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="1216" data-original-width="1915" height="406" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifEmAQaPInSCgLp31v_V6xaT548BygKvQi7TRaF6wPIud1OvrBjKOOkpep5tD8MEYtIWtTL2GRwqSDKOCAeZFCycY0Knn7ndZFxxTWh-DNkov9MQZxEVt8umXn4_pffxRXJliKAhN4b4KXBtWBmYSbxcA05FOuEP0KrTdcW00x4NOrwejQIeK2M09fQw/w640-h406/yokoloft.jpg" width="640" /></span></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span><span>En 1962, la peau sur les os et l'esprit passablement désorienté, mais encouragée par l'accueil reçu lors de la tournée avec</span> </span><span style="font-weight: bold;">John Cage, Yoko</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>retourne au Japon où le milieu de l'avant-garde et de la contre-culture lui semble plus vivace qu'à New York. Fausse bonne idée. L'embellie sera de courte durée, après une tentative de suicide sa famille reprend la main et la fait interner en asile psychiatrique. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span>L'histoire aurait pu en rester là si</span><span> </span><span style="font-weight: bold;">Anthony Cox</span><span> <span>n'avait pas choisi ce moment pour entrer en scène. Le frémissement suscité par les premières expositions <span>de</span></span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Roy Lichtenstein</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>et</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Andy Warhol</span><span> <span>ont timidement ouvert les galeries d'art à leurs contemporains et</span></span><span> </span><span style="font-weight: bold;">Anthony Cox</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>est bien décidé à saisir cette opportunité pour devenir agent artistique. Il a même un plan pour arriver à ses fins, retrouver cette artiste japonaise qui l'avait séduit, autant qu'intrigué, un an auparavant lors d'une soirée sans lendemain.</span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span>Nulle trace d'elle à Manhattan, qu'il écume de fond en comble, désespéré, mais pas abattu, il finit par apprendre qu'elle est internée depuis 8 mois au Japon. Désormais entièrement dévoué à sa cause, il prend le premier vol low cost en direction de l'incertitude, la retrouve abrutie de cachets et plaide pour sa libération auprès du directeur de l'institut psychiatrique.</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Cox </span><span><span>y va plein pot, invente une exposition prestigieuse qui lui serait consacrée, un New York branché qui attend avec anxiété le retour de cette grande artiste japonaise. Balivernes et fariboles, mais ça marche lorsqu'il promet d'assumer l'entière responsabilité de</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Yoko</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>mieux encore, de l'épouser ! Et il le fait sitôt</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Yoko</span><span><span> </span><span>libérée, mais encore trop larguée pour se souvenir qu'elle est déjà mariée.</span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span><span style="font-family: inherit;"><br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzAb9lm1bxppljzUdf5Rf1dXI0-AGvtnD6lQlPwaa6mf_iM7_l5gM93wGhj_nI57TqQK0OrFq2I78FlR3cCjs2drAdX11SZUP-z6UaqrTfNEcGNT9A_StvLt2Dd3YJ43iiB1eaKu__une8LSxetNROKwhxh9ORF33px4as9Sy8dDJgnZZURr9kcvi47w/s1200/yoko%20color%20(2).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="634" data-original-width="1200" height="338" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzAb9lm1bxppljzUdf5Rf1dXI0-AGvtnD6lQlPwaa6mf_iM7_l5gM93wGhj_nI57TqQK0OrFq2I78FlR3cCjs2drAdX11SZUP-z6UaqrTfNEcGNT9A_StvLt2Dd3YJ43iiB1eaKu__une8LSxetNROKwhxh9ORF33px4as9Sy8dDJgnZZURr9kcvi47w/w640-h338/yoko%20color%20(2).jpg" width="640" /></a></div><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span><span>1963 commence sous de meilleurs auspices, </span><span>Yoko Ono</span><span>, </span><span>enceinte à contre cœur, est dorénavant dotée d'un agent surmotivé qu'elle épouse une seconde fois, après avoir enfin divorcé de</span></span><span><span> </span><b>Toshi Iychiyanagi</b></span><span style="font-weight: bold;">. </span><span><span>Durant son absence, l'avant garde a connu une amorce de reconnaissance, les noms de</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">J</span><span style="font-weight: bold;">ohn Cage, Angus McLise, Charlotte Mourman, Nam June Paik, La Monte Young</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>se sont infiltrés au delà du strict cercle des initiés. Elle, qui avait tant fait pour porter le mouvement à ses balbutiements, a dorénavant la sensation d'être restée à quai. </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span><span>Une performance finit par la faire remarquer en 1964, d'abord à Kyoto et Tokyo, puis l'année suivante à New York où</span><span> </span></span><i style="font-weight: bold;"><span>Cut Piece</span></i><span style="font-weight: bold;"> </span><span>lui apporte l'attention de la presse et fait porter un regard nouveau sur </span><span style="font-weight: bold;">Grapefruit</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>qui est réédité dans la foulée, devenant le compagnon de poche, et de route, d'une génération de jeunes femmes désireuses de s'épanouir par l'esprit. </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span>On peut voir beaucoup de choses dans</span><span> </span><i><span><b>Cut piece</b></span></i><span><span>, la voracité des êtres, l'oppression du faible, le mépris, le racisme, la domination sexuelle, qui ne dit mot consent. </span><b><span>Cut piece</span></b><span> incarne la passivité que la société exige des femmes. Le féminisme tel que </span><span><b>Yoko Ono</b></span><span> le conçoit la tiendra à l'écart des groupes féministes qui s'attribueront la parole dans les années 70.</span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: inherit;">"Je ne veux pas l'égalité, je veux pouvoir être qui je suis. Notre société est construite sur une seule moitié de l'humanité et nous constatons chaque jour à quel point c'est un échec. La société doit maintenant utiliser les sensibilités féminines que sont l'intuition et la pensée empirique plutôt que la sensibilité masculine qui est logistique et idéologique. Le but n'est pas de réduire les hommes au rang auquel ils nous ont réduit depuis des siècles, mais de prendre conscience que la race humaine n'est pas uniquement composée d'hommes"</span></i></div><div style="text-align: justify;"><span><span><span><i><span style="font-family: inherit;"><div>"Je propose la féminisation de la société; l'utilisation de la nature féminine comme force positive pour changer le monde. Nous pouvons nous changer nous-mêmes avec l'intelligence et la conscience féminine en une société essentiellement organique, non compétitive, basée sur l'amour plutôt que sur le raisonnement. Le résultat sera une société d'équilibre, de paix et de contentement. On peut évoluer plutôt que se révolter, avancer ensemble, plutôt que de revendiquer l'indépendance, et ressentir plutôt qu’analyser. Ce sont des caractéristiques qui sont considérées comme féminines, caractéristiques que les hommes méprisent chez les femmes. Mais les hommes ont-ils vraiment bien fait d’éviter le développement de ces mêmes caractéristiques en eux ?"</div><div><b style="font-style: normal;"><span>Cut Piece</span></b><span style="font-style: normal;"> aura par la suite plusieurs incarnations à travers le monde, notamment </span><b style="font-style: normal;">Charlotte Moorman</b><span style="font-style: normal;">,</span><b style="font-style: normal;"> </b><span style="font-style: normal;">avant que </span><b style="font-style: normal;">Yoko Ono</b><span style="font-style: normal;"> ne l'interprète une nouvelle fois à Paris en 2003. </span></div></span></i></span></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><b><br /></b></span></div><span style="font-family: inherit;"><b><br /></b></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPvgpu8C_-W1LAAHpVgO6zd2cq4-iqy8kAn5mUqfrM4bwA3g5vyLX8EZofNosA_H6tHJOLqtSJksi-c9gusrtqmL4P4EL-EgHoEd08yiGPEfvHETucT75z0KMGV9BIwyxHNIoYu-g5K7t2SFIkRHnkpRnZq1q3M7Tpz2_0A87apZ8DEt32eKXsiw8Rmw/s1182/yoko%20ono%20perfect%20color%20(1).jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1182" data-original-width="960" height="279" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPvgpu8C_-W1LAAHpVgO6zd2cq4-iqy8kAn5mUqfrM4bwA3g5vyLX8EZofNosA_H6tHJOLqtSJksi-c9gusrtqmL4P4EL-EgHoEd08yiGPEfvHETucT75z0KMGV9BIwyxHNIoYu-g5K7t2SFIkRHnkpRnZq1q3M7Tpz2_0A87apZ8DEt32eKXsiw8Rmw/w226-h279/yoko%20ono%20perfect%20color%20(1).jpeg" width="226" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWFlRDgwQ_ygdBzgQaJnorw9ZZ9YAlpWYz-E43Pa6mYpNcP13_oEJktQ167_NCka37OEB8GRUVJQffd8KBOC7ub04R-Ha0qccOXlDuRkxv99-VbgxKOSGHh8HM6C7l1D0RpRSDzLgRERb7NKSWqhmcXTBZ50-TvAM5bvqjCE7Y9Jr8qs_oE2za7EkSVw/s689/Yoko%20Ono%20Plastic%20Ono%20Band%20(44).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="689" data-original-width="491" height="297" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWFlRDgwQ_ygdBzgQaJnorw9ZZ9YAlpWYz-E43Pa6mYpNcP13_oEJktQ167_NCka37OEB8GRUVJQffd8KBOC7ub04R-Ha0qccOXlDuRkxv99-VbgxKOSGHh8HM6C7l1D0RpRSDzLgRERb7NKSWqhmcXTBZ50-TvAM5bvqjCE7Y9Jr8qs_oE2za7EkSVw/w212-h297/Yoko%20Ono%20Plastic%20Ono%20Band%20(44).jpg" width="212" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy8vOeTmsyqTL6WKfUxozij9BksXTk8E8bFnmZTkj3hSxxqQid7b4awPqWEoH5Qc15P3IofsFiRGXoEmgzSq4X4mJ7Q-Mg7HAKVePNKlezY6xTaMe3J28E262cWD4-JufCnNhzESz6Uz6S91MnXNdVCovkqsKQzlFVQKm7VVEYar2oHYBUKjZse8WS3A/s800/yoko%20ono%20cut%20output.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="649" height="281" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhy8vOeTmsyqTL6WKfUxozij9BksXTk8E8bFnmZTkj3hSxxqQid7b4awPqWEoH5Qc15P3IofsFiRGXoEmgzSq4X4mJ7Q-Mg7HAKVePNKlezY6xTaMe3J28E262cWD4-JufCnNhzESz6Uz6S91MnXNdVCovkqsKQzlFVQKm7VVEYar2oHYBUKjZse8WS3A/w228-h281/yoko%20ono%20cut%20output.jpg" width="228" /></a></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_fAqhAfZKT56MAXG26j-sAv2qPyQ_HphuUzc5vIZDFA3RKkw2P0fiPzDOR0Umy_fhK6xnp9kQon8l165TMna49FVRnWaRo_5O45Gl0Cj4l6ChbNTI6a5NSYq8r-fNieCkIxH5swWTB5KhT4fO2xEGjQS2n99s8wFRWZBv3_IPjINB1U3IKTqDQrBbvg/s639/unnamed%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="478" data-original-width="639" height="478" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_fAqhAfZKT56MAXG26j-sAv2qPyQ_HphuUzc5vIZDFA3RKkw2P0fiPzDOR0Umy_fhK6xnp9kQon8l165TMna49FVRnWaRo_5O45Gl0Cj4l6ChbNTI6a5NSYq8r-fNieCkIxH5swWTB5KhT4fO2xEGjQS2n99s8wFRWZBv3_IPjINB1U3IKTqDQrBbvg/w640-h478/unnamed%20(1).jpg" width="640" /></span></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span>En 1965, elle joue dans</span><span> </span><span style="font-weight: bold;"><span>Satan's bed</span> </span><span>de</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Michael Findlay</span><span style="font-weight: bold;">, </span><span><span>un film mêlant sexe, bas fonds et trafic d'êtres humains, sans rapport avec</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Fluxus </span><span>mais parfaitement raccord avec le cinéma underground new yorkais, tendance slasher, qui sera plus tard popularisé par les premiers long métrages d'</span><span style="font-weight: bold;">Abel Ferrara </span><span><span>et</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Shaun Costello</span><span><span style="font-weight: bold;">. </span><span>Dans les années 70,</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Michael Findlay</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>sera à l'origine de</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Snuff</span><span><span style="font-weight: bold;">, </span><span>un film, par ailleurs plutôt réussi, connu pour sa scène finale, ajoutée par son producteur en dépit de toute cohérence, montrant l'amputation, puis la mort, d'une actrice afin d'exploiter la rumeur, alors vivace, de l'existence des snuff movies qui culminera avec</span></span><span style="font-weight: bold;"> Cannibal Holocaust</span><span style="font-weight: bold;">. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Fin de l'aparté gore.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span>Londres, 1966, </span><span style="font-weight: bold;">Paul McCartney</span><span><span> finance la librairie</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Indica </span><span>de </span><span style="font-weight: bold;">Peter Asher, Barry Miles</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>et</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">John Dunbar</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span><span>avec pour mission d'importer illégalement en Europe la littérature américaine la plus subversive, celle de</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">W</span></span><span style="font-weight: bold;">illiam Burroughs, Allen Ginsberg</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>tout deux interdits de presse sur le sol anglais. Blasés par les fermetures administratives, la petite bande d'associés décident d'élargir leurs activités en aménageant une galerie d'art dans le sous-sol de la librairie avec les moyens du bord et la bonne volonté de chacun. La rumeur d'une japonaise qui se tient immobile sur scène pendant que le public découpe ses fringues jusqu'à la laisser nue traverse l'Atlantique en même temps qu'</span></span><span style="font-weight: bold;">Anthony Cox</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>qui cumule son rôle d'agent avec celui de parent unique de</span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Kyoko, Yoko</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>refusant tout bonnement de remplir son rôle de mère.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: inherit;">"Je n'avais que de mauvais souvenirs de mes rapports avec mes parents. Des nourrices étaient en charge de m'éduquer et les seules choses que me disait ma mère, qui était si belle, fine et élégante, était que je ne lui ressemblerai jamais, que j'avais les os trop gros. Quant à mon père, il soutenait que je ne serais jamais une pianiste virtuose à cause de mes doigts trop courts. Je ne voulais transmettre de tels gènes à personne, si je n'avais pas avorté, c'était uniquement parce qu'on m'avait dit que j'en mourrais." </span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: inherit;">"Anthony était tellement dévoué à Kyoko qu'elle ne manquait de rien. Plus tard lorsqu'il a disparu avec elle et que John a engagé un détective pour les retrouver, j'étais tétanisée. Je savais que son père s'occupait merveilleusement d'elle, je les devinais terrorisés à l'idée d'être traqués. J'avais l'impression que c'était devenu, pour John, une question d'égo et de pouvoir. Le kidnapping de Kyoko, le procès et tout ce qui a suivi me rendait malade, je ne savais pas comment faire comprendre à John que je pouvais accepter qu'elle soit heureuse sans moi. Même si en vérité, je souffrais affreusement chaque fois que je devais côtoyer un enfant."</span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: inherit;"><b><br /></b></span></i></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvOaI5ZQ48KQUQ7Q1kToY99rU3DlaoHh1VF0Np2Cg8Urz-HkPIUK4RJ0UVyrtaDvUaZoXNJ3945w0ZqIvHlLFUfNcKVef6sZkd6Hxj9LvrfV8AT3pR6MdMtFVLK3SUCbKJvucYwJSnI0mDmdWZnZqVPfSHUYJkvnyhVTP0bGWmYBDt6ZrJ-PZgcbYCLA/s2135/R%20(4).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="1412" data-original-width="2135" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvOaI5ZQ48KQUQ7Q1kToY99rU3DlaoHh1VF0Np2Cg8Urz-HkPIUK4RJ0UVyrtaDvUaZoXNJ3945w0ZqIvHlLFUfNcKVef6sZkd6Hxj9LvrfV8AT3pR6MdMtFVLK3SUCbKJvucYwJSnI0mDmdWZnZqVPfSHUYJkvnyhVTP0bGWmYBDt6ZrJ-PZgcbYCLA/w640-h424/R%20(4).jpg" width="640" /></span></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-weight: bold;">Indica</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>l'invite pour une performance de</span></span><i style="font-weight: bold;"> </i><i style="font-weight: bold;"><span>Cut Piece</span></i><span style="font-weight: bold;"> </span><span>suivit d'une exposition à la galerie. Le petit monde de la Pop est sur le point de connaître un chamboulement auquel il n'était clairement pas préparé. Une scission entre les amateurs de sensations peu conventionnelles et une large frange finalement très conservatrice. Le schisme se produira 2 ans plus tard lorsque Lennon imposera sur le double blanc </span><i style="font-weight: bold;"><span>Revolution N°9</span></i><span style="font-weight: bold;"> </span><span>depuis devenu l'oeuvre d'avant garde la plus connu du grand public. Ainsi que la plus vendue. Pour la première et peut être unique fois, un artiste profitait de sa position pour proposer autre chose qu'une oeuvre commerciale. Si</span><span> </span><span style="font-weight: bold;">Yoko Ono</span><span><span> </span><span>a participé en quoi que ce soit à la séparation des </span></span><span style="font-weight: bold;">Beatles</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span> </span><span>ce n'est qu'en laissant Lennon prendre conscience que, malgré </span></span><span style="font-weight: bold;">Revolver,</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>malgré</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><i style="font-weight: bold;"><span>Strawberry fields forever</span></i><span style="font-weight: bold;">, </span><span><span>malgré</span><span> </span></span><i style="font-weight: bold;"><span>A day in the life</span></i><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>son public était resté un public de midinettes. 18 mois après leur rencontre à</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Indica</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span> </span><span>leur premier rendez-vous intime en mai 1968 accouche de </span><span style="font-weight: bold;">Two Virgins</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span> </span><span>un enregistrement dont l'édition sur disque va provoquer une onde de choc. Là où les déclarations de</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Lennon </span><span><span>sur</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Jesus Christ</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>avait provoqué le courroux des opposants à la contre culture,</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Two Virgins</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>va lui provoquer la désapprobation dans le camp même des fans. Et cela dès sa désormais iconique pochette. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><i><span style="font-family: inherit;">"John a montré la pochette à Paul, George et Ringo. George et Ringo n'ont pas dit grand chose, mais Paul lui a demandé de ne surtout pas faire ça. Je pense qu'il avait raison, mais c'est ce qui a convaincu John de le faire."</span></i></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span><span>Enregistré en une nuit</span> </span><span style="font-weight: bold;">Unfinished music 1 : Two Virgins</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>entame une série de trois disques dont il est techniquement le plus expérimental. Collage de sons et de voix, de bandes jouées à l'envers, accélérées ou ralenties, fidèle à l'esprit oeuvre inachevée de</span></span><span> </span><span style="font-weight: bold;">Fluxus</span><span><span>,</span><span> il propose un matériau malléable à loisir, de même que par son idée il préfigure ce à quoi ressembleront les enregistrements durant les décennies suivantes, assemblages de sons éparses et de samples plus que transcription fidèle d'une oeuvre collective.</span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><b><br /></b></span></div></span></span><span style="font-family: inherit;"><span style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaEue71ZnM97dnkKArVA3wpdBiJWD6KuDWqm7F82jC2OPg7DdUfxJhM8qgzSl-RUs0O9wjQyWIIkJvw17B8XXopWTP5AX4EpvomjJMY_lg1FShp2IKJOuSygdnwcRJBmAcQnEkafbUbMgqu3hO9-gfHOnz0vzRwk4EH2y-Fh36r1alY6t-g8uUH0OdlA/s800/Yokorolize%20(6).jpg" style="font-weight: bold; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="541" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaEue71ZnM97dnkKArVA3wpdBiJWD6KuDWqm7F82jC2OPg7DdUfxJhM8qgzSl-RUs0O9wjQyWIIkJvw17B8XXopWTP5AX4EpvomjJMY_lg1FShp2IKJOuSygdnwcRJBmAcQnEkafbUbMgqu3hO9-gfHOnz0vzRwk4EH2y-Fh36r1alY6t-g8uUH0OdlA/s320/Yokorolize%20(6).jpg" width="216" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhM-uigrpLIeY36o7t-nRx4aK9b9h1joho_BbGoxldjKjjD_SmT8YQfUOJOF9k2eVyRGTmzC4S5AGAw_zmPTJ8nOLPdwpx0hU6kZtrjgccUKA5LCqz6RujQcLIDZmTP-sj5gsf5bxVebMxvm-x2x6pv-2nHL9bWz9-6IzHRK6KtVZBY5PEqf1pCrIocYQ/s762/two%20virgins%20back%20(4).jpg" style="font-weight: bold; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="762" data-original-width="520" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhM-uigrpLIeY36o7t-nRx4aK9b9h1joho_BbGoxldjKjjD_SmT8YQfUOJOF9k2eVyRGTmzC4S5AGAw_zmPTJ8nOLPdwpx0hU6kZtrjgccUKA5LCqz6RujQcLIDZmTP-sj5gsf5bxVebMxvm-x2x6pv-2nHL9bWz9-6IzHRK6KtVZBY5PEqf1pCrIocYQ/s320/two%20virgins%20back%20(4).jpg" width="218" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrzBvRpskqJgvPfhg5-xShD9lCBDhl-CJQ_jF3nBN7i2PBzmviLMTtDf0DpgtMDNMgngCSEp43CwbxPur8YHi-u6LGEhJML0UoERq8lvCFA7zRfPSxXuGUmbCodO8Pxh4Ib9owtAayOlIjFO2qD9IdmGvocQ_K8sGBwd6NTKiePafUbv3NYf-3GUsdjg/s550/R%20(3)%20-%20Copie.jpg" style="font-weight: bold; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="550" data-original-width="415" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrzBvRpskqJgvPfhg5-xShD9lCBDhl-CJQ_jF3nBN7i2PBzmviLMTtDf0DpgtMDNMgngCSEp43CwbxPur8YHi-u6LGEhJML0UoERq8lvCFA7zRfPSxXuGUmbCodO8Pxh4Ib9owtAayOlIjFO2qD9IdmGvocQ_K8sGBwd6NTKiePafUbv3NYf-3GUsdjg/s320/R%20(3)%20-%20Copie.jpg" width="241" /></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfqV4BGjAZofGKmzmjt_LE2PvxlytrL3ITnj5C8zwsUxFsvGfnEHY775I-z4oUMtJ2WB6xVLJ2gsgcPtyaLLhzCfjXMnwMvR5JeV7FXsWPlDc3Ud8rydO4Nn83-aNqLzwjJ6LSqd4aX1Tcx9s72H6ly6ffQneJvhKHO93VlTUPl8u_007vkeXwUSAvUA/s2048/gettyimages-157824835-2048x2048.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1368" data-original-width="2048" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfqV4BGjAZofGKmzmjt_LE2PvxlytrL3ITnj5C8zwsUxFsvGfnEHY775I-z4oUMtJ2WB6xVLJ2gsgcPtyaLLhzCfjXMnwMvR5JeV7FXsWPlDc3Ud8rydO4Nn83-aNqLzwjJ6LSqd4aX1Tcx9s72H6ly6ffQneJvhKHO93VlTUPl8u_007vkeXwUSAvUA/w640-h428/gettyimages-157824835-2048x2048.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; font-weight: bold; text-align: center;"><br /></div></div></span></span><span><span style="text-align: justify;"><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span><span>Harcelé par la justice anglaise pour une histoire de shit, descendu dans les médias, endeuillé par une fausse couche, le couple traverse les turbulences sous les insultes ouvertement racistes proférées sans complexe. </span><span>Lennon </span><span>est profondément choqué par l'accueil réservé par les anglais à celle qui n'a d'autres torts que celui de l'aimer. Ainsi vont les choses en ces temps de fanatisme aveugle, qui là encore préfigure ce que notre époque à de pire à offrir.</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Unifinished music 2 : Life with the lions</span><i style="font-weight: bold;"> </i><span><span><span>paru en mai 69, deux mois après leur mariage</span><i>, </i><span>documente et exorcise tout cela. Rien ici n'est fait pour séduire, ni sa pochette, photographiée durant l'hospitalisation de</span></span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Yoko</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>au recto et à leur sortie du tribunal au verso, et encore moins</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span><i style="font-weight: bold;">Cambridge 1969</i><span> </span></span><span>qui donne à endurer sur toute la première face feedbacks furieux et cris hérétiques captés lors d'une performance live. La seconde face, enregistrée sur cassette dans la chambre d'hôpital, s'ouvre sur </span><i style="font-weight: bold;"><span>No bed for beatle john</span></i><span><i style="font-weight: bold;"> </i><span>au long duquel le couple règle ses comptes avec EMI, </span></span><span>sur le ton ironique d'une revue de presse, </span><span><span>suite au refus de la maison de disques de distribuer </span></span><span><b>T</b></span><span style="font-weight: bold;">wo Virgins</span><span><span>.</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><i style="font-weight: bold;"><span>Baby's heartbeat</span></i><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>est, comme son nom l'indique, l'enregistrement des battements de cœur du bébé, tandis que</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><i style="font-weight: bold;"><span>Two minutes silence</span></i><span style="font-weight: bold;"> </span><span>s'apparente à un hommage à celui qui perdra la vie avant de naitre. On le voit, c'est pas la joie. Le disque se conclut sur</span><span style="font-weight: bold;"> </span><i style="font-weight: bold;"><span>Radio play</span></i><span><span>, </span><span><span>12mns durant lesquelles </span><span>Lennon</span><span> tourne le bouton d'une radio entre deux stations pour illustrer l'incommunicabilité.</span></span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span><span>En novembre de la même année, le couple sort</span> </span><span style="font-weight: bold;">Wedding Album</span><span><span> </span><span>sous la forme d'un coffret comprenant coupures de presse, crobars, photos du mariage, livret et même une part de gateau. Pour ce qui est du disque, on continu dans le domaine du bizarre avec pour unique morceau de la face 1</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><i style="font-weight: bold;"><span>John & Yoko</span></i><i style="font-weight: bold;">,</i><span><i> </i><span>sorte de reprise psychotique, sur fond de battements de cœurs, les leurs, du single satirique de</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Stan Freberg, <i>John & Marsha</i></span><i style="font-weight: bold;">,</i><span><i> </i><span>qui connu un beau succès en 1951 en s'inspirant d'un sitcom en vogue. Peut être pour démontrer que vingt ans plus tôt le public avait l'ouverture d'esprit et le second degré qui semble tant manquer à la génération des enfants fleurs, pourtant auto proclamée libérée et tolérante.</span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><i style="font-weight: bold;"><span>Amsterdam </span></i><span>occupe toute la seconde face. Enregistré durant le premier bed in, on y entend le couple, alors en lune de miel, répondre à des interviews sur la paix, discuter entre eux, mais aussi chanter et gratter une guitare.</span></div><div style="font-family: inherit; font-weight: bold; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; font-family: inherit; font-weight: bold; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3mSCEJCzADVwZvk1SCjEsbc0HyCQco1Z4fOM93ICjtkhu7ecJxhF4JAAgssn7_3CkEQ9RaydU6we8hYc_-1jr4xj2pV5Kn61haRRegMBgig9RR7Tg-isv2J8qrtMW4aVgYShJQG8DAPKTeITqTBzYfnyM5xMIQaJ5UL0PUfZhxtw7aHXEfUAwwHgG5Q/s1174/shaved%20bed%202.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="664" data-original-width="1174" height="362" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3mSCEJCzADVwZvk1SCjEsbc0HyCQco1Z4fOM93ICjtkhu7ecJxhF4JAAgssn7_3CkEQ9RaydU6we8hYc_-1jr4xj2pV5Kn61haRRegMBgig9RR7Tg-isv2J8qrtMW4aVgYShJQG8DAPKTeITqTBzYfnyM5xMIQaJ5UL0PUfZhxtw7aHXEfUAwwHgG5Q/w640-h362/shaved%20bed%202.jpg" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; font-family: inherit; font-weight: bold; text-align: center;"><br /></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span>En parallèle </span><span style="font-weight: bold;">Yoko Ono</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>poursuit ses performances, elle distribue une paire de fesses sur papier A4 avec pour instruction de l'afficher dans les toilettes de bars et autres lieux public de préférence mal famés, puis de revenir la photographier toutes les semaines jusqu'à ce que la photo soit entièrement couverte de graffitis ou totalement détruite.</span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span>En 1971, lassée que le MOMA de New-York laisse porte close à l'avant-garde, elle annonce qu'elle expose au Museum Of Modern (F)Art. Les visiteurs sont invités à imaginer l'exposition.</span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span>Le cinéma occupe aussi une part conséquente de ses réalisations. </span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><i><span>"J'étais cinéphile… A l'école préparatoire à Tokyo (à la fin des années 1940), on était censé rentrer directement chez soi après l'école. Mais la plupart d'entre nous allait souvent au cinéma. Nous avions l'habitude de cacher nos badges scolaires et de nous faufiler dans la salle. Il y avait un groupe de filles qui aimaient les films américains et un autre groupe de filles qui se considéraient comme des intellectuelles et allaient voir des films français. J'étais dans le groupe du cinéma français. On allait voir Les Enfants du paradis, ce genre de choses. C'était une période très excitante. J'adorais ces films. Ceux qui se rapprochaient le plus du surréalisme étaient les films de Cocteau, La Belle et la Bête et Orphée. Ces films m'ont vraiment inspirée."</span></i></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><i><span><br /></span></i></div><div style="font-family: inherit; text-align: center;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEvZwvQztcwi7mpVKvtzbhH94inpmoQjVEc7CKYx-5xMY7RHLmcbHovTcERn3NkkavtahwHbRKwGSfsAvY4k0wbXkeL_fsQN0oHOtXE5j2bwKY2bd-6oPu-iKMGQyVBwjwkeGYzfSyuT_6s19pdR6WULdOndVr3F8ytTV7SOvPFlHIRbiP9wpKACxCJw/s2565/yoko%20camera.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2565" data-original-width="2528" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEvZwvQztcwi7mpVKvtzbhH94inpmoQjVEc7CKYx-5xMY7RHLmcbHovTcERn3NkkavtahwHbRKwGSfsAvY4k0wbXkeL_fsQN0oHOtXE5j2bwKY2bd-6oPu-iKMGQyVBwjwkeGYzfSyuT_6s19pdR6WULdOndVr3F8ytTV7SOvPFlHIRbiP9wpKACxCJw/w197-h200/yoko%20camera.jpg" width="197" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJt3zQ3yJpWywWdABfBoh2oKQBJwx8SL0hG6Czwsu9q8RM_S5CpoyM8oTxuYzE2wM76L2XAfLHzTwtrlkHEwcWRpGVly58szjNTd40fDFdoMrH5WlNbMxLmfzskwNQ-cuInX-hHighKO-fja6vB8NFKaInSYbh8jci4eERuFmgAQXW_mDyeXecxEdwyw/s676/yoko-ono-7e%20(15).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="676" data-original-width="499" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJt3zQ3yJpWywWdABfBoh2oKQBJwx8SL0hG6Czwsu9q8RM_S5CpoyM8oTxuYzE2wM76L2XAfLHzTwtrlkHEwcWRpGVly58szjNTd40fDFdoMrH5WlNbMxLmfzskwNQ-cuInX-hHighKO-fja6vB8NFKaInSYbh8jci4eERuFmgAQXW_mDyeXecxEdwyw/s320/yoko-ono-7e%20(15).jpg" width="236" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiYkYrJ-UsKBLC2zNa5ZBS9F6uj0pFUDGADoSmT2vrHSaTiDaXYup9JR8VMf0TrOS0c7GSkrqZYtsn6iVwNqqONo4OvYm7zs4tKrhAYU6r39XdKcAzQpMOzBYQKOrkzHza97HIpR61gCe2xsAWKOVnsJwIyIGa37_8euIZ3wGtJkzE4BRabkV2qR6Vrg/s1122/yoko-ono-lan0%20(4).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1100" data-original-width="1122" height="196" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhiYkYrJ-UsKBLC2zNa5ZBS9F6uj0pFUDGADoSmT2vrHSaTiDaXYup9JR8VMf0TrOS0c7GSkrqZYtsn6iVwNqqONo4OvYm7zs4tKrhAYU6r39XdKcAzQpMOzBYQKOrkzHza97HIpR61gCe2xsAWKOVnsJwIyIGa37_8euIZ3wGtJkzE4BRabkV2qR6Vrg/w200-h196/yoko-ono-lan0%20(4).jpg" width="200" /></a></div></i><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div></i></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span><span style="font-weight: bold;">Grapefruit</span><span style="font-style: italic; font-weight: bold;"> </span><span>contenait des idées de scénario qui furent parfois concrétisées plus tard, mais les premières traces de</span></span><span> </span><span style="font-weight: bold;">Yoko</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>sur pellicule sont une interprétation de</span></span><span><span> </span><span style="font-weight: bold;"><i>Cut piece</i> </span></span><span><span><span>de 1964 filmée par les frères </span><span><b>Maysles </b></span><span>et une</span></span><span><span> </span><span><span>autre de</span> </span></span></span><i style="font-weight: bold;"><span>Wrapping piece</span></i><span style="font-weight: bold;">, </span><span>deux ans plus tard, qui la montre recouvrir de toiles blanches la statue du lion de Trafalgar square.</span></div><div class="separator" style="clear: both; font-family: inherit; font-weight: bold; text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div style="font-family: inherit; font-style: italic;"><span>"Le cinéma implique tellement de choses - obtenir une caméra, une table de montage, peu importe. Je n'ai eu accès à rien de tout cela. Donc je n'étais pas du tout dans le cinéma, mais j'avais des images cinématographiques dans la tête. J'ai commencé à me lancer dans une forme de film qui ne se fait pas physiquement, mais juste avec des consignes. Ce qui signifie qu'il pourrait y avoir de nombreuses versions différentes."</span></div><div style="font-family: inherit; font-style: italic;"><span>"Même si quelqu'un copie l'idée de quelqu'un d'autre, elle sera toujours légèrement déformée, légèrement différente - et cela en soi est intéressant."</span><br /></div><div style="font-family: inherit;"><span><span>Parmi les projets évoqués dans</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Grapefruit</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>se trouve</span><span> </span></span><i style="font-weight: bold;"><span>A walk to the Taj Mahal</span></i><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>qu'elle concrétise en 1966 sous forme de film muet montrant en caméra suggestive un homme saoul qui déambule sous une tempête de neige.</span></span></div><div style="font-family: inherit;"><span><i><span>"Vous ne voyez pas le gars ivre, mais la caméra suggère qu'il est ivre de la façon dont elle bouge. Il marche et se balance, et finalement la caméra se lève vers le ciel…"</span></i><br /></span><span><span>La même année, elle expose</span><span> </span></span><i style="font-weight: bold;"><span>Sky TV</span></i><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span> </span><span>une caméra fixe reliée à un téléviseur filme et diffuse une vue du ciel 24h/24.</span></span></div><div style="font-family: inherit;"><span><span><br /></span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: center;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqNs1efstJjsz75nZxbl6zwNnV4pdTa1j2BGe2JP8IdVuhDDzwGv-eVLxL77m6etbpkoUdEeUOeJia8Z2VZq_4Eyq21V1IY6qAwCUxM85V3VUIeRDNWb2n_fCgzn0Hqx1ZbY8e-e1VeQlMJ8QTDPtx5GJJSCrdsqwAhn6sKPP8o_4eqiCWju1JE7isNA/s736/R.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="542" data-original-width="736" height="472" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqNs1efstJjsz75nZxbl6zwNnV4pdTa1j2BGe2JP8IdVuhDDzwGv-eVLxL77m6etbpkoUdEeUOeJia8Z2VZq_4Eyq21V1IY6qAwCUxM85V3VUIeRDNWb2n_fCgzn0Hqx1ZbY8e-e1VeQlMJ8QTDPtx5GJJSCrdsqwAhn6sKPP8o_4eqiCWju1JE7isNA/w640-h472/R.jpg" width="640" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span></div><div style="font-family: inherit;"><span>A partir de 1968, </span><span style="font-weight: bold;">John Lennon</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>remplace</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Anthony Cox</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>dans la vie de</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Yoko</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span> </span><span>mais aussi comme collaborateur de ses réalisations. Ensemble, ils vont finaliser plusieurs idées plus ou moins cinématographiques, mais invariablement perchées. La première à prendre forme est</span></span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Smile</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>soit le visage souriant de </span></span><span style="font-weight: bold;">Lennon</span><span><span> </span><span>filmé durant 3minutes puis ralenti jusqu'à atteindre 52 minutes de projection.</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span></div><div style="font-family: inherit;"><i><span>"L'effet recherché était de projeter sur un mur une photo de son visage qui se modifie lentement jusqu'à afficher un sourire."</span></i></div><div style="font-family: inherit; font-weight: bold; text-align: center;"><br /></div><div style="font-family: inherit;"><span style="font-weight: bold;">Two Virgins</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>donne à voir une superposition de leurs visages sur fond de ciel (une idée que </span></span><span style="font-weight: bold;">Yoko</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>réutilisera pour la pochette de</span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Imagine</span><span style="font-weight: bold;">) </span><span><span> </span><span><span>et se termine sur un long baiser, tandis que</span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Self portrait</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>filme la bite de</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Lennon</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>durant</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">42mns</span><span>. </span><span>Bien meilleur est</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Rape</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>filmé à Londres pour le compte de la télévision autrichienne. Réalisé par</span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Nic Knowland </span><span>sur des instructions de </span><span style="font-weight: bold;">Yoko</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>l</span><span>e film couleurs de 77mns (dispo sur youtube) montre une jeune fille harcelée par une caméra se faisant plus menaçante au fil des minutes. D'abord intriguée et amusée, puis un instant complice, avant de progressivement sombrer dans un agacement paranoïaque lorsque la caméra la suit puis l'accule chez elle au bord de la crise de nerfs. Outre son sujet d'anticipation sur l'omniprésence des médias jusque dans la sphère intime et les modifications de comportement que cela engendre, les mouvements de caméra, ainsi que son caractère hyper réaliste, fond de</span></span><span> </span><span><b>Rape</b></span><span> </span><span>une sorte de précédent à</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Blair witch.</span><span style="font-weight: bold;"> </span></div><div style="font-family: inherit;"><span><i>"La fille du film ne savait pas ce qui se passait. Seule sa sœur était dans le coup, alors quand elle l'appelle au téléphone, sa sœur se moque d'elle et la fille ne comprend pas pourquoi elle ne la prend pas au séreux. Nic Knowland a fait le tournage alors que j'étais hospitalisée</i><i>, en regardant les rushs je n'arrêtais pas de le pousser à aller plus loin. Il a vraiment fallu que je le pousse dans ses retranchements comme sa caméra l'a ensuite fait à cette fille."</i></span></div><div style="font-family: inherit;"><i><span>"J'avais élaboré cette idée avant que John et moi ne soyons ensemble. C'est intéressant parce que d'une certaine manière, les Beatles étaient dans cette position et John était évidemment dans cette position, constamment suivi par des caméras. C'est aussi ce qui arrive au Biafra et ailleurs lorsque nos journaux télé viennent filmer leur misère et leurs agonies de façon totalement intrusive.</span></i><i><span>"</span></i></div><div class="separator" style="clear: both; font-family: inherit; font-weight: bold; text-align: center;"><br /></div><div style="font-family: inherit;"><span><span>Parmi les autres films qui font sens,</span> </span><span style="font-weight: bold;">Freedom</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>montre 2mns de</span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Yoko</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>luttant avec acharnement pour arracher son soutien-gorge, symbolisant ainsi la difficulté des femmes à se libérer des carcans. Les mains tordues et rougies par l'effort, le film s'achève sans qu'elle y parvienne.</span></span></div><div style="font-family: inherit;"><span><span><br /></span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: center;"><span><span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguhP1zejcIphzZ26ObzXbPRdqbZbsuqaF1HnUeqXwFJpgMHCC2nP7DXxPl0AWC0g8lGrWAyrZ07tF9Py4UHkYYn5ESaF7BvDRz4_zy3i1bEgLCYVlsmnkqb2Py2O6ebBcTd1wEDK6U-KrrNazmIozKxYJTEy94r35EPo5AZ75piM9oko2xj7RGsi1b1w/s800/yoko%20ono%20colorize%20output%20(16).jpg" style="font-weight: 700; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="536" data-original-width="800" height="429" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguhP1zejcIphzZ26ObzXbPRdqbZbsuqaF1HnUeqXwFJpgMHCC2nP7DXxPl0AWC0g8lGrWAyrZ07tF9Py4UHkYYn5ESaF7BvDRz4_zy3i1bEgLCYVlsmnkqb2Py2O6ebBcTd1wEDK6U-KrrNazmIozKxYJTEy94r35EPo5AZ75piM9oko2xj7RGsi1b1w/w640-h429/yoko%20ono%20colorize%20output%20(16).jpg" width="640" /></a></span></span></div><div style="font-family: inherit;"><span><br /></span></div><div style="font-family: inherit;"><span>Souvent confondu avec</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Bottoms </span><span>de 1967 qui filme des fesses en guise de message pacifiste, illustrant de façon soft le principe qui veut que chacun d'entre nous est identique dans sa prime activité matinale, </span><span style="font-weight: bold;">Up your legs forever</span><span> de 1970 filme lui des jambes indifféremment célèbres ou inconnues, depuis les pieds jusqu'en haut des cuisses.</span><br /></div><div style="font-family: inherit; font-weight: bold;"><i><br /></i></div><div style="font-family: inherit;"><span><span>Comme</span> </span><span style="font-weight: bold;">Up your legs forever, Fly</span><span><span>,</span><span> <span>surement le plus connu des films</span></span><span><span> </span><span>de</span></span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Yoko Ono</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>a été réalisé pour être projeté en 1971 à la librairie du cinéma de</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Jonas Mekas</span><span><span> </span><span><span>dont le projet était de rendre visibles, et d'archiver, les nombreux films réalisés en dehors de tout circuit commercial de distribution. Membre de </span><span><b>Fluxus </b></span><span>et proche collaborateur, dès les années 50, de</span></span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Yoko Ono, George Macunias, Andy Warhol, Dali </span><span>ou </span><span style="font-weight: bold;">Allen Ginsberg, Jonas Mekas</span> <span>fut arrêté pour obscénité en 1964 après avoir projeté</span><span> </span><span style="font-weight: bold;">The flaming creatures </span><span>de </span><span style="font-weight: bold;">Jack Smith</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>donnant à voir le wild side des drag queen. Trainé devant les tribunaux,</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Mekas </span><span><span>diffuse</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Un chant d'amour </span><span>de </span><span style="font-weight: bold;">Jean Genet</span><span><span> </span><span>au cours d'une soirée organisée pour réunir de quoi payer les frais de procédure. Avec pour résultat d'être à nouveau arrêté et poursuivit en raison du caractère homosexuel du film ! Bien des choses qui nous semblent indéfectiblement acquises ne l'ont été que par la persévérance des uns, soutenus par le courage des autres. Et une bonne dose d'inconscience, aussi.</span></span></div><div style="font-family: inherit; font-weight: bold;"><br /></div><div style="font-family: inherit;"><span>Si </span><span style="font-weight: bold;">Fly </span><span>ne valut d'arrestation à personne, il n'en demeure pas moins le plus équivoque des films de </span><span><b>Yoko</b></span><span>.</span><span> Une mouche parcourt le corps nu d'une femme allongée et immobile filmée du gros plan au plan large sous différents angles.</span></div><div style="font-family: inherit;"><div><i><span>"La grande difficulté du tournage était l'incompétence de sa star, la mouche. Nous avons du en utiliser une centaine afin d'obtenir qu'elles aillent là où on voulait qu'elles aillent et surtout qu'elles y restent sans s'envoler."</span></i></div></div><div style="font-family: inherit; font-weight: bold;"><i><br /></i></div><div style="font-family: inherit;"><span>En parallèle à son activité cinématographique, </span><span style="font-weight: bold;">Yoko</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>imagine le concept d'un groupe dont les membres seraient des instruments et non des musiciens, avant que l'idée ne prenne la forme, sous l'influence de</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Lennon</span><span><span>, </span><span><span>du </span><b><span>Plastic Ono Band</span></b><span>, formation aux membres interchangeables (ce qui deviendra finalement le cas de la plupart des groupes tel que nous les connaissons aujourd'hui). </span></span></span></div><div style="font-family: inherit;"><br /></div><div style="font-family: inherit; font-weight: bold; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDdLX3_N4PJFObg-6VkXbPLeECxDNq2vscKxOE3cCZvN3tu-y79LBGFLGbRziU9AVlTDXBLqnyos4nwmEjr6c2IDw2vRttvlmNwGilPYGKIjmjPDGoNgYiElSFRUKfy203w4qPkOzeXlMMGCvQLzJFMtdTbgC5mhETx32xGtdBd8jC9RNdN8A3PutouQ/s1200/yoko%20ono%20color%20output.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="836" data-original-width="1200" height="445" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDdLX3_N4PJFObg-6VkXbPLeECxDNq2vscKxOE3cCZvN3tu-y79LBGFLGbRziU9AVlTDXBLqnyos4nwmEjr6c2IDw2vRttvlmNwGilPYGKIjmjPDGoNgYiElSFRUKfy203w4qPkOzeXlMMGCvQLzJFMtdTbgC5mhETx32xGtdBd8jC9RNdN8A3PutouQ/w640-h445/yoko%20ono%20color%20output.jpg" width="640" /></a></div><div style="font-family: inherit; font-weight: bold;"><br /></div><div style="font-family: inherit;"><span>Alors que </span><span style="font-weight: bold;">Nixon</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>joue la surenchère en intensifiant la conscription pour le Vietnam, le couple profite de la médiatisation de sa lune de miel pour organiser au printemps 1969 à Amsterdam un happening qui aura un retentissement international, avant de se muer en icone de la rock culture. Le</span><span> </span></span><i style="font-weight: bold;"><span>Bed in</span></i><span><i style="font-weight: bold;"> </i><span><span>l</span><span>es voit accueillir les journalistes du monde entier dans leur chambre d'hotel pour des après midi de discussions, d'interviews, de chant aussi, dans l'unique but de promouvoir la paix. Après une semaine à Amsterdam, le</span></span></span><span style="font-weight: bold;"> <i>Bed in</i></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span><span>se déplace à Montréal où sera enregistré le 1er juin 1969 </span><i>live dans une chambre d'hotel</i></span><span><span> le single</span> </span></span><i style="font-weight: bold;"><span>Give peace a chance/Remember love</span></i><span style="font-weight: bold;">, </span><span><span>premier d'une série à comporter un titre de</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Yoko Ono</span><span> en face B. </span></div><div style="font-family: inherit;"><span><span>Quelques mois plus tard, le 15 décembre, ils donnent à Londres un concert au bénéfice de l'unicef au cours duquel ils lancent une nouvelle campagne pour la paix. Le slogan</span><span> </span></span><i style="font-weight: bold;"><span>War is over (if you want it)</span></i><span style="font-weight: bold;"> </span><span>est placardé dans onze métropoles et un grand nombre de journaux et magazines. Il sera réactivé deux ans plus tard avec la sortie du single</span><span> </span><i style="font-weight: bold;"><span>Happy Xmas (war is over)</span></i><span style="font-weight: bold;">.</span></div><div style="font-family: inherit; font-weight: bold;"><br /></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span><span>En décembre 1970, </span><span style="font-weight: bold;">Yoko Ono/Plastic Ono Band</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span><span> </span><span><span>premier album entièrement conceptualisé par</span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Yoko</span><span>, </span><span><span>parait simultanément à celui de</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span></span><span style="font-weight: bold;">John</span><span><span>, </span><span><span>sous pochettes jumelles. Son origine provient quasi intégralement d'une furieuse jam d'une heure et demi, réunissant</span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Yoko, John, Ringo Starr</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>et</span><span> </span><span style="font-weight: bold;">Klaus Voormann</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>enregistrée par</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Phil Spector</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>durant la session du 10 octobre 1970. Des années avant l'apparition des samplers et de Pro Tool,</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Yoko</span><span><span> </span><span>découpe les bandes, les accélère, fait des boucles avec les sons, ajoute des effets. Un travail de création dont on peut mieux mesurer l'étendu depuis l'édition en 2021 de la jam dans son intégralité virginale sur le coffret consacré au</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Plastic Ono Band</span><span style="font-weight: bold;">. </span><span>Totalement survolé par les cris et modulations de</span><span> </span><span style="font-weight: bold;">Yoko</span><span><span><span>,</span><span> </span></span><span>le disque est d'une énergie inouïe, qu'elle explose littéralement comme sur</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><i style="font-weight: bold;"><span>Why </span></i><span><span>o</span><span>u qu'elle prenne la forme d'une transe sur le sublime</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Greenfield morning I pushed an empty baby carriage all over the city</span><span><span style="font-style: italic;"> </span><span>sur lequel</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Yoko </span><span>a ajouté une boucle de sitar créée à partir d'un enregistrement de</span><span> </span><span style="font-weight: bold;">George Harrison</span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"><span face="sans-serif" style="background-color: red; font-style: italic;">.</span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><i style="background-color: red; color: #202122;"><span>"J'ai ajouté tellement de sons et mis tellement d'effets sur Greenfield que je pourrais écrire un livre sur le sujet."</span></i></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span><span style="color: #202122;">Aux enregistrements de la jam session, elle ajoute </span><i style="color: #202122; font-weight: bold;"><span>AOS</span></i></span><span style="color: #202122;"><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span><span>c</span><span>apté live pendant la répétition de son concert avec</span></span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Ornette Coleman</span><span style="font-weight: bold;">. </span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span><i style="background-color: red; color: #202122;">"O</i><i style="color: #202122;">rnette était déjà un gars très, très célèbre et respecté en tant que musicien quand je l'ai rencontré à Paris. Je faisais un happening et quelqu'un a dit, Oh, Ornette Coleman est là et il aimerait te voir– d'accord. Je disais eh bien, bonjour. Merci d'être venu. Ce genre de choses embarrassantes. Et il répondait, eh bien, ok, c'est super. Puis il a dit qu'il allait aller faire un concert à Londres et m'a invitée à le faire avec lui."</i></span></div><div style="font-family: inherit; font-weight: bold; text-align: justify;"><span style="color: #202122;"><i><br /></i></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="color: #202122;"><span style="background-color: red;"><span><span>Révolutionnaire et révolté, bien qu'inévitablement méprisé, l'aura de cet album qui ne ressemble à aucun traverse le temps sans rien perdre de son éclat. Il demeure un de ces rares instants de liberté absolue durant lesquels toutes considérations autre que l'expression sous sa forme la plus crue, instinctive et sincère sont exclues.</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Yoko Ono</span><span><span> </span><span>délivre sans crainte des jugements une performance ahurissante.</span></span></span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="color: #202122;"><span style="background-color: red;"><br /></span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="background-color: red;"><span><span style="color: #202122;"><span><span>Ahurissante, elle le sera à nouveau sur </span><span style="font-weight: bold;">Fly</span><span><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span> </span><span>double album enregistré en parallèle à </span></span></span><span><b>Imagine</b></span><span>.</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Fly </span><span>est l'album le plus significatif de l'esprit </span><span style="font-weight: bold;">Fluxus</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span> </span><span><span>ainsi que celui qui montre</span><span> </span><span>Yoko </span><span>s'investir dans un univers musical plus traditionnellement rock</span></span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">(</span><i style="font-weight: bold;"><span>Midsummer in New York</span></i><span style="font-weight: bold;">)</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>moins déroutant pour l'auditeur lambda que son travail sur</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Plastic Ono Band</span><i style="font-weight: bold;">. </i><span>Et si</span><span> </span><i style="font-weight: bold;"><span>Mrs Lennon</span></i><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span> </span><span>splendide ballade largement pillée par</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Alex Chilton</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>pour </span><i style="font-weight: bold;"><span>Holocaust</span></i><span><span>, </span><span>n'est jamais citée parmi les plus beaux classiques du répertoire rock, ce n'est jamais que par ignorance crasse. Le funky</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><i style="font-weight: bold;"><span>Mind train</span></i><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>rappelle l'atmosphère de jam du précédent </span></span></span></span></span></span><span style="background-color: red; color: #202122;">opus</span><span><span style="color: #202122;"><span><span><span>,</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><i style="font-weight: bold;"><span>Hirake/Open your box</span></i><i style="font-weight: bold;"> </i><span><span>et</span><i> </i></span><i style="font-weight: bold;"><span>Don't worry kyoko</span></i><span><i style="font-weight: bold;"> </i><span>décapsulent les cerveaux, tandis que</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span></span></span><i style="color: #202122; font-weight: bold;"><span>Air male, Don't count the waves </span></i><span><span style="color: #202122;">et</span><i style="color: #202122;"> </i></span><span><i style="color: #202122; font-weight: bold;">You</i><span><i style="color: #202122; font-weight: bold;"> </i><span style="color: #202122;">(</span></span></span><span><span style="color: #202122;">plus</span><span style="color: #202122;"> </span></span><i style="color: #202122; font-weight: bold;">The path </i><span style="color: #202122;">et </span><i style="color: #202122; font-weight: bold;">Head play</i><span><i style="color: #202122; font-weight: bold;"> </i><span><span style="color: #202122;">sur l'édition cd)</span><i style="color: #202122;"> </i><span style="color: #202122;">sont basés sur les sonorités autonomes, répétitives et aléatoires produites par les automates musicaux </span></span></span></span><span style="color: #202122;">mis au point </span><span style="color: #202122;"><span style="color: #202122;"><span><span>par le très</span> </span><span style="font-weight: bold;">Fluxus Joe Jones</span> <span>du </span><span style="font-weight: bold;">Tone Deaf Music Store</span><span style="font-weight: bold;">.</span></span><i style="font-weight: bold;"> </i></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span><span style="color: #202122;"><span>Si pour les novices</span><span> </span><span style="font-weight: bold;">Fly </span><span><span>n'est pas le plus facile des albums de</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Yoko Ono</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>il est aussi le plus novateur, celui dont le rayonnement influencera le plus concrètement la musique électronique. Ok, le morceau titre, qui sert aussi d'illustration sonore au film du même nom, est une épreuve difficilement supportable, 23mns de</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Yoko</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>imitant une mouche ça peut déglinguer jusqu'au plus impassible des bouddhistes, mais à cette exception près, le double album est un des disques les plus passionnants qui soient, pour qui aime être propulsé dans les sphères de l'étrange. Pour l'anecdote, ceux qui ont connu le téléphone filaire seront heureux d'apprendre que les pressages du disque utilisent pour</span></span><span> </span><span style="font-weight: bold;"><i>Telephone piece</i><span> </span></span><span>la sonnerie propre à leur région du monde.</span></span></span></div><div style="font-family: inherit; font-weight: bold; text-align: justify;"><span><span style="color: #202122;"><br /></span></span></div><div style="font-family: inherit; font-weight: bold; text-align: center;"><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf12GMT_BLxR1UTIg6ic2xbK0oOI6hRhFLd7W0sHdbzwMCpJGNoLscirzxyf9yDDnu5kPvOWOrAfjp_uggmXFB7v1-2wyH8Wku6lIN0wu6Bpla_GZkIOmOn0AM7Xt-g6BTeQDfxj78H281JRvsSsLyFK9y0QGT1MdN0bwBvQhaRkZ997621TcHRJ9tfQ/s1000/R%20(1).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="617" data-original-width="1000" height="394" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf12GMT_BLxR1UTIg6ic2xbK0oOI6hRhFLd7W0sHdbzwMCpJGNoLscirzxyf9yDDnu5kPvOWOrAfjp_uggmXFB7v1-2wyH8Wku6lIN0wu6Bpla_GZkIOmOn0AM7Xt-g6BTeQDfxj78H281JRvsSsLyFK9y0QGT1MdN0bwBvQhaRkZ997621TcHRJ9tfQ/w640-h394/R%20(1).jpg" width="640" /></a></div><br /><span style="color: #202122;"><br /></span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span><span style="color: #202122;"><span><span>Débarqués à New York, le couple rencontre</span> </span><span style="font-weight: bold;">David Peel</span> <span><span>dans une rue de Manhattan. Cinglé local ou journaliste du quotidien, c'est selon,</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">David Peel</span><span><span> </span><span>ne se produit et n'enregistre que dans la rue où il interprète des chansons satiriques inspirées par l'actualité la moins reluisante. Immédiatement séduit, le couple l'invite au</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">David Frost show</span><span>, puis "produit" sur Apple son album </span><span style="font-weight: bold;">The pope smokes dope </span><span><span>ainsi que le single</span><span> </span></span><i style="font-weight: bold;"><span>Amerika</span></i><i style="font-weight: bold;">, </i><span>un brulot </span></span></span><span><span><span style="color: #202122;">enregistré</span><i style="color: #202122;"> </i><span style="color: #202122;">en duo avec</span></span><span style="color: #202122;"> </span></span><span style="color: #202122; font-weight: bold;">Yoko Ono</span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"> </span><span><span style="color: #202122;"><span><span><span>qui mêle appel à l'insurrection et génocide indien,</span><i> </i><span>dont on trouve une version longue de 9mns sur l'album</span></span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">John Lennon for president</span><span style="font-weight: bold;">.</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>La rencontre avec</span><i style="font-weight: bold;"> </i></span><span style="font-weight: bold;">David Peel</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>sert de point de départ à</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Some Time in New York City </span><span>qui utilise un ton, et un visuel, journalistique pour dénoncer </span></span></span><span><span style="color: #202122;">l</span><span style="color: #202122;">es conditions d'emprisonnements</span></span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"> (</span><i style="color: #202122; font-weight: bold;"><span>Attica state</span></i><span style="color: #202122;"><span style="font-weight: bold;">),</span><span> <span>l'oppression sociétale</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">(</span><i style="font-weight: bold;"><span>Born in a prison</span></i><span style="font-weight: bold;">)</span><span><span style="font-weight: bold;">, </span><span> </span></span></span><span><span style="color: #202122;">la maltraitance des femmes</span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"> </span></span><span style="color: #202122; font-weight: bold;">(</span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"><i>W</i></span><i style="color: #202122; font-weight: bold;"><span>oman is the nigger of the world</span></i><span style="color: #202122; font-weight: bold;">), </span><span style="color: #202122;">des opposants politiques</span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"> (</span><i style="color: #202122; font-weight: bold;"><span>Angela, John Sinclair</span></i><span style="color: #202122; font-weight: bold;">)</span><span style="color: #202122;"> et des irlandais</span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"> (</span><i style="color: #202122; font-weight: bold;"><span>The luck of the irish, Sunday bloody sunday</span></i><i style="color: #202122; font-weight: bold;">). </i><span style="color: #202122;"><span>Un des temps forts de l'album</span></span><span><span><span style="color: #202122;">,</span><i style="color: #202122; font-weight: bold;"> Sisters O sisters, </i><span style="color: #202122;"><span>exhorte les femmes à bâtir un monde nouveau basé sur la sagesse, la liberté et l'écologie. Le très rock </span><i style="font-weight: bold;">New York city </i><span>commente mi amusé, mi acide, la fâcheuse habitude qu'ont les institutions de se mêler du quotidien de chacun. La loi pour les uns, la morale pour les autres, la censure pour tous.</span></span></span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="color: #202122;">La notoriété de </span><span style="color: #202122; font-weight: bold;">David Peel</span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"> </span><span style="color: #202122;"><span>ne dépassera jamais l'underground new-yorkais, mais son influence méconnue sur</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="color: #202122; font-weight: bold;">Joey Ramone</span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"> </span><span style="color: #202122;">(qui lui emprunte plus que son timbre de voix) ou</span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"> GG Allin</span><span style="color: #202122;"> (qu'il découvre et publie sur son label) ne sont que quelques exemples d'une démarche à laquelle le punk doit plus qu'il ne le saura jamais.</span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="color: #202122;"><br /></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="color: #202122;"><span><span>L'échec commercial sans appel de</span> </span><span style="font-weight: bold;">Some Time in New York City</span> <span><span>exacerbe les tensions au sein du couple déjà mis sous pression par l'administration</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Nixon</span><span style="font-weight: bold;">. </span><span><span>Si</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Yoko Ono</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>évolue dans l'underground comme un poisson dans l'eau, l'égo de son mari souffre du manque de reconnaissance et s'accommode mal des chiffres de vente en berne. Tandis qu'elle signe avec</span><i style="font-weight: bold;"> </i></span><span style="font-weight: bold;">Approximately infinite universe</span><span><i> </i><span>son plus bel album, doublé d'un manifeste pour un féminisme différent, </span></span><span style="font-weight: bold;">Lennon</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>titube et s'égare jusqu'à leur inévitable séparation.</span></span></span></div><div style="font-family: inherit; font-weight: bold; text-align: justify;"><span style="color: #202122;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; font-family: inherit; font-weight: bold; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnSUEOeOEsenlH301F3ZU9rh4L7paQyjuefnsHrdgaABCJaEOYw_0zVM5_eebbPX9meQXc-hmUArnLHzLx-PN4visv-p1JEoFabl-NqC828Ul6FxxYeAHYAs89OWHjj3JPoet6323YjSXtZpPU3ZBK4gzXRDVaZHRfHzJ3xaMqdE3VER7IX9jvgNs7cg/s1600/s-l1600%20EXTRA%20TOP.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1045" data-original-width="1600" height="418" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnSUEOeOEsenlH301F3ZU9rh4L7paQyjuefnsHrdgaABCJaEOYw_0zVM5_eebbPX9meQXc-hmUArnLHzLx-PN4visv-p1JEoFabl-NqC828Ul6FxxYeAHYAs89OWHjj3JPoet6323YjSXtZpPU3ZBK4gzXRDVaZHRfHzJ3xaMqdE3VER7IX9jvgNs7cg/w640-h418/s-l1600%20EXTRA%20TOP.jpg" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; font-family: inherit; font-weight: bold; text-align: justify;"><br /></div></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="color: #202122;"><span><span>Les années qui vont suivre</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Approximately Infinite Universe Yoko Ono</span><span style="font-weight: bold;">, </span><span>seule ou à nouveau avec</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Lennon </span><span><span>pour l'injustement mésestimé</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Double fantasy</span><i style="font-weight: bold;">,</i><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span><span>va s'orienter vers des compositions plus proches</span><i> </i><span>des standards du rock dont </span></span><b><span><span>Season Of Glass</span><span> </span></span></b><span>en 1981 </span></span></span><span><span style="color: #202122;">sera un autre acmé créatif</span><span style="color: #202122;"><span>. Après l'échec de sa tournée mondiale </span><b><span>Starpeace </span></b><span>de 1986, annulée en grande partie faute de locations, elle s'éloigne du monde de la musique.</span></span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span><span style="color: #202122;"> </span><i style="color: #202122;">"Ce fut une déception, mais il était clair que je n'intéressais pas le public." </i></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><i style="background-color: red; color: #202122;">"John s'est beaucoup impliqué pour ma reconnaissance, mais il se confrontait à deux problèmes majeurs. Le premier c'est que personne ne voulait entendre parler de moi. Le second c'est que j'étais très fière en tant qu'artiste. Il voulait interpréter certaines de mes chansons, mais je refusais parce que les gens auraient cru que ce sont les siennes. Il voulait que je fasse des photos avec le bon éclairage, le bon maquillage, les jolis tenues. Je suis féministe, je lui disais que je n'avais pas à faire ça. Il y allait sur la pointe des pieds chaque fois qu'il abordait cette question. Avec le recul, une part de moi s'en veut de ne pas lui avoir fait ce plaisir, ça lui tenait tellement à cœur que j'aurais pu être moins exigeante."</i></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="color: #202122; font-weight: bold;">Yoko</span><span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"> </span><span><span style="color: #202122;">reprend alors le chemin des galeries, multiplie happenings et expositions. Le travail de la japonaise détestée de tous est dorénavant reconnu comme une valeur sûre de l'avant garde et nombreux sont ceux que son parcours</span><i style="color: #202122;"> </i><span style="color: #202122;">interroge. En effet miroir, le label</span></span></span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"> </span><span style="color: #202122; font-weight: bold;">Ryko</span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"> </span><span style="color: #202122;"><span><span>réévalue sa musique et commercialise le coffret</span> </span><span style="font-weight: bold;"><span>OnoBox </span></span><span><span><span>en 1992</span><i> </i><span>pour lequel elle remixe une partie de son oeuvre et déterre des raretés trop longtemps égarées sur d'anciennes face B de singles, ainsi qu'un album entier</span></span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">(</span><span style="font-weight: bold;">A story</span><span style="font-weight: bold;">) </span><span><span>resté jusque là inédit. Distribué en France par</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Harmonia Mundi</span><span><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span> </span><span>le coffret trouve son public et</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Ryko </span><span>édite l'ensemble de ses albums pour la première fois en cd. Parallèlement à cet inattendu regain d'intérêt les</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Pet Shop Boys</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>remixent le sublime </span></span></span><i style="color: #202122; font-weight: bold;"><span>Walking on thin ice</span></i><span style="color: #202122; font-weight: bold;">,</span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"> </span><span style="color: #202122;">et le single se retrouve N°1 des charts Dance ! Voila</span><span style="color: #202122;"> </span><span style="color: #202122; font-weight: bold;">Yoko Ono</span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"> </span><span style="color: #202122;">devenue reine de la techno, icone du milieu homosexuel qui se reconnait dans ses messages de diversités et tolérance, une fois encore elle se retrouve figure de proue, préfigurant de vingt ans le mouvement LGBT. Les DJ's s'arrachent ses morceaux et les remixent à qui mieux mieux, il s'ensuit une palanquée de maxi 45tours qui investissent le haut des charts américains et anglais avant de se voir compilés sur les cd</span><span style="font-weight: bold;"><span style="color: #202122;"> </span><span style="color: #202122;">Open your box</span><span style="color: #202122;"> </span></span><span style="color: #202122;">et </span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"><span>Onomix</span></span><i style="color: #202122; font-weight: bold;">. </i></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span><i>"J'ai pour la première fois eu la sensation d'avoir à faire à des gens qui ont compris ma musique. Qu'il soit ainsi réinventé, remodelé à l'infini, est l'essence même de mon travail. Je n'impose aucune forme définitive, tout ce que je fais est inachevé et livré à ce que d'autres voudront lui ajouter ou retirer" </i> </span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="color: #202122;"><span>En 1995, c'est son fils</span> </span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"><span>Sean Lennon</span></span><span style="color: #202122;"><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>qui la décide à enregistrer le monumental </span></span><span style="font-weight: bold;">Rising </span><span><span>sur lequel figure l'une de ses plus belles interprétations, </span><b><i><span>Kurushi</span></i></b><span>, indescriptible chanson évoquant la lente agonie d'une enfant irradiée à Hiroshima. L</span></span></span><span style="color: #202122;"><span><span>es ventes sont confidentielles, qu'importe, soutenue par</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">Sean</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>elle reprend les concerts en se faisant accompagner par des membres des</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Melvins</span><span style="font-weight: bold;">, </span><span>de</span><span> </span><span style="font-weight: bold;">Ween</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>et</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Porno For Pyros</span><span style="font-weight: bold;">.</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>En 2001 elle récidive avec</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="color: #202122; font-weight: bold;">Blueprint For A Sunrise</span><span><span style="color: #202122;">, </span><span style="color: #202122;"><span>peut être son album le plus indispensable.</span><span> </span></span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><i><span style="color: #202122;">"J'avais conscience que l'on me prenait pour folle de vouloir parler de St Pétersbourg et du Japon de la seconde guerre mondiale sur mon disque, mais créer est primordial pour ma santé émotionnelle et physique et c'est l'inspiration que j'avais. Alors je me suis dit que je devais le faire, même s'il y avait de fortes chances que je passe pour une vieille paranoïaque. Et c'est ce qui est arrivé."</span></i></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><i><span style="color: #202122;"><br /></span></i></div><div style="font-family: inherit; text-align: center;"><i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsrB9-G6W6t0EAzQOdHmVsVDrVGxzA0KuygClq5udZxM0a7NG97TnbbYYOas0fXgq6b5TDTXwR1NBe0YYx6_kGf-96WJJ7jmLDQWzueGbJsDfoGWcwOtJRMicWrd-lxyV7z1n-Ap23kVeNRx-NhXOrEJdUqbAEmkO0w0IJ20v_6LJ1YBkkX1-tbDhx2Q/s1280/yoko-ono-freedom.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1280" height="384" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsrB9-G6W6t0EAzQOdHmVsVDrVGxzA0KuygClq5udZxM0a7NG97TnbbYYOas0fXgq6b5TDTXwR1NBe0YYx6_kGf-96WJJ7jmLDQWzueGbJsDfoGWcwOtJRMicWrd-lxyV7z1n-Ap23kVeNRx-NhXOrEJdUqbAEmkO0w0IJ20v_6LJ1YBkkX1-tbDhx2Q/w640-h384/yoko-ono-freedom.jpg" width="640" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div></i></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="color: #202122;"><span>Depuis, </span><span style="font-weight: bold;">Yoko Ono</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span><span>a enregistré plusieurs disques, tous essentiels, que j'ai déjà chroniqué ici même. Le plus récent, </span><b><span>Warzone</span></b><span>, nous livre sa voix captée sans effet, </span></span></span></span></span><span style="color: #202122;">en 2019 à l'âge de 85 ans, </span><span style="color: #202122;">avec un accompagnement dépouillé, incorporant des chants d'animaux, et donne à entendre toute la sensibilité du grain déposé par une vie chargée en émotions fortes.</span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="color: #202122;"><span><span><span><span>Au fil des années 2000, ses collaborations avec</span></span><span style="font-weight: bold;"> </span></span></span><span style="font-weight: bold;">Iggy Pop, RZA, Anohni, Moby, Ween</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span><span>ou</span><span> </span></span><span style="font-weight: bold;">Sonic Youth</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>lui ont conféré la reconnaissance de la scène musicale. U</span></span><span><span style="color: #202122;"><span>n élégant album tribute est sorti en début d'année,</span><span> </span><span style="font-weight: bold;">Ocean Child</span><span style="font-weight: bold;">,</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>sur lequel</span></span></span><span style="color: #202122;"> l'intelligentsia rock joue des épaules, </span></span><span style="color: #202122; font-weight: bold;">David Byrne, Yo La Tengo, Flaming Lips, Death Cab for Cutie</span><span><span style="color: #202122;">...sans réussir à combler son absence. Ses oeuvres sont exposées à travers le monde, l'auditorium de l'université de Liverpool porte son nom, chaque année du 9 octobre au 8 décembre sa</span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"> </span></span><span style="color: #202122; font-weight: bold;">Imagine </span><span style="color: #202122; font-weight: bold;">Peace Tower</span><span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"> </span><span style="color: #202122;">commémore depuis l'Islande le souvenir de son homme et illumine le ciel de la plus belle des utopies, celle d'un monde en paix. </span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span><i><span><span style="color: #202122;">"N</span></span><span style="color: #202122;">ous sommes une espèce pacifiste dans son immense majorité, pourtant ce sont l</span><span style="color: #202122;">es guerres et les tueurs en séries qui font la une des médias, cela nous affecte dans notre façon de penser, d'agir et inconsciemment dans la façon dont nous décidons de mener notre vie. Nous percevons la réalité à travers le prisme des propagandes"</span></i></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="color: #202122;"><span><span>En 1992, elle crée</span><b> </b></span><i style="font-weight: bold;"><span>Endangered Species</span></i><span style="font-weight: bold;"> </span><span>à Berlin, une oeuvre de 22 pièces, l'année suivante elle publie</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Acorn</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>un second livre d'instructions dans l'esprit de</span><span style="font-weight: bold;"> </span><span style="font-weight: bold;">Grapefruit</span><span><span style="font-weight: bold;"> </span><span>et participe avec une inventive version de</span></span><span> </span><i style="font-weight: bold;"><span>Georgia stone</span></i><span style="font-weight: bold;"> </span><span>à</span><span> </span><span><span style="font-weight: bold;">A Chance operation</span><span style="font-style: italic; font-weight: bold;">, </span><span>un</span></span><span> album en hommage à </span><span style="font-weight: bold;">John Cage</span><span><span>.</span><span><span> En 1994, elle crée une comédie musicale à Broadway. </span><span><span><span>En 2009 la Biennale de Venise lui décerne un Lion d'Or pour l'ensemble de sa carrière. A quelques mois de là, elle donne un sidérant concert au</span><b><span> Ornette Coleman's</span></b><span> </span></span><b>Meltdown Festival </b><span>à </span><b>Londres, </b><span>durant lequel elle délivre une époustouflante version de </span><span><b><i>Kurushi</i></b></span><span> avant d'être rejointe par </span><b><span>Antony Hegarty</span></b><span>, depuis devenue </span><span><b>Anohni</b></span><span>, pour </span></span></span></span></span><span style="color: #202122;">offrir au public un de ces moments d'émotions qui donnent foi en la musique en </span><span style="color: #202122;">interprétant </span><b style="color: #202122;"><i><span>Toy boat</span></i></b><span style="color: #202122;"> ,<i> </i></span><span style="color: #202122;"><b><i>Moving mountains</i></b></span><span style="color: #202122;"> et </span><b style="color: #202122; font-style: italic;">I'm going away smiling</b><span style="color: #202122;"><span>.</span><span><i> </i></span></span><span style="color: #202122;">L'impact est tel que la direction du festival</span><span style="color: #202122;"><span> l'invite à revenir en 2013 et lui donne carte blanche pour la programmation.</span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="color: #202122;"><span><span><span><span>La même année 2013, elle fête ses 80 ans avec une rétrospective à Francfort qui expose plus de 200 de ses travaux et donne un concert à Berlin</span></span></span><span><span>. En 2014, elle est à l'affiche de </span><span><b>Glastonbury </b><span>avec </span><span><b>Y</b></span><b>o La Tengo </b><span>en backing band</span></span><span>. E</span></span></span></span><span style="color: #202122;"><span><span>lle prête sa voix et son nom en 2018 à un personnage</span></span></span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"> </span><span style="color: #202122;"><span>de</span><span> </span></span><span style="color: #202122; font-weight: bold;">L'île des chiens</span><span style="color: #202122;"><i><span>,</span><span> </span></i><span>le film d'animation de </span></span><span style="color: #202122; font-weight: bold;">Wes Anderson</span><span style="color: #202122;"><span>. </span><span>Ses disques ont été une nouvelle fois réédités et sa musique est disponible sur les plateformes de streaming. </span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="color: #202122;"><span><span>Dans les médias son nom n'est plus systématiquement associé à celui de</span><span style="font-weight: bold;"> </span></span><span style="font-weight: bold;">John Lennon</span><span><b>. </b></span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="color: #202122;">Une flopée de livres sont parus pour étancher une soudaine soif de découverte. Parmi les plus complets </span><span style="color: #202122;"><span><b>Lumières de l'aub</b><span><b>e</b></span></span></span><span><span style="color: #202122;"> </span><span><span style="color: #202122;">édité lors de son exposition lyonnaise et</span><i style="color: #202122;"> </i></span></span><span style="color: #202122; font-weight: bold;"><span>Y</span><span>es Yoko</span></span><span><i style="color: #202122;"> </i><span style="color: #202122;">(en anglais uniquement, mais gratifié d'un cd inédit)</span></span><span><span style="color: #202122;">. </span></span></div><div style="font-family: inherit; text-align: justify;"><span style="color: #202122;">Il semble que son oeuvre ait enfin trouvé son temps.</span></div><div style="font-family: inherit; font-weight: bold; text-align: justify;"><span style="color: #202122;"><br /></span></div><div style="font-family: inherit; font-weight: bold; text-align: center;"><span style="color: #202122;">Hugo Spanky</span></div><div style="font-family: inherit; font-weight: bold; text-align: justify;"><span style="color: #202122;"><br /></span></div><div style="font-weight: bold; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; font-family: inherit; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVmaPpRIb8ehIINDRLY0eoxjcblmXeiCw8QM311HSRh9zQ5IO5z1X21On2N7b5p-j2CvICCxNKNluDzKYhJ0bEpEs8OhtawyC5vo1Uoxu6UDTdR1uzlGTH2bE0rGMD8BPxh7oGKsKHy34unKrkmluTcHHTXv8tf_bdOK_PWm0nM4SPPu7tSBbLno8eyA/s1200/endangered%20species%201993_03yokoono.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="810" data-original-width="1200" height="392" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVmaPpRIb8ehIINDRLY0eoxjcblmXeiCw8QM311HSRh9zQ5IO5z1X21On2N7b5p-j2CvICCxNKNluDzKYhJ0bEpEs8OhtawyC5vo1Uoxu6UDTdR1uzlGTH2bE0rGMD8BPxh7oGKsKHy34unKrkmluTcHHTXv8tf_bdOK_PWm0nM4SPPu7tSBbLno8eyA/w581-h392/endangered%20species%201993_03yokoono.jpg" width="581" /></a></div><span style="font-family: Pacifico;">Espèces en danger - yoko ono - 1993</span><br /></div></div></span></span></span><span style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;"><div><br /></div></div></span>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-52032120624919878782022-05-22T18:10:00.017+02:002023-04-27T15:56:10.100+02:00QuOi De neuF DoCTeuR ?<p style="text-align: center;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju_7uNJdUZOqsxMhht2g5LtNYHanM_Dpt5WPI3COIz-ieHYWAexBYLDgFzCo-pGgUmqddtWqeiKI6gqCuSlDpYQIxAtL34wKirJgucIuOAWE4n1VXgu4FefqGQFVb3Bl7U0tQxclLHShIc2WejCRQ4VJ3QAqJ4asWkXUtyqW2DR7kxSG78gvR01WA1lA/s1366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(2305).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="458" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEju_7uNJdUZOqsxMhht2g5LtNYHanM_Dpt5WPI3COIz-ieHYWAexBYLDgFzCo-pGgUmqddtWqeiKI6gqCuSlDpYQIxAtL34wKirJgucIuOAWE4n1VXgu4FefqGQFVb3Bl7U0tQxclLHShIc2WejCRQ4VJ3QAqJ4asWkXUtyqW2DR7kxSG78gvR01WA1lA/w815-h458/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(2305).png" width="815" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: large;">Que se passe t-il d'excitant dans le monde d'après ? Le rythme de sénateur affiché par les parutions de ce blog est un bon élément de réponse. A droite, à gauche, on se refile des pistes, on conseille, on propose, on tâte, on tente, on s'emmerde ferme au rayon nouveautés. Pire, parfois on s'énerve. Comme je m'énerve, par exemple, lorsque je vois la merde que </span><span style="font-size: large;"><b>Clash </b></span><span style="font-size: large;"><span>nous a pondu en guise de réédition </span><i>Deluxe </i><span>de </span><b><span>Combat Rock</span></b><span>. Au moment où les labels ont, enfin, capté la seule véritable qualité du CD, sa capacité de stockage, au moment où le public, avide et frustré, semble prêt à débourser des sommes irraisonnées pour des trucs qu'on trouve depuis des lustres en téléchargement pirate, voila qu'on nous colle des tracklists en dessous de tout.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinMddtvsbIBB1oHyE3CF57v60N462T9pF6K-U7e7CbxuHDEhvpYMSokWrx1_MkAUIeGY0L8AnZKyUuvf6wH06uZtLO0mQuq-6kJqw1THozcXMceTVCLyNjKdyMGzewPKgcAF7ehflrn-q-3xqcPDkVgeoYVupmlv0ObZx6qYSjOicpfcETfKLodavaaw/s1366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(2324).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinMddtvsbIBB1oHyE3CF57v60N462T9pF6K-U7e7CbxuHDEhvpYMSokWrx1_MkAUIeGY0L8AnZKyUuvf6wH06uZtLO0mQuq-6kJqw1THozcXMceTVCLyNjKdyMGzewPKgcAF7ehflrn-q-3xqcPDkVgeoYVupmlv0ObZx6qYSjOicpfcETfKLodavaaw/w640-h360/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(2324).png" width="640" /></span></a></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmF3_9G-i1RVC-KZ4MKbdHqoXgkK7u8eN7XQL3SiMe3yQ3p-dxlxBrLxTUJ67P0P5q622PMnu8QbZRZvyM0SHJeQ6hz4FUPUFQF6TruJfT1Ui34Z68sFTDtbLl4XrhpdvQBYOM8b-Kn5pt3y85hMZGDDiqfr4a9DqYGrMG_WT0wh04uJWiMxEJCqGJ0g/s1366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(2318).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmF3_9G-i1RVC-KZ4MKbdHqoXgkK7u8eN7XQL3SiMe3yQ3p-dxlxBrLxTUJ67P0P5q622PMnu8QbZRZvyM0SHJeQ6hz4FUPUFQF6TruJfT1Ui34Z68sFTDtbLl4XrhpdvQBYOM8b-Kn5pt3y85hMZGDDiqfr4a9DqYGrMG_WT0wh04uJWiMxEJCqGJ0g/w640-h360/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(2318).png" width="640" /></span></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: large;">Passe encore que des groupes au bout du rouleau lorsqu'ils enregistrèrent les albums en question les rallongent de sinistres titres live, de démos poussives, d'alternatives acoustiques au lustre poussiéreux. Mais quand on sait qu'il existe tout un double album de</span><span style="font-size: large;"><b> Clash </b></span><span style="font-size: large;"><span>laissé au rebut depuis presque 40 ans, </span><b><span>Rat patrol from fort bragg</span></b><span>, et qu'en lieu et place on nous sert des faces B déjà disponibles sur maintes compilations et des singles rincés, je dis merde. C'est simple, les deux seuls titres à peu près attrayants qu'ils ont déterré, </span><i><span><b>Rock the casbah</b></span></i><span> et </span><i><b><span>Red angel dragnet</span></b></i><span> avec </span><span><b>Ranking Roger</b></span><span> au micro, ne figurent même pas sur le </span><i>Deluxe </i><span>mais sur un single à 10 sacs sorti en parallèle. Donc, même si c'est cher pour ce que c'est, prenez le single et cherchez le courage de l'écouter. Parce qu'au final, le comble dans tout ça, c'est encore de s'apercevoir qu'écouter</span><span> <b>Clash</b> </span><span>aujourd'hui revient à se filer des coups de marteau sur les doigts.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxMF7hCGQyw0pq1tXJoMPB0Rvpclj_OUOfPrtFriuPLoPSH_NvbPHJYC9jDB5EDFovPY_Wdua_wGIUqdskFj_BR1x5CbhDa20_v8ujAtiHuq5DfsVGWa27KWF0ALoiggPnK__0VVJCQlmmHJjTWxx6ZHiD45oQm_CBsigBdP3nCsrvqBVczapjNa5wlw/s1366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(2339).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxMF7hCGQyw0pq1tXJoMPB0Rvpclj_OUOfPrtFriuPLoPSH_NvbPHJYC9jDB5EDFovPY_Wdua_wGIUqdskFj_BR1x5CbhDa20_v8ujAtiHuq5DfsVGWa27KWF0ALoiggPnK__0VVJCQlmmHJjTWxx6ZHiD45oQm_CBsigBdP3nCsrvqBVczapjNa5wlw/w640-h360/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(2339).png" width="640" /></span></a></div><span style="font-family: inherit;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxMsgrqgse0jCQ0gd1nL4altllYHP8evoFfPb52JJsj4GZnnvFaZQuZOFBokW76Bjh4dOoCmAiqgRUNSzAwnpNDyjtbsjTbKPg36lMarX6xElaEJ1FM56zbJCjrfB2WcSdOt-O8X3ErmKMYceIFmJprrQkL54TX6vBfF8NkApB9dEzE_hbybhg4uGvJA/s1366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(2342).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxMsgrqgse0jCQ0gd1nL4altllYHP8evoFfPb52JJsj4GZnnvFaZQuZOFBokW76Bjh4dOoCmAiqgRUNSzAwnpNDyjtbsjTbKPg36lMarX6xElaEJ1FM56zbJCjrfB2WcSdOt-O8X3ErmKMYceIFmJprrQkL54TX6vBfF8NkApB9dEzE_hbybhg4uGvJA/w640-h360/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(2342).png" width="640" /></span></a></div><p></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: large;">Au lieu de quoi, regardez donc</span><span style="font-size: large;"><span> <b>Minx </b></span><span>!</span><br /><span>Voila une série absolument impeccable pour occuper son temps. Un peu brouillonne par moment dans sa lisibilité, je pense que les gars se sont vus réduire la durée ou le nombre d'épisodes en cours de route, ce qui fait qu'ils tassent pour que tout rentre. Ainsi va la vie des séries, avec Damoclès en guise la pérennité. Mais ça reste quand même bien funky. Et quand je vous aurais dit qu'elle parle, en se contrefoutant de la véracité des faits, de la tumultueuse création du premier magazine à destination des femmes libérées, que ledit magazine, porté par une femme pas si libérée, n'a trouvé comme éditeur potentiel qu'un éditeur de magazines porno et que tout ceci se passe dans les années 70...vous allez me dire que les années 70 commencent à vous sortir par les yeux. Je vous comprends, moi aussi. J'en viens à ne plus mentionner le souvenir d'un frigidaire orange dans la cuisine de ma mère. Mais, croyez moi, cette série vaut mieux que ça. D'abord parce que le ton qui est le sien est un compromis entre celui de </span><span><b>I'm dying up here</b> </span><span>et celui de </span><b><span>The Kominsky Method</span></b><span>, qui sont, sans hésitation, parmi les cinq meilleures séries des dix dernières années. D'ailleurs on retrouve </span><b><span>Michael Angarano</span></b><span> au générique de </span><span><b>Minx</b>.</span><span> Qui c'est celui là ? Ok, je vais pas ramer à contre courant. Take it or leave it, hier Marseille s'est qualifié pour la ligue des champions et </span><span><b>Djokovic</b></span><span><b> </b>est favori à </span><span><b>Roland Garros</b></span><span>, alors j'en ai rien à foutre de convaincre quiconque. Ce que je dis, c'est pour vous, par grandeur d'âme. Manière de partager mon enthousiasme, une denrée rare.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdbTDjmC3fkuDaSehNZZj2s5HlPfKK8lHEmqL24GTk4ElllNQQnWIHr-bHX697ql4tcJPIDMXHoF_VVE1qFUtF3YC_1D8yzhHUBZrjK2lWw4czaGEiCKPXfzxHl1-2_7M1igRwY8cVCIItf4nkfLVQ9N9XpdfyZ1tPw94uMId12z8U01eGWrgswwNl-w/s1366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(2335).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdbTDjmC3fkuDaSehNZZj2s5HlPfKK8lHEmqL24GTk4ElllNQQnWIHr-bHX697ql4tcJPIDMXHoF_VVE1qFUtF3YC_1D8yzhHUBZrjK2lWw4czaGEiCKPXfzxHl1-2_7M1igRwY8cVCIItf4nkfLVQ9N9XpdfyZ1tPw94uMId12z8U01eGWrgswwNl-w/w640-h360/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(2335).png" width="640" /></span></a></p><p style="text-align: justify;"></p><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCHKhdrHsSBDi9rW14BVGzP3hQ9LUrYIatfNKUlPSkL22CkbcJQQt4vx-7QhNfLy5wgTJFvT5LJxG0PTIYk1VMzLYEXgohLojmAeOOpIICTdhEa1RNqw8kK-U-PvbBwkree77kaq3GdKfqwW4m_tbeSUMVF4G_ZBDXz8gQz1yeSYtzwJEK504ubvyg1Q/s1366/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(2319).png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCHKhdrHsSBDi9rW14BVGzP3hQ9LUrYIatfNKUlPSkL22CkbcJQQt4vx-7QhNfLy5wgTJFvT5LJxG0PTIYk1VMzLYEXgohLojmAeOOpIICTdhEa1RNqw8kK-U-PvbBwkree77kaq3GdKfqwW4m_tbeSUMVF4G_ZBDXz8gQz1yeSYtzwJEK504ubvyg1Q/w640-h360/Capture%20d%E2%80%99%C3%A9cran%20(2319).png" width="640" /></span></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;"><br /></span></div><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><div style="text-align: justify;"><span><b>Minx</b>,</span><span> saison 1 en 10 épisodes de 30mns, des répliques qui font mouche, un rythme que la durée des épisodes oblige au pas cadencé, un casting rafraichissant, hormis le gars de Dying up here je ne connais rien d'aucun de ses composants, sinon que la nana qui a le rôle principal en avait un tout petit dans le </span><b><span>Nowhere Man</span></b><span> de </span><b><span>Sam Taylor-Wood</span></b><span>. </span></div><div style="text-align: justify;"><b><span>Minx</span></b><span>, une série pas conne, sexy et rigolote sur les femmes dans un man's man's world auquel je les aiderais bien à foutre le feu. </span></div></span><p></p><p style="text-align: justify;"></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Hugo Spanky</span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: inherit; font-size: x-large;"><a href="https://www.tirexo.cam/?p=serie&id=14720-minx-saison1" target="_blank">Minx-saison1</a><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: inherit;"><a href="https://uptobox.com/yjrw1tlv9k70" target="_blank">+ épisode 6 en VF (indisponible en vostfr)</a><br /></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-41145149019480666132022-04-14T20:12:00.010+02:002022-04-16T10:14:52.293+02:00CoQuillaGeS eT cRUsTaCés<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8S3j4x4KFQB3jom6J4N24Kwh2Y2pyfsQaSZ-AfDgsfCdGVF69q6WiLNVJLi8lixyhurtcOfn6gdWz6Y4a_u78FIy6r1C77jIindXqgFWteTQzrquBkMRxD66MDL80DH1QWAwmmFlMI8E07UqlgmK-9uyncuQ_bepa95INyRClMid0Vj1JuLzcQhUWYg/s1086/RHCP-2-Lo-Res.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="724" data-original-width="1086" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8S3j4x4KFQB3jom6J4N24Kwh2Y2pyfsQaSZ-AfDgsfCdGVF69q6WiLNVJLi8lixyhurtcOfn6gdWz6Y4a_u78FIy6r1C77jIindXqgFWteTQzrquBkMRxD66MDL80DH1QWAwmmFlMI8E07UqlgmK-9uyncuQ_bepa95INyRClMid0Vj1JuLzcQhUWYg/w640-h426/RHCP-2-Lo-Res.jpeg" width="640" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTm0QcuRfHOCWN2-_g0Nm5-R8GrrtKbsemDEodoCIc5t5cDy2qNXPs-hvxKRfp_qBxnMTFBVTa0KpNx8UgT3FqyoCiu_ydiNLqFYcfEfcADS8e3sbopU747E0i7EqwtaEwFWkeT3Hg7rUd4OImkHP3QqUFSeigak3oLQE--_imp5k2iLa49yFIQBj5IQ/s555/R.jpg" style="clear: right; float: right; font-size: medium; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="536" data-original-width="555" height="197" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTm0QcuRfHOCWN2-_g0Nm5-R8GrrtKbsemDEodoCIc5t5cDy2qNXPs-hvxKRfp_qBxnMTFBVTa0KpNx8UgT3FqyoCiu_ydiNLqFYcfEfcADS8e3sbopU747E0i7EqwtaEwFWkeT3Hg7rUd4OImkHP3QqUFSeigak3oLQE--_imp5k2iLa49yFIQBj5IQ/w200-h197/R.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAwExfjHJliDNZrTyltxkK-thT6PNbtnKUZUODUeuA7Y235ecVE5FuYLBbUVYSsEripmVCDdEucLNgxRU9zilw4LExKmYLTf0OKMpgeZIOxFZp5ysDSvGNKkz-xk4SKWpGq5OPYGV_xg0GXXMQd70jQSGXbvvq4eIPKoC7x6pzMrkaVFvYADEswTYzSw/s474/OIP.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAwExfjHJliDNZrTyltxkK-thT6PNbtnKUZUODUeuA7Y235ecVE5FuYLBbUVYSsEripmVCDdEucLNgxRU9zilw4LExKmYLTf0OKMpgeZIOxFZp5ysDSvGNKkz-xk4SKWpGq5OPYGV_xg0GXXMQd70jQSGXbvvq4eIPKoC7x6pzMrkaVFvYADEswTYzSw/w200-h200/OIP.jpg" width="200" /></a><span style="font-size: large;">Il n'aura échappé à personne que les <b>Red Hot Chili Peppers</b> ont sorti un nouvel album, <b>Unlimited love</b>. Il est plutôt pas mal. Il fait plaisir pour tout un tas de raisons. D'abord Rick Rubin a renoncé à la compression à outrance qui flinguait des disques qui auraient mérité un bien meilleur traitement (La futura de ZZ Top pour n'en citer qu'un), ce Unlimited love pulse, en douceur mais il pulse. Il respire et nous avec. Ça peut sembler anecdotique, mais une fois la chose calée dans les oreilles ça fait toute la différence avec le matraquage industriel. Unlimited love est un disque printanier, à écouter au réveil pour se mettre en accord avec une éventuelle envie de ne rien foutre. Un disque laidback et funky pour une époque qui n'est ni l'un ni l'autre, je m'en contente volontiers. Les Red Hot ont abandonné toute velléité de jeunisme, pas de Danger Mouse ici pour retaper la façade, pas d'acrobatie sonique pour épater la galerie, on est sur le versant pente douce d'un terrain connu. Si aucune chanson ne surnage avec une éclatante évidence, mes préférences du moment vont à <i>aquatic dance mouth</i> pour ses cuivres intelligemment agencés, <i>it's only natural</i> pour son feeling et <i>let 'em cry</i> entre disco stonien et effluves jamaïcaines. <i>the heavy wing</i> (chantée par John Frusciante) et <i>tangelo</i> ferment le disque de belle manière et les singles<i> black summer</i> et <i>poster child</i> remplissent leur rôle de marqueurs, pour le reste c'est en infusion lente que ce disque se déguste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">En parallèle à tout ça, n'étant point homme à me contenter d'une unique saveur, je continue mon travail d'archéologue en farfouillant avec gourmandise dans le Marillion 2.0, après m'être délecté de l'oeuvre solo de leur ancien leader, <b>Fish</b>. Si dans le cas du chanteur les flagrantes réussites que sont <b>Raingods with zippos</b> et <b>Sunsets on empire</b> s'imposent dès la première écoute, il en va différemment de ses comparses délaissés. Harry Max me faisait sournoisement remarquer que les albums du <b>Marillion </b>new look (de 30 ans d'âge toutefois) évoquaient parfois u2, je lui rétorquais, sans mordre à sa perfidie, que ce n'est pas faux (on a des conversations incroyablement passionnantes). A ceci près qu'ils seraient des u2 à la hauteur de leurs ambitions. Du moins dans certains cas. La production de plusieurs de leurs albums souffrent d'un mal aussi répandu que contagieux, l'air du temps. Ils sont quatre à y survivre avec panache, <b>Marbles</b>, <b>Anoraknophobia</b>, <b>FEAR </b>et le récent <b>An hour before it's dark</b>, dans cet ordre là, du bon à l'excellentissime. Il y a là de quoi s'épanouir l'esprit en stéréo dans un état de somnolence qui n'exclut pas l'éveil des sens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8TwbCkBfzSdz1ZsDc9j_pBh8LC1LW0lw16sE-poZpAbG-UT6wSxbFFyxwh9MjJ9yKjQoGKrat7KSqOUeZWPRyUC87YiQJm9wZotj1RfcMMwwLTL_WqoGTErjPPa_E9M4PtDLz-eV23ClKS7Y0sUl0hBqAPtHzV4es3EsRnK00ksgkOG2BP38NNIxnug/s1500/R%20(4).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1500" data-original-width="1500" height="183" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8TwbCkBfzSdz1ZsDc9j_pBh8LC1LW0lw16sE-poZpAbG-UT6wSxbFFyxwh9MjJ9yKjQoGKrat7KSqOUeZWPRyUC87YiQJm9wZotj1RfcMMwwLTL_WqoGTErjPPa_E9M4PtDLz-eV23ClKS7Y0sUl0hBqAPtHzV4es3EsRnK00ksgkOG2BP38NNIxnug/w183-h183/R%20(4).jpg" width="183" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgynVD7e6d263d39rpPz1Q96980fsZ5FGmGU49CWc6h8VKFAGG3ep3GJVpjH2We5uhZZmAOBNGfeYc88ZmyVR9cjddM7hS1tZqisFq3G-ECBkoRTZAjSBMnD9i8AATpwgojwvRS6FIRRKwAm_QGz1ITM2iFVCTotiuHKSfhpq9sse8QxOoFcnnUCXbhpw/s600/R%20(1).jpg" style="font-size: medium; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgynVD7e6d263d39rpPz1Q96980fsZ5FGmGU49CWc6h8VKFAGG3ep3GJVpjH2We5uhZZmAOBNGfeYc88ZmyVR9cjddM7hS1tZqisFq3G-ECBkoRTZAjSBMnD9i8AATpwgojwvRS6FIRRKwAm_QGz1ITM2iFVCTotiuHKSfhpq9sse8QxOoFcnnUCXbhpw/w210-h210/R%20(1).jpg" width="210" /></a></span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIS1IzKw6b-BUoPRoQnffb3pBSImHIzPYjAZItC1PHX95UVm5uGaNCtz0ZUWn7b6ZBFk0opjhTgH5vtFI8luMdwByOS7K7HmqG92Ak60hCjtJMlpsKMOO5nGtF7t1oJ4hpADuhfqEe4IHYdLcqMjJRysPql2nGTPdIKCWYo1tFhOMjEeeyZkQga83Y3g/s600/R%20(2).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="185" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIS1IzKw6b-BUoPRoQnffb3pBSImHIzPYjAZItC1PHX95UVm5uGaNCtz0ZUWn7b6ZBFk0opjhTgH5vtFI8luMdwByOS7K7HmqG92Ak60hCjtJMlpsKMOO5nGtF7t1oJ4hpADuhfqEe4IHYdLcqMjJRysPql2nGTPdIKCWYo1tFhOMjEeeyZkQga83Y3g/w192-h185/R%20(2).jpg" width="192" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Si <b>Marbles </b>et <b>Anoraknophobia </b>ont une approche encore très pop (tout est relatif avec un groupe multipliant les morceaux dépassant le 1/4 d'heure), <b>FEAR </b>et <b>An hour before it's dark</b> sont eux dotés d'une production d'un classicisme exemplaire. Difficile de faire des comparaisons, les mélodies sont sublimes, m'évoquent parfois Scott Walker, les envolées sont naturelles, rien ici ne semble forcé, le groupe mise sur l'unité sans chercher à faire briller inutilement ses solistes. Si je devais conseiller un seul album parmi ceux là, ce serait <b>An hour before it's dark</b> et si Antoine insistait pour que j'en arrive à mettre des titres en exergue, je dirais les deux suites<i> be hard on yourself</i> et s<i>ierra leone</i>, <i>reprogram the gene</i>, <i>murder machines</i> et sa mélodie échevelée également, dans un registre plus pop. Je ne sais pas quoi vous dire de mieux, je suis sous le charme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuNyfMH967TUywUpsg73g0Y2C-TLK-C4GOkXNIX7VLuBjrh5IRAgxMNacY5Pg4mlnQs09ob-dqHTjcbPabF_r2UPWVN4pKr2DEfbAMsuYza9S4m3rqOwMpgBgwv7R-fGR4ulStibdSGx4n3lwtBYzmLDtnmWyd7Zyz_9iHJsq1dLwMfI9Dgb7runxFpw/s1000/R%20(3).jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1000" height="184" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuNyfMH967TUywUpsg73g0Y2C-TLK-C4GOkXNIX7VLuBjrh5IRAgxMNacY5Pg4mlnQs09ob-dqHTjcbPabF_r2UPWVN4pKr2DEfbAMsuYza9S4m3rqOwMpgBgwv7R-fGR4ulStibdSGx4n3lwtBYzmLDtnmWyd7Zyz_9iHJsq1dLwMfI9Dgb7runxFpw/w184-h184/R%20(3).jpg" width="184" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXVzh_gL569DKNm65eh97LyQvmiYPb4lQfnwc8cc77czmSGOqw2DqYTvQy_858zTNzpmLxJE8RuhfjcHZVycB4w8hk7-ObJylCyQXTsxBolULyoLimygrRuwIcAMJEuss--yUKYS50GcYMPhG0M_SRJj1uWMehELT0rNko50kXf7OJqHPUGRWcVO0C3Q/s750/11-Fish-Album-Sunsets-On-Empire-Front.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="750" data-original-width="750" height="205" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXVzh_gL569DKNm65eh97LyQvmiYPb4lQfnwc8cc77czmSGOqw2DqYTvQy_858zTNzpmLxJE8RuhfjcHZVycB4w8hk7-ObJylCyQXTsxBolULyoLimygrRuwIcAMJEuss--yUKYS50GcYMPhG0M_SRJj1uWMehELT0rNko50kXf7OJqHPUGRWcVO0C3Q/w205-h205/11-Fish-Album-Sunsets-On-Empire-Front.jpg" width="205" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiR3_Sxzn9k-9IVrSSVAtG26MvutN6DYTNpRpZeLK9EQV9oo6kf4WyXlUKFkUt6O0xSvdbK8NYIQerzMU0CeGlU-C3Znav4C9B6JjiAlkBMe2c0QCat12sYHBebUkfq0k2rbuvdLm5Gt7gE2FZ3onjbQ1OmQl-z4R8rYSoy6Zoaw2mGV3qDDlEV12YHHQ/s1000/R%20(6).jpg" style="font-size: medium; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="996" data-original-width="1000" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiR3_Sxzn9k-9IVrSSVAtG26MvutN6DYTNpRpZeLK9EQV9oo6kf4WyXlUKFkUt6O0xSvdbK8NYIQerzMU0CeGlU-C3Znav4C9B6JjiAlkBMe2c0QCat12sYHBebUkfq0k2rbuvdLm5Gt7gE2FZ3onjbQ1OmQl-z4R8rYSoy6Zoaw2mGV3qDDlEV12YHHQ/w181-h180/R%20(6).jpg" width="181" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXayl7qeLsfx_4hh8zpOqTpxUkCZV29EDlpwOoHWOVcvye_wtMXcpGh1Q7LHDoqktKbIIL6Z63i3CbotJz4vkktMrDTObXlkYOH3iLOQR1tJtUFzclE2YaeaWHVDKBGJNKIKtsW2Mmxgm7PvbldW2tlXBXqVR39_HdgPRH6CbOMvNlSoZjmA4rAiyqAQ/s608/OIP%20(1).jpg" style="clear: right; float: right; font-size: medium; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="608" data-original-width="474" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXayl7qeLsfx_4hh8zpOqTpxUkCZV29EDlpwOoHWOVcvye_wtMXcpGh1Q7LHDoqktKbIIL6Z63i3CbotJz4vkktMrDTObXlkYOH3iLOQR1tJtUFzclE2YaeaWHVDKBGJNKIKtsW2Mmxgm7PvbldW2tlXBXqVR39_HdgPRH6CbOMvNlSoZjmA4rAiyqAQ/w156-h200/OIP%20(1).jpg" width="156" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe3MVM7X4nrccoNxCcZyQkG6nohQMR9iGMn_Cg8IXFXN9LWKXEPMKL-75aIN5chyqOq3_BXJy4Er827VdJM0mtBLfhakV4yZWWtT753XngL7ObVOxD32sLdwRdkGVkP03_XWnpKl0QkOVPyEN8LnmuSEx5643mHyHnE4U6LY73BzaCpi50KtXHc_9Wrg/s500/R%20(5).jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="385" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhe3MVM7X4nrccoNxCcZyQkG6nohQMR9iGMn_Cg8IXFXN9LWKXEPMKL-75aIN5chyqOq3_BXJy4Er827VdJM0mtBLfhakV4yZWWtT753XngL7ObVOxD32sLdwRdkGVkP03_XWnpKl0QkOVPyEN8LnmuSEx5643mHyHnE4U6LY73BzaCpi50KtXHc_9Wrg/w154-h200/R%20(5).jpg" width="154" /></a><span style="font-size: large;">Quoi d'autres ? J'ai écouté tout ça en bouquinant l'impressionnant recueil sur <b>Métal Hurlant 1975/1987</b>. Un magazine que je n'ai quasiment jamais lu, bien que fana de la plupart des dessinateurs qui y ont œuvré, mais dont le parcours mérite largement que l'on s'y intéresse. Le livre, mis en ordre par le duo Gilles Poussin, Christian Marmonnier, donne la parole aux protagonistes (Dionnet, Druillet, Moebius, Jano, Tramber, Manoeuvre, Margerin...) confronte points de vues et souvenirs, de l'utopie des années 70 à la perte d'identité généralisée des années 80. Les tempéraments, les compromis, qu'importe les déceptions, à Métal Hurlant, comme en musique, l'essentiel est l'aventure. </span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;">Hugo Spanky</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com31tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-25865896610029573312022-03-06T09:39:00.005+01:002022-03-18T09:48:51.462+01:00MaRiLLiON<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiENuz3PsM0ViJEkM3qiPaNDGRHuqaIYi869QqfTK2rBTGMZJkx8LO3Z8kBe6ILQN7arWNxWWmZLErfENabizqe2MmWEo-ZzsjrDckQJX3YrQhA5NinIK1iVHPW93k9uGxph7F5zZJ3by_oV9Rbwbtwyz8DjVe7jxJHQJryUVJ04XWVPmJqnqFU-GH_Vw=s1200" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="675" data-original-width="1200" height="464" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiENuz3PsM0ViJEkM3qiPaNDGRHuqaIYi869QqfTK2rBTGMZJkx8LO3Z8kBe6ILQN7arWNxWWmZLErfENabizqe2MmWEo-ZzsjrDckQJX3YrQhA5NinIK1iVHPW93k9uGxph7F5zZJ3by_oV9Rbwbtwyz8DjVe7jxJHQJryUVJ04XWVPmJqnqFU-GH_Vw=w824-h464" width="824" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>Fallait être gonflé en 1981, alors que le punk épuisé se convertissait en new wave épuisante, pour rappliquer en se réclamant du rock progressif. En plein revival twist, voila que de parfaits inconnus<b> </b>placent un titre de 17mns, le sublime<i> <b>Grendel</b></i>, en face B de leur premier E.P. S</span>ur la face A l'efficace <b><i>market square heroes</i></b> s'ouvre sur un power chord et révèle, jusque dans la voix, l'influence de Pete Townshend, le tout incidemment dégraissé par une production conforme à l'esprit do it yourself. Tout progressif qu'il soit le groupe injecte au genre une énergie non feinte, l'effet est immédiat, les troupes patchées se pressent au pied de la scène et <b>Marillion</b> passe sans transition du Marquee à Reading sans avoir le moindre album à son actif. </span></p><p></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj8nYtanIThbQxSQuQIhfqf5W9BBbMwK3nGLjC4C-WNIslzMFw4M_T9trK3kkcfsxArKYmm15fUfyaI9q744qmTnHo6TZ2lcik7BEgrnSemE-m6dqluzIbsrYF38RNvYEae5dU4sTRGzZW6C4cjpLEiD1fGktkq4wkBr2KW0W_l3UVknBxLR8XZGQE7Kg=s608" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="608" data-original-width="599" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj8nYtanIThbQxSQuQIhfqf5W9BBbMwK3nGLjC4C-WNIslzMFw4M_T9trK3kkcfsxArKYmm15fUfyaI9q744qmTnHo6TZ2lcik7BEgrnSemE-m6dqluzIbsrYF38RNvYEae5dU4sTRGzZW6C4cjpLEiD1fGktkq4wkBr2KW0W_l3UVknBxLR8XZGQE7Kg=w197-h200" width="197" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEijGXLUlTkzSIBJ8u-J_f4YtWKDFE-B3UdOA8D8uTB0tcl6UsETWhPf8Ml1TBdONxyLPOhcGaDQIx5HNIkeP5hc63Us0Sbq_gfYPRfCYcPIt1Tf48LK5UHg4zPR1-ZcGcvZytzDNvSdXsjfqpFG72-ohA4ncrFAptxJCjiOHix9nN0r7VOnk8EP58p8RA=s1000" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1000" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEijGXLUlTkzSIBJ8u-J_f4YtWKDFE-B3UdOA8D8uTB0tcl6UsETWhPf8Ml1TBdONxyLPOhcGaDQIx5HNIkeP5hc63Us0Sbq_gfYPRfCYcPIt1Tf48LK5UHg4zPR1-ZcGcvZytzDNvSdXsjfqpFG72-ohA4ncrFAptxJCjiOHix9nN0r7VOnk8EP58p8RA=w200-h200" width="200" /></a><span style="font-size: large;">Tandis que la hype déguste sa pop chez les garçons coiffeurs, voila que des allumés fringués comme l'as de pique, menés par un écossais répondant au sobriquet de Fish -une baraque de 2 mètres pour un bon quintal, gangréné par une calvitie et maquillé comme une voiture volée- ouvrent leurs concerts par la B.O d'Orange Mécanique et enchainent sans plus de politesse sur des morceaux de bravoure multipliant breaks et sorties de piste pour habiller des textes si corrosifs qu'ils font passer ceux de The Wall pour des disgressions sur le mal être adolescent en milieu scolaire. En 1983, après deux ans de rodage consacrés aux concerts, leur premier album, <b>Script For A Jester's Tear</b>,<b> </b>fracasse les conventions et surprend par la profusion d'idées en germe dans ses compositions alambiquées, autant que par la puissance qu'il dégage. Dans le genre coup de boule à sec, à froid, ce disque se pose là. De la chanson qui lui donne son nom à <i><b>Forgotten sons</b></i> qui le conclut, aucun instant est moins que captivant. On est bringuebalé comme à la foire, tantôt vicieux, tantôt frontal, jamais bienveillant. Le chanteur fascine par son implication, les claviers donnent le tournis, la rythmique matraque et à travers le jeu de Steve Rothery les hardos se découvrent un nouveau guitar-hero.</span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEinDI0yxWPrXd0MAmXYo3TxndS242vHfPyhoHI9AFlvc3NfZqzAjs5NayWN5uskkUpFhGG0v6GYmRk6Vyi3GCTWlBPJjjgANmgiDs8QjxBluyolz0nYL4IJffdagqxJaNbs-K7jikWPNy18Q4Lc6zlIIgJhi6tXa-fpkIkHj4BrbjNAbUtg2FWq251SdQ=s958" style="font-size: x-large; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="668" data-original-width="958" height="445" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEinDI0yxWPrXd0MAmXYo3TxndS242vHfPyhoHI9AFlvc3NfZqzAjs5NayWN5uskkUpFhGG0v6GYmRk6Vyi3GCTWlBPJjjgANmgiDs8QjxBluyolz0nYL4IJffdagqxJaNbs-K7jikWPNy18Q4Lc6zlIIgJhi6tXa-fpkIkHj4BrbjNAbUtg2FWq251SdQ=w640-h445" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>En fait l'album est tellement bon qu'on se demande comment ils vont pouvoir faire mieux, <b>Fugazi </b>qui sort en 1984 apporte la réponse, ils ne feront pas mieux. Plus tard ils feront différent, mais pour ce coup ci c'est un cran en dessous. Pas de quoi s'affoler non plus, le disque compte son lot de franches réussites, <i style="font-weight: bold;">Punch and Judy</i>,<b> </b><i><b>Jigsaw</b>,<b> Emerald lies</b> </i>et <i style="font-weight: bold;">Incubus</i><i>. </i>C'est finalement sur scène que la partie se joue, de façon improbable pour un groupe au répertoire aussi complexe, Marillion excelle en live. </span><span>Trois enregistrements ont été publié pour en témoigner, </span><b>Recital Of The Script</b><span>, en cd et dvd, qui couvre magistralement la tournée accompagnant la sortie du premier album, le surpuissant </span><b>Real To Reel</b><span> qui illustre la tournée Fugazi puis </span><b>The Thieving Magpie</b><span>, double cd qui compile des titres piochés dans divers concerts entre 1984 et 1987. </span><span>Hypnotisant frontman, Fish accapare le public, vit ses textes, chante sans cesse, car là aussi l'originalité est de mise, si les compositions tutoient pour la plupart les 10mns la part laissée aux soli des instrumentistes reste concise. </span><span>La musique de Marillion est faite de mouvements, de climats et climax, de feeling, jamais elle ne sombre dans la complaisance. En ce sens, leur troisième album, </span><b>Misplaced Childhood</b><span> qui parait en 1985</span><b> </b><span>sera la parfaite illustration de leur singulier talent, ainsi que le point culminant de leur pouvoir de séduction. Le disque, qui leur apportera une renommée internationale grâce à une série d'imparables singles </span><i><b>Kayleigh</b>,<b> lavender</b>,<b> heart of Lothian,</b></i><span> s'impose comme l'un des plus ambitieux d'une époque où la production musicale peine à s'émanciper du carcan imposé par MTV. Présenté comme un bloc conceptuel autour de la perte de l'innocence, tous les titres s'enchainent sans heurt avec une impeccable maitrise. Sobrement produit par Chris Kimsey, Misplaced Childhood a conservé toute l'intemporalité de ses qualités, ce qui n'est pas si commun pour un enregistrement réalisé en un temps où les gimmicks ont, ailleurs, trop souvent pris le pas sur l'inspiration.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiyCPKXAZ4Dq3-QcSHJ68o263sFy2iw5-LwkJTEFAHNpbfqOV6urFKj7Zs3s-z8bf3kvIZLyxBh58u27ja2fzY8dKdjC7eYH1NmalTq1LbCKzuIiXzeLxG8eV57F7aLpTY8rdFBNpeq9URwhjD4P_KLleJOOQimw9zYUjiY0zqrp4ELd7OKQ6xz831XXw=s1000" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="1000" height="340" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiyCPKXAZ4Dq3-QcSHJ68o263sFy2iw5-LwkJTEFAHNpbfqOV6urFKj7Zs3s-z8bf3kvIZLyxBh58u27ja2fzY8dKdjC7eYH1NmalTq1LbCKzuIiXzeLxG8eV57F7aLpTY8rdFBNpeq9URwhjD4P_KLleJOOQimw9zYUjiY0zqrp4ELd7OKQ6xz831XXw=w680-h340" width="680" /></a></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both;"><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh1GhIGtgnvQT8eAzFKJaDp1xbJBmunTq80Fjv8nzOiXhSeGc_i523Tls6TFJg6n9O94exsMAEXn4Z770udI4bKB-8Eb5DIPHdkGeVfl7csxxyIJID1T_tPDhNqKzj38sh9p8UB6mCBETioGsTfFqdiEzKMPorKtOzrP99YuO-F4c-6VqbZsKQmp1t7ZA=s600" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhDoRn1It3loopqa3EkyEo4LrH9wjZCeMADAitgvQzNnqlCuiJkxKdmvcNYxx_jwmTWQwa1UK8Kd-zbo4sORT2VukRjB_EKto9km9RBkp2hM6Jlgx1fXZZ308LRdNuOoxmV1rsOKxgA_L6my2_KviPykC3U5xdLgey7AdQm8Zgl0bAWH1hQK9hpwryXGQ=s599" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="591" data-original-width="599" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhDoRn1It3loopqa3EkyEo4LrH9wjZCeMADAitgvQzNnqlCuiJkxKdmvcNYxx_jwmTWQwa1UK8Kd-zbo4sORT2VukRjB_EKto9km9RBkp2hM6Jlgx1fXZZ308LRdNuOoxmV1rsOKxgA_L6my2_KviPykC3U5xdLgey7AdQm8Zgl0bAWH1hQK9hpwryXGQ=w150-h148" width="150" /></a><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="597" height="155" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh1GhIGtgnvQT8eAzFKJaDp1xbJBmunTq80Fjv8nzOiXhSeGc_i523Tls6TFJg6n9O94exsMAEXn4Z770udI4bKB-8Eb5DIPHdkGeVfl7csxxyIJID1T_tPDhNqKzj38sh9p8UB6mCBETioGsTfFqdiEzKMPorKtOzrP99YuO-F4c-6VqbZsKQmp1t7ZA=w154-h155" width="154" /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhhZ9WyGkzWQdif5yG36ujLM4EY_fMueasAoeVcrBKJ0g_OHaR_VPR-2mA0tyvqDRoD3hkZrq3pzBd1aNh4OZMpMJ2l8AF7VBbr446-Ifm1l1mAsyxzIXJjD1iywhPM6u3rmGbbguNlda0p6xPvClSzwfv0vg5zC0tjPtYyrTDYYwCbRXE8cEkKSn5ncA=s599" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="593" data-original-width="599" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhhZ9WyGkzWQdif5yG36ujLM4EY_fMueasAoeVcrBKJ0g_OHaR_VPR-2mA0tyvqDRoD3hkZrq3pzBd1aNh4OZMpMJ2l8AF7VBbr446-Ifm1l1mAsyxzIXJjD1iywhPM6u3rmGbbguNlda0p6xPvClSzwfv0vg5zC0tjPtYyrTDYYwCbRXE8cEkKSn5ncA=w149-h147" width="149" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj4uz891wxzCmbt5ctTns_e2sAOARiPdIVB18QpJuc9kFNIHX-A_Eh7H_Na92wWTEw3OOlFaNwmaWDV6s0a4juzZA1y8pmtmrTiu7exGKozLIvv4VzAUmIwPUA2hpdv3GuneiC5wX2EvmmpLfn2AWhpH3itkj_hBbn20LFs2La_7NdXLUQ7hmkSjFglmQ=s500" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="156" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj4uz891wxzCmbt5ctTns_e2sAOARiPdIVB18QpJuc9kFNIHX-A_Eh7H_Na92wWTEw3OOlFaNwmaWDV6s0a4juzZA1y8pmtmrTiu7exGKozLIvv4VzAUmIwPUA2hpdv3GuneiC5wX2EvmmpLfn2AWhpH3itkj_hBbn20LFs2La_7NdXLUQ7hmkSjFglmQ=w156-h156" width="156" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEipz6goWWCTO2lpEpab6z7Yr4rQ1efPLlAeK8pGsDof1yJyzyGkJoim2JXnDTbEsiROCneBXG6sxbl0LgoEgj52f3AZh29aziPPS6p7o1EDWceUoOGXgSf0EpBUxhTeR8HJOHjHRGAx5SxvgZi8XVhXOmKevbPBpGhqaEGrCSD9BxeNUZ96z6Y42X9n1g=s600" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="593" data-original-width="600" height="149" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEipz6goWWCTO2lpEpab6z7Yr4rQ1efPLlAeK8pGsDof1yJyzyGkJoim2JXnDTbEsiROCneBXG6sxbl0LgoEgj52f3AZh29aziPPS6p7o1EDWceUoOGXgSf0EpBUxhTeR8HJOHjHRGAx5SxvgZi8XVhXOmKevbPBpGhqaEGrCSD9BxeNUZ96z6Y42X9n1g=w155-h149" width="155" /></a></div><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><br /><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjIr47dJkbanXF7tV79BA6-u-Ls410s5KzLBpJ5ku00xN9-kos5ZzAHC3D8iEpO-rLfbu5ASWmYk6GYgRsXDq2XH8c87Nld454CfLLRc6ARU3GCSvaylRJlaHeeT4o_e_lx6CuKB20qS3L3BvydHJQ8iq55HInuICnYBgH8sA8odW3dJ4davVRQDPAf2w=s1020" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="510" data-original-width="1020" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjIr47dJkbanXF7tV79BA6-u-Ls410s5KzLBpJ5ku00xN9-kos5ZzAHC3D8iEpO-rLfbu5ASWmYk6GYgRsXDq2XH8c87Nld454CfLLRc6ARU3GCSvaylRJlaHeeT4o_e_lx6CuKB20qS3L3BvydHJQ8iq55HInuICnYBgH8sA8odW3dJ4davVRQDPAf2w=w640-h320" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjuqaDGd_p1cKHcij9hMFsKUbDkaRqA9113gvEq0V4xwjkBd7ga5bRkQ1drvBY4MMy_Ysp4l194B8csLFS4h46ACOTGmVDK1W7b7u4cla5xS0rE1Nmb3xRg-VBr-XPnrl2HNRrRhd4w2Lk2kxy5NPUvjUt6ahKymP_A-AcAk02rT23mV-96iiaNill2tw=s1000" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="986" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjuqaDGd_p1cKHcij9hMFsKUbDkaRqA9113gvEq0V4xwjkBd7ga5bRkQ1drvBY4MMy_Ysp4l194B8csLFS4h46ACOTGmVDK1W7b7u4cla5xS0rE1Nmb3xRg-VBr-XPnrl2HNRrRhd4w2Lk2kxy5NPUvjUt6ahKymP_A-AcAk02rT23mV-96iiaNill2tw=w200-h198" width="200" /></a><span style="font-size: large;"></span></div><span style="font-size: large;"><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiG6vVW12GTv2ujiiPTXowSvIODHMahxifPbmJLJeZ559JGww1CIsqN2QrSJ536dUekBB-2sYfg3-kAOu0YPV-NjEEkqbyaR-18Je7vaTt-_ilwhRG2nOesGEQ-L9zdfXdRsR32SsIWhCVxUFW8sZHu5nov7kPTBPiqzQu6CQzWggXh-kDk3bCpK599Mw=s599" style="clear: right; float: right; font-size: medium; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="594" data-original-width="599" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiG6vVW12GTv2ujiiPTXowSvIODHMahxifPbmJLJeZ559JGww1CIsqN2QrSJ536dUekBB-2sYfg3-kAOu0YPV-NjEEkqbyaR-18Je7vaTt-_ilwhRG2nOesGEQ-L9zdfXdRsR32SsIWhCVxUFW8sZHu5nov7kPTBPiqzQu6CQzWggXh-kDk3bCpK599Mw=w200-h198" width="200" /></a>Le succès aiguise les crocs d'un manager qui divise les rangs et encaisse les dividendes, les tournées se succèdent, incessantes, Fish ne se dissocie plus du personnage scénique qui endosse les angoisses et dépressions de textes flirtant dangereusement avec l'intime. Alcool, acides et cocaïne sont depuis trop longtemps son pain quotidien, dans un réflexe de survie il pose un ultimatum, si Marillion ne fait pas un break, il quitte l'aventure. Il ne sera pas pris au sérieux, l'album suivant sera son dernier au sein de la formation. <b>Clutching At Straws</b> enregistré en plein chaos, après deux années supplémentaires sur les routes, sort en 1987. Une nouvelle fois impeccablement produit par Chris Kimsey, le disque se distingue de son prédécesseur en marquant un retour à un format de chansons plus traditionnel, même si l'ensemble reste conceptuel et les enchainements fréquents. Les textes de Fish expriment clairement sa volonté de rupture, évoquant le lent suicide par auto-destruction d'une rockstar au bout du rouleau. Généreux en temps forts, <i><b>warm wet circles</b>,<b> that time of the night</b></i>, le tristement toujours d'actualité<b> <i>white russian</i></b>, <i><b>slàinte mhath</b>, <b>sugar mice</b>, </i>le disque se conclut en apothéose sur<b> </b><i><b>the last straw</b>, </i>une chanson qui synthétise toutes les qualités d'un groupe devenu redoutablement efficace. Fish domine cette fois encore l'album, ses mélodies sont éblouissantes, sa voix virevolte de l'une à l'autre avec une aisance sidérante conjuguée à une profondeur qui donne corps à la confusion des sentiments, ivres et titubants. <i>We're clutching at straws, I'm still drowning</i>...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiGkBjci0FnOx2eQfNDVbzGMFCkia-k3oDvzaHCgCeomnSGz89QADQKO5030MLHr_S9J5C4MyFyMROJ-gHm2zwqmGFgNe20GJNEjgqgF-4zJU3sXcYXuzdT62Qje2rDfbDN61Aj60AC1tSLS3Y8jd-kxa2ZXMpA9WpxINVoiaiWJpclPkMLuBJMw-gb5A=s700" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="489" data-original-width="700" height="448" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiGkBjci0FnOx2eQfNDVbzGMFCkia-k3oDvzaHCgCeomnSGz89QADQKO5030MLHr_S9J5C4MyFyMROJ-gHm2zwqmGFgNe20GJNEjgqgF-4zJU3sXcYXuzdT62Qje2rDfbDN61Aj60AC1tSLS3Y8jd-kxa2ZXMpA9WpxINVoiaiWJpclPkMLuBJMw-gb5A=w640-h448" width="640" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjX5vPH2D17tVYhBL-BxTPUftPvlG36klSaVqIrNzpY90ZZjBmxsswejRI7br_jXVnXO4Jpiy7hUE0UfBZdeHHNKzCf3IAWKKw_bSsrYD6ShbNSXVyO4X1OgzCi8Vx9gA1pdOIQkDBrW68zes9c1Su2lEC16mjvDhQ-8DlxGRSekYiQQVkk1DZ35yv6Kw=s679" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="679" data-original-width="500" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjX5vPH2D17tVYhBL-BxTPUftPvlG36klSaVqIrNzpY90ZZjBmxsswejRI7br_jXVnXO4Jpiy7hUE0UfBZdeHHNKzCf3IAWKKw_bSsrYD6ShbNSXVyO4X1OgzCi8Vx9gA1pdOIQkDBrW68zes9c1Su2lEC16mjvDhQ-8DlxGRSekYiQQVkk1DZ35yv6Kw=w165-h222" width="165" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj5AVhJGnKY16iR-TJTLmJLXSCahPNmimgj3OgrI6g0WWEZrhNard2-loMSHBVB7zDjFB5j2GtVjNCcNGjzu47LtCiQsXIpCkBgyWvXvC1TeUEHsTxbeFsC7MfFHsZp7x4qkA56dzDI34Ch3bq5UfI4pzDxloIgXIFBv130iwo7XSrs3yKLZi9PGi973Q=s844" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="844" data-original-width="642" height="215" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj5AVhJGnKY16iR-TJTLmJLXSCahPNmimgj3OgrI6g0WWEZrhNard2-loMSHBVB7zDjFB5j2GtVjNCcNGjzu47LtCiQsXIpCkBgyWvXvC1TeUEHsTxbeFsC7MfFHsZp7x4qkA56dzDI34Ch3bq5UfI4pzDxloIgXIFBv130iwo7XSrs3yKLZi9PGi973Q=w163-h215" width="163" /></a><span style="font-size: large;">Il y aura un ultime hit single, <b><i>Incommunicado</i> </b>qui semble boucler la boucle en revendiquant comme au temps de <i><b>market square heroes</b></i> l'influence des Who, ceux de Quadrophenia, auxquels <i><b>heart of Lothian</b></i> avait </span>également <span style="font-size: large;">fait allusion en citant discrètement <i>love reign o' me.</i> Il y aura une tournée de plus, des concerts tantôt habités, parfois abattus, j'aurais droit aux deux, avant que le gâchis ne s'invite au festin. Ni Fish en solo, ni Marillion avec son nouveau chanteur, qu'ils auront au moins l'intelligence de choisir totalement différent de son </span><span>prédécesseur, ne retrouveront la si séduisante magie qui anime ces quatre albums à contre-courant auxquels s'ajoute <b>B'Sides Themselves</b> de 1988 qui regroupait pour la première fois sur cd une large partie des nombreux titres que le groupe réservait exclusivement à ses singles et E.P. Forcément disparate puisque couvrant une longue période en constante évolution, cette compilation n'en est pas moins excellente et propose un panorama des différentes facettes du groupe. Elle permet de mettre la main sur le fameux <i><b>Grendel</b> </i>ainsi que <i><b>market square heroes</b> </i>et<i> <b>three boats down from the candy</b> </i>à savoir les trois titres qui constituaient leur tout premier E.P, dans des versions toutefois légèrement différentes pour les deux derniers puisque ré-enregistrés deux ans après leur première publication. On y trouve aussi <i><b>tux on</b></i> que je classe parmi ce qu'ils ont fait de meilleur, ainsi que l'étonnamment minimaliste<i> <b>lady Nina</b></i>. Bref, ça permet d'y voir plus clair dans le micmac des faces B, sans dispenser les plus accros du plaisir de la traque aux vinyls, tous dotés des superbes pochettes de Mark Wilkinson et contenant d'autres merveilles comme la version longue de <b><i>Cinderella search</i> </b>ou les différents remix de <i><b>Kayleigh</b></i>. En cinq années seulement d'enregistrements le Marillion de la période Fish a laissé une production aussi conséquente qu'indispensable pour qui aime la musique lorsqu'elle provoque sensations fortes et vertige sans rien perdre de son authenticité. </span></div><div style="text-align: justify;"><span><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span>Hugo Spanky</span></div></span></div></span>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com13tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-90726137797442271632022-02-23T12:47:00.009+01:002022-03-05T00:52:05.495+01:00MöTLeY cRüe<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiNZxOFx9dg3meTNJWpyopMRVCJlOX7NZd2zkFaQd5xQDjhWFKN8KIwhRRtosYp68sdoEuOt7kfBsjTGzyjTHvIsLsOnIW_J_-Z6btDTFVoVTBw1UPEtOqd93tP1PeM0yaGOAX7Ux9Ap8WEGIhmuj5wrQxhtg7m5dya-J5GbOZcZnL_Qz56ffqyFfESeg=s1000" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="723" data-original-width="1000" height="565" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiNZxOFx9dg3meTNJWpyopMRVCJlOX7NZd2zkFaQd5xQDjhWFKN8KIwhRRtosYp68sdoEuOt7kfBsjTGzyjTHvIsLsOnIW_J_-Z6btDTFVoVTBw1UPEtOqd93tP1PeM0yaGOAX7Ux9Ap8WEGIhmuj5wrQxhtg7m5dya-J5GbOZcZnL_Qz56ffqyFfESeg=w793-h565" width="793" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><i>Mötley Crüe, je connais pas</i>, qu'elle me fait, <i>j'écouterais bien à quoi ça ressemble</i>, toute enthousiasmée par la série <a href="http://lecabinetdesrugosites.blogspot.com/2022/02/pam-tommy.html" target="_blank">Pam & Tommy</a> que l'on dévore au rythme d'un maximum d'épisodes en un minimum de temps.</span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgLtcdpRA1mM2I3cy-FVFtFv-X8V0uH7E2Ey1tBN2extkan4hWPQc43OzBj3xmKOnL_f0YuXuHEbB3pWtOwenXMGZtYKpTFeEDms7FmvLZglIpVZ4JF_XsLTn6a9an8UUt_-j8Jh04gCH8-qdEQiCRsvZYH-uOTfG6EpLcARs7uKBiXwA4riEqOnVcVPw=s1280" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1280" data-original-width="1280" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgLtcdpRA1mM2I3cy-FVFtFv-X8V0uH7E2Ey1tBN2extkan4hWPQc43OzBj3xmKOnL_f0YuXuHEbB3pWtOwenXMGZtYKpTFeEDms7FmvLZglIpVZ4JF_XsLTn6a9an8UUt_-j8Jh04gCH8-qdEQiCRsvZYH-uOTfG6EpLcARs7uKBiXwA4riEqOnVcVPw=w200-h200" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiUBcwSssDS7ZfjwZwftYJNCUW7tPULV8XspmH8jlfm0-kwcUFPhoT3l_Ayzc2fBQkeiIc8aCO_1cmoFapB1HnFlzNHDl5RllFa_aRgGKOhGqWWzsLfsfLJvoNiEChKL3tU8cKColMalwjBW_jrddkp-HBHkpSsDMfRm_u0RCCCMuTJY9EquGVNJ_A0AA=s474" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiUBcwSssDS7ZfjwZwftYJNCUW7tPULV8XspmH8jlfm0-kwcUFPhoT3l_Ayzc2fBQkeiIc8aCO_1cmoFapB1HnFlzNHDl5RllFa_aRgGKOhGqWWzsLfsfLJvoNiEChKL3tU8cKColMalwjBW_jrddkp-HBHkpSsDMfRm_u0RCCCMuTJY9EquGVNJ_A0AA=w200-h200" width="200" /></a><span style="font-size: large;">Bordel, Mötley Crüe, le temps de secouer les breloques qui me servent de méninges et les images reviennent, pas les plus élégantes, mais assurément pas les moins rigolotes. C'était même leur truc principal, être fendards comme pas deux, jamais effrayés par le ridicule. Dans Enfer magazine, Metal Attack, ils apparaissaient, mois après mois, toujours plus déglingués, bouteille de Jack Daniels à la main, farouches opposants à l'existence des verres, à poils sous la douche, le nez dans des nichons, les yeux éclatés de rire, dévastant l'avenir de toutes les starlettes du petit écran à venir se frotter à eux. Et elles furent nombreuses à prendre le ticket. Les interviews valaient mieux que les tirades romantico-dépressives des rockstars encartés, le Mötley Crüe ne racontait que des anecdotes puisées dans une vie sur la route menée grand train, claquant un maximum de la thune que leur manager faisait fructifier en utilisant leurs tournées mondiales pour donner dans l'import/export de carburant nasal. On vivait le début des années 80, être irraisonnable le rock nous y avait habitué, dorénavant il n'y aurait même plus besoin de justification à cela. Fun fun fun en réponse au no fun de la génération que Mötley Crüe piétinait sous ses platform boots. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgtASd1wOBRgf4r_J2mV5hI0_E3HGpuhvkfOKJz8ImRkxZuZp3_cCXAbvfAqKaXr5ObShCBovmfwYCnwLxKbFX3U44X2d-8rH1r5x0FgZd2_IwhFtj6z5PgWxmsJHFE1wvP0Siv-ECKmndRYe5gt_JgN_NnpQNkv7tCj9rl1NsSzIZaVeOBjSiYtLu-Dg=s1242" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="836" data-original-width="1242" height="430" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgtASd1wOBRgf4r_J2mV5hI0_E3HGpuhvkfOKJz8ImRkxZuZp3_cCXAbvfAqKaXr5ObShCBovmfwYCnwLxKbFX3U44X2d-8rH1r5x0FgZd2_IwhFtj6z5PgWxmsJHFE1wvP0Siv-ECKmndRYe5gt_JgN_NnpQNkv7tCj9rl1NsSzIZaVeOBjSiYtLu-Dg=w640-h430" width="640" /></a></div><br /><span style="font-size: large;"><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Je les avais lâché dans la nature après leur quatrième album Girls Girls Girls, ce qui amène à 1987. La mort de Razzle m'avait laissé saumâtre, j'adorais Hanoï Rocks. Si j'avais donné sa chance au disque en dépit d'une pochette encore moins ragoutante que les précédentes, c'est uniquement parce que j'espérais un hommage à la hauteur du drame, je sais pas, un morceau bien senti pour le copain fracassé à travers le pare-brise, une dédicace sincère, un geste. Et il y en eu un. Ces dingues concluent l'album sur une reprise live de<i> jailhouse rock</i>, manière de se bidonner en repensant aux deux maigres semaines de prison effectuées par Vince Neil pour avoir provoqué l'accident mortel dans un état qui défonce les limites. Car c'est bien là le titre de gloire dont le groupe tire sa fierté, défoncer toutes les limites.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiI19lEk_MMx_l92azI-u-Id0oB3e5YRV3DNG0L0OaC6-RbAH5RV0KK_IZD9eK4oQBVkt70pR8jZ_6ei5k2hQXnKZ6hUylX_7EPibaBrR3ABdPrxC3F2bV_QtVz2RV-eZwC7Wya6R7EJbETHsCUJ0bxiqio4Co30C169Ue5_R8M5ewePP_a1nXri5qj3g=s669" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="669" height="454" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiI19lEk_MMx_l92azI-u-Id0oB3e5YRV3DNG0L0OaC6-RbAH5RV0KK_IZD9eK4oQBVkt70pR8jZ_6ei5k2hQXnKZ6hUylX_7EPibaBrR3ABdPrxC3F2bV_QtVz2RV-eZwC7Wya6R7EJbETHsCUJ0bxiqio4Co30C169Ue5_R8M5ewePP_a1nXri5qj3g=w640-h454" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhY1qFrUY1Z0r6eZw31QCA49G6bxGm4ifnBlR1HiM0hTKDWSgCM6KggK93z-MBb2HAdxvyI8OaXJhF3bN3I3mtEI1G4QvrUaQBuE6Qd7emErgmCvWpSqrrw7gGMjd5QuWdlA9besnnCSFfEc5rPDUDJH9RAyXo2h7tHHMzJvWepqgqog0c_xZNPLaAgnQ=s800" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="582" height="306" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhY1qFrUY1Z0r6eZw31QCA49G6bxGm4ifnBlR1HiM0hTKDWSgCM6KggK93z-MBb2HAdxvyI8OaXJhF3bN3I3mtEI1G4QvrUaQBuE6Qd7emErgmCvWpSqrrw7gGMjd5QuWdlA9besnnCSFfEc5rPDUDJH9RAyXo2h7tHHMzJvWepqgqog0c_xZNPLaAgnQ=w223-h306" width="223" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhH4sio3F_aNH6HIepHFHczdfATvcqwapwMMbkUYxMByk8YUwQiW-6Q-h434ReNsZTWfgSP_YDxMzkDsPToDlA5VHJGWI9-5hx5j5XV_gm8z8dZxxsPU2q4dHm9VIj8DsluEfnxP8FsQKnIoKaaF2T4iQWRHOtv81avFX_n-wqQFPAFN7W4xarEBAU4hw=s800" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="582" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhH4sio3F_aNH6HIepHFHczdfATvcqwapwMMbkUYxMByk8YUwQiW-6Q-h434ReNsZTWfgSP_YDxMzkDsPToDlA5VHJGWI9-5hx5j5XV_gm8z8dZxxsPU2q4dHm9VIj8DsluEfnxP8FsQKnIoKaaF2T4iQWRHOtv81avFX_n-wqQFPAFN7W4xarEBAU4hw=w233-h320" width="233" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgDzr3o7nEaWXsSQaJBtmet4PQ8mYGfpmALDKUhjd_a8OW7NdOHSdAhGt3_uFjsmuhd-bg2LBHnAbxchC9lcOKb4n7XGL3NYuVdOluqFEfncxHhSePfZne5b844LGyarwA7PgLtejUUSPvGplbrJaWOiNSf4BdSJ_zmPURY6mNtevT1yyKuBnFLbuQxxw=s800" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="582" height="307" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgDzr3o7nEaWXsSQaJBtmet4PQ8mYGfpmALDKUhjd_a8OW7NdOHSdAhGt3_uFjsmuhd-bg2LBHnAbxchC9lcOKb4n7XGL3NYuVdOluqFEfncxHhSePfZne5b844LGyarwA7PgLtejUUSPvGplbrJaWOiNSf4BdSJ_zmPURY6mNtevT1yyKuBnFLbuQxxw=w223-h307" width="223" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Remarquez bien qu'ils avaient pas tort de miser là dessus plutôt que sur leur musique. De Mötley Crüe, j'étais blasé d'attendre un album qui tienne la distance. <b>Too Fast For Love</b>, leur premier, restait encore, et reste toujours, le seul qui vaille le coup d'être glissé sur l'étagère, bien calé entre le premier WASP et le Stay Hungry de Twisted Sister. Un album sans subtilité, sauf si taper sur une cloche pour habiller un break, comme le fait Tommy Lee quasi systématiquement, vous apparait subtil. C'est aussi le seul de leur oeuvre pour lequel Nikki Sixx, leader maximo à 4 cordes, a eu le temps de composer ce qui ressemble à des mélodies qui vous percutent le bulbe et y restent coincées pour l'éternité,<i> live wire, public enemy #1, piece of your action, on with the show, starry eyes, merry-go-round</i>, de quoi empéguer les esprits au delà du sunset strip qui vécu cette année 1982 au rythme de leurs frasques. Surement pas un coup du hasard si c'est aussi le seul de leurs disques que j'ai conservé jusqu'ici. J'aurais été mieux avisé d'en faire autant du suivant, le luxueux <b>Shout At The Devil</b> vu le prix auquel il s'échange de nos jours. D'autant qu'il montrait un progrès niveau production, sans qu'on soit sûr d'y gagner au change. Le groupe se donnait les moyens de conquérir le monde, et si les chansons dignes de ce nom commençaient à se faire plus rares, <i>shout at the devil, too young to fall in love, ten seconds to love</i>, fallait en profiter vu que très vite ce serait disette.</span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEirlvet_7QALNTa-sMs6bT4DlwoXEn5gwiI10TWW7dwj1-oCj_Sp7g1y2PcqblormRag31J1XaLtpzkG6zIePxU_J2Hvmcw_dYIZaQHXCjxW1DN07eDMKSkAINMxDMDyHEhx0_iG8T8bB3b_47jhzbL2goqiXwv6bJFnnFVq8Kl6x1DsfLV1lLE9hfmkQ=s799" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="799" data-original-width="546" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEirlvet_7QALNTa-sMs6bT4DlwoXEn5gwiI10TWW7dwj1-oCj_Sp7g1y2PcqblormRag31J1XaLtpzkG6zIePxU_J2Hvmcw_dYIZaQHXCjxW1DN07eDMKSkAINMxDMDyHEhx0_iG8T8bB3b_47jhzbL2goqiXwv6bJFnnFVq8Kl6x1DsfLV1lLE9hfmkQ=s320" width="219" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiehwzybT8tVU8_PIRxPlo6t1n1_kPTeSBmXi3qkFd9IymkTEKnepNNHr_jcyTCPP3hHTuCVvrhxiLbdHi86A7aB0eqK4wH8lmTz-5B2sxv3mzJtcb4sCo9VY6mFZONtuY3JmOR7wRpsgQJiw8Zu63DxvinMpgCEb8y_KEPqljy5pwucVexTeAnkRLEIQ=s547" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="547" data-original-width="474" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiehwzybT8tVU8_PIRxPlo6t1n1_kPTeSBmXi3qkFd9IymkTEKnepNNHr_jcyTCPP3hHTuCVvrhxiLbdHi86A7aB0eqK4wH8lmTz-5B2sxv3mzJtcb4sCo9VY6mFZONtuY3JmOR7wRpsgQJiw8Zu63DxvinMpgCEb8y_KEPqljy5pwucVexTeAnkRLEIQ=s320" width="277" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEijntK7r9yDHA_ETVia6neDs4t05ZYe9PUEY64Mirn1Md6yPBdtXfZOd4fEK-WKbubInqG_y4ZEK1CTfLO14IWCzoKV-VuR478yf9OyipInfiT0RBz8FfzSmKHSQ9-bbxk3ReBjGoySqRS8yL9-7nIuZ6sjCVxFSmdtgIpYcgDoDaboXFfDnbX3UsivoA=s749" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="749" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEijntK7r9yDHA_ETVia6neDs4t05ZYe9PUEY64Mirn1Md6yPBdtXfZOd4fEK-WKbubInqG_y4ZEK1CTfLO14IWCzoKV-VuR478yf9OyipInfiT0RBz8FfzSmKHSQ9-bbxk3ReBjGoySqRS8yL9-7nIuZ6sjCVxFSmdtgIpYcgDoDaboXFfDnbX3UsivoA=s320" width="214" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiZ-fWfMimkc1WXycOgb1iZOzDDVqCkXWHIb2spzBqRX1TEe-3yPLlFS53cm-Erekftlm47kuXgYfIEdqxYUFv-_VPrvq6Tp0cYYQF_gleZ0Wvtc1WgyObj48zjmJOdOyZN2p1KosPzbR4ZuJQQoutC8VIwY6X3raoprR_KAePPNEGEWLMHa-F9JFZMsA=s804" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="592" data-original-width="804" height="472" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiZ-fWfMimkc1WXycOgb1iZOzDDVqCkXWHIb2spzBqRX1TEe-3yPLlFS53cm-Erekftlm47kuXgYfIEdqxYUFv-_VPrvq6Tp0cYYQF_gleZ0Wvtc1WgyObj48zjmJOdOyZN2p1KosPzbR4ZuJQQoutC8VIwY6X3raoprR_KAePPNEGEWLMHa-F9JFZMsA=w640-h472" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Alors ? Faire découvrir Too Fast For Love de Mötley Crüe en 2022 à sa nénette, ça donne quoi ? La réponse dans les commentaires. En ce qui me concerne, je prépare la suite en retirant la poussière qui insulte <i>I fuck like a beast</i>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;">Hugo Spanky</span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjh14MFQN68u3rhV6dfg1po2UXII-TkSa1DgiqOV0h0pX_0nZLq6oUz0sgd8xUACcbGKzA3tTwG08T8Nh0StvMRrTNLnXU8d2Dh7QB_EaeO3jvMN_whcE12POz-D7dCEBx_lR1Q_6rcUeU3dc0iA0Tj8QNp0njVrGnGwvMNcK_8_6IQtu8zOG9HeHJhgA=s801" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="545" data-original-width="801" height="218" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjh14MFQN68u3rhV6dfg1po2UXII-TkSa1DgiqOV0h0pX_0nZLq6oUz0sgd8xUACcbGKzA3tTwG08T8Nh0StvMRrTNLnXU8d2Dh7QB_EaeO3jvMN_whcE12POz-D7dCEBx_lR1Q_6rcUeU3dc0iA0Tj8QNp0njVrGnGwvMNcK_8_6IQtu8zOG9HeHJhgA=s320" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com27tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-85153655442886739702022-01-22T22:39:00.028+01:002022-07-05T19:09:24.837+02:00PosT RéFleXioN<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgPJfVxPxGYOXyXIkE5RH2a_FJ0SjdFFmwAmtvVsmMEJtO0_4Eehgeov842r6dOcaLElG0OJvTEnyte-VSbiUgLZY9EKUKhPJk9ENyYxdcinS8QIOhtNF2chb6VAKEod2q2yc_Cr_eLZKxZqlo2zPgu8nsz-cLx57mN3b-Zeny1sIgm3Pa_GKNZSKmfgg=s1230" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="767" data-original-width="1230" height="501" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgPJfVxPxGYOXyXIkE5RH2a_FJ0SjdFFmwAmtvVsmMEJtO0_4Eehgeov842r6dOcaLElG0OJvTEnyte-VSbiUgLZY9EKUKhPJk9ENyYxdcinS8QIOhtNF2chb6VAKEod2q2yc_Cr_eLZKxZqlo2zPgu8nsz-cLx57mN3b-Zeny1sIgm3Pa_GKNZSKmfgg=w801-h501" width="801" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">J'ai fini par piger ce qui me bloquait avec les bd post années 80. D'abord, j'ai collé la cause de ma désaffection sur le numérique, l'absence de grain, le vide intersidéral des scénarii. Remarquez bien que tout ça n'est pas exactement faux. Sauf que Manara ou Kebra, c'était pas vraiment tellement moins creux, simplement ça me parlait.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Puis je suis tombé sur un blog qui en publiant des ebooks tout azimut m'a permis de me plonger dans les productions récentes, disons de moins de 10 ans en arrière. Et c'est là que j'ai pigé. Le soucis, c'était ma pomme. Je reprochais à la bd de ne plus être celle que je connaissais sur le bout des doigts. Elle avait poursuivi sans moi son évolution, la bd avait fait ce que je reproche au rock de ne pas faire, et je trouvais encore moyen de me plaindre ! </span><span style="font-size: large;">j'étais vexe, on était passé à l'ère du roman graphique et j'en savais rien. les salauds ne m'avaient pas prévenu.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Mieux encore, la bd s'est féminisée, ce qui est mon souhait le plus immuable dans à peu près tous les domaines. Le salut viendra de la femme, ça sera pas pour de suite dans la mesure où sitôt qu'elles sont en position de changer quoi que ce soit la plupart commencent par se masculiniser. Ce qui est le comble de la connerie. Mais j'ai espoir, ça viendra. Fini le temps où Chantal Montellier et Claire Bretcher faisaient figure d'exception, au dessin, au scénario, les femmes sont en place et d'ici demain plus personne ne les cantonnera à ne parler que d'elles-mêmes. </span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjbxQ1HdXIAAPynYE6zcwvq9IoNr4du21b6IyIf5s88ndrzTloSQi7kIxBnlx8HV73XwyYn-BVS2kXwQ_S5c_TXIQY1L3_eOJTb9t_NYDAslqlxe4DKWv0lz4u8nAO6L-DRX5JYEN7JhoK2Ap1HYDp4_aiEFj_IQ3qvUEcJIfYy3lM2-HsRHT_2IdMhTA=s1566" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1193" data-original-width="1566" height="488" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjbxQ1HdXIAAPynYE6zcwvq9IoNr4du21b6IyIf5s88ndrzTloSQi7kIxBnlx8HV73XwyYn-BVS2kXwQ_S5c_TXIQY1L3_eOJTb9t_NYDAslqlxe4DKWv0lz4u8nAO6L-DRX5JYEN7JhoK2Ap1HYDp4_aiEFj_IQ3qvUEcJIfYy3lM2-HsRHT_2IdMhTA=w640-h488" width="640" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Devant l'ampleur de mon retard, j'ai, pour aborder mes recherches, commencé par trier dans le nombre en éliminant tout ce qui est nanas avec des flingues sur la couverture, idem pour les mecs d'ailleurs. Les polars, j'ai donné, pas question de rechercher ce dont j'avais déjà fait le tour. J'ai aussi ignoré les biographies, plus encore celles consacrées aux groupes de rock. Et ça fait du vide ! Putain, c'est devenu un vrai business cette affaire, ramones, velvet underground, motörhead, bowie, nick cave...ils y sont tous passés, réduit à leurs propres clichés en 50 pages. Dans la foulée, j'ai dit non aux machins pseudo historiques, c'est prétexte à n'importe quelle connerie. Vu que j'ai jamais trippé science fiction, vaisseau spatial, golgoth et compagnie, là aussi ça a fait du vide. Faut voir ce qu'on se trimballe comme angoisse pour nos lendemains à venir. Sans moi, j'en ai assez avec celles du jour. Je biaise en piochant dans le registre anticipation, quand c'est bien fichu, ça me va. Avec parcimonie, mais ça me va. Le trop plein de texte, critère de renoncement également, let the dessin do the talking ! Une bd qui nécessite des paragraphes entiers de rédaction est synonyme d'auteur qui s'est gouré de métier. Alan Moore ou pas, quand c'est trop bavard c'est qu'y a maldonne.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEik6oLAGD9vh4bl7PjAhzOL-QxP5wM9gFdGqo2naJ6VXa-aoVowgepeTQC4iRNIfmgZO57jmK_mge_0UcgfbiuNda1NfS3YnugEXIej2AKz4oc-BNDaZJMj4fgLKt1hZA3RWBCU5SzYJLRAhft9xCfT2K0sLH4C6Dw0bpi_625zaHRVcCUEOycecNcIXA=s2152" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2152" data-original-width="1400" height="259" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEik6oLAGD9vh4bl7PjAhzOL-QxP5wM9gFdGqo2naJ6VXa-aoVowgepeTQC4iRNIfmgZO57jmK_mge_0UcgfbiuNda1NfS3YnugEXIej2AKz4oc-BNDaZJMj4fgLKt1hZA3RWBCU5SzYJLRAhft9xCfT2K0sLH4C6Dw0bpi_625zaHRVcCUEOycecNcIXA=w170-h259" width="170" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgC-3EHycTCh0J0lgXDff-I135mdOGYhpB4NTjl4MyS_oFE7sA9GwXEZnxuxri8LyT0H7by_HCa-FTzmfudUoMCHY8LTIgEjXw67AaUHVvrQXopxhhZ6ZpWZUIfH9cRH7ws4Fe4Eim1uisbgwm0s4Y2UFxi-TpTvKpwu3Dnq0xXAyiPDR9dAmxLaaAuYg=s1800" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1800" data-original-width="1171" height="256" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgC-3EHycTCh0J0lgXDff-I135mdOGYhpB4NTjl4MyS_oFE7sA9GwXEZnxuxri8LyT0H7by_HCa-FTzmfudUoMCHY8LTIgEjXw67AaUHVvrQXopxhhZ6ZpWZUIfH9cRH7ws4Fe4Eim1uisbgwm0s4Y2UFxi-TpTvKpwu3Dnq0xXAyiPDR9dAmxLaaAuYg=w167-h256" width="167" /></a><span style="font-size: large;">Fallait s'y attendre, je me suis retrouvé avec une jolie collection de couvertures roses et bleues, des bd girlie à conscience émotionnelle perturbée. L'équivalent sur papier blanc des disques de T.Rex, Roxy Music, de Katy Perry aussi, des clips de Miley Cyrus lorsqu'elle fait des pirouettes avec sa voiture. Un univers entre True Blood, les films de Sofia Coppola et ceux de Gregg Araki. A ce petit jeu, deux talents se distinguent, atteignant tous deux leur pleine maturité avec leurs plus récentes publications, après quelques encourageant tirs d'essais.<br /><br />L'espagnole <b>Maria Llovet </b>en premier lieu avec son <b><i>Faithless </i></b>en trois tomes (le troisième est pour 2022). Son trait d'inspiration manga trouve une assurance pleine de sensualité soulignée d'une touche de fantaisie haute en couleurs qui manquait un brin à <b style="font-style: italic;">Heartbeat</b>, son précédent ouvrage. Avec un scénario fignolé par l'américain <b>Brian Azzarello</b>, qui s'est imposé avec le machiavélique <b><i>100 </i></b><i><b>bullets </b></i>comme une signature phare, <b><i>Faithless </i></b>a tous les ingrédients pour faire des ravages. En combinant les points forts de la bd européenne, sexy et pertinente, avec ceux des comics, efficacité et noirceur, cette série est la salutaire bouffée d'air frais dont le genre avait sérieusement besoin. Difficile d'en dire plus sans être réducteur tant les auteurs s'amusent avec les thèmes les plus classiques du romantisme gothique, sorcellerie, sexualité, épouvante, si ce n'est que tout cela fonctionne miraculeusement par la grâce des personnages qui en contrechamp nous racontent tout autre chose et parviennent à nous questionner sur la valeur que l'on donne à ce qui n'a d'importance que si on lui en accorde. Parfois au point de tout sacrifier pour entretenir une illusion.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhWI75GldvYQmESJ6ZSkDiojxGMkp5BVsjkowK_TNiEiAjS5VSUJz_ababFPbxjEpIBmTHpMUZu641g9ADaPCbJvpaqpkeVagtuXV8OT5w-1LfRwqW9Rq35C5EQcAlRade7Z3G74i1Ym8hrKHk_gPt7KttnCc3O8ALcqqsn5pvmUXUU7oAhn0pqhW8Ksg=s755" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="755" data-original-width="481" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhWI75GldvYQmESJ6ZSkDiojxGMkp5BVsjkowK_TNiEiAjS5VSUJz_ababFPbxjEpIBmTHpMUZu641g9ADaPCbJvpaqpkeVagtuXV8OT5w-1LfRwqW9Rq35C5EQcAlRade7Z3G74i1Ym8hrKHk_gPt7KttnCc3O8ALcqqsn5pvmUXUU7oAhn0pqhW8Ksg=s320" width="204" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEge6qwgP1exx0opvnc5_DtzAditXyVJeNgbqgk7_iYRcCyfbHoMRfiY0G2gRjpvx41MLcTtkSW-1IUTTEVyMOIkRxV8w7v0EQRYDnZZ8ahZbMRuhZcJ7NPtVVgmnQ8yksNXW-GGsNKjAgnwZkIPoC9KRM13GrBKOPTpEPC66HmsSG4C3jSuJvL6mFIxoA=s750" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="750" data-original-width="486" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEge6qwgP1exx0opvnc5_DtzAditXyVJeNgbqgk7_iYRcCyfbHoMRfiY0G2gRjpvx41MLcTtkSW-1IUTTEVyMOIkRxV8w7v0EQRYDnZZ8ahZbMRuhZcJ7NPtVVgmnQ8yksNXW-GGsNKjAgnwZkIPoC9KRM13GrBKOPTpEPC66HmsSG4C3jSuJvL6mFIxoA=s320" width="207" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiwybPHDU813YqAm3feGq2YnB_xH2ahedESjGWpg2Zjo5B4ijG7URVvyfjRi73Vqf3h5teW_pFEwIh4u5RT5cQCbK8kjE0N1V2pYY_vZpFUyXcP0s72t4XbrwpJMSyBs4ld5-DPnjLnT89Sf47xY1TkLuxiboHOFpj7UYwc09GIxXmQkVdVkdah95lpEg=s744" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="744" data-original-width="486" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiwybPHDU813YqAm3feGq2YnB_xH2ahedESjGWpg2Zjo5B4ijG7URVvyfjRi73Vqf3h5teW_pFEwIh4u5RT5cQCbK8kjE0N1V2pYY_vZpFUyXcP0s72t4XbrwpJMSyBs4ld5-DPnjLnT89Sf47xY1TkLuxiboHOFpj7UYwc09GIxXmQkVdVkdah95lpEg=s320" width="209" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjDHJ1GIY6LqC6inZk7BJegS7aGkxhS3tJmwvxVA3UiPmnpxK_5CEkJudpeoPkXu-g4aYBoSt89Ccj3OwdEC-tpwBbgHxOn3VVpUqfiiLamDXuYLbUK7RMVBpaaxU0wV6v5J13JjtgWD4Q1_ZdgFL9eB6YGYbDbl_Y-WmO8O-gl5PaT3FVhm5UZIq92nQ=s870" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="529" data-original-width="870" height="401" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjDHJ1GIY6LqC6inZk7BJegS7aGkxhS3tJmwvxVA3UiPmnpxK_5CEkJudpeoPkXu-g4aYBoSt89Ccj3OwdEC-tpwBbgHxOn3VVpUqfiiLamDXuYLbUK7RMVBpaaxU0wV6v5J13JjtgWD4Q1_ZdgFL9eB6YGYbDbl_Y-WmO8O-gl5PaT3FVhm5UZIq92nQ=w658-h401" width="658" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><span style="font-size: large;">Avec <b><i>47 </i></b><i><b>cordes</b></i>, <b>Timothé Le Boucher</b> s'est affirmé en 2021 comme l'autre talent à ne pas manquer. D'une délicatesse inversement proportionnelle à son nom, son trait trouve ici sa plus parfaite épure et se hisse enfin à la hauteur de ses intrigues. Après deux albums en constante </span><span style="font-size: large;"><span>progression,</span><span> <b><i>Ces jours qui disparaissent</i></b>, aux dessins un chouia trop juvéniles pour une histoire qui justifie toutefois d'y prêter intérêt et surtout l'impeccablement ficelé <b><i>Le patient </i></b>publié en 2019, <b><i>47 cordes </i></b>est la confirmation attendue. Le môme sera taillé pour la cour des grands s'il ne se perd pas dans la démesure d'un scénario dont le second tome à venir pourrait bien se révéler casse-gueule à maitriser. Car si il y a un truc qu'il ne m'a pas fallu mille ans à piger, c'est bien la difficulté qu'ont les auteurs à conclure des histoires dont l'ambition dépasse le one shot. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh2LrlTcFwD2zc515SJxJyFWI7JRaUJ0TkLNobrl_hWTts8HCSpsVFySy-fjaO1xE6cQeePiOqTnpwQjBmj5x08JsrCukoB2s8Skw765je8_B5LhSsXFtzRwMMvF38vsIu9r5E2Y4hp6UUZZzGbHNizlqz1yVgs8ZrWa9Kj1874-Mh9qSRV1bGzzjPOiA=s733" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="733" data-original-width="531" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh2LrlTcFwD2zc515SJxJyFWI7JRaUJ0TkLNobrl_hWTts8HCSpsVFySy-fjaO1xE6cQeePiOqTnpwQjBmj5x08JsrCukoB2s8Skw765je8_B5LhSsXFtzRwMMvF38vsIu9r5E2Y4hp6UUZZzGbHNizlqz1yVgs8ZrWa9Kj1874-Mh9qSRV1bGzzjPOiA=w146-h212" width="146" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhVkhGaHyOVC7op1M6vrHw4R7dR9Qqly9jyBamWQT0_Ym1uYkM1JGzURKML5R62GSXOkKd01ApDdD4Or3Lnry12cxHZA_teJFQe8ZhiZqE-jcIHO1UGezjK-Soobwu9wxLYyUEbxQZguAcumo1N5Hkh-MyTQ1VkJIXI1V1m7Be-Z5dFdzg7yCMTbA98Iw=s764" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="764" data-original-width="571" height="187" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhVkhGaHyOVC7op1M6vrHw4R7dR9Qqly9jyBamWQT0_Ym1uYkM1JGzURKML5R62GSXOkKd01ApDdD4Or3Lnry12cxHZA_teJFQe8ZhiZqE-jcIHO1UGezjK-Soobwu9wxLYyUEbxQZguAcumo1N5Hkh-MyTQ1VkJIXI1V1m7Be-Z5dFdzg7yCMTbA98Iw=w129-h187" width="129" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjXHF4PKVbHLNfkJDvCUXjL9EO5-zDzhCKcSc2DqiO3lFZilxUdJT1ZhgTRZ15JIadfccXUZQq2wuqAoI7SoXYzO1uiy1P3yrm8MCvdMe5YBiKezKgO445lFnQvLTf62gXPxHdmJMBOc3-mJeaxVhZ4zDNOxE7QsYeB2_apX92DXDncsUZe_-1QyQi66w=s757" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="757" data-original-width="562" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjXHF4PKVbHLNfkJDvCUXjL9EO5-zDzhCKcSc2DqiO3lFZilxUdJT1ZhgTRZ15JIadfccXUZQq2wuqAoI7SoXYzO1uiy1P3yrm8MCvdMe5YBiKezKgO445lFnQvLTf62gXPxHdmJMBOc3-mJeaxVhZ4zDNOxE7QsYeB2_apX92DXDncsUZe_-1QyQi66w=w151-h216" width="151" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiRbMsb-rGBwKJ2cIPDrHK11pZXkCuPCVHb-dq0XSeBv7BRIJU8N2dPlCxEMUyDRs0A3uurKQZrbZgQpDLYcWBUfGDxmIeJpkpMcl_6LfqTpWtOjhEbxuqf07cVsHcchTu7wWeKKAuDxxL0ifjKT_Iy4lciBADjy-_4TjIrjVElNk5oOjr1N7Mmr1Dhug=s768" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="540" height="245" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiRbMsb-rGBwKJ2cIPDrHK11pZXkCuPCVHb-dq0XSeBv7BRIJU8N2dPlCxEMUyDRs0A3uurKQZrbZgQpDLYcWBUfGDxmIeJpkpMcl_6LfqTpWtOjhEbxuqf07cVsHcchTu7wWeKKAuDxxL0ifjKT_Iy4lciBADjy-_4TjIrjVElNk5oOjr1N7Mmr1Dhug=w160-h245" width="160" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi-o1qP4kFCyvqKS3Hb639Fxt8FIcIXteozoVQMQv9HvWeFvZF0v7XlhzUP7ZWfF72kNzakzGTr_zDUsQE4GWymKNtvlfN80P8Ip1uLGwR29QQlePq0JI6f7NhWiJ1d7te1Q68bYuB5QQL447zv4m0AKsa59B0HwulB_dMMedPK8eairo7Qdtj8Be-aBw=s735" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="735" data-original-width="540" height="216" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi-o1qP4kFCyvqKS3Hb639Fxt8FIcIXteozoVQMQv9HvWeFvZF0v7XlhzUP7ZWfF72kNzakzGTr_zDUsQE4GWymKNtvlfN80P8Ip1uLGwR29QQlePq0JI6f7NhWiJ1d7te1Q68bYuB5QQL447zv4m0AKsa59B0HwulB_dMMedPK8eairo7Qdtj8Be-aBw=w144-h216" width="144" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh8zBHEIWrc38sHoNGHa9Gmabfl97Qko0QqtwWRvw6RSIxann_6y13kyBpSpqVW8MLVUfQiodBod-YAPc41PV36_GxeozBwLiXLt3WMPFD1qbCvwJhNVYGI4SBCKrEsGb_WPY_MRfI2bLhyBjl2uToWN5pKUkCbE4-sIsocJ30EgTvht6g8BSIOPSlJ0w=s990" style="clear: right; float: right; font-size: medium; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="990" data-original-width="650" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh8zBHEIWrc38sHoNGHa9Gmabfl97Qko0QqtwWRvw6RSIxann_6y13kyBpSpqVW8MLVUfQiodBod-YAPc41PV36_GxeozBwLiXLt3WMPFD1qbCvwJhNVYGI4SBCKrEsGb_WPY_MRfI2bLhyBjl2uToWN5pKUkCbE4-sIsocJ30EgTvht6g8BSIOPSlJ0w=w140-h214" width="140" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjrynWRxTBI1HtQjsb1j36dLjes-8KMd4DxL5XM5qLi-crG3aGokGQwb8pEupv9lk_-ByvjbsXhOnVq8pwvpbohSmkbbVggzSJTjVMTyDpjV5YVCFMaIsIgL78U2XfHOH3qQ-V7YSe2y7_dZ7VRjOsfdEk3BTxh9AocmnrSQid14dyY2SK4AwiGocF0Mw=s755" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="755" data-original-width="560" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjrynWRxTBI1HtQjsb1j36dLjes-8KMd4DxL5XM5qLi-crG3aGokGQwb8pEupv9lk_-ByvjbsXhOnVq8pwvpbohSmkbbVggzSJTjVMTyDpjV5YVCFMaIsIgL78U2XfHOH3qQ-V7YSe2y7_dZ7VRjOsfdEk3BTxh9AocmnrSQid14dyY2SK4AwiGocF0Mw=w148-h210" width="148" /></a><span style="font-size: large;">En parlant de one shot, <b><i>Karmen </i></b>de <b>Guillem March</b> atteste, comme Maria Llovet, de la bonne santé de la bd espagnole. Quelques albums en demi-teintes au scénario parfois confus (<i><b>Souvenirs</b></i>) et des collaborations pas franchement convaincantes, dont une avec Jean Dufaux qui peine à se renouveler après avoir trop essoré le filon <b><i>Djinn,</i></b> m'avaient fait classer Guillem March au rayon des espoirs déçus, d'autant plus facilement que son expérience américaine au sein de l'usine à comics semblait l'avoir définitivement dénaturé. <b><i>Karmen </i></b>démontre avec insolence que j'avais été un peu vite en besogne. Le décor est planté dès les premières pages, on arrive trop tard. Une histoire toute simple traitée avec une ingéniosité vertigineuse, des rebondissements placés avec un impeccable sens du timing et des illustrations tout ce qu'il y a de charmantes m'ont transporté d'une émotion à l'autre avec une béatitude complice. <b><i>Karmen </i></b>est une gifle en forme de caresse, ou l'inverse. On aime ce qu'on a perdu, faute d'avoir su l'aimer à temps. Pour ne rien gâcher l'album, paru chez Dupuis, est absolument magnifique.</span></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiY1V0XT1nLYwIiduMTJRPeACQ0NHsid-0wtHq6FKDOeFInVqY9pEbPEOzIma5fTXPYi2hkIi6K1sPg694bYt-3-Vhc3ow2bO0zThmZV3FzKzmkZX9-lXbiz2BEhQgiaB-O2urCY9cJnEXqnLHw4O0fH4X1tbl8PhnO-PYJDTpLkMdU29voVWsGDEwtIg=s740" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="740" data-original-width="529" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiY1V0XT1nLYwIiduMTJRPeACQ0NHsid-0wtHq6FKDOeFInVqY9pEbPEOzIma5fTXPYi2hkIi6K1sPg694bYt-3-Vhc3ow2bO0zThmZV3FzKzmkZX9-lXbiz2BEhQgiaB-O2urCY9cJnEXqnLHw4O0fH4X1tbl8PhnO-PYJDTpLkMdU29voVWsGDEwtIg=s320" width="229" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiIA07J1XoAXNKQyVPaMxLuv9tCrE1-ylfQQh5wvEswHuFnrz_SkslgXu89GLNORcM09Nx-35WUoLpWm4D3GyN36qAIxwJev017OL_1MCiAiTd4YIe-NIPQ-7qNhksE3SMEBXGhD6hGAEn0EvRAgAVo_eqcyOumT1Bje3dFre81coMa52z7k7Uwz75iCg=s1783" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1783" data-original-width="1358" height="251" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiIA07J1XoAXNKQyVPaMxLuv9tCrE1-ylfQQh5wvEswHuFnrz_SkslgXu89GLNORcM09Nx-35WUoLpWm4D3GyN36qAIxwJev017OL_1MCiAiTd4YIe-NIPQ-7qNhksE3SMEBXGhD6hGAEn0EvRAgAVo_eqcyOumT1Bje3dFre81coMa52z7k7Uwz75iCg=w175-h251" width="175" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhR_NZAEFKzW4sBTs89dUqFRmVDe6eB04VpE43_gTSdMMJejaKQT6uko0dXnUOCpVp9rFQr9DQysJVJxSZ8soehS6A2UcUjphgIhdUrmFWN-KxnSLEnkgW9sFe2wTZhCjkiNn-cqJkQ6X4IjE-5E-qfx3Mg9JsFiCTxm-TwEl4snC338pwmb8A-HyqJjw=s740" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="740" data-original-width="536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhR_NZAEFKzW4sBTs89dUqFRmVDe6eB04VpE43_gTSdMMJejaKQT6uko0dXnUOCpVp9rFQr9DQysJVJxSZ8soehS6A2UcUjphgIhdUrmFWN-KxnSLEnkgW9sFe2wTZhCjkiNn-cqJkQ6X4IjE-5E-qfx3Mg9JsFiCTxm-TwEl4snC338pwmb8A-HyqJjw=s320" width="232" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiMhZKtMahJYNp0KrlGr-GtYpxEbjhnj8nx7RUuwHZ32-N5mI9L_Lj3-GXa1IsgO_DSp0xFO9SsSMBBvVvHHtSYM3eEleTBagOSVpEJrpMouUgHESvwDL7oUPTM5sun0pFjt1Q2BK_Y955fqmxTu0EkkQ-tUUnYd7gJrw_PthpglYG_UIBx3FZYW0cVvA=s730" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="730" data-original-width="521" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiMhZKtMahJYNp0KrlGr-GtYpxEbjhnj8nx7RUuwHZ32-N5mI9L_Lj3-GXa1IsgO_DSp0xFO9SsSMBBvVvHHtSYM3eEleTBagOSVpEJrpMouUgHESvwDL7oUPTM5sun0pFjt1Q2BK_Y955fqmxTu0EkkQ-tUUnYd7gJrw_PthpglYG_UIBx3FZYW0cVvA=s320" width="228" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEifJVSfLIgpB5gRiNbDi38dib1bAyR0__LuTK9B9KaPZKncL3tE_w699nPHfJSJVs_HNtsjthkelk10MjVdtSDP819X6b77IcQQyEzDY-tqtX6nqGiJU5NfuXoQiCbnhUq8OV9c671fA9dExcQQezVt3LpWM3JFnEhRgc2yMLZjpH8huD0TfgARPH_R3g=s897" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="897" data-original-width="683" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEifJVSfLIgpB5gRiNbDi38dib1bAyR0__LuTK9B9KaPZKncL3tE_w699nPHfJSJVs_HNtsjthkelk10MjVdtSDP819X6b77IcQQyEzDY-tqtX6nqGiJU5NfuXoQiCbnhUq8OV9c671fA9dExcQQezVt3LpWM3JFnEhRgc2yMLZjpH8huD0TfgARPH_R3g=s320" width="244" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Retour en France avec l'excellent ouvrage de <b>Lucas Harari</b> <b><i>La dernière rose de l'été.</i></b> Splendide résurrection de l'école ligne claire toute de couleurs méditerranéennes, le livre est un plaisir renouvelé à chaque case. Un personnage central au ton pastel traine sa nonchalance sans trop savoir ce qu'il fout là, en ce bord de mer trop bleu pour être honnête. Un peu Brian De Palma, un peu Freddy Lombard, il regarde côté voisine et se laisse happer. Je n'ai pas lu <i><b>L'aimant </b></i>qui le précède, mais ce deuxième livre place Harari parmi les noms à suivre de près. Il y a de la personnalité dans ce trait qui peut être, enfin, amène l'héritage de Chaland vers un nouvel éden. L'ambiance mouve au fil du récit, d'abord aérée et lumineuse, les angles, le découpage, Harari utilise toutes les techniques, se positionne en réalisateur, donne à ses dessins des perspectives qui accentuent le propos sans utiliser le texte au delà du strict nécessaire. Du beau boulot, assurément.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh_TbhQnvhiUiTM4eqDiw6n5Ueqc9oRV5s6MCEibJoZGzw6E4VbpgBgLWcBh2jkVpXbGtXNSBdvpl-rXaGy6g4uH6qduqguQyQY3HuOg2UADXW8sOKAMraYJoCsB5N4UQ4SKWTeboFlw9FIytE9TqHMOuQlvTwd1YH0tzf2NoOdau3M6ZRoiEUniy0Wtg=s1200" style="font-size: medium; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="675" data-original-width="1200" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh_TbhQnvhiUiTM4eqDiw6n5Ueqc9oRV5s6MCEibJoZGzw6E4VbpgBgLWcBh2jkVpXbGtXNSBdvpl-rXaGy6g4uH6qduqguQyQY3HuOg2UADXW8sOKAMraYJoCsB5N4UQ4SKWTeboFlw9FIytE9TqHMOuQlvTwd1YH0tzf2NoOdau3M6ZRoiEUniy0Wtg=w640-h360" width="640" /></a></span></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhAT-ppuZK34bNaTu0P7lRBNdqQlIPullbS30mDQLLNXiwRVoBQwLfloERgJsxM37Rq8ymL1QbIiVuYQZ5fGEJn3-6LG5KAIw6VLnYBJpcegjpIvim6q6_dPkcZp_he0J07_7o2PxbYqh8ZIZFhE0yK6cm3LxeNTGZjAB5gFRsbir_Esr7AG0dOsqkRow=s768" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="551" height="276" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhAT-ppuZK34bNaTu0P7lRBNdqQlIPullbS30mDQLLNXiwRVoBQwLfloERgJsxM37Rq8ymL1QbIiVuYQZ5fGEJn3-6LG5KAIw6VLnYBJpcegjpIvim6q6_dPkcZp_he0J07_7o2PxbYqh8ZIZFhE0yK6cm3LxeNTGZjAB5gFRsbir_Esr7AG0dOsqkRow=w203-h276" width="203" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjt2aWD8XyGrmtX3UDfnwocV5_FUQFHRDsoOIKv_GFDQ6I8hYTnlJYtn1NZEeU1HZCZDtAIFdgfBKUWdUhl5NWI3VCug0Uqm9HIhxxZAS5txIJqcGhAuINpzf7oELQg8xv_7AWLo-SKzcy2J2CnyKB6ZO8SIvo_LvvTWMaYZhntEhTPST_hQPEkVSHGrQ=s1196" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1196" data-original-width="890" height="281" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjt2aWD8XyGrmtX3UDfnwocV5_FUQFHRDsoOIKv_GFDQ6I8hYTnlJYtn1NZEeU1HZCZDtAIFdgfBKUWdUhl5NWI3VCug0Uqm9HIhxxZAS5txIJqcGhAuINpzf7oELQg8xv_7AWLo-SKzcy2J2CnyKB6ZO8SIvo_LvvTWMaYZhntEhTPST_hQPEkVSHGrQ=w209-h281" width="209" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhkZfxk1xoDT9SVoa-izGnw8rOG7HMgluZ2QtTgFXRCrQOxYMcrn5gW3B-x8Eq0VQfqSeV9sH9c4OlsTaPYNyVGfP3z_7oOGAX5W8km8yUibovxNQ-6299BmVC1SwXzAYweDKmhOWp-Qao5s2e-lW-OGdG2yuyWXkjeSR7m1-dZsvQV7l5rRwTm7jtZJg=s725" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="725" data-original-width="533" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhkZfxk1xoDT9SVoa-izGnw8rOG7HMgluZ2QtTgFXRCrQOxYMcrn5gW3B-x8Eq0VQfqSeV9sH9c4OlsTaPYNyVGfP3z_7oOGAX5W8km8yUibovxNQ-6299BmVC1SwXzAYweDKmhOWp-Qao5s2e-lW-OGdG2yuyWXkjeSR7m1-dZsvQV7l5rRwTm7jtZJg=s320" width="235" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgWXjy_iZio6q88Psg5ZjFfb4V5-w2EXV2X6YjaVGMgCwaovQvjA1dgdGuodsyUGttx9bXDpd__75HPJq7PnDqleLhA-OnsrEvg-3goOUNraVhS5KZQUaxNZW7iW0ep71Sju4fzdI5E92LvpwCC7PTmqfVxo_yTun8fJFPJjDV-ZO3jDGBmsiCF-8i12w=s730" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="730" data-original-width="528" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgWXjy_iZio6q88Psg5ZjFfb4V5-w2EXV2X6YjaVGMgCwaovQvjA1dgdGuodsyUGttx9bXDpd__75HPJq7PnDqleLhA-OnsrEvg-3goOUNraVhS5KZQUaxNZW7iW0ep71Sju4fzdI5E92LvpwCC7PTmqfVxo_yTun8fJFPJjDV-ZO3jDGBmsiCF-8i12w=s320" width="231" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhaxO-ZXL6HL64Lxfy3nRL4qs4vSTH7X-u2x75d1r9dzmHcLMMa7d-lSTk4HzFOR7YPoBFTNkNNIQIEuLDyh2QaAnSNNqGGNkzcJTu9h0dGP4p_QexW0lPEjFMib_dJb-KftCyQ2rV_E-9RLJdqu8_kJeYWAYjMi2n5xeCwK8RgmxlLEcsp6TkFJVYNWA=s725" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="725" data-original-width="536" height="281" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhaxO-ZXL6HL64Lxfy3nRL4qs4vSTH7X-u2x75d1r9dzmHcLMMa7d-lSTk4HzFOR7YPoBFTNkNNIQIEuLDyh2QaAnSNNqGGNkzcJTu9h0dGP4p_QexW0lPEjFMib_dJb-KftCyQ2rV_E-9RLJdqu8_kJeYWAYjMi2n5xeCwK8RgmxlLEcsp6TkFJVYNWA=w209-h281" width="209" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh64wqun6cUFpEmKLy8pbBFy8rmpDX6fK7q6OJKPkO25Q9_--Ar5oGEgKkNnxOoqfm5J3bPNzNQ3dHvPieX5SFtVnAIG1iT0icpX_Xl9_UrV3dtJfiIc5p4H4YMscGiZ1fEXOlpxUVPiIYpKszcT9WRkGXyH-v8oUjNApgBXtrpiAOuxz9ArgtAHJMzBA=s724" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="724" data-original-width="528" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh64wqun6cUFpEmKLy8pbBFy8rmpDX6fK7q6OJKPkO25Q9_--Ar5oGEgKkNnxOoqfm5J3bPNzNQ3dHvPieX5SFtVnAIG1iT0icpX_Xl9_UrV3dtJfiIc5p4H4YMscGiZ1fEXOlpxUVPiIYpKszcT9WRkGXyH-v8oUjNApgBXtrpiAOuxz9ArgtAHJMzBA=s320" width="233" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi6WqVExcXSK8OCV0MCl_DRUOxlNG3zCruNTZ3VbA-4fNQ8pAvTCV6oNTTPk1vEQI-2bye_se1rwxPU0exzyaLECJ4KJtAeC8o7suUkM3FAw0OCxHyJKqwggcZTsOuAGbBH0LLp9hKAyxGM7WmS00CA5RK8z1lHZS1nnM6hLItFknXUkGpK4HcGG96qpw=s1787" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1787" height="430" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi6WqVExcXSK8OCV0MCl_DRUOxlNG3zCruNTZ3VbA-4fNQ8pAvTCV6oNTTPk1vEQI-2bye_se1rwxPU0exzyaLECJ4KJtAeC8o7suUkM3FAw0OCxHyJKqwggcZTsOuAGbBH0LLp9hKAyxGM7WmS00CA5RK8z1lHZS1nnM6hLItFknXUkGpK4HcGG96qpw=w640-h430" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiQxrpBCZJwuX6oPdHg4FFErdh7QYr77HVKjtg3Hs3mJZZ_zExbAQkr9FRLlpaEttB5beCn05Kq8kj728J1eLHN054p-Bn6PJP1jzQvIkWSFtJRRJBekQnzyOUGpAh1bigyX2q-5BcwXLIDSJLSC0u8yLKU1Vp_r9wSwxNIQBe8kHZLgiyWhdVxE5F18Q=s1000" style="margin-left: 1em; 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margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="799" height="299" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjHuWhL_P_po7twx8pXpiEgfHl8v6eo1DmjBLwEPgRK_z-krwiWnS8NHUMQNCfh7WD3NCJxLYz5zpi_LxwexqtrluJW5Vxr9lkrcSqS3zCrQ66Npq3qLDwrZFegm0UPHtnnAECaNi2cI7utBJKOuOAjEEIRJg_2OwtRrGrJavzdMZtcimyiePWHeY8KNQ=w219-h299" width="219" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjSMpILLlVDwKEvE0EZDi4RxB4_gVGGRxF9jLlfME7EDLROEH8FzRf2AwTOic126ePs5G_hGsALRCk90KltfaZ2f7b3DbTypVTqcm9Bey_WoxRgE_xMFTeen35SpmnXB3X17Nm42q1lDvDvLtxmXEhSni9cC_8FeXSnsQ4yx9CkM4ySYtf6uZHrONIEig=s708" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="708" data-original-width="536" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjSMpILLlVDwKEvE0EZDi4RxB4_gVGGRxF9jLlfME7EDLROEH8FzRf2AwTOic126ePs5G_hGsALRCk90KltfaZ2f7b3DbTypVTqcm9Bey_WoxRgE_xMFTeen35SpmnXB3X17Nm42q1lDvDvLtxmXEhSni9cC_8FeXSnsQ4yx9CkM4ySYtf6uZHrONIEig=w151-h200" width="151" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjf1lQ5tXtonjIOzVwyKhzKpfoMltu4JqXmNjmwA-Yb0N4TBOHIHZx5u3oWBLT8cHpHIjSUWrE8zmTTzVYjz_GPDOadGyIWFmGBfqNo6k_OY_4FxRgingcEbgPSiY9kpWqNf3w812f5DJTHjxj-l4dY9xl4bM7perSVhPRRUjv9RoIEJ35ry28ZuT7sEA=s768" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="574" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjf1lQ5tXtonjIOzVwyKhzKpfoMltu4JqXmNjmwA-Yb0N4TBOHIHZx5u3oWBLT8cHpHIjSUWrE8zmTTzVYjz_GPDOadGyIWFmGBfqNo6k_OY_4FxRgingcEbgPSiY9kpWqNf3w812f5DJTHjxj-l4dY9xl4bM7perSVhPRRUjv9RoIEJ35ry28ZuT7sEA=w149-h200" width="149" /></a><span style="font-size: large;">Autre nom à surveiller,<b> Lucrèce Andreae</b>, cette jeune touche à tout déjà responsable de quelques court-métrages d'animation signe avec <b><i>Flipette et Vénère </i></b>un premier album doté d'une intelligence dans les multiples nuances de son propos à laquelle notre époque de fanatiques ne nous a pas habituée. Encore moins sur un sujet aussi casse-gueule que celui de la conscience sociale et de l'implication de chacun dans son contexte de vie. De loin l'album le plus bavard du lot, sans qu'il n'en souffre grace à des dialogues toujours bien sentis.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgE3G-9K_bEncf-lhGjrFT53vVz0G259HxPPk56p_O1NsgnXzX9Wmqmn6aJiIEjlphrNH4voD3jMERRSd47R8uuw2Klx9mQi771MPx2yGp0kPD5a5DZafh4RPehnw9rwnS4RkPhwvTqizpOLQYDkfxeRDtwuUiAO_FELWJODjwWiB2ucMKaBljhUBbdHw=s710" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="710" data-original-width="489" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgE3G-9K_bEncf-lhGjrFT53vVz0G259HxPPk56p_O1NsgnXzX9Wmqmn6aJiIEjlphrNH4voD3jMERRSd47R8uuw2Klx9mQi771MPx2yGp0kPD5a5DZafh4RPehnw9rwnS4RkPhwvTqizpOLQYDkfxeRDtwuUiAO_FELWJODjwWiB2ucMKaBljhUBbdHw=w138-h200" width="138" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj1mb-2VSGq_cQgtu5W8laydjduRO6aFYQ2adVkQ3NPHH4Uia8oXJZ7c888EslEjYARu-yX7AWWTKUigXCRx1Tdc-HjU7R5LbltweLQULyvYEcC-iwjneVHSD21h4QHoC-Swvr9Hyrt4x5_o02k_HH66PBgWEDGEy1QnfwKAEIC7miYJFZrqbBLGU9FQA=s827" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="671" data-original-width="827" height="324" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEj1mb-2VSGq_cQgtu5W8laydjduRO6aFYQ2adVkQ3NPHH4Uia8oXJZ7c888EslEjYARu-yX7AWWTKUigXCRx1Tdc-HjU7R5LbltweLQULyvYEcC-iwjneVHSD21h4QHoC-Swvr9Hyrt4x5_o02k_HH66PBgWEDGEy1QnfwKAEIC7miYJFZrqbBLGU9FQA=w400-h324" width="400" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhHyXh-ULHtkfNf0bWpL8aGvbDfGX7Zt7D01baSG8No0K3Tjl1DDtKA0IsNPIM2Aig_jOxfUsHPtEWgarJ-HtT333YMgAZakJ06Jnpm-Qy8858ItqqY3yG-32MIlN4hEXqEzB02C5Q78HkSx0IYa8cFz2WQQGvGJsMtn-ULm6HsT-KdKs92LGM8k6n46A=s715" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="715" data-original-width="497" height="201" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhHyXh-ULHtkfNf0bWpL8aGvbDfGX7Zt7D01baSG8No0K3Tjl1DDtKA0IsNPIM2Aig_jOxfUsHPtEWgarJ-HtT333YMgAZakJ06Jnpm-Qy8858ItqqY3yG-32MIlN4hEXqEzB02C5Q78HkSx0IYa8cFz2WQQGvGJsMtn-ULm6HsT-KdKs92LGM8k6n46A=w140-h201" width="140" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiJAt2UIrufb5y0wKVYTaA7lDXKYZBmRsM35kxcZgGUzbFfjFzJIQl4AZzEIjQvpvmxHvfWtz8fJ8OJLDwGASLDhhyvSLMWmP8h1-daqGpSNirGBVTXfpQI89aAhfjiYxPdROCBLpIv5XSuHJqy4cFiNIfqzsZnZGssGq4rT3CNyL1o1hfUGMGZ6oaXHw=s776" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="537" data-original-width="776" height="276" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiJAt2UIrufb5y0wKVYTaA7lDXKYZBmRsM35kxcZgGUzbFfjFzJIQl4AZzEIjQvpvmxHvfWtz8fJ8OJLDwGASLDhhyvSLMWmP8h1-daqGpSNirGBVTXfpQI89aAhfjiYxPdROCBLpIv5XSuHJqy4cFiNIfqzsZnZGssGq4rT3CNyL1o1hfUGMGZ6oaXHw=w400-h276" width="400" /></a></div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjfqDtApPs9ffaJW1XSkM_WD8wqP8d2kL9ZQfqWhjuu7LVNWCGcaJsvQ7BA3NMZk1VgVFNkHdNayQk_jPsJA8IL9uPA4jxWyegFLu080RQsPU3_ixNRje7qthdQ8NOzrYLHdGbauuYn3DTLnXa_3BlrCry-oym2gNyA7IU4cdr_CDPWCPFJHwjNAh2KIA=s1600" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1216" height="292" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjfqDtApPs9ffaJW1XSkM_WD8wqP8d2kL9ZQfqWhjuu7LVNWCGcaJsvQ7BA3NMZk1VgVFNkHdNayQk_jPsJA8IL9uPA4jxWyegFLu080RQsPU3_ixNRje7qthdQ8NOzrYLHdGbauuYn3DTLnXa_3BlrCry-oym2gNyA7IU4cdr_CDPWCPFJHwjNAh2KIA=w205-h292" width="205" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiHS3_eN7cYH9rOna6RPoIjaPen0nsJDeXq45sqinkHl7r7vmygf4igkU1FDQ40EbdVWnj3du58DWQanpUa75Qt9rTXUczu5YMuldk-oVZjdwF0IQ54ZKMaxYRYQN4uQei3o6FGf-9oSXFfbri7Go5uN0YTwxSXzS3jjH0nOuqEULvFfW2moUnJ9Ctakg=s706" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="706" data-original-width="542" height="297" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiHS3_eN7cYH9rOna6RPoIjaPen0nsJDeXq45sqinkHl7r7vmygf4igkU1FDQ40EbdVWnj3du58DWQanpUa75Qt9rTXUczu5YMuldk-oVZjdwF0IQ54ZKMaxYRYQN4uQei3o6FGf-9oSXFfbri7Go5uN0YTwxSXzS3jjH0nOuqEULvFfW2moUnJ9Ctakg=w216-h297" width="216" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhhKlGB1mYEfoPRb9Hb35KuSx2DzE4kbxLarboPeRBTkNfYX1tr_BZVv7HptGAAFqKGrilb_9bMXgQfG1GaAifMUmszIOYPJLjKEyDJoDqla6h0NYHU1t9wRqZHDxAg4iUOfNE72_paJf6pgFcneTpTSt2TvnVlUCbE9jnCtbWYLLN_W7fV4yjGbxiYHA=s726" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="726" data-original-width="527" height="308" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhhKlGB1mYEfoPRb9Hb35KuSx2DzE4kbxLarboPeRBTkNfYX1tr_BZVv7HptGAAFqKGrilb_9bMXgQfG1GaAifMUmszIOYPJLjKEyDJoDqla6h0NYHU1t9wRqZHDxAg4iUOfNE72_paJf6pgFcneTpTSt2TvnVlUCbE9jnCtbWYLLN_W7fV4yjGbxiYHA=w224-h308" width="224" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhTFzbfSdQKjTJt0V-HRzJhR4OXg_8cx9g05ocyahW4I_83FWYFND1hTYjLTXrfE8gGmWhkzhxaWviB1WJhpJgsl8fGGLczSJA-3YwBPIN9vxTNkzS4j9QOlPqTKoslblpSXP8ulnt2lVkGWUxIC61XmoGF06phANCbYLUouT9OQQkCb-PZICWflJ8SpQ=s1167" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1167" data-original-width="888" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhTFzbfSdQKjTJt0V-HRzJhR4OXg_8cx9g05ocyahW4I_83FWYFND1hTYjLTXrfE8gGmWhkzhxaWviB1WJhpJgsl8fGGLczSJA-3YwBPIN9vxTNkzS4j9QOlPqTKoslblpSXP8ulnt2lVkGWUxIC61XmoGF06phANCbYLUouT9OQQkCb-PZICWflJ8SpQ=s320" width="243" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiOBaqzAN58jKtoHhgqt5hvCVJsTozTF3w3wtARIpx8KFhOXELS98Ws8lwc38G_OMx3vlLgAvoUnKWsHZBJFSr2-JsF6SH_oHsODDHs2YYMmhwu1tBabHrJSmPIYFPaufO4hJ7va6Ijx3WlUzJ3tNN2GpYhtZ7TCWUBK34rUCqvhlvuNO9a5-jbUDqVng=s1167" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1167" data-original-width="888" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiOBaqzAN58jKtoHhgqt5hvCVJsTozTF3w3wtARIpx8KFhOXELS98Ws8lwc38G_OMx3vlLgAvoUnKWsHZBJFSr2-JsF6SH_oHsODDHs2YYMmhwu1tBabHrJSmPIYFPaufO4hJ7va6Ijx3WlUzJ3tNN2GpYhtZ7TCWUBK34rUCqvhlvuNO9a5-jbUDqVng=s320" width="243" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjkBelA9fiCl4EvGsloUc6iTKdxk8LRQez0bC-C0WPZFDR3KA17iD9Agg9EBFQuc7Y3xnmmXYZbFBzPYkOxJrrUa_kPHtmvMtTtQPQwxhM5fHYqD-rOic52L773eoKP0UVYdJGtIMvjfynIk-eFOlQ-bMhzTd-3X695pteTYN0hCrIBsx4KHwhEmLQG2g=s723" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="723" data-original-width="530" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjkBelA9fiCl4EvGsloUc6iTKdxk8LRQez0bC-C0WPZFDR3KA17iD9Agg9EBFQuc7Y3xnmmXYZbFBzPYkOxJrrUa_kPHtmvMtTtQPQwxhM5fHYqD-rOic52L773eoKP0UVYdJGtIMvjfynIk-eFOlQ-bMhzTd-3X695pteTYN0hCrIBsx4KHwhEmLQG2g=s320" width="235" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div style="text-align: justify;"><br /></div></div></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Le ton juste également au fil des trois tomes de la série <b><i>Le bel âge</i></b> signée <b>Merwan</b>. Très chouette évocation du passage à l'âge adulte à travers les hésitations, les faux pas et les coups de cœur, et de griffes, de trois petites nanas croquées avec tendresse et bienveillance. Les adeptes de la colocation et des randonnées dans les Pyrénées y seront comme chez eux, sans que les autres ne se sentent exclus. Si ça c'est pas une critique limpide, je ne sais pas quoi vous dire de mieux.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjkpFWhw1KNu_sogse-jEqGW4YdkRLPhgTygtJkoB0_P0ON_hnfQxy1LTYRv-nmsAXwvotM0iy9Dua09lp8nVhZKsXFIPxjQ3aT341Ffp4tWd5aFLVvsL3BqQZsyx9qZpXJUs9zKnBbNwjMM0YkZfxUqOx8h9GlGxlDkxjzbxxe_Gp5QIM_M7X-RCvMhQ=s1555" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="975" data-original-width="1555" height="429" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjkpFWhw1KNu_sogse-jEqGW4YdkRLPhgTygtJkoB0_P0ON_hnfQxy1LTYRv-nmsAXwvotM0iy9Dua09lp8nVhZKsXFIPxjQ3aT341Ffp4tWd5aFLVvsL3BqQZsyx9qZpXJUs9zKnBbNwjMM0YkZfxUqOx8h9GlGxlDkxjzbxxe_Gp5QIM_M7X-RCvMhQ=w669-h429" width="669" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh3RfvOhBCI0RlQXvX0L6Mn4agghAv82J4ljzXrncMzUR47KMZJgzGxNIulcDHLtb8iii4AaPNo-4G8Z7LKClps0c3oNMglgF76SVrzovaqjDQ30Lq2AzPSHISXTh4MuQkB9tVGhZ-sNgwAizZTsjwDtE3tlyUcZSg-kjNNP3XEbhsynojeHJQG5zilLg=s765" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="765" data-original-width="488" height="282" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh3RfvOhBCI0RlQXvX0L6Mn4agghAv82J4ljzXrncMzUR47KMZJgzGxNIulcDHLtb8iii4AaPNo-4G8Z7LKClps0c3oNMglgF76SVrzovaqjDQ30Lq2AzPSHISXTh4MuQkB9tVGhZ-sNgwAizZTsjwDtE3tlyUcZSg-kjNNP3XEbhsynojeHJQG5zilLg=w176-h282" width="176" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhw-j-pRMi_0g8N1AUML58usIpgVak1gBrsFeCIGRzu-BC6RO2dfFzL0HGmgq6CQjtNB7v-n4SiKAUg0ktzjnoGt7tv2HvreZ1pG5xBryUq_54ArUUbd26wBH8WuNV7uqdj5o3knU2ncOJSje7rkK8rsB6KyZqIm7gOiWpi5PuJLZK3BnF2zu9mCczP_Q=s744" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="744" data-original-width="487" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhw-j-pRMi_0g8N1AUML58usIpgVak1gBrsFeCIGRzu-BC6RO2dfFzL0HGmgq6CQjtNB7v-n4SiKAUg0ktzjnoGt7tv2HvreZ1pG5xBryUq_54ArUUbd26wBH8WuNV7uqdj5o3knU2ncOJSje7rkK8rsB6KyZqIm7gOiWpi5PuJLZK3BnF2zu9mCczP_Q=w194-h298" width="194" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh6NUkt6d-8acttZ7ZPbADa8NatZW9panasuR3u9EvrVyz-Qx62U5GAtcei7fTfT9uc48Uxt2mU2hLshRVv2UjLHBAKAVNUqUO3vXrM2p5w-nmIZoQu-Z3g48vz65Tv8Jr7zFUM2ex85-SPcNnz87c8f2r0HibrX2lJSRx8EOHoeNblZoLiGyc_IoP9vQ=s765" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="765" data-original-width="487" height="286" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh6NUkt6d-8acttZ7ZPbADa8NatZW9panasuR3u9EvrVyz-Qx62U5GAtcei7fTfT9uc48Uxt2mU2hLshRVv2UjLHBAKAVNUqUO3vXrM2p5w-nmIZoQu-Z3g48vz65Tv8Jr7zFUM2ex85-SPcNnz87c8f2r0HibrX2lJSRx8EOHoeNblZoLiGyc_IoP9vQ=w182-h286" width="182" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg19MfTienR5-d020zydSCOmjWW6kAR-WOEDwzl11bmZ5Dfcz4e8PwG4HWB9jldotExaJ6MjQgogKdInEBDk95QlM7JJ4G1xoeniddWbUv1ELZl0Avb9iOA1Q0EQbO6OdA9sAxumILnNfjx_JHUgVQAjOc5C5eimckN4BYqx30wSahKiwnMn3BNgQ9oIA=s765" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="765" data-original-width="487" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEg19MfTienR5-d020zydSCOmjWW6kAR-WOEDwzl11bmZ5Dfcz4e8PwG4HWB9jldotExaJ6MjQgogKdInEBDk95QlM7JJ4G1xoeniddWbUv1ELZl0Avb9iOA1Q0EQbO6OdA9sAxumILnNfjx_JHUgVQAjOc5C5eimckN4BYqx30wSahKiwnMn3BNgQ9oIA=s320" width="204" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjlgkykfpcUoAWhEtm1jpAMs7kNaZkkP8R1wqgoJCQvyLuq9JHPDC7iAkKgDskpHDHXl4PJJpZAw9XS92svav-6lcFe62_Gq2KXPbgqmq-K00sw6MRHfDLB1ALO95h_2650O7_6wLte0PcT-NH2S1ycG62I6ohH1jq2iU3emgAxtzmtDPZgVcXv2NI5uw=s765" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="765" data-original-width="498" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjlgkykfpcUoAWhEtm1jpAMs7kNaZkkP8R1wqgoJCQvyLuq9JHPDC7iAkKgDskpHDHXl4PJJpZAw9XS92svav-6lcFe62_Gq2KXPbgqmq-K00sw6MRHfDLB1ALO95h_2650O7_6wLte0PcT-NH2S1ycG62I6ohH1jq2iU3emgAxtzmtDPZgVcXv2NI5uw=w245-h400" width="245" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjvQtohtSDGgqJelWGUdaiBJ2uVwcVz5uATtoOvme7d4NWfeph8EA2xLhTeiTGMhX1ioaPvu-AfcPbgGomM0U6WQmClv1t8RQ4IOyXkXc-ZuUSikk3UqPw6RaFwg3_S00Viedk8KlUN9i84_u8YgZ6WjVWBDSL2ZwK36nzVIVRnjlRTtWgWDjrRvmYBow=s765" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="765" data-original-width="490" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjvQtohtSDGgqJelWGUdaiBJ2uVwcVz5uATtoOvme7d4NWfeph8EA2xLhTeiTGMhX1ioaPvu-AfcPbgGomM0U6WQmClv1t8RQ4IOyXkXc-ZuUSikk3UqPw6RaFwg3_S00Viedk8KlUN9i84_u8YgZ6WjVWBDSL2ZwK36nzVIVRnjlRTtWgWDjrRvmYBow=s320" width="205" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Hémoglobine à gaga avec <b><i>Lady Killer</i></b> de <b>Joëlle Jones</b> et <b>Jamie S. Rich</b>, comics en deux tomes aux faux airs de Serial mother (<i>A couteaux tirés </i>et <i>Les vices de Miami</i>) qui m'ont régalé avec leur esthétique 50's, traitée avec la modernité nécessaire, autant que par la nervosité d'un récit qui ne sacrifie pas à la facilité. Les allergiques au fleur bleue, c'est pour vous. Je chicane pas sur ma règle pas de nana avec des flingues, elle préfère les couteaux ! Ok, elle préfère tout ce qui lui tombe sous la main, ça charcle sévère dans cette affaire. Un vrai bonheur. Je ne sais pas si la série dont la dernière parution date de 2016 sera réactivée par l'annonce de son adaptation Netflix, mais je n'y verrais aucune objection.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;">Hugo Spanky</span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><i><br /></i></span></div><span style="font-size: large;"><div style="text-align: center;"><br /></div></span></div>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com18tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-25236032093576402702021-12-16T16:33:00.011+01:002021-12-23T09:49:12.191+01:00La SéQueNCe du SPecTateuR<p style="text-align: center;"> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiJNvqijfrVfoTkyOYlqL9h_BrUS3xb1tBrWAQDDsqiA2b8ESvGnwD0Cdb6pPzknysmIB5lZXN1OtYa5EaxqEF2bs7t1LwKcii4IJ3TS0Q7E-_XqtDbXVIrVPB2flA-Jq01V_V7ovKNp0We3-ldZNVqTYhw-ryzOgUzXO1Cic0gPM9pZON7UOW2ZqybNQ=s1115" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="719" data-original-width="1115" height="481" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEiJNvqijfrVfoTkyOYlqL9h_BrUS3xb1tBrWAQDDsqiA2b8ESvGnwD0Cdb6pPzknysmIB5lZXN1OtYa5EaxqEF2bs7t1LwKcii4IJ3TS0Q7E-_XqtDbXVIrVPB2flA-Jq01V_V7ovKNp0We3-ldZNVqTYhw-ryzOgUzXO1Cic0gPM9pZON7UOW2ZqybNQ=w747-h481" width="747" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">De film pour le cinéma, le projet <b>Get Back</b> a finalement muté sous la forme de trois épisodes diffusés sur Disney Channel (et ailleurs, pour ceux qui savent). Ce qui n'est pas plus mal, pour ne pas dire carrément mieux. Alors, certes, l'idée de se farcir quasiment huit heures de répétitions d'un groupe de rock mal embouché peut rebuter quiconque a déjà assisté à une répétition de groupe de rock, même bien embouché. A vrai dire, une bonne moitié du premier épisode confirme ces craintes, regroupé dans les studios de Twickenham sans adhérer au projet, flou, du réalisateur, le groupe, ou plutôt la somme de ses individualités, peine à trouver motivation. Et c'est rien de le dire. Lennon, allergique aux horaires imposés par le chef scout McCartney, ne se pointe que lorsque ça lui chante, le plus souvent vers midi pour annoncer qu'avant toute autre chose, il va aller becter. C'est là que l'affaire a commencé à me plaire. C'est là aussi que chacun va en faire sa tambouille, les pros McCartney trouveront scandaleux de le faire poireauter depuis 9 heures du matin dans le froid d'un hangar inhospitalier avec Linda et ses cancans comme seule compagnie. Les pros Lennon argueront qu'un rocker n'obéit à aucune sorte d'horloge. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjHTmx4Z1HHcoNzt7CH0ctBNqI-YHylDGa8ECXXmnBDNbJ1SAMiev9mRy8g03ZjD8RF3x2s0DEIr19L_xhZfLZOWDpvyjVVAh6vuPDqX5ZaMo3xxoYiT2oTBk8zaHeZK03xDyktpgaVO_-CtxTRq-DHP572fPmo1WEMOxY6ffQ2z7Ypz1MhM2dB2Lqy6Q=s1366" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjHTmx4Z1HHcoNzt7CH0ctBNqI-YHylDGa8ECXXmnBDNbJ1SAMiev9mRy8g03ZjD8RF3x2s0DEIr19L_xhZfLZOWDpvyjVVAh6vuPDqX5ZaMo3xxoYiT2oTBk8zaHeZK03xDyktpgaVO_-CtxTRq-DHP572fPmo1WEMOxY6ffQ2z7Ypz1MhM2dB2Lqy6Q=w640-h360" width="640" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Il ne s'est écoulée qu'une petite heure qu'on rigole déjà devant les mines déconfites. Michael Lindsay-Hogg initiateur du projet peine à convaincre, son idée de filmer le groupe de la première répétition jusqu'à leur pharaonique retour sur scène au pied des pyramides d'Egypte (celle du Louvre n'existait pas encore en ces temps immémoriaux) amène plus d'interrogations que de certitudes. Ringo est catégorique, ça se fera en Angleterre ou ça ne se fera pas. Quelqu'un évoque la possibilité de le faire sur un bateau de croisière, même ça on leur doit ! Et puis un concert, mais pour jouer quoi ? <i>Love me do </i>? <i>Help </i>? Et comment ? Comme hier ? Quel autre choix ont-ils ? Aucun des morceaux les plus récents du groupe n'est jouable sur scène sans être réarrangé de fond en comble. Revisiter <i>Strawberry fields forever</i>... Vous la sentez monter la mayonnaise ? Le plus raisonnable est encore de composer une setlist toute neuve et de profiter du concert pour en faire un nouvel album. En avant toute! Sauf qu'il est déjà tard et qu'on verra ça demain. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgy-0okZ7pgtu4fbot4JhdEax8iSNkaRetpBHVTWNMBB78pKe4DFjTBOAvx0-TYF5gTkR6T-znbA86O1tuX7i8vhCkLSXXzBc94SgROip-G7hF4kAes6tU4wkY6wNrxOHHA5PmD4bCSH6dkl8jvnaDGlaTSwWwrMyv31IrqM3vGqoGFPKF_LveGuEYhuQ=s1366" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgy-0okZ7pgtu4fbot4JhdEax8iSNkaRetpBHVTWNMBB78pKe4DFjTBOAvx0-TYF5gTkR6T-znbA86O1tuX7i8vhCkLSXXzBc94SgROip-G7hF4kAes6tU4wkY6wNrxOHHA5PmD4bCSH6dkl8jvnaDGlaTSwWwrMyv31IrqM3vGqoGFPKF_LveGuEYhuQ=w640-h360" width="640" /></a></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-large;"><br /></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">La faim ouvrant l'appétit, on a dévoré la suite en se retenant de ne pas tout s'enfiler d'un trait. Au bout du compte, ça aurait pu durer huit heures de plus, on serait toujours collé à l'écran! Oh la, ne croyez pas qu'il se passe quoi que ce soit. Loin de là. Tout juste si les boys s'amusent du malaise ambiant pour prendre Peter Sellers à son propre jeu. Je vous le dis tout net, si vous êtes friands de l'acteur faudra vous y faire, sa carrière n'y survit pas. L'hydre trouve là son premier terrain d'entente. Fin du round d'indifférence. Harrison va en faire les frais. Si une chose est claire, c'est bien que Lennon et McCartney ne sont là que pour se torturer mutuellement, démontrer à qui le veut qui est le leader. Exacerbés par la présence des caméras les égos enflent en silence, malheur à celui qui perdra son self-control. Il est fascinant de voir comment ces deux là vont réussir à se reconnecter en se poussant à bout sans jamais s'attaquer frontalement, avant de se ressaisir lorsque Harrison refuse de remplir plus longtemps le rôle de dommage collatéral, qui avait été celui de Ringo lors des sessions du White album.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi40unqQdCGoOxf1VJijGUoxSyHAno9PNP6vvHxQelFj3j8Zuejiq8b0RgrBO3XI2FETivZUhvbtdrnEzCeUQAq9iZtu-5egg5T75S1dTupLagU2SJtuWOJCr-vov35ASm4URMhWj6s7GlqVf2YYbJ3QJFPeDOINyb_LLxEP8nW93rXKCBY_tl8wmBT9w=s1366" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1366" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi40unqQdCGoOxf1VJijGUoxSyHAno9PNP6vvHxQelFj3j8Zuejiq8b0RgrBO3XI2FETivZUhvbtdrnEzCeUQAq9iZtu-5egg5T75S1dTupLagU2SJtuWOJCr-vov35ASm4URMhWj6s7GlqVf2YYbJ3QJFPeDOINyb_LLxEP8nW93rXKCBY_tl8wmBT9w=w640-h360" width="640" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><br /></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">La suite est fascinante, la façon dont ils parviennent à construire les chansons laisse rêveur. A aucun moment, ces mecs là ne travaillent avec bon sens, sitôt que le feeling est bon, qu'ils sont à deux doigts d'aboutir, Lennon se lance dans des pitreries, sitôt qu'un consensus pointe le bout de son nez sur l'endroit où donner ce foutu concert sans cesse ajourné, McCartney affiche ses doutes, tergiverse, ne sait pas, ne sait plus s'il existe encore. On connait la fin, je spolie pas grand chose en révélant à quel point ils sont bons lorsqu'ils se branchent enfin sur le toit d'Apple. Ce que Get Back nous fait découvrir, c'est à quel point ça tient du miracle. Tout comme ça tient du miracle qu'aucun des trois n'ait étranglé McCartney lorsqu'il attaque <i>Let it be</i> pour la centième fois. Surement qu'il devait y avoir de l'amour dans l'air. Bien plus qu'ils ne voulaient le montrer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;">Hugo Spanky</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhmc8Up6cFScCkyVC0Fzehq1Xuy_5F940YFk3XJ6EN5XySYCfmwjoRCYwU1Whbszru5Ue_i2uFLO3MVK_C4Ig7kc8rMRylnGbMMPN0gkqsa7uQ26I3DKmuVIB8j7TwMZzh6xa9_rmpn5nj0LAWVe6cd8svoHmwsKzEZpFszLMrAXRNXRS10KzhdFNq_SA=s1246" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="748" data-original-width="1246" height="384" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhmc8Up6cFScCkyVC0Fzehq1Xuy_5F940YFk3XJ6EN5XySYCfmwjoRCYwU1Whbszru5Ue_i2uFLO3MVK_C4Ig7kc8rMRylnGbMMPN0gkqsa7uQ26I3DKmuVIB8j7TwMZzh6xa9_rmpn5nj0LAWVe6cd8svoHmwsKzEZpFszLMrAXRNXRS10KzhdFNq_SA=w640-h384" width="640" /></a></div><br /><span style="font-size: large;"><br /></span><p></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com18tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-5746994812827610602021-11-26T23:07:00.033+01:002021-12-20T21:58:11.621+01:00ZNoRT !<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQJ4peemLqqpkFYfr6LunvgNzDORZhi4HCbqhoKR6Os9gn8rD6jDCsSx63vfsQQIDXSxvrQtX8fKAB-Kz_KJGSAwn9gq0FJdR570fFehvgaDs_RFd5kdizG0P0NZtqiIqvbhyphenhyphenC3bfc_suP/s1600/Valentina.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="1600" height="467" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQJ4peemLqqpkFYfr6LunvgNzDORZhi4HCbqhoKR6Os9gn8rD6jDCsSx63vfsQQIDXSxvrQtX8fKAB-Kz_KJGSAwn9gq0FJdR570fFehvgaDs_RFd5kdizG0P0NZtqiIqvbhyphenhyphenC3bfc_suP/w778-h467/Valentina.jpg" width="778" /></a></div><br /><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Mal distribués, isolés sur leur marché national, sombres dans le ton, les italiens étaient les plus créatifs. En mal de renouvellement malgré une domination sans conteste depuis le milieu du vingtième siècle, les belges déclinaient lentement dans un respect des ainés teinté de lassitude. Enferrés dans les comics, les américains ne parlaient qu'à eux-mêmes lorsqu'ils se risquaient à autre chose, Crumb, Shelton, les provocations satiriques de l'underground US paraissaient bien inoffensives envers Nixon et ses sbires, vu d'un pays où la mort du Général De Gaulle se trouvait brocardée en une d'un journal autrement plus corrosif. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Les années soixante-dix prennent l'affiche, <i>Tintin, Astérix, Gaston Lagaffe, Blake et Mortimer </i>ronronnent en albums, tandis que le reste se fréquente avec désinvolture sous forme de brèves disséminées dans les dernières pages des journaux. Le temps de la révolte a sonné ! La mutation de Jean Giraud en Moebius<b> </b>anticipe le mouvement, la création des <b>Editions du Fromage</b> fondées par Claire Bretécher, Gotlib et Mandryka pose la première pierre d'un édifice vite renforcé par <b>Les Humanoïdes Associés</b> de Jean-Pierre Dionnet, Moebius, Philippe Druillet et Bernard Farkas, plus tard remplacé par Philippe Manoeuvre pour la partie relation publique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Ces deux éditeurs au professionnalisme tout relatif vont propager une nouvelle forme de récits plus en accord avec la culture rock que leurs ainés de <b>Pilote</b>, dont ils furent membres dissidents, ne surent l'être. A travers les magazines <b>Metal Hurlant</b> pour les Humanos et <b>L'Echo Des Savanes</b> pour les Fromagers, une ribambelle de nouveaux auteurs et dessinateurs va déferler en bousculant les conventions, forgeant une alliance avec leurs homologues transalpins. Et lorsque Gotlib claque la porte des Editions du Fromage pour fonder <b>Fluide Glacial</b> en s'inspirant des satires de l'underground américain, ce sont toutes les formes de la bédé universelle qui converge vers une France enfin à la pointe d'une culture en phase avec son époque. </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDv1I-vy6yT0gXT-GaqblyYqyvz-uUrOz6osGJy03jy4N5ajG-pX5gaIvGdWLy810VjHeRT76yIhbJPY_gkP6bxXH6VlQd1LaG_bgZ0ev4J1EmLEwh6CDcOZMdEUtsKiV9YYaRN3wlFhBw/s500/51cajdHQzIL.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="372" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDv1I-vy6yT0gXT-GaqblyYqyvz-uUrOz6osGJy03jy4N5ajG-pX5gaIvGdWLy810VjHeRT76yIhbJPY_gkP6bxXH6VlQd1LaG_bgZ0ev4J1EmLEwh6CDcOZMdEUtsKiV9YYaRN3wlFhBw/s320/51cajdHQzIL.jpg" width="238" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiIweFUc0cabhJMrLyfvD742dU2EdxAUi0urQs68v99F3M2lU-yLF_grvq6VehPIYpxEXOJKzEmRhg75H8MumwLcEt7xPn4QQkiGE35EiAODOettd46NK0lrpfH3pLuVMYXxLQE7ItQ-pL/s585/180632030.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="585" data-original-width="425" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiIweFUc0cabhJMrLyfvD742dU2EdxAUi0urQs68v99F3M2lU-yLF_grvq6VehPIYpxEXOJKzEmRhg75H8MumwLcEt7xPn4QQkiGE35EiAODOettd46NK0lrpfH3pLuVMYXxLQE7ItQ-pL/s320/180632030.jpg" width="232" /></span></a><span style="font-size: large;"><span><span>Dix ans durant, de 1975 à 1985 date à laquelle Dionnet quitte le navire, notre pays va rayonner dans le domaine des cases à bulles, triomphant au delà du raisonnable jusqu'à se faire dévorer tout cru par les investisseurs de tous crins. La vente du titre <b>Metal Hurlant</b> aux américains en 1977 sera le premier écueil, <b>Heavy Metal</b> connaîtra un tel succès que dès lors il ne sera plus question que de chiffres et rentabilité. Bye bye les ambitions artistiques commercialement casse-gueule, adieu les Editions <b>Speed 17</b>, émanation en littérature des Humanoïdes Associés qui permis de découvrir Charles Bukowski, Hunter S.Thompson, Hubert Selby et pas mal d'autres sans parvenir à s'installer durablement dans le paysage. Too much, too soon. A l'orée des années 80, les Humanos s'offrent une renaissance sous forme d'albums aux allures cheap puisant leur inspiration dans un quotidien de sales gosses aussi inoffensifs qu'attachants, Margerin (<i><b>Lucien</b></i>), Tramber et Jano (l'inégalable<b><i> Kebra</i></b>) puis Tramber seul (<b><i>William Vaurien</i></b>), Dodo et Ben Radis (<b><i>Les Closh</i></b>), Charlie Schlingo (<b><i>Trip Slip</i></b>), Peter Pluut (<i><b>Richard Crève-Cœur</b></i>), Pierre Ouin (<b><i>Bloodi</i></b>) rencontrent un large succès populaire, tardivement </span></span><span>accompagné</span><span> par la brève existence du magazine <b><i>Rigolo</i></b>, là où les précurseurs, Druillet (<b><i>La Nuit</i></b>), Moebius (<i><b>La Folle Du Sacré-Cœur</b>,<b> L'Incal</b></i>), </span><span><span>Chantal Montellier (<b><i>Andy Gang</i></b>), Dick Matena (<i><b>La Fille du Prêcheur</b></i>), </span><span>Serge Clerc (<i><b>Rocker!</b></i>), Loustal (<i><b>Cœurs de sable</b></i>)</span><span> </span><span>ou Denis Sire (<b><i>Bois Willys</i></b>) n'avaient conquis que la frange la plus élitiste du public rock.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><br />Les Editions du Fromage devenues Echo Des Savanes sous le contrôle d'Albin Michel prennent la tête du peloton en optant pour des albums affriolants aux allures luxueuses, l'érotisme gothique d'Alex Varenne (<b><i>Erma Jaguar</i></b>), Martin Veyron (<i><b>L'Amour Propre</b></i>) et son arrogant <i><b>Bernard Lermite</b></i>, <i><b>La Survivante</b></i> de Paul Gillon, <i><b>Torpedo</b></i> de Berthet, <i><b>Le Déclic</b></i> de Manara qui vire phénomène de société tout comme Vuillemin et ses <b style="font-style: italic;">sales blagues </b>récupérées par canal plus, <b><i>Les 110 Pillules</i></b> de Magnus (mais aussi <b><i>Necron</i></b>), <i><b>Pauvres mais Fiers</b></i> de Didier Tronchet, <b><i>Léon La Terreur</i></b> de Theo Van Den Boogaard, </span><span><b><i>Squeak the mouse</i></b> de Mattioli... Bizarrement, c'est le moment que le magazine choisit pour réduire sa part de bédé à la portion congrue au bénéfice de reportages potaches parfumés de nudité aseptisée. Le crash suivra rapidement.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglgLnh_Qs7xvZccFf1dUWMz3Dz8ptlCcx5dedkqAWl9hit52I8goE76B9Q0cOLQiQGU_KVIikboEUkliBeiUE-eWbXw8vhyphenhyphen9S2UoM6RchjcHDfSf-6S2BHTeHT5OBylVAYl_lsptTYw6X5/s478/61l8Y6oSe4L.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="478" data-original-width="386" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglgLnh_Qs7xvZccFf1dUWMz3Dz8ptlCcx5dedkqAWl9hit52I8goE76B9Q0cOLQiQGU_KVIikboEUkliBeiUE-eWbXw8vhyphenhyphen9S2UoM6RchjcHDfSf-6S2BHTeHT5OBylVAYl_lsptTYw6X5/w161-h200/61l8Y6oSe4L.jpg" width="161" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEileX-G8YoV9dAkQxvmlhjoUTwsl9NkT1gcP-PJcUp53MmRkS6XkHx2oP_5tnhpGz35mvv6D2NBcfN_3chaqNRdgSx-iUFcBffHUir25NFM2EIKWRE2XIq9TJUp1JMZbrTYa8nZic-8Cx8Z/s475/51X5EJ5PM3L.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="475" data-original-width="350" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEileX-G8YoV9dAkQxvmlhjoUTwsl9NkT1gcP-PJcUp53MmRkS6XkHx2oP_5tnhpGz35mvv6D2NBcfN_3chaqNRdgSx-iUFcBffHUir25NFM2EIKWRE2XIq9TJUp1JMZbrTYa8nZic-8Cx8Z/w148-h200/51X5EJ5PM3L.jpg" width="148" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSlKENxTB0BmW5f2pZcTzLegkMEmhiAInGz4t1wTey75-7ttF8rsHfH0BM-FMKiRQ5vKa-4l_MU5kOGuoLLSMzTzgiPRMklz-f6D_f6lB_o32VRP1QuoayaOlp9BpsdGQ5t75zo4rq-NZg/s740/713143105.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="740" data-original-width="555" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSlKENxTB0BmW5f2pZcTzLegkMEmhiAInGz4t1wTey75-7ttF8rsHfH0BM-FMKiRQ5vKa-4l_MU5kOGuoLLSMzTzgiPRMklz-f6D_f6lB_o32VRP1QuoayaOlp9BpsdGQ5t75zo4rq-NZg/w150-h200/713143105.jpg" width="150" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7oYNhZfP7KQYR8zmTZ0PFz4-LwpxgOqwUu6CV2jNeDlfg3ncUJT8DhaYRiHtqALLm7VaNNsx1B7K2mvL_3bGi2lGQEHMTKt2jJ8UgblJBX5jkTk8HV2Xub_vk9tNdCynPueuNHYxntp8t/s667/OIP+%25281%2529.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="667" data-original-width="474" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7oYNhZfP7KQYR8zmTZ0PFz4-LwpxgOqwUu6CV2jNeDlfg3ncUJT8DhaYRiHtqALLm7VaNNsx1B7K2mvL_3bGi2lGQEHMTKt2jJ8UgblJBX5jkTk8HV2Xub_vk9tNdCynPueuNHYxntp8t/w142-h200/OIP+%25281%2529.jpg" width="142" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWxft_wWKHSEi5ShrhmeuiVJMkXYfqWXBEPETZ6O8F3S4OxWCtEPopftmtehTooqZDrU72yO02KKGgtSuy8sUcdqWUsQ-Ul_8wHxpl8osSFMD3z4vpdT19R4eeRQTE7wZzgw8wCMN4spmG/s671/squeak-the-mouse-t-2-squeak-the-mouse.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="671" data-original-width="496" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWxft_wWKHSEi5ShrhmeuiVJMkXYfqWXBEPETZ6O8F3S4OxWCtEPopftmtehTooqZDrU72yO02KKGgtSuy8sUcdqWUsQ-Ul_8wHxpl8osSFMD3z4vpdT19R4eeRQTE7wZzgw8wCMN4spmG/w148-h200/squeak-the-mouse-t-2-squeak-the-mouse.jpg" width="148" /></a></span></div><span style="font-size: large;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM-BISn5Wq67KWdjr1qLk1HuAxqZIxaut2GzXFaculuctnEkUTKtyv2GLoLxNmzGoqqWCRxpbriAQQiBJQseYNEf8iF2bKKpDKQSiNBuDGUTx_t06Pmj-g2W23akMxmKDvJ5uFpY65pi1X/s740/291746418.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="740" data-original-width="538" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiM-BISn5Wq67KWdjr1qLk1HuAxqZIxaut2GzXFaculuctnEkUTKtyv2GLoLxNmzGoqqWCRxpbriAQQiBJQseYNEf8iF2bKKpDKQSiNBuDGUTx_t06Pmj-g2W23akMxmKDvJ5uFpY65pi1X/s320/291746418.jpg" width="233" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3PWEPfs5ynC8yiefedrpY9wOFXhAwB1nFFiLOO6YNWj0qj18o1NLCqC5a-rbosfRIu4tXH1QnxKaJ5YoJ98oTJEOx_S8NlZ-Nt-aLrPhsDaYKssVSzaZzmuby6pEOGEqFcfwQaKQkjT9H/s2048/IMG_20211126_152752.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3PWEPfs5ynC8yiefedrpY9wOFXhAwB1nFFiLOO6YNWj0qj18o1NLCqC5a-rbosfRIu4tXH1QnxKaJ5YoJ98oTJEOx_S8NlZ-Nt-aLrPhsDaYKssVSzaZzmuby6pEOGEqFcfwQaKQkjT9H/s320/IMG_20211126_152752.jpg" width="240" /></span></a><span style="font-size: large;"><span>Les<b> </b>Editions<b> Glenat</b> font illusion un temps avec quelques séries particulièrement réussies, <b><i>Eva Medusa</i></b> d'Ana Mirallès qui préfigure <i><b>Djinn </b></i>avec bien plus de mordant, la mise en abyme <b><i>Raoul Fulgurex</i></b> de Tronchet, le sommet étant sans doute atteint par <b><i>Les Passagers du Vent </i></b>de François Bourgeon dont les six premiers volumes, parus entre 1979 et 1984, nous plongent dans le contexte colonial des dernières années de la royauté et l'esclavagisme qui va avec. Autre grosse claque avec <b><i>Les Eaux de Mortelune</i></b> de Patrick Cothias et Philippe Adamov même si rien ne suffit plus pour éviter l'inévitable. Comme la musique, la bande dessinée se convertit au numérique, perd son grain, l'anarchie de ses cases, se découpe en niches artistico-mes-couilles. Les éditeurs indépendants plient boutique, quelques uns sont intégrés par les institutionnels. Je me raccroche </span>aux séries <b><i>Dinosaur Bop</i></b> et <b><i>Je suis une Sorcière</i></b> de Jean-Marie Arnon, inspirées des Cramps autant que de Jack Kirby, mais aussi excellentes soient-elles, c'est bel et bien la queue de la comète. Chacun y va de son format bien ordonné, de son génie régional subventionné, le ton (re)devient bêta, au nom de l'épure les dessins s'émancipent du détail. Une case blanche, deux coups de crayon et on s'ébahit devant tant d'audace. Et je parle même pas des scénarii nombrilistes où neuneu y va de sa petite névrose dans l'air du temps. Bouffonnerie que tout cela.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Mais, mais, attendez un peu, on ne va pas se quitter là dessus. On s'en fout de ces glaires, il reste les inamovibles, ceux que le temps n'effleure même pas. A traquer aux puces, à l'ancienne, LES INDISPENSABLES !</span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU-SS4cjE0HS_VUBbU1-WSWxCbngx4yTIPypLNXhpirBtZzBzyLKFzKDhkz-OdJJkEVi05Zrt8lpntaKxNRW1TDOKUQNP-6ruU25VOMnrRNH3UkSeNCB3nJi48xk2l8o0iN72QHH90l82s/s1154/R+%25283%2529.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="799" data-original-width="1154" height="352" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgU-SS4cjE0HS_VUBbU1-WSWxCbngx4yTIPypLNXhpirBtZzBzyLKFzKDhkz-OdJJkEVi05Zrt8lpntaKxNRW1TDOKUQNP-6ruU25VOMnrRNH3UkSeNCB3nJi48xk2l8o0iN72QHH90l82s/w522-h352/R+%25283%2529.jpg" width="522" /></span></a></div><span style="font-size: large;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSgfDDJX6NeP-oUSHd0i8YGfdr7ZQyHGN4Y1cMlksccibuylQv6XlyLKWdK9fUkZH9Dv0rt_hackIAnskz9Aaj_bOY8sPPOKuajt_muc84r1Dv3JnGpFDUgdRAZW3SzmUxskw1_uhVa600/s296/ranxerox_2.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="268" data-original-width="296" height="188" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSgfDDJX6NeP-oUSHd0i8YGfdr7ZQyHGN4Y1cMlksccibuylQv6XlyLKWdK9fUkZH9Dv0rt_hackIAnskz9Aaj_bOY8sPPOKuajt_muc84r1Dv3JnGpFDUgdRAZW3SzmUxskw1_uhVa600/w208-h188/ranxerox_2.jpg" width="208" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJM6IuLRQQM1qz9Utq4z5m_MztNOE6JSk8RaJpOiUyGsTZqkl5pLOimjjQ3-Ow6Ef22lyb3tZIf2NNUi6cGilUJXUprJLGtmI0kCRBo8_zXKln0xz2ui_yytCDGhjaur1PzPAW2GtZIcLR/s268/ranxerox_1.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="268" height="187" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJM6IuLRQQM1qz9Utq4z5m_MztNOE6JSk8RaJpOiUyGsTZqkl5pLOimjjQ3-Ow6Ef22lyb3tZIf2NNUi6cGilUJXUprJLGtmI0kCRBo8_zXKln0xz2ui_yytCDGhjaur1PzPAW2GtZIcLR/w200-h187/ranxerox_1.jpg" width="200" /></span></a><span style="font-size: large;"><span><i>Qui ? Dis nous qui ! </i>me hurlent les voix en panique sans se rendre compte que la première des réponses trône depuis plus de 15 ans en proue de ce blog : RanXerox, bordel ! Créé de toutes pièces, scénario et dessins, par l'italien Stefano Tamburini en 1978 Rank Xerox </span><span>et sa dulcinée Lubna font leurs premiers carnages dans les pages des magazines transalpins <i><b>Cannibale </b></i>puis <b><i>Frigidaire </i></b>avant que la collaboration avec le dessinateur Tanino Liberatore ne leur donne l'allure définitive qu'on leur connait (et qu'une menace de procès du fabricant de photocopieur ne modifie le Rank Xerox originel en RanXerox définitif). En deux albums, <i><b>Ranx à New York</b></i> (1981) et <b><i>Bon anniversaire Lubna</i></b> (1983), le duo va </span>retourner cul par dessus tête tout ce qui a pu se faire jusque là en matière d'outrage et d'ultra violence. <span>Le cinéma va s'en inspirer, l'univers du rock en général (Zappa en tête qui leur fera réaliser la pochette de <b><i>The Man from Utopia</i></b>), Ranx sera l'aboutissement d'une logique enclenchée avec Orange Mécanique, ainsi que l'acte de naissance d'un underground gore joyeusement décérébré. Le plus incroyable étant que tout cela ait pu exister, profitant d'une faille spatio-temporelle entre la fin de la censure de Mad Max et avant celle du Déclic de Manara. Avec Ranx tout est permis, l'âge indécent de Lubna et ses copines, le lynchage en règle d'handicapé, le sexe affiché énorme et dressé de l'androïde, les shooteuses ensanglantées, rien n'est glissé sous le tapis. L'aventure prend hélas fin </span>trop vite avec la mort par overdose de <b>Stefano Tamburini</b> en 1986, véritable moteur transgressif de l'affaire. Un troisième album poussif, <b><i>Amen</i></b>, finalisé par Alain Chabat à partir d'un scénario inabouti de Tamburini confirmera qu'il vaut mieux en rester là.<br />En plus de réunir les trois albums, une Intégrale (encore merci Harry Max pour le cadeau) publiée en 2010 par Glenat permet de retrouver les premiers strips dessinés par Stefano Tamburini longtemps inédits en France.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl4yu_z5z4IywZAowasB-310p-xwVDe4HHtTGjwFI86_pHCh6j56E19shtGtqJKod-UjDJjNt1hNYKBmtrfKmwellCuESeVAsekt7R7qqNV6qDaZAGCeEfjNwU9xHru06h91eBt7K27KdJ/s2048/IMG_20211126_153425.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="1536" data-original-width="2048" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjl4yu_z5z4IywZAowasB-310p-xwVDe4HHtTGjwFI86_pHCh6j56E19shtGtqJKod-UjDJjNt1hNYKBmtrfKmwellCuESeVAsekt7R7qqNV6qDaZAGCeEfjNwU9xHru06h91eBt7K27KdJ/w640-h480/IMG_20211126_153425.jpg" width="640" /></span></a></div><span style="font-size: large;"><br /></span><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyUPwTzSqn5CqVezCux0XuBex8gvwAqtRGo56eluQE5IPuC3ms7BmjYxf5MUTvatzrqImFDvkv4Nb-Hh2UvO5MwHChXA4R7QM9RUMMJYKFWxnjPPBqghSXKL4u5tWiWAIzvsNrBGss_aZX/s2048/IMG_20211126_214948.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="1223" data-original-width="2048" height="382" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyUPwTzSqn5CqVezCux0XuBex8gvwAqtRGo56eluQE5IPuC3ms7BmjYxf5MUTvatzrqImFDvkv4Nb-Hh2UvO5MwHChXA4R7QM9RUMMJYKFWxnjPPBqghSXKL4u5tWiWAIzvsNrBGss_aZX/w640-h382/IMG_20211126_214948.jpg" width="640" /></span></a></div><span style="font-size: large;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><br /><div style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPPSzOpdbpvuerllGz4sD1eBts170WPmtk8JlJJv7XRglRrf4H_W7zfxBAbwFTT-XIAwZPdgdQmjOLKvJJYQyXNTBc8Sc-9azwwbGtdJ-fptzwaDsmPNQon32cnHyqHjoq35x9xDQ_eA2U/s907/Couv_17408.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="907" data-original-width="647" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPPSzOpdbpvuerllGz4sD1eBts170WPmtk8JlJJv7XRglRrf4H_W7zfxBAbwFTT-XIAwZPdgdQmjOLKvJJYQyXNTBc8Sc-9azwwbGtdJ-fptzwaDsmPNQon32cnHyqHjoq35x9xDQ_eA2U/w143-h200/Couv_17408.jpg" width="143" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE3LA9JWL9HPSc13rYhCm4eeAr-94tyjNiKXEba8oMd-dRtWrVdzaUbHpjkEpEzCA5cD1mh3lUuQcsnYd-x-gJx60nXpLbh_Gh3NXuP30hu2Py6G7ebbPCuPcx-ZtfxbiMjqqDF6Z40jP-/s500/51BRBQSdL4L.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="375" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE3LA9JWL9HPSc13rYhCm4eeAr-94tyjNiKXEba8oMd-dRtWrVdzaUbHpjkEpEzCA5cD1mh3lUuQcsnYd-x-gJx60nXpLbh_Gh3NXuP30hu2Py6G7ebbPCuPcx-ZtfxbiMjqqDF6Z40jP-/w144-h200/51BRBQSdL4L.jpg" width="144" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQLqZtz5oD0WVenRQLI_G8Z69UVFzv9_ExiD8-Ggtv0oFi7VegQi_voboex2P-J9aaT5W9WWay3NBYn_xeygy1ijXWf40zmEf_3U37f3nZkBcJmPUWr7XUsPFVI2T7Fh2S2EIjKFjN2sM8/s773/1215112449.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="773" data-original-width="580" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQLqZtz5oD0WVenRQLI_G8Z69UVFzv9_ExiD8-Ggtv0oFi7VegQi_voboex2P-J9aaT5W9WWay3NBYn_xeygy1ijXWf40zmEf_3U37f3nZkBcJmPUWr7XUsPFVI2T7Fh2S2EIjKFjN2sM8/w157-h210/1215112449.jpg" width="157" /></a></span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidIuvGl_niecU0PPaCilHCSTI_qE7JRMlZrdWYuB32Wr78mkEVVWpZ2XfLbd2CVu9TosS4fw07Qvp_VP9rBEvhJdefjwp0WcyBXQruwXkFat72FQ4fpuWFZCWoyv9-PAmB2HqBgzwYIcDJ/s862/R+%25282%2529.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="862" data-original-width="632" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidIuvGl_niecU0PPaCilHCSTI_qE7JRMlZrdWYuB32Wr78mkEVVWpZ2XfLbd2CVu9TosS4fw07Qvp_VP9rBEvhJdefjwp0WcyBXQruwXkFat72FQ4fpuWFZCWoyv9-PAmB2HqBgzwYIcDJ/w156-h214/R+%25282%2529.jpg" width="156" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3m29yUtknf2ghCgdwjB9P5TKhwIB9kdqe7mEsvJOp0g8_b6kC-op72DYQIj3A4rfWCfgDz5uR6Y1jCiIa-kmF53eP-8J4y8-Mw-ZsBc54jeJqOf58sn8t2rfkD6b3i-UZm_iCetXwhKrG/s603/OIP+%25282%2529.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="603" data-original-width="474" height="205" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3m29yUtknf2ghCgdwjB9P5TKhwIB9kdqe7mEsvJOp0g8_b6kC-op72DYQIj3A4rfWCfgDz5uR6Y1jCiIa-kmF53eP-8J4y8-Mw-ZsBc54jeJqOf58sn8t2rfkD6b3i-UZm_iCetXwhKrG/w150-h205/OIP+%25282%2529.jpg" width="150" /></a></div></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ1LLsX5E-myYplxeBac1JzCPQqG2rlDfHiP-paPK1bZuVBPA5DFx1B6VISL4rcO94_Vc6gtLqw0odyaFIyI8g6a3tj8jO4J2EFog0_q-pHjEBhqWclFDwUVcoVkeOG7ety9DgkeWTL3Oi/s520/Yves-Chaland-Cornillon-Captivant-Amazonie-BD.jpeg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="520" data-original-width="400" height="303" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ1LLsX5E-myYplxeBac1JzCPQqG2rlDfHiP-paPK1bZuVBPA5DFx1B6VISL4rcO94_Vc6gtLqw0odyaFIyI8g6a3tj8jO4J2EFog0_q-pHjEBhqWclFDwUVcoVkeOG7ety9DgkeWTL3Oi/w220-h303/Yves-Chaland-Cornillon-Captivant-Amazonie-BD.jpeg" width="220" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjISJaHMMEp_pB40HfMhJsFC0to2w8QcUyjzozT7-ZInjKyYWl70mMI_-74Hx0dVmLH1FG41x7JNmLrDsc6wYjqq4Tae7bwapJiGF8ulsW3T_ldvE-9YVbdgMyHXfhQVGN1Pju621gXQUp6/s1194/chaland+isabelle+beaumenay+joannet.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="1194" data-original-width="886" height="294" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjISJaHMMEp_pB40HfMhJsFC0to2w8QcUyjzozT7-ZInjKyYWl70mMI_-74Hx0dVmLH1FG41x7JNmLrDsc6wYjqq4Tae7bwapJiGF8ulsW3T_ldvE-9YVbdgMyHXfhQVGN1Pju621gXQUp6/w219-h294/chaland+isabelle+beaumenay+joannet.jpg" width="219" /></span></a><span style="font-size: large;">Restons au chapitre lacrymal pour évoquer <b>Chaland</b>, Yves de son prénom. Celui dont la disparition en 1990 d'un accident de voiture à 33 ans laisse le plus d'interrogations sur ce qu'il aurait pu devenir tant, dans son cas, le talent se mesurait à l'intelligence. Dès sa découverte par Dionnet à la fin des années 70, Chaland apparait d'un antagonisme acharné. Pensez donc, au milieu des aliens bubonneux aux couleurs fusionnelles, des tripes et du sang, de la chair opulente, du néo-réalisme plus vrai que vrai (au point de flirter avec la photo dans le cas de Claeys) voila t-y pas qu'un drôle de zigoto se met à pondre des Spirou. Adepte de la ligne claire, style que l'on croyait alors aussi enterré que les tapisseries à fleurs, <b>Chaland </b>va ressusciter un univers qui n'avait finalement jamais connu l'âge adulte. Car si son style graphique est d'un classique estampillé, sans ambiguïté, par la maison mère Bruxelles, l'irrévérence de son ton n'en demeure pas moins incroyablement peu consensuel. Et c'est rien de le dire. Chaland, c'est <b><i>Blondin et Cirage</i></b> de Jijé, le Hergé de <b><i>Tintin au Congo</i></b> première édition dans le texte, non content d'en retrouver le trait, il exploite à fond les manettes tout ce qui, au fil des ans, sera décrété d'un mauvais goût inacceptable. Je m'explique. Âmes sensibles s'abstenir, il faut ici autant de second degré que de bon goût. L'univers de Chaland, celui de <b><i>Freddy lombard, Captivant, Adolphus Claar, Bob Fish</i></b> et, plus sardonique encore, du<b><i> Jeune Albert</i></b>, est celui des années du racisme banalisé, des réflexions impitoyables, des mesquineries meurtrières. On meurt enfant chez Chaland, on triomphe salaud, on apothéose la crasse derrière l'élégance du trait. Le pire étant que dire tout ça est terriblement réducteur. Il faut lire Chaland, se goinfrer de ses dessins, s'esclaffer de ses dialogues. Son intégrale tient en quatre volumes dont on ressort l'esprit affuté et virevoltant, révolté aussi, un peu plus encore, par l'ineptie de nos censeurs. Chaland éveille une part de nous qu'on ne cesse de vouloir mettre sous cloche, l'impertinence.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">En hommage à Jijé et Franquin Chaland aura l'occasion de signer une aventure de Spirou, <b><i>Cœur d'acier</i></b>, qui, trop clivante, fera reculer Dupuis qui envisagea un temps de lui confier le personnage. Cette ultime aventure sera interrompue en plein cours par l'éditeur, avant de connaître de nombreuses péripéties aboutissant en 2013 par la parution de l'intégralité des planches, enfin, chez Dupuis. A ce moment là, Chaland sera mort depuis longtemps et c'est à nous, maintenant que c'est essentiel, d'user et d'abuser de notre liberté de ton. Et laisser les cons, les bêtes et les ignares pour ce qu'ils sont. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><br /><span><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKTbuk6EBeWzfFmCFjVc5vlHK06kBSHY-o6hjZEKTXsxnrLs9gzpvhzTdPLayzc7Mmyzxcv3SEEdjePpXaDIt__lfERzTBAu9r0efAeDQalLXY7yf72eaQX9mCD5R3_0fmMYq59GqduHrF/s475/51W211WQ69L.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="475" data-original-width="352" height="237" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKTbuk6EBeWzfFmCFjVc5vlHK06kBSHY-o6hjZEKTXsxnrLs9gzpvhzTdPLayzc7Mmyzxcv3SEEdjePpXaDIt__lfERzTBAu9r0efAeDQalLXY7yf72eaQX9mCD5R3_0fmMYq59GqduHrF/w176-h237/51W211WQ69L.jpg" width="176" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxlMUdMdgsiacEZ37kZgBvUHgyrLgtfwt8sFEBVCWJoDsvDdP2_s0i7lUhe2SXWjb1sGHR_G3FrUuHCOkpRdFoEgvWmxCdK2sKl0zHwDncje410k6Exa_WQH_tYmiAvZkVz8JHekXPzJUZ/s1876/245550940_1046953439474016_9176423267933673377_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1876" data-original-width="1386" height="281" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxlMUdMdgsiacEZ37kZgBvUHgyrLgtfwt8sFEBVCWJoDsvDdP2_s0i7lUhe2SXWjb1sGHR_G3FrUuHCOkpRdFoEgvWmxCdK2sKl0zHwDncje410k6Exa_WQH_tYmiAvZkVz8JHekXPzJUZ/w207-h281/245550940_1046953439474016_9176423267933673377_n.jpg" width="207" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhunyvwk_eU-VxDPOCCYox0jaMSNJJPZo-dGpW5ISrbiMw4CoCmcqF97Ot121IHDURDD2qRIhr5KT7u9fUDKMrAWPtJpwOxoN2ydh7lfuyHWWoDCaG1AvaGndCpWJDvazP1EhSga3TwSGZr/s500/51b9B4i%252BY7L.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="379" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhunyvwk_eU-VxDPOCCYox0jaMSNJJPZo-dGpW5ISrbiMw4CoCmcqF97Ot121IHDURDD2qRIhr5KT7u9fUDKMrAWPtJpwOxoN2ydh7lfuyHWWoDCaG1AvaGndCpWJDvazP1EhSga3TwSGZr/w170-h223/51b9B4i%252BY7L.jpg" width="170" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6h52lbn9qn1o0xFua74-aj66HIo7qfPsUayhwmIYYTfkMyTlopx9x1FtjkwsduOY1trBs6Fz6T82Rh0CvQwpIrzH1Yy1J6M6tPU0GuGzFS_QyTAimBczVikBAx2eKhkf7yyvPbdMwSScO/s1856/244318307_1040210886814938_7282134851808206549_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1856" data-original-width="1253" height="273" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6h52lbn9qn1o0xFua74-aj66HIo7qfPsUayhwmIYYTfkMyTlopx9x1FtjkwsduOY1trBs6Fz6T82Rh0CvQwpIrzH1Yy1J6M6tPU0GuGzFS_QyTAimBczVikBAx2eKhkf7yyvPbdMwSScO/w193-h273/244318307_1040210886814938_7282134851808206549_n.jpg" width="193" /></a></span></div><span style="font-size: large;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div style="text-align: justify;">Toute passion à son déclic et c'est par le biais de quelques planches publiées dans le magazine <b><i>Phenix </i></b>que Crepax me déniaisa. Pour la première fois je voyais la bédé autrement que comme une sorte de tradition dont on hérite en même temps que des albums d'<b><i>Astérix</i></b> de son grand frère, et qu'on poursuit sans trop se sentir concerné. Mon oncle Hubert avait éveillé un début d'intérêt en me refilant ses <i><b>Tanguy et Laverdure</b></i>, mais rien de comparable au choc que je reçus en découvrant <b><i>Anita. </i></b> Tantôt tendue, tantôt défaite, traits d'encre noir aux mouvances psychédéliques, violée par son écran télé l'espace d'un récit que je mettrais des années à compléter, faute d'en connaître l'auteur. Ainsi allait l'enfance avant l'encyclopédique internet, en quête d'un vague souvenir on découvrait en chemin mille autres merveilles.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEyABekQBdFTPYSGE1QtFpbPgrCN6-TdSVBwB39gJuBTvwVJha3oBH4erujwCZES41tE4msFYLbmL5I72BwJonqLsOdzm2zC4MMAHYKXwkD-tW2I6SYB1Nw259LBZgiLQOekBHRdnEDxXH/s672/blancheepiphanie02_29431.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="672" data-original-width="500" height="214" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEyABekQBdFTPYSGE1QtFpbPgrCN6-TdSVBwB39gJuBTvwVJha3oBH4erujwCZES41tE4msFYLbmL5I72BwJonqLsOdzm2zC4MMAHYKXwkD-tW2I6SYB1Nw259LBZgiLQOekBHRdnEDxXH/w143-h214/blancheepiphanie02_29431.jpg" width="143" /></a><span style="font-size: large;"></span><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhM3mOTjW71fGgwBPQhhjg7NW-JQdCHqqgAffSK3JPxcnIc4rGBTgT7QN8vpMbd1YVYZUTApjpM1YPlGPjJ2fhgqopot_Ox2k_laTt6loeQLTk3a8kWvROtCAS4kkJSOBKaNOK416Y7GQHamoZ6Nc0NsPVXme6QaIuauQvDhlEBcreWFr0FBnoJOEFnGg=s625" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="625" data-original-width="474" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhM3mOTjW71fGgwBPQhhjg7NW-JQdCHqqgAffSK3JPxcnIc4rGBTgT7QN8vpMbd1YVYZUTApjpM1YPlGPjJ2fhgqopot_Ox2k_laTt6loeQLTk3a8kWvROtCAS4kkJSOBKaNOK416Y7GQHamoZ6Nc0NsPVXme6QaIuauQvDhlEBcreWFr0FBnoJOEFnGg=w146-h200" width="146" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2rFWmK_AOSbnIXMjaYgZkeMp8w7KrkNQXnbZdcRzc4t1pg9rq4O73QoUDt0dvFZ6pR13m6Wk-iVGtN23ozPpA6Y0Q5w1seX10aD6La0BqmL40VWbwc-X2JGC9ZLbePxd0pIp6EoNB6EvQ/s475/51FMG5E98CL.jpg" style="font-size: x-large; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="475" data-original-width="364" height="193" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2rFWmK_AOSbnIXMjaYgZkeMp8w7KrkNQXnbZdcRzc4t1pg9rq4O73QoUDt0dvFZ6pR13m6Wk-iVGtN23ozPpA6Y0Q5w1seX10aD6La0BqmL40VWbwc-X2JGC9ZLbePxd0pIp6EoNB6EvQ/w147-h193/51FMG5E98CL.jpg" width="147" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4_r74uNcTwpiMRtneyhSRf_MEnndTB-CD5OOmrE2RtizxkdEwNS1xFaOVAwKrulyFl96HI2LoY0iLdguaryz_CCuSm-8RVgTXFHVpv88vgqztv4tvSZNwjEZeE1JWmQJmkEgUVhNj1iBT/s622/OIP+%25281%2529.jpg" style="font-size: x-large; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="622" data-original-width="474" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4_r74uNcTwpiMRtneyhSRf_MEnndTB-CD5OOmrE2RtizxkdEwNS1xFaOVAwKrulyFl96HI2LoY0iLdguaryz_CCuSm-8RVgTXFHVpv88vgqztv4tvSZNwjEZeE1JWmQJmkEgUVhNj1iBT/w153-h200/OIP+%25281%2529.jpg" width="153" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLLeaaT06JMLO5EE1AxM-c2zKAh1uS9_ckcn4JWyH4P0xd7cugJvvjvxViX3P8CfdUXyR6SfqzAljA-UOamdTV2dzTT4Pq1ZDn41x4VUo448LwYktNw10YT4pmKprSkKb2VX0tylrvoBV_/s524/BlancheEpiphanie3_22092003.jpg" style="font-size: x-large; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="524" data-original-width="400" height="204" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLLeaaT06JMLO5EE1AxM-c2zKAh1uS9_ckcn4JWyH4P0xd7cugJvvjvxViX3P8CfdUXyR6SfqzAljA-UOamdTV2dzTT4Pq1ZDn41x4VUo448LwYktNw10YT4pmKprSkKb2VX0tylrvoBV_/w147-h204/BlancheEpiphanie3_22092003.jpg" width="147" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>Je pourrais ici tartiner cent lignes sur la bédé friponne, vous réciter tout un paragraphe sur les seins de <b><i>Blanche Epiphanie</i></b>, l'orpheline tourmentée de George Pichard, j'en suis fana. Mais Crepax reste à part, souvent sans grand sens autre que celui qu'on veut bien donner à des histoires cousues de motos longilignes, de cuirs, de fouet, de mini-jupes juchées tout en haut d'interminables paires de jambes<b>, </b>son</span><span> style demeure unique.</span><span> </span><b><i>Anita, Valentina, Bianca, </i></b><span>Crepax a des perspectives lysergiques. </span><span>Ailleurs, il donne trait à des classiques de la littérature et soudain </span><b><i>Emmanuelle </i></b><span>n'est plus un film, </span><b><i>Histoire d'O, Dr Jekyll et Mr Hyde, La Venus à la fourrure, Justine</i></b><span>...de quoi s'évader sans désir de retour.</span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhL6T73bekYcz3G72HPXP2SeQcx2Lizx6NfHVNV2by_oTnkFuW_R6V-mK_RO7sosQpNT0hdAd5RupWuJKWXLCHjcLfuP50FGPKeB9Ar1E2NFh-sTRJuMkBbwbirkAj5mJA54DmPRRUVO0-q/s522/L-homme-a-l-etoile-d-argent.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="522" data-original-width="400" height="242" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhL6T73bekYcz3G72HPXP2SeQcx2Lizx6NfHVNV2by_oTnkFuW_R6V-mK_RO7sosQpNT0hdAd5RupWuJKWXLCHjcLfuP50FGPKeB9Ar1E2NFh-sTRJuMkBbwbirkAj5mJA54DmPRRUVO0-q/w185-h242/L-homme-a-l-etoile-d-argent.jpg" width="185" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_ORJISfkNtfkraLJkbzEp9ueZG6-UIRT9YTzKzZeAm-uyeBBU-GkyV81zeffI_2sW_w5F4Beqx0gbj9OQb1NGqOVgxqwwtREWna2pU7C6aJuXNiwqUiofPi0Pie3AiOJf2m6JIev3D-wX/s500/51ZhQbJ6e0L.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="381" height="248" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_ORJISfkNtfkraLJkbzEp9ueZG6-UIRT9YTzKzZeAm-uyeBBU-GkyV81zeffI_2sW_w5F4Beqx0gbj9OQb1NGqOVgxqwwtREWna2pU7C6aJuXNiwqUiofPi0Pie3AiOJf2m6JIev3D-wX/w190-h248/51ZhQbJ6e0L.jpg" width="190" /></span></a><span style="font-size: large;">Et parce que c'est jamais fini, tant que c'est pas fini, il y a <b><i>Blueberry</i></b>. Une trentaine d'albums (si on inclut <b><i>La Jeunesse</i></b>) pour une vie entière depuis la guerre de secession jusqu'aux prémices du vingtième siècle. Celle d'un déserteur, un opportuniste qui s'endurcit au fil des coups durs, demeure pacifiste dans l'âme, traverse l'agonie d'un monde, tandis qu'un autre s'éveille. Entre spaghetti et John Ford, La prisonnière du désert et Il était une fois dans l'ouest, Blueberry ouvre une voie. Devenue licence à la mort de Jean Giraud, fuyez les albums qui ne portent pas sa signature, mais ne négliger aucun des autres. Pour en saisir toute la portée, il convient de commencer par le début, Blueberry ayant la particularité de vieillir au fil de ses aventures. Ce qui en fait le personnage qui nous ressemble le plus.</span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><span style="font-size: large;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhNuehqJb-vwh_4wWqQCeNN0j0sJclooq229oRJzqzJiLg_vkgqlJGuu62XlnCxao-UwTx6s9rlmDWaA8RsJ3grb-_xOHUVOtG8_FbFfYitqNq0EHmjNXjBUOZqmgEaE0tLPb9ocAhqDyH/s525/76276630.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="525" data-original-width="372" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhNuehqJb-vwh_4wWqQCeNN0j0sJclooq229oRJzqzJiLg_vkgqlJGuu62XlnCxao-UwTx6s9rlmDWaA8RsJ3grb-_xOHUVOtG8_FbFfYitqNq0EHmjNXjBUOZqmgEaE0tLPb9ocAhqDyH/w142-h200/76276630.jpg" width="142" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgt3Vo_BzBQtnIIVsQWFwFmdE1ibDG523U4nMf6kEy9CBP2eIN8oIjsX_enGhmBa_TMOWLP3fpeHB9iMeq-l18MczlGxRWyufsKgIYLpUA4kNxBm9uF-J4gTBDSqpXf2YVpspEzWtcnNMM9/s2048/IMG_20211126_152954.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgt3Vo_BzBQtnIIVsQWFwFmdE1ibDG523U4nMf6kEy9CBP2eIN8oIjsX_enGhmBa_TMOWLP3fpeHB9iMeq-l18MczlGxRWyufsKgIYLpUA4kNxBm9uF-J4gTBDSqpXf2YVpspEzWtcnNMM9/w150-h200/IMG_20211126_152954.jpg" width="150" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnEBifGjAwUXfVPbAZqT7muB2ZwgHn5VdcnpiJ4uIdpvcK5dgE8ZesO6AEaWeTREZImgeko5bg2rUAEunr3PGMF5sH-Bf4hCeLEMMC3juk6z4MFlzs5heqwa5SfRuqPaUMrJjaXS2leV7m/s2048/IMG_20211126_152917.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnEBifGjAwUXfVPbAZqT7muB2ZwgHn5VdcnpiJ4uIdpvcK5dgE8ZesO6AEaWeTREZImgeko5bg2rUAEunr3PGMF5sH-Bf4hCeLEMMC3juk6z4MFlzs5heqwa5SfRuqPaUMrJjaXS2leV7m/w150-h200/IMG_20211126_152917.jpg" width="150" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-fZAqhe58PyrqlOCQr3JKNdPsmAaBQoKAUhyNU07lihyjS7PEKvneOi6DWnvJYNGzGlA7aLTVS1fL0Tpv5XwfitykRd-vretfZOzQrSaGtkQoKcZpVypVnJkFa9af3wbvHvBhBx1onOd-/s521/324150258.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="521" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-fZAqhe58PyrqlOCQr3JKNdPsmAaBQoKAUhyNU07lihyjS7PEKvneOi6DWnvJYNGzGlA7aLTVS1fL0Tpv5XwfitykRd-vretfZOzQrSaGtkQoKcZpVypVnJkFa9af3wbvHvBhBx1onOd-/w143-h200/324150258.webp" width="143" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOLC_OPfYRrUEmQ-vD_Z0UDaAtHr0VL88_Wf7KbDYn4QnwXAQ5QZ78VISkak4vsdVZGN1O_A3W-fqlEu4pIOo7OiZqKNpTgSifI2WQiS9nMJ2UzKIz2HkFazQcgvyIiie-VNJ9RTqdZ31-/s521/battagliaraconte01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="521" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOLC_OPfYRrUEmQ-vD_Z0UDaAtHr0VL88_Wf7KbDYn4QnwXAQ5QZ78VISkak4vsdVZGN1O_A3W-fqlEu4pIOo7OiZqKNpTgSifI2WQiS9nMJ2UzKIz2HkFazQcgvyIiie-VNJ9RTqdZ31-/w151-h200/battagliaraconte01.jpg" width="151" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguFZ3shiM_5GH6lm_xd0-3vnzYpp6w4I9i4evYpZ7Q45qVxV-kABeUBKsBHNA5RqXqCcxH6dH2AjTcz8QFPlztb9SheP9I30lERuUAQVIPuv-TMwYNuh2wf4NCS7jc0lTCoiI-HYMmjwnq/s822/R.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="822" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguFZ3shiM_5GH6lm_xd0-3vnzYpp6w4I9i4evYpZ7Q45qVxV-kABeUBKsBHNA5RqXqCcxH6dH2AjTcz8QFPlztb9SheP9I30lERuUAQVIPuv-TMwYNuh2wf4NCS7jc0lTCoiI-HYMmjwnq/w122-h200/R.jpg" width="122" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWkTOITH3nVTAjz6LApKoeRK4auuascr_CcwD2NoqUKl561wApMGRUihl0WjAM7FbXb-xWnvIkQRnqXLpcYFmgiNd778IUSdA1Bx29DOfoL7MH5PwBAsuIvXMtD4t4CMxBO_xGsnJxboW-/s533/BIBLIO_LeBarfr.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="533" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWkTOITH3nVTAjz6LApKoeRK4auuascr_CcwD2NoqUKl561wApMGRUihl0WjAM7FbXb-xWnvIkQRnqXLpcYFmgiNd778IUSdA1Bx29DOfoL7MH5PwBAsuIvXMtD4t4CMxBO_xGsnJxboW-/w150-h200/BIBLIO_LeBarfr.jpg" width="150" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKQABJFuTPTka7c59V8SXHAFIHAxEsFOpoJzca5xhBUNAFWMFO2N8Q_6PWIvZOh03JqTbgcSCexgmIOWvPNprgB2djONJ6KOegFi-U4ShL-df4KJcYXVi9ceX_4XPBwo5kyM7rCVOP6EID/s2048/IMG_20211126_152851.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKQABJFuTPTka7c59V8SXHAFIHAxEsFOpoJzca5xhBUNAFWMFO2N8Q_6PWIvZOh03JqTbgcSCexgmIOWvPNprgB2djONJ6KOegFi-U4ShL-df4KJcYXVi9ceX_4XPBwo5kyM7rCVOP6EID/w150-h200/IMG_20211126_152851.jpg" width="150" /></a></span></div><span style="font-size: large;"><br /></span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><span style="font-size: large;"><br /></span><p></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfkgwWthR-OMDvW7z03NZu-8XY7CUfUe0fVdaMzF9DOv1IH_m_Jf0XAYow2iLQt_m1KvGfUcnfloBPo1hwEeLiYiti5Qr0Q53E_PhQRvEDm4Dfz1zg0CqqMwtvaV4b3EbNFUc53xMZTB0y/s659/860905946.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="659" data-original-width="483" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfkgwWthR-OMDvW7z03NZu-8XY7CUfUe0fVdaMzF9DOv1IH_m_Jf0XAYow2iLQt_m1KvGfUcnfloBPo1hwEeLiYiti5Qr0Q53E_PhQRvEDm4Dfz1zg0CqqMwtvaV4b3EbNFUc53xMZTB0y/s320/860905946.jpg" width="235" /></span></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUSKA3WXxNGW2qzHouBY4UdkMYokz060l5OipcBQOFoSN3byiQj31aBkyXREDsKxr0xKcOGotYFcTRt1Vi-yiu2dDNt9yv9TN0tGtBbFh31bQZxB8twJZcTewhuGdSAA65-26IoP3pdjsk/s2048/IMG_20211126_152218.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUSKA3WXxNGW2qzHouBY4UdkMYokz060l5OipcBQOFoSN3byiQj31aBkyXREDsKxr0xKcOGotYFcTRt1Vi-yiu2dDNt9yv9TN0tGtBbFh31bQZxB8twJZcTewhuGdSAA65-26IoP3pdjsk/s320/IMG_20211126_152218.jpg" width="240" /></span></a><span style="font-size: large;"><span><span>L'intégrale de Blueberry se justifie, comme celle de <b><i>Corto Maltesse</i></b> pour d'autres que moi, mais la bédé c'est aussi des coups de cœur. Parmi ceux là, </span><b><i>La Comtesse Rouge</i></b> fantasmagorique adaptation par George Pichard du sanguinaire parcours de la Comtesse Bathory, <b><i>La Femme du Magicien</i></b> dessiné par Boucq sur un scénario de Charyn édité par Casterman dans la collection (A Suivre), un pur moment de grâce sublimé par des traits d'une finesse qui confine à l'irréel. <b>Battaglia <i>raconte Guy De Maupassant</i></b> dans un registre totalement différent et tout aussi captivant, et pour en citer un de récent, parce que c'est mérité autant que rare, <i><b>Little Odyssée</b></i> de Fred Bernard chouette histoire crayonnée de mobylettes, d'ennui et de mauvais choix qu'on n'a pas le temps de regretter. Puis il y a le cas <b>Loustal</b>, pour lequel j'ai pas les mots, sinon ceux que vous avez déjà lu ailleurs. Démerdez-vous avec ça. Côté ricain, il faudra y revenir pour causer comme il se doit du <b><i>Conan</i></b> de John Buscema et de son <b><i>Surfer d'Argent</i></b>, du <b><i>Iron Man</i></b> de John Romita Jr (<i><b>Le diable en bouteille</b></i>), glorifier le trait révolutionnaire de Jack Kirby, en glisser une sur les démentiels scenarii d'Alan Moore, étonnamment le seul anglais du lot, et ses séries <i style="font-weight: bold;">V pour Vendetta, Watchmen, </i>son épatant <b><i>From Hell</i></b>, sans oublier <b><i>The Killing Joke</i></b> </span><span>peut être son chef d'oeuvre et sans doute le meilleur des Batman.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Plus j'en ajoute, plus j'en oublie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;">Hugo Spanky</span></p><p style="text-align: center;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUggmMHseUjo5ze31zpVLvKTWCxDFXuPLFejAvXQs8RaQpBALQUP88XK9m-kzFgnF4vkITYUqZTMehiWhdyqI8V3WzKpKaib7UFbyA6-RuuEdCPVx5NScW9DEfInsRhlBPxThBRYQeh4-g/s1450/123202191_820555875447108_5598768208014814961_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-size: large;"><img border="0" data-original-height="1450" data-original-width="1024" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUggmMHseUjo5ze31zpVLvKTWCxDFXuPLFejAvXQs8RaQpBALQUP88XK9m-kzFgnF4vkITYUqZTMehiWhdyqI8V3WzKpKaib7UFbyA6-RuuEdCPVx5NScW9DEfInsRhlBPxThBRYQeh4-g/s320/123202191_820555875447108_5598768208014814961_n.jpg" width="226" /></span></a></div><span style="font-size: large;"><br /></span><p style="text-align: justify;"><br /></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com26tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-73845379539659175072021-09-26T00:03:00.029+02:002021-10-03T14:36:35.966+02:00SuBWaY To heaVeN : IggY PoP<div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZUddXDV3uqcMWAxDuNx4M7-OhOx8rixBeWt3wrALGoQsjT1b6Sw8izr4TWwl3_Thkd6Y7R4bGCVf_FxyGUKcy5o7hEq7VkUpB8zCgcAJlv9rp5ubf99Mxj_2kQn4LtHTYsV8NN0MnXCzG/s1000/Iggy-Pop-77-40A.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="667" data-original-width="1000" height="465" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZUddXDV3uqcMWAxDuNx4M7-OhOx8rixBeWt3wrALGoQsjT1b6Sw8izr4TWwl3_Thkd6Y7R4bGCVf_FxyGUKcy5o7hEq7VkUpB8zCgcAJlv9rp5ubf99Mxj_2kQn4LtHTYsV8NN0MnXCzG/w699-h465/Iggy-Pop-77-40A.jpg" width="699" /></a></div><br /><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Subway to heaven, toujours le même principe, choisir un album et un seul dans une discographie richement fournie. Peu importe ce qui motive ce choix, raisons personnelles ou musicales, irréfutables ou discutables, bonnes ou mauvaises. Parfois une seule raison suffit. Dans le cas Iggy Pop, elle seront mauvaises aussi nombreuses soient-elles, parce qu'Iggy Pop est mauvais. C'est même son fond de commerce. D'où l'erreur souvent commise en cherchant le meilleur de son <span style="text-align: left;">œuvre de désigner ses disques les plus barbants. J'en ai connu qui défendaient mordicus des machins comme American Caesar. Je vous jure que c'est vrai. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKuSxjrnDj-NwnvezxusyZydICwS_7xx91Y-Kp1VR4vZ9tIBRwTf4vTxnlNt9dDK42nONRyulhded5m29T_pgP_H7YqiMbj1PlmaIEdktgU8JYZVEbkIhCepr3U7q1VEAPbDzGfeVfkdQg/s640/funhouse-640x634.jpg" style="clear: right; float: right; font-size: medium; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="634" data-original-width="640" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKuSxjrnDj-NwnvezxusyZydICwS_7xx91Y-Kp1VR4vZ9tIBRwTf4vTxnlNt9dDK42nONRyulhded5m29T_pgP_H7YqiMbj1PlmaIEdktgU8JYZVEbkIhCepr3U7q1VEAPbDzGfeVfkdQg/w200-h198/funhouse-640x634.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieKODjscyJnAoECyqq1nbGpD1CzEvwMSsPVJsy4ycaU-g8u6qhDd2ThiO94jwq_Cro45qFkeLfz3FThzfUYnCsxqeVUan3Z4XWme3eozU7X7lU8gWbEHG2uLKh_zCHsfFIqpMWAvtuT6zR/s550/16437906.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="550" data-original-width="550" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEieKODjscyJnAoECyqq1nbGpD1CzEvwMSsPVJsy4ycaU-g8u6qhDd2ThiO94jwq_Cro45qFkeLfz3FThzfUYnCsxqeVUan3Z4XWme3eozU7X7lU8gWbEHG2uLKh_zCHsfFIqpMWAvtuT6zR/w200-h200/16437906.jpg" width="200" /></a><span style="font-size: large;"><span><span style="text-align: left;">Une fois n'est pas coutume, je vais </span></span><span style="text-align: left;">tacher de</span><span style="text-align: left;"> commencer par le début, ça ne prendra pas trois plombes vu que sa discographie ne m'a plus intéressé le moindre du monde au delà de Zombie Birdhouse en 1982. Le début, j'ai dit, et voila que je disgresse. Les Stooges, donc. </span><b style="text-align: left;">Fun House</b><span style="text-align: left;">, celui par qui le désastre m'a atteint. J'y ai aiguisé mes crocs de jeunes hardos sur celui là. Je dois reconnaître qu'il m'avait fait forte impression en ces temps éculés où la fougue adolescente confond aisément fantasme et réalité. J'en ai aimé le son massif, la basse qui se contorsionne dans les interstices, le groove poisseux et la guitare qui colle des coups de boule. Faut dire que je pratiquais le coup de boule moi-même, ça crée des liens. Sauf que tout lasse, même le plaisir de voir tituber les caïds de terrain vague. Fun House m'a bien fait dix ans, remarquez, ça mérite les honneurs, alors que </span><b style="text-align: left;">1969</b><span style="text-align: left;"> n'a guère passé le cap du premier hiver. Je l'ai ressorti plus tard, lorsque les psychotropes sont entrés dans ma vie et que </span><i style="text-align: left;">We will fall</i><span style="text-align: left;"> a eu ma prédilection pour exorciser les psychoses des premiers trips. Là encore, ça n'a fait qu'un temps. </span><b style="text-align: left;">Raw Power</b><span style="text-align: left;"> s'est lui avéré plus résistant, je vénère le mixage sublimement foutraque de Bowie, cette guitare qui sort des limbes, vous crache à la gueule et disparait aussi sec en ricanant comme une hyène. La solitude de la caisse claire, le misérabilisme des fûts, cette grosse voix très en avant, la guitare acoustique qui racle dans un coin, la basse qui tient le tout pas exactement debout, mais à peu près en équilibre, c'est parfait. Si j'avais dû enregistrer un disque, c'est le son que j'aurais voulu. </span><i style="text-align: left;">Search and destroy, Gimme danger (Gimme danger!!!), I need somebody</i><span style="text-align: left;"> (ma préférée de toutes), </span><i style="text-align: left;">Your pretty face is going to hell, Penetration</i><span style="text-align: left;"> et...et voila. Cinq titres démentiels, outrageux, terribles. Inégalables. Cinq titres sur huit, une excellente moyenne pour Iggy Pop. </span><i style="text-align: left;">Shake appeal</i><span style="text-align: left;"> est sympathique, et de fait hors propos, </span><i style="text-align: left;">Raw power</i><span style="text-align: left;"> fait illusion, mais n'est jamais qu'une formule, aucune des deux ne me donne le grand frisson. Je vous épargne mon avis sur </span><i style="text-align: left;">Death trip</i><span style="text-align: left;">, je sais qu'il pourrait froisser les suicidaires d'opérette qui se cachent parmi vous. </span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-L_LVpK0mkuCqVrJJoy_1SGdqvwR0ZbOWxz80z_Z88aEX23vD0ZTMEhhziprV_UOgkoVsb4V0zlWPak_xA4qutXkDqCsRcfMdz7KkMPwojLl3WBJrvuSW9WUg71dJIl9aRFFRPIHD3aMk/s800/DT000000031-PAR-ZOOM_b2638d74-8435-4557-a5cb-de82419c7e03_800x.jpg" style="font-size: x-large; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="561" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-L_LVpK0mkuCqVrJJoy_1SGdqvwR0ZbOWxz80z_Z88aEX23vD0ZTMEhhziprV_UOgkoVsb4V0zlWPak_xA4qutXkDqCsRcfMdz7KkMPwojLl3WBJrvuSW9WUg71dJIl9aRFFRPIHD3aMk/s320/DT000000031-PAR-ZOOM_b2638d74-8435-4557-a5cb-de82419c7e03_800x.jpg" width="224" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsfLXBsIkATJhXXdYs8fJfmC2OoiaL-VYH7OwukQfyhCWD3fS1dvvS1ZmqHQ6lvWbim1AFGmZ3j5ab51ZRnQ4zIfzehTL6GvbMxr22wwAzbeoThUuZ7dIzkJcP0IjF1cml_ppuwJ7nsLOe/s1062/0b83b6312ba0f6fecc256d6242329224.jpg" style="font-size: medium; margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1062" data-original-width="735" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsfLXBsIkATJhXXdYs8fJfmC2OoiaL-VYH7OwukQfyhCWD3fS1dvvS1ZmqHQ6lvWbim1AFGmZ3j5ab51ZRnQ4zIfzehTL6GvbMxr22wwAzbeoThUuZ7dIzkJcP0IjF1cml_ppuwJ7nsLOe/w276-h400/0b83b6312ba0f6fecc256d6242329224.jpg" width="276" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbDi1ecVT0ahHrJiaezK1O1ZUiEOg9ajsF404k76KzDErXku0JvT0xBe_lpkC8Bj7ujcFjxZlimL-OhhtmIa6zkuUcht1z7R9OEaDhh0IMDb3F_2-MkPDdsc6rG6HKV7qIZrRytR0ptiQh/s940/R+%25282%2529.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="940" data-original-width="800" height="291" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbDi1ecVT0ahHrJiaezK1O1ZUiEOg9ajsF404k76KzDErXku0JvT0xBe_lpkC8Bj7ujcFjxZlimL-OhhtmIa6zkuUcht1z7R9OEaDhh0IMDb3F_2-MkPDdsc6rG6HKV7qIZrRytR0ptiQh/w247-h291/R+%25282%2529.jpg" width="247" /></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX1DQz2UQiT5knPpQOjloDF8ajA35uRXyxdK6qhH-pwaJRvKHq7N0htF71BTZKuRSE0OQtpRNlQXm1Q71ZVdryjO0Q7k3KR2O2K7FUMfBYjLyy2fJ5ejjTWKdohyphenhyphenB3biI4_4W52KvxZnAR/s474/OIP+%25282%2529.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhX1DQz2UQiT5knPpQOjloDF8ajA35uRXyxdK6qhH-pwaJRvKHq7N0htF71BTZKuRSE0OQtpRNlQXm1Q71ZVdryjO0Q7k3KR2O2K7FUMfBYjLyy2fJ5ejjTWKdohyphenhyphenB3biI4_4W52KvxZnAR/w200-h200/OIP+%25282%2529.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7rDD_BSs4ZBEdM3rg7530QEVdW6zBMB1eSqEQHhAwFIiNWSXWHreuPtWXmP7x4sc-zNqLvqf9UQFK2OeKbiTSMvu4EyT75oXOm65LNJmaKfGL8YSLx6yeG8Bkj4_KVHv1r-vQvYqZcBEb/s1000/R+%25285%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1000" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7rDD_BSs4ZBEdM3rg7530QEVdW6zBMB1eSqEQHhAwFIiNWSXWHreuPtWXmP7x4sc-zNqLvqf9UQFK2OeKbiTSMvu4EyT75oXOm65LNJmaKfGL8YSLx6yeG8Bkj4_KVHv1r-vQvYqZcBEb/w200-h200/R+%25285%2529.jpg" width="200" /></a><span style="font-size: large;"><span><span style="text-align: left;">Tant qu'à taper dans la période James Williamson, <b>New Values</b> est finalement plus consistant. A tout dire, les quatre albums alignés entre 1979 et 1982 sont ceux que j'ai le plus consommé. New Values est l'indispensable du lot, principalement parce que les compositions sont toutes potables. <i>Five foot one, Tell me a story, I'm bored, New values</i> sont mêmes mieux que ça, des petits classiques d'un certain rock. Le format est moderne, ça ne s'étale pas indéfiniment, l'interprétation suffisamment sobre pour être gratifiée de new wave, la production est claire et de fait indémodable. En prime <i>Endless sea</i> est un vrai bijou et <i>Angel </i>une chouette surprise, la première est une relecture novo de <i>Dirt</i>, la seconde une sorte de <i>Johanna </i>de gala. Les secondes </span><span style="text-align: left;">gâchettes que sont <i>Girls, Don't look down, Curiosity, How do you fix a broken part </i></span></span><span style="text-align: left;">ne mordent pas la poussière</span><span style="text-align: left;">, tandis qu'</span><i style="text-align: left;">African man</i><span style="text-align: left;"> amuse la galerie. Et comme Iggy Pop en fait toujours trop, on a droit à un </span><i style="text-align: left;">Billy is a runaway</i><span style="text-align: left;"> dont on se serait volontiers passé.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-large; text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="text-align: left;"><br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiau-VN-QvLDX8YPxkD82zDLEQe9F5ibvehYq3p-r9QEkyA8YX-CWsAURx9App651Y7kcWjN4nc1zBwSolpR1QFsso5f4yn_w-GTjD3VO1AgOtC_35zpES-4C2JMwblKYa_6qWJ0-qpedmi/s1180/Iggy-Pop-1977.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="667" data-original-width="1180" height="362" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiau-VN-QvLDX8YPxkD82zDLEQe9F5ibvehYq3p-r9QEkyA8YX-CWsAURx9App651Y7kcWjN4nc1zBwSolpR1QFsso5f4yn_w-GTjD3VO1AgOtC_35zpES-4C2JMwblKYa_6qWJ0-qpedmi/w640-h362/Iggy-Pop-1977.jpeg" width="640" /></a></div><br /><span style="text-align: left;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvzv1jM1gEcPqcfU9gedZ8JjJnevKpwouVhyWGc4-GO802EB15ntRhuMQb51CXqt7u4Nnwofkzl-krVoi0qZIbw_2HRCoCfIDJzDwRHhiqtz-HgNKc3eHvwd3f-rkl5Sk4pGB_okM8R9yj/s474/OIP+%25281%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvzv1jM1gEcPqcfU9gedZ8JjJnevKpwouVhyWGc4-GO802EB15ntRhuMQb51CXqt7u4Nnwofkzl-krVoi0qZIbw_2HRCoCfIDJzDwRHhiqtz-HgNKc3eHvwd3f-rkl5Sk4pGB_okM8R9yj/w200-h200/OIP+%25281%2529.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-zfl4_iWqFEHje59Gc5KOmg_97hXw6sxdpMeQMXBp1CXQsLL38uPn3flGHpWWDVKYzspMEA3QD7p9toCL3iAJmNyAXxsVGG7M5KJc4e2YIS-_Yqz_lGLhp1FLcAWLj5Fsj-6ez4_QZ7Tm/s600/R-1163280-1311190562.jpeg.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-zfl4_iWqFEHje59Gc5KOmg_97hXw6sxdpMeQMXBp1CXQsLL38uPn3flGHpWWDVKYzspMEA3QD7p9toCL3iAJmNyAXxsVGG7M5KJc4e2YIS-_Yqz_lGLhp1FLcAWLj5Fsj-6ez4_QZ7Tm/w200-h200/R-1163280-1311190562.jpeg.jpg" width="200" /></a><span style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><b>Soldier </b>est plus inégal, les titres composés par Glen Matlock dominent l'ensemble de la tête et des épaules. Bowie supervise vaguement l'enregistrement et glisse un alléchant <i>Play it safe</i> qui ne tient pas toutes ses promesses. Après New Values enregistré à Hollywood, <b>Soldier</b>, enregistré aux studios Rockfield en pleine campagne galloise,<b> </b>tient lieu d'album anglais. Un disque en transit plus que de transition, bâclé mais également doté de bonnes idées (<i>Ambition, Dog food</i>) avec en point culminant ce <i>Mr Dynamite</i> sur lequel la patte du pygmalion vairon se fait nettement sentir. Supérieur aux deux autres dans ses temps forts, mais aussi plus quelconque par moments, Soldier a développé son pouvoir d'attraction au fil des ans sans doute parce que Bowie en a viré la plupart des guitares après une sévère altercation avec Steve New à propos d'une Patti Palladin trop girondine pour qu'on ne lui résiste. Ainsi partiellement soulagé de la caution punk, le disque s'en retrouve plus intemporel que bon nombre de ses contemporains, même s'il y subsiste de sévères cagades (<i>I'm a conservative, I snub you</i>) qui gâchent quelque peu l'écoute de l'ensemble. Cap sur New York pour <b>Party</b>, le favori de ma chérie. Je peux la comprendre. On est dans le registre Patti Smith période Easter. Un gros son, Thom Panunzio est à la console, des interprétations carrées, le disque porte bien son nom, on n'est plus en pleine orgie, on vomit aux toilettes et on se rince la bouche avant d'en sortir. Rayon chansons, je défendrai <i>Pumpin' for Jill</i> jusque sous la torture, je suis dingue de la version de <i>Sea of love</i> et, ma foi, <i>Bang bang</i> n'est pas si mal branlé. <i>Rock'n'roll party</i> est indéniablement cucul sur les bords, mais <i>Houston is hot tonight</i> pourrait encore faire son effet si une radio avait la bonne idée de diffuser de la musique digne de ce nom. Pour faire simple, il n'y a rien de déshonorant sur Party, si ce n'est qu'on pique du nez avant la fin. Autant dire que pour passer l'éternité avec, ça fait court.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjylEEtFqCibQ2EPRgAUUohUZxRXH-yZW2ookrfgDXRSmkRywLJon-pDTla4QBwed5WRM6TT8-0wNY9lX92oJWfhSJ-voIxvaTFBFZ2xQMPls9WRlVlFcWulbm38bnfRay67C-NNfMtS7SO/s450/R-2008260-1278864621.jpeg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="447" data-original-width="450" height="141" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjylEEtFqCibQ2EPRgAUUohUZxRXH-yZW2ookrfgDXRSmkRywLJon-pDTla4QBwed5WRM6TT8-0wNY9lX92oJWfhSJ-voIxvaTFBFZ2xQMPls9WRlVlFcWulbm38bnfRay67C-NNfMtS7SO/w142-h141/R-2008260-1278864621.jpeg.jpg" width="142" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0cStTLnDZT-wGYxp46-9XxrUqbUfY7qxoLOtJOHPm6kd-2rl1XCluszCYOzCR6FRcfer2xc3izWuWaIGW8A1E0z7pgkyb0QGw8Cy3wBPJcHorit-CsdAOyBUErLod0kojDEwpc_PTf1yI/s600/R-2096522-1302174962.jpeg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="141" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0cStTLnDZT-wGYxp46-9XxrUqbUfY7qxoLOtJOHPm6kd-2rl1XCluszCYOzCR6FRcfer2xc3izWuWaIGW8A1E0z7pgkyb0QGw8Cy3wBPJcHorit-CsdAOyBUErLod0kojDEwpc_PTf1yI/w141-h141/R-2096522-1302174962.jpeg.jpg" width="141" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr0qFaxIqHOeJMT8e_EvzCHtlJvlJHVJliolbQz6j-pDTZpHc3Ci89aza8JbjxE236vxQflpHljeIhrQnboviesoREJ1lwz13tlGshLbo_uaUFJshG3-Fy3zFbtt0fpoloY2IqSkJNaywh/s606/R-2640923-1579990305-7315.jpeg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="606" data-original-width="600" height="165" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr0qFaxIqHOeJMT8e_EvzCHtlJvlJHVJliolbQz6j-pDTZpHc3Ci89aza8JbjxE236vxQflpHljeIhrQnboviesoREJ1lwz13tlGshLbo_uaUFJshG3-Fy3zFbtt0fpoloY2IqSkJNaywh/w164-h165/R-2640923-1579990305-7315.jpeg.jpg" width="164" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrS5h7XOA_ufwA2d7fvmg8lkth2UXN3Vfv5VyvHvqtJOp20N-xC51MEHjupNT11L06t8DbQlIsE9zWTJPoz5fVx50WCcAniMPrk0pDDKopQblkByeJ2skaBT3TE10bTvZ-Xnny6AyS2Y78/s600/R-2871548-1581521757-1921.jpeg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="599" data-original-width="600" height="147" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrS5h7XOA_ufwA2d7fvmg8lkth2UXN3Vfv5VyvHvqtJOp20N-xC51MEHjupNT11L06t8DbQlIsE9zWTJPoz5fVx50WCcAniMPrk0pDDKopQblkByeJ2skaBT3TE10bTvZ-Xnny6AyS2Y78/w148-h147/R-2871548-1581521757-1921.jpeg.jpg" width="148" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjU_STbYn68rqadrlGgeaLA8ksoBqguWGKsoFxt-dUvCRO-RQijLxdihjjS0tQlv7Tk5FX0W0-kSspSpd3rIRZhXl8WRnAEczlLLM2xgRo5XDor6xj4MewzulZRSWsYyuDGFYbXTRnRGUCp/s610/R-2640939-1579991042-4088.jpeg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="610" data-original-width="600" height="145" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjU_STbYn68rqadrlGgeaLA8ksoBqguWGKsoFxt-dUvCRO-RQijLxdihjjS0tQlv7Tk5FX0W0-kSspSpd3rIRZhXl8WRnAEczlLLM2xgRo5XDor6xj4MewzulZRSWsYyuDGFYbXTRnRGUCp/w143-h145/R-2640939-1579991042-4088.jpeg.jpg" width="143" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="text-align: left;"><b>Zombie Birdhouse </b>conclut ce qu'il faut bien se résigner à désigner comme la période la plus consistante d'Iggy Pop. Enregistré à quatre avec la partie branchée de Blondie, Chris Stein à la basse, Clem Burke à la batterie (avec un minimalisme bienvenu aux antipodes du registre panoramique qui le caractérise derrière Debbie) et Rob DuPrey à la guitare, aux claviers et aux compos. Pas totalement un inconnu ce DuPrey, puisqu'il figurait au menu de Party, mais presque. N'empêche qu'en déplaçant le centre de gravité vers les claviers plutôt que la guitare, il pige un truc que Bowie avait pigé avant lui, et qu'on pourra largement vérifier par la suite; poser la voix d'Iggy Pop </span><span style="text-align: left;">sur un mur de guitares est d'un chiant intersidéral. Alors que si vous la laissez dominer son monde avec des bidules et des bricoles qui dissonent en arrière plan, elle vous fait prendre l'Angélus pour les trompettes de l'apocalypse. Si aucune des chansons qui le composent ne se distingue vraiment, Zombie Birdhouse à l'intelligence de proposer une musique qui</span></span><span style="font-size: large;"><span style="text-align: left;"> prend la tangente vers des horizons différents et donne à l'album une fraicheur dont son auteur n'est guère coutumier</span><span style="text-align: left;">. Hélas, ce que j'ai pris à sa sortie pour le début prometteur d'une ère qui verrait Iggy Pop évoluer loin des poncifs édictés par des journalistes qui ne voient en lui que le sempiternel parrain du punk se révéla être le point final de sa créativité.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP6SeGiEeUV_TqZilShoQd_aqWhP5ji1yF10ONmCsIH9G9_dRfr1DgHMk1oRNstackM6sJ5uEObpA6-Eaa_OreKWFCwzjWYgXzuLuJtx-h-Iz9TFrKgqnRImrckGs8YsJHJJC9RdzaiBnV/s941/yiphjsuu1dg11.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="654" data-original-width="941" height="444" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhP6SeGiEeUV_TqZilShoQd_aqWhP5ji1yF10ONmCsIH9G9_dRfr1DgHMk1oRNstackM6sJ5uEObpA6-Eaa_OreKWFCwzjWYgXzuLuJtx-h-Iz9TFrKgqnRImrckGs8YsJHJJC9RdzaiBnV/w640-h444/yiphjsuu1dg11.jpg" width="640" /></a></div><br /><span style="font-size: large;"><br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA4lWi0bm7Y8Rxu9asFNa4R7B0umkYkl9hyWosOwnyyP2Rm9oHRVYBUcPCpO89v4K66XxsqorecfnyV6jBJvuCZ9sJq-ZvSDw9RlMWIxlVbqdVFHTrKVvCUJPWj-7xq6b8WM7HT3ZCjJ5r/s340/R-374638-1310565726.jpeg.jpg" style="clear: left; display: inline; float: left; font-size: x-large; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="340" data-original-width="340" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjA4lWi0bm7Y8Rxu9asFNa4R7B0umkYkl9hyWosOwnyyP2Rm9oHRVYBUcPCpO89v4K66XxsqorecfnyV6jBJvuCZ9sJq-ZvSDw9RlMWIxlVbqdVFHTrKVvCUJPWj-7xq6b8WM7HT3ZCjJ5r/w200-h200/R-374638-1310565726.jpeg.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicsEPZcATz8jAAp1Fdl0J2g0DogUbRNcusxwMATpvjKFYl1FLvOequZtlpTwRE6cAIfT-ORFBeLsjMDpr5JgYRs2rYqRpXXl_8Xx8DIGEWdQ4X9SmzVC4-g_1cBrQ79YniD2rjFdwed76I/s900/Iggy-Pop-Lust-for-Life-8695.jpg" style="clear: right; float: right; font-size: x-large; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="855" data-original-width="900" height="206" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicsEPZcATz8jAAp1Fdl0J2g0DogUbRNcusxwMATpvjKFYl1FLvOequZtlpTwRE6cAIfT-ORFBeLsjMDpr5JgYRs2rYqRpXXl_8Xx8DIGEWdQ4X9SmzVC4-g_1cBrQ79YniD2rjFdwed76I/w211-h206/Iggy-Pop-Lust-for-Life-8695.jpg" width="211" /></a><span style="font-size: large;"><span style="text-align: left;"><span>Avec tout ça, on n'est guère plus avancé. Je le reconnais. Dans mon chapeau ne reste plus que The Idiot et Lust For Life. </span></span><b style="text-align: left;">The Idiot </b><span style="text-align: left;">capte</span><span style="text-align: left;"> </span><span style="text-align: left;"><span>le chanteur mieux qu'aucun autre album. En lui faisant poser sa voix sur une bande son faussement monocorde, mais réellement envoutante, David Bowie a permis à Iggy Pop de se révéler autrement qu'en clown camisole.</span></span><span style="text-align: left;"> </span><i style="text-align: left;">Sister midnight, Funtime, China girl</i><span style="text-align: left;">, </span><i style="text-align: left;">Nightclubbing</i><span style="text-align: left;">, <i>Dum dum boys, Mass production,</i> The Idiot affiche le potentiel d'Iggy Pop au delà, bien au delà, des clichés réducteurs. </span><span style="text-align: left;">Ne serait-ce qu'avec </span><i style="text-align: left;">Tiny girls</i><span style="text-align: left;"><span> on pige ce à quoi on aurait pu avoir droit s'il avait été assez humble, par la suite, pour admettre son besoin d'être sans cesse aussi solidement encadré qu'il le fut pour ce disque où la prédominance du beat surclasse la barbarie des guitares d'antan. </span></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; text-align: left;"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><b style="text-align: left;">Lust For Life</b><span style="text-align: left;">, je peux vous le résumer en un mot, bof. Après que The Idiot ait fait flipper les crétins, Bowie expédie l'affaire, ressort les gimmicks des Stooges (</span><i style="text-align: left;">Lust for life</i><span style="text-align: left;">) avant de nous livrer successivement du Iggy Pop pour fillettes encanaillées (</span><i style="text-align: left;">Sixteen</i><span style="text-align: left;">), pour ménagères engrossées (</span><i style="text-align: left;">The passenger</i><span style="text-align: left;">), pour romantiques</span><span style="text-align: left;"> névrosés (</span><i style="text-align: left;">Tonight</i><span style="text-align: left;">) le tout entremêlé avec ce qui pourrait être une chute de Diamond Dogs (</span><i style="text-align: left;">Some weird sin</i><span style="text-align: left;">) et un tas de merdier qu'il aurait jugé indigne d'utiliser sous son nom comme face B de singles. Il apparait clair à l'écoute de Lust For Life que Bowie avait tout misé sur The Idiot dont l'échec auprès des critiques et du public a réduit à néant l'intérêt qu'il portait à l'entreprise de rénovation du mythe. </span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0m0N74l4IXyREuAO6jkx2WffX-ecEkbcTdXfSYXwTN_I8V5rmljox9iDJKYOmc3Gxqv2livjioLFQ3XoN7pObJh8-T6RmXHn6GdDhX5aCDVTwbdoGh8qIAtzcG1z9qNYQC61Z5cK5NoJ9/s1282/Iggy+Pop+1977+002.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="979" data-original-width="1282" height="488" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0m0N74l4IXyREuAO6jkx2WffX-ecEkbcTdXfSYXwTN_I8V5rmljox9iDJKYOmc3Gxqv2livjioLFQ3XoN7pObJh8-T6RmXHn6GdDhX5aCDVTwbdoGh8qIAtzcG1z9qNYQC61Z5cK5NoJ9/w640-h488/Iggy+Pop+1977+002.jpg" width="640" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi46ZMJXQBCUENSkaJLXVzo71rZSXeoMjl5KaDTQaACJeLo6GYuBwKreCL3_-cfOEfWJNFF0LnZQTBeOMlmV4gPAPggGOpcWEfFhH_x4I4HI-nl0TwM927aLeIZtoV3u7TaVEo9pJKPTr6F/s600/R-4897781-1399134382-9790.jpeg.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi46ZMJXQBCUENSkaJLXVzo71rZSXeoMjl5KaDTQaACJeLo6GYuBwKreCL3_-cfOEfWJNFF0LnZQTBeOMlmV4gPAPggGOpcWEfFhH_x4I4HI-nl0TwM927aLeIZtoV3u7TaVEo9pJKPTr6F/w200-h200/R-4897781-1399134382-9790.jpeg.jpg" width="200" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj00oGuQ3YvRKVVnKHwWaPU_DMxTJtE0T4aVk_tnnAcnULPeGINP-v-r9aIsgmHngOZPNENEkNy-FOhJaQl_zogInBNGmPLBAh1VraWx6jx6BpA93fkazuFnuCUkd_AZwnziuyskeBXxlky/s600/R+%25286%2529.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj00oGuQ3YvRKVVnKHwWaPU_DMxTJtE0T4aVk_tnnAcnULPeGINP-v-r9aIsgmHngOZPNENEkNy-FOhJaQl_zogInBNGmPLBAh1VraWx6jx6BpA93fkazuFnuCUkd_AZwnziuyskeBXxlky/w200-h200/R+%25286%2529.jpg" width="200" /></a><span style="font-size: large;"><div style="text-align: justify;"><span><span style="text-align: left;">Alors, on dit quoi ? J'embarque The Idiot en exil et on n'en parle plus ? Non. </span></span><span style="text-align: left;">Aussi essentiel soit-il, il lui manque l'ultime composante pour faire mon bonheur. Le zinzin style. <b>The Idiot</b>, désaxé mais capitonné, engendra quantité de Rita Mitsouko de par le monde, ce que Sparks aurait fait de toute façon. Par contre, personne, ni Catherine Ringer, ni les frères Mael ne surent rendre dingues leurs musiciens au point de leur faire cracher l'enfer. Oh, ça n'a pas duré longtemps, dès le milieu des années 80 Iggy Pop se mit à tourner en compagnie d'une ribambelle de pseudo metalleux dont Ozzy Osbourne n'aurait pas voulu pour massacrer <i>Paranoid</i>. N'empêche que le temps d'une tournée en 1977 pour accompagner la sortie de ce disque venu du froid, Bowie lui concocta un groupe dont lui-même ferait bientôt partiellement usage. A la furieuse rythmique des stricts mais déjantés frères Tony et Hunt Sales, il ajoute </span><span style="text-align: left;">Ricky Gardiner, guitariste dont on n'attend rien sinon qu'il envoie du riff de la plus tranchante des manières, </span><span style="text-align: left;">et s'attribue chœurs et claviers futurisco-cheap afin de servir</span><span style="text-align: left;"> sur un plateau les ingrédients pour qu'Iggy Pop s'immole en public, se fissure le crane à coups de larsens, s'ouvre les veines pour soulager sa tension de ce sang </span><span style="text-align: left;">bouillonnant qui calcine sa chair. Cette formation ne dure que l'espace d'un mois, suffisamment pour couvrir la moitié du disque qui contamine cette folie, celui qui apaise mon appétit lorsque l'envie me prend d'écouter de la musique qui roule sur les jantes. <b>TV Eye 77</b> est son nom de code, pochette rouge, Iggy Pop en contorsionniste non domestiqué, plus Nijinski que Noureev. Il est là mon nirvana. Il n'est pas enregistré à Detroit, pas plus qu'à New York ou Los Angeles, assurément pas à Paris, Tokyo, ni Berlin, mais à Chicago et Cleveland en mars 77 puis Kansas City en octobre de la même année. Chez les authentiques de l'Amérique frappadingue. C'est ce qu'il faut pour qu'Iggy Pop délivre la version définitive de <i>I got a right</i>, celle que gratifie d'un solo qu'on est en droit de qualifier de killer sans risquer le ridicule </span><span style="text-align: left;">cet illustre inconnu de Stacey Heydon, qui prend la place de Ricky Gardiner sur la seconde partie de la tournée illustrée ici par quatre morceaux du concert à Kansas City, tandis que Scott Thurston, déjà présent au sein des Stooges de Metallic K.O, prend celle de Bowie aux claviers</span><span style="text-align: left;">. Une boucherie cette version repiquée, comme l'ensemble du disque, directement à la table de mixage. Dans la foulée, les gonzes rendent justice à </span><i style="text-align: left;">Lust for life</i><span style="text-align: left;"> avec Scott Thurston qui alterne harmonica et bastringue pour mieux vous scier les nerfs. Avant ça, le triptyque d'ouverture avait allumé toutes les mèches en salopant comme il se doit </span><i style="text-align: left;">TV eye, Funtime</i><span style="text-align: left;"> et </span><i style="text-align: left;">Sixteen</i><span style="text-align: left;">. Le brouillard s'épaissit, </span><i style="text-align: left;">Nightclubbing </i><span style="text-align: left;">fait suite à </span><i style="text-align: left;">Dirt </i><span style="text-align: left;">pour un lancinant passage peuplé de synthétiseurs maladifs et de déchirures de slide. Devenu blues neuroleptique, avec ce son divinement pourri, devant un public qui siffle et éructe, </span><i style="text-align: left;">Nightclubbing </i><span style="text-align: left;">retrouve son underground originel, loin du coup de polish que Le Palace et Paris Première lui refileront pour émoustiller la Jet set. La version est shuntée de la pire des façons, qu'importe,</span><i style="text-align: left;"> I wanna be your dog</i><span style="text-align: left;"> prend la relève, sévèrement étranglé par la laisse le clébard ne vous lâche pas la guibole, c'est dégueulasse, ça dégouline sur votre bluejean et faudra faire avec.</span></div></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><b>Hugo Spanky</b></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="text-align: left;"><span style="font-size: large;">Note pour les acharnés : Un coffret de 7 cd titré Iggy Pop : The Bowie Years est paru en 2020, en plus de The Idiot, Lust For Life et un cd de version alternatives, il propose le fameux TV Eye 77 dans son jus originel ainsi que l'intégralité du concert de Cleveland avec un son impeccable, ce qui est loin d'être le cas des deux autres concerts captés à Londres et Chicago en ce même mois de mars 1977.</span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="text-align: left;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></div>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com35tag:blogger.com,1999:blog-3122829445267868799.post-17954722557797416642021-09-03T17:48:00.020+02:002021-09-06T13:24:37.771+02:00IRoN MaideN /// SeNJuTsu ///<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh992LGdjawRA6cagd0Sv4b31UBdUTCDIB9xgiIj8M8k0-fPPyxdb4BF9r0r0L0LSm1a8poxpTNfyGs940CrBxVL4YKkrj0md3DFpLD9PGPAAVW3I1fPyHTwxf9k14-j3eLmoAOFTKE6M0o/s1000/Download-Mp3-Iron-Maiden-Senjutsu-1.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="563" data-original-width="1000" height="412" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh992LGdjawRA6cagd0Sv4b31UBdUTCDIB9xgiIj8M8k0-fPPyxdb4BF9r0r0L0LSm1a8poxpTNfyGs940CrBxVL4YKkrj0md3DFpLD9PGPAAVW3I1fPyHTwxf9k14-j3eLmoAOFTKE6M0o/w733-h412/Download-Mp3-Iron-Maiden-Senjutsu-1.jpg" width="733" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyLOVMSAPTa5fx5rdpRt8f8C0alCjwvESFR5o0uN4-Lr76eBKyId0g-WFEsgBAqligMeHdcjwEfg21Fpjd89LvbXVC8x_y70BCZxCzlz54WaGnSv3Xn2eZ85iN4PM6OtGqCozZmgL9d36w/s600/R-20093719-1630637391-7388.jpeg.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="597" data-original-width="600" height="206" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyLOVMSAPTa5fx5rdpRt8f8C0alCjwvESFR5o0uN4-Lr76eBKyId0g-WFEsgBAqligMeHdcjwEfg21Fpjd89LvbXVC8x_y70BCZxCzlz54WaGnSv3Xn2eZ85iN4PM6OtGqCozZmgL9d36w/w207-h206/R-20093719-1630637391-7388.jpeg.jpg" width="207" /></a><span style="font-size: large;"></span></div><span style="font-size: large;"><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4Xb4TTMMWsUXOO6ShXOPidA2ksbYwSyezi6Y78ixHa8ojjg7h1ysVmVOElXVF-K7F4L91c88fHuGMickw9ahyMZ1Mdbi5qyQl3reoz1pZ9MVE07WvDagUOEQCyrqoVOsYslebosSBtrX_/s474/OIP.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="474" data-original-width="474" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4Xb4TTMMWsUXOO6ShXOPidA2ksbYwSyezi6Y78ixHa8ojjg7h1ysVmVOElXVF-K7F4L91c88fHuGMickw9ahyMZ1Mdbi5qyQl3reoz1pZ9MVE07WvDagUOEQCyrqoVOsYslebosSBtrX_/w200-h200/OIP.jpg" width="200" /></a>Brrr, c'est la rentrée des chiards et Iron Maiden est de retour. Pochette d'inspiration samouraï, durée des morceaux intimidante, j'y suis allé sans m'enthousiasmer plus que ça et ma surprise fut de taille. <b>Senjutsu </b>est le meilleur album du groupe depuis 40 ans ! Sortez pas vos calculettes, je fais dans l'approximatif. Faut remonter à Powerslave pour trouver aussi cohérent et créatif. Pour les connaisseurs, c'est <b>Piece Of Mind</b> que ce nouvel album m'évoque au plus près. Un son clair, une basse qui caracole et surtout un lyrisme retrouvé. Les mélodies se tirent la bourre, vous rentrent dans le crane et y restent. C'est la grande différence avec ses plus récents prédécesseurs, quand je dis récent je parle sur vingt ans en arrière, hein, le dernier disque datait de 2015. Notez bien qu'il était déjà méritant, c'est pas le problème, Iron Maiden a toujours fait de son mieux. </div></span><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Leur pain noir, ils l'ont becté au milieu des années 90 quand la moitié la plus "moderniste" du groupe l'a quitté sans sommation. On a eu droit à tout, un chanteur à la ramasse, des compositions poussives, un style qui part en vrille, la bérézina. Heureusement, le monde du heavy metal est semblable à celui des Feux de l'amour, les morts ne le sont jamais vraiment, il existe une réalité parallèle à toutes les situations. Tu crois que bidule est le fils de machin, t'as tout faux, même les tests ADN ne sont pas fiables. Tu crois qu'un Deep Purple ne peut pas coucher avec une Black Sabbath et tu te retrouves avec le rejeton sur les genoux. Iron Maiden n'a pas échappé à la règle, en 2000 tout le monde est rentré au bercail et ils ont même gardé un des remplaçants. Iron Maiden c'est l'OM qui joue à 12, le Tour de France avec un moteur planqué dans le cadre, les mecs font des roues arrières en grimpant le col du Tourmalet.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRvkTSEWu1EIAQvOkSyAGlxb4Kq1HK_iNUeE_Z9aswb2ldpzh3acC0OCn1rrwgwAD4iogxAbIDGjpzX0lLypd4RJZEFG9YeQGu7mhr8xu0vF03fMOs7Zv3D3xs9t7TeY4qwixq5Z0MoQxk/s600/R-20093719-1630637435-4331.jpeg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="595" data-original-width="600" height="238" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRvkTSEWu1EIAQvOkSyAGlxb4Kq1HK_iNUeE_Z9aswb2ldpzh3acC0OCn1rrwgwAD4iogxAbIDGjpzX0lLypd4RJZEFG9YeQGu7mhr8xu0vF03fMOs7Zv3D3xs9t7TeY4qwixq5Z0MoQxk/w240-h238/R-20093719-1630637435-4331.jpeg.jpg" width="240" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI1O-Ra0GRrssQwFOOxF8akdT2YihydtuwptMl3n3Cl7JkJq9LjGrTYMR6cZyC5RXtXfDMcKCeIdhL33C15DJJPWVDvMCC7QEAIm3UrdmMh0MXzYPESwzbrwsdMgHBzSM185IiPz9ehO7x/s609/R-20093719-1630637412-2122.jpeg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="609" data-original-width="600" height="272" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI1O-Ra0GRrssQwFOOxF8akdT2YihydtuwptMl3n3Cl7JkJq9LjGrTYMR6cZyC5RXtXfDMcKCeIdhL33C15DJJPWVDvMCC7QEAIm3UrdmMh0MXzYPESwzbrwsdMgHBzSM185IiPz9ehO7x/w267-h272/R-20093719-1630637412-2122.jpeg.jpg" width="267" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmyG_8rTvFzRFswnsrEMI_dFRbzRIg4un5KC27FH3OWBklm66m0nImfmIeQDef2zP96U7ib1I1o3UmZ8tixQyxDn0kcdyZ3lYtSmhanQHNm3IU2wWfRs4eOUTuTCReCRxwIUj3P-gvnBIy/s604/R-20093719-1630637423-3398.jpeg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="604" data-original-width="600" height="248" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmyG_8rTvFzRFswnsrEMI_dFRbzRIg4un5KC27FH3OWBklm66m0nImfmIeQDef2zP96U7ib1I1o3UmZ8tixQyxDn0kcdyZ3lYtSmhanQHNm3IU2wWfRs4eOUTuTCReCRxwIUj3P-gvnBIy/w247-h248/R-20093719-1630637423-3398.jpeg.jpg" width="247" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Bon, j'entame ma troisième écoute et le disque se bonifie, son ouverture tribale, <i><b>Senjutsu</b></i>, est aussi surprenante que saisissante. Le morceau se classe d'emblée parmi les plus grands titres du groupe. Le ton est donné. <i style="font-weight: bold;">Stratego </i>balise une voie plus souvent fréquentée, pure cartouche pour la scène.<i style="font-weight: bold;"> </i>Je capte des influences sudistes dans le riff de <i style="font-weight: bold;">Writing on the wall </i>qui clôt magistralement la première face. Un vrai bon single doublé d'un nouveau classique à ajouter à un répertoire où la concurrence ne manque pourtant pas. Je vous ai dit que les mélodies sont à tomber raide ? C'est bien ce qui me semble aussi, mais je le redis. Je vous ai aussi causé de Piece Of Mind, c'est mon chouchou celui là. Pour la première fois, alors, le son du groupe était autrement qu'oppressant, il y avait de l'espace entre les instruments, des respirations, c'est bien simple il y avait même une chanson qui parlait de toucher le soleil, d'ailleurs on trouvait le thème du soleil carrément deux fois sur le disque ! Sur un disque de heavy metal !! Dans les deux cas, l'histoire finissait mal, certes, c'est pas le genre de la maison que d'évoquer les vacances à Ibiza, mais l'idée était bien là, Iron Maiden n'épouserait pas toutes les combines du genre. Ce groupe sait faire touchette avec l'épaule pour prendre un virage qui se défile. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKdSz-xLu3b5McB5VUyxe5ZLAV4ixp2o_c626A6tfIWcSUp_X-BNtJMjVdgu4itGzmmWbkgSV7lq1YhMUs0GcJsR9P6ievMTRqvgx1jRY9-suJajuM6yFQVmuXjPUtlOdmZka72MGGCD4q/s1000/iron-maiden-1000x600.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="1000" height="384" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKdSz-xLu3b5McB5VUyxe5ZLAV4ixp2o_c626A6tfIWcSUp_X-BNtJMjVdgu4itGzmmWbkgSV7lq1YhMUs0GcJsR9P6ievMTRqvgx1jRY9-suJajuM6yFQVmuXjPUtlOdmZka72MGGCD4q/w640-h384/iron-maiden-1000x600.jpg" width="640" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Piece Of Mind, donc, c'était en 1983. Autant dire que je m'étais fait une raison. Senjutsu, c'est 2021, la vache. Ils l'ont fait ! Je m'injecte <i><b>The days of future past</b></i>, tout est là, le solo qui déchire, le break menaçant, sauf que tout est différent. Le solo a perdu les tics qui le rendaient trop prévisible, le break se permet un synthé en soubassement, la mélodie s'élève et se déroule sans besoin d'artifice pour cacher ses faiblesses. Elle n'en a pas. A aucun moment, ils n'ont recours aux chœurs pour faire chanter les stades, si ça c'est pas un signe. Le disque est enregistré en France, au studio Guillaume Tell, on n'a plus d'excuse pour faire de la merde, le son est une splendeur. <i><b>The time machine</b></i>, les cassures obliques se multiplient, les harmonies ramènent de l'ordre, une nappe de synthé climatise l'ensemble avec élégance et discrétion, une guitare acoustique fait sa coquette en arrière plan. L'utilisation des synthés est un des point fort du disque, parfaitement dosés, ils modulent les atmosphères sans jamais envahir le propos. La production est à couper le souffle, pourtant c'est toujours Kevin Shirley et Steve Harris qui en sont en charge, rien de nouveau au casting. Juste que quand vous avez des chansons qui tiennent la route tout est plus simple. Pas un seul titre ne m'apparait comme faisant remplissage, alors que la durée moyenne des morceaux bat tous les records, aucun ne semble trop long. Ni même long.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixxfJLgsL_XT-DtIOjSUck_ujw1lDpUrWWvIgqVR1i9OIZLio9OlMfghSnc3z5da0zjAOV6zxjnO6yUynKsZsUsrCmTKHSbgMb72Lj-XRIEtmDKt2y-O96hxM7tmkW3UsGHlHV4TJ-jI-Q/s599/R-20093719-1630637398-6104.jpeg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="587" data-original-width="599" height="208" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixxfJLgsL_XT-DtIOjSUck_ujw1lDpUrWWvIgqVR1i9OIZLio9OlMfghSnc3z5da0zjAOV6zxjnO6yUynKsZsUsrCmTKHSbgMb72Lj-XRIEtmDKt2y-O96hxM7tmkW3UsGHlHV4TJ-jI-Q/w212-h208/R-20093719-1630637398-6104.jpeg.jpg" width="212" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNQhWUK5znTcGaVkCSOthk9697O8aUxHi6XHI5sEDgRyXul7G7ALTx7vtxUQEQ65u8X8lElHpY-6r3R27GzCvdEDTGRyeeVXdC-hSX9caMHECAg-zibxuEdoMwBSlkxfkCZ0eK2eYPeCQl/s599/R-20093719-1630637401-7701.jpeg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="546" data-original-width="599" height="292" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNQhWUK5znTcGaVkCSOthk9697O8aUxHi6XHI5sEDgRyXul7G7ALTx7vtxUQEQ65u8X8lElHpY-6r3R27GzCvdEDTGRyeeVXdC-hSX9caMHECAg-zibxuEdoMwBSlkxfkCZ0eK2eYPeCQl/s320/R-20093719-1630637401-7701.jpeg.jpg" width="320" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgElSjOEwRMq8_Hbf5AZAf4-0SqJsKNYhSTQMdi3hryd4j-YvaQx8kMa6GKsm2gt_MniHbcECbxaE1G32hPmedAPIdyMMW9rnE1U23XSYkETtREzj-bn93eu5KLXIs-zI9g3H8Zk0jVNifU/s599/R-20093719-1630637406-1435.jpeg.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="585" data-original-width="599" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgElSjOEwRMq8_Hbf5AZAf4-0SqJsKNYhSTQMdi3hryd4j-YvaQx8kMa6GKsm2gt_MniHbcECbxaE1G32hPmedAPIdyMMW9rnE1U23XSYkETtREzj-bn93eu5KLXIs-zI9g3H8Zk0jVNifU/w216-h212/R-20093719-1630637406-1435.jpeg.jpg" width="216" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span>J'en suis où ? Iron Maiden sort un nouvel album, le premier en six ans, double cd, triple vinyl, noir, je ne marche pas dans ces conneries d'éditions fnac, amazon, argentée pour l'un, en peau de zboub pour l'autre, noir c'est bien, ça se démode pas. C'est la rentrée des classes, si j'allume la télé je vais y avoir droit. </span><i><b>Darkest hour</b></i><span> a tellement de feeling que je me retrouve avec un spleen vagabond à l'esprit.</span><span> </span><b><i>The parchment</i> </b><span>orientalise dans un coin, prend son élan, enfle comme une tornade qui fond sur vos côtes. Il existe encore des gosses avec des sacs US ? Les sacs US existent encore ? On s'en fout. Aujourd'hui, ce jour, Iron Maiden sort son meilleur album depuis...on s'en fout aussi. C'est le meilleur que vous puissiez mettre sous l'aiguille pile en ce moment. Il y a des intros tarabiscotées, je vous dis que ça.</span><b> <i>Hell on earth</i></b><span> baisse le rideau avec panache, je sais pas de quoi ça cause, je ne me suis pas encore penché sur les textes. Je peux pas tout faire ! Je pensais écouter </span><b>Senjutsu </b><span>une fois ou deux et retourner à ma lubie du moment, je l'avais pré-commandé comme on fait coucou dans la rue en continuant de marcher. Je sais bien faire, ça. Et me voilà quatre plombes plus tard à vous convaincre de tenter le truc. Alors que le simple nom d'Iron Maiden vous charge de mauvaise volonté et que la rentrée des chiards vous donne tout un tas d'excuses pour faire semblant de ne pas m'entendre radoter dans mon coin. Je ricane, où que vous soyez Iron Maiden viendra vous choper, tôt ou tard, cet album est là pour durer.</span></span></div><p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b>Hugo Spanky</b></span></p>RanxZeVoxhttp://www.blogger.com/profile/17468021829438591697noreply@blogger.com34